Eight Travelers - EN PAUSE
BONJOUR A TOUS !!!!
Je suis de retour, fringante et requinquée ^^ Promis, plus de coup comme ça avant Noël !
Bref, vous avez assez attendus pour ce chapitre ^^ Alors le voici !
Bonne lecture à tous, et merci pour votre patience !
*********************************************************************************************************************************************************************************************
L’herbe chantait sous le vent, des feuilles vertes tombaient, entrainées par la brise. Il fait bon, c’est si plaisant...
Mais le groupe n’a pas vraiment le temps de se promener. Noblecour est en effet à portée de vue. De grands bâtiments raffinés apparaissent déjà.
-Cet endroit me rend... Nostalgique... Murmure Primrose, les yeux rivés sur les villas
Elle baisse légèrement la tête. Olberic pose sa main sur son épaule, dans un geste de soutient.
-Veut tu ralentir un peu, Primrose ? Il demande
La danseuse secoue la tête.
-Hors de question d’abandonner maintenant.
-Hey ! Vous, là !
Le groupe se retourne, et remarque un modeste chapiteau de couleur bleu et crème. Un homme plutôt âgé vêtu de rouge arrive immédiatement vers eux.
-Oui ? Avez-vous un problème ? Demande Primrose
-Seriez-vous par hasard une danseuse ? Demande l’homme
Il approche de Primrose, et lui sourit, de manière incroyablement accueillante.
-En effet ? Souffle Primrose
-Parfait !
Il sourit encore plus... Etait-ce seulement possible ?
-Seriez-vous intéressé par un travail de comédien ? Nous cherchons un duo pour notre spectacle !
-Oh... Je suis navrée...
Primrose secoue légèrement la tête.
-J’ai beaucoup à faire, et pas assez de temps à accorder à cette carrière, désolée.
-Oh...
L’homme baisse légèrement la tête. Son air incroyablement déçu donne un pincement au cœur.
-Si seulement nous avions deux comédiens... Il murmure
Olberic sourit, et s’approche de l’homme.
-Mon ami, si nous trouvons un duo, nous vous le diront.
L’homme sourit.
-Vraiment ?
-Bien sûr. Cela ne nous coutera rien. Nous allions justement nous rendre à Noblecour. Peut-être trouverions-nous quelqu’un d’intéressé ?
L’homme prend la main d’Olberic pour la serrer joyeusement.
-Merci, merci !
-De rien.
Olberic sourit.
-A présent, nous devrions y aller. Il affirme
L’homme lâche les mains du guerrier.
-Oh, oui, bien sûr, je ne voudrais pas abuser de votre temps.
L’homme sourit, et laisse le groupe partir.
-Au plaisir de vous revoir. Affirme Olberic
Le groupe se dirige alors vers Noblecour. Un petit silence s’installe, mais peu de temps.
-Que devons-nous faire, déjà ? Demande Alfyn
-Nous devons trouver un érudit, et retourner chez Primrose. Affirme Cyrus
H’aanit hoche la tête.
-J’espère que nous trouverons vite cet érudit. Elle reprend
-Je l’espère aussi. Souffle Thérion
Thérion jette un coup d’œil à son bras. Il regarde le bracelet du sot, d’un air... Entre le mécontentement et la tristesse.
-J’aimerais bien me débarrasser de ça.
-Je te souhaite de trouver, Thérion. Affirme Primrose, en lançant un regard plutôt compatissant au voleur
Thérion sourit en coin.
-Vraiment ? Moi, le voleur ?
-Tu ne me feras pas répéter !
Primrose sourit, et se tourne vers l’entrée de la ville.
-... Cela fait bien longtemps. Elle murmure
Le groupe entre enfin à Noblecour.
La ville est grande, colorée, plutôt noble, à première vue. Les rues sont pavées, les maisons ont plusieurs étages, et les toits de bois rendent le lieu presque enchanté. Comme sortant d’un conte de fée.
Primrose regarde autour d’elle avec nostalgie.
-Combien de temps cela fait-il ?
Elle lâche un sourire.
-Je n’aurais jamais cru revenir un jour à la maison.
Primrose lâche cependant son sourire, pour aborder un regard bien plus sombre.
-Primrose ? Souffle Ophilia
(Il a dit que je trouverais la vérité ici. Mais quelle vérité ? Encore deux hommes portant la marque du corbeau.) Pense Primrose
Elle serre les poings.
(Je dois les trouver... et mes recherches commencent ici.)
Le groupe remarque alors quelques habitants, plus loin, en train de dévisager Primrose.
-Regardez ! Cette jolie fille ! Ce ne serait pas... Lance l’un
-Allons donc, vous avez la berlue. La maison Azelhart n’est plus qu’un lointain souvenir. Répond un autre
-Mademoiselle Primrose ? Mais c’est impossible enfin ! Termine un troisième. Les fantômes sont à reléguer au passé. Nous avons bien assez de soucis à nous faire dans le présent, ne croyez-vous pas ?
Voyant le regard insistant d’Olberic, les hommes partent en silence plus loin.
-Primrose, tu peux revenir parmi nous ? Demande Ophilia en se rapprochant de Primrose
La danseuse secoue légèrement la tête.
-C’est étrange... Ce n’est pas la même impression que j’avais lorsque j’étais petite...
Elle regarde autour d’elle, comme confuse.
-Il a du se passer nombres de choses malheureuses...
H’aanit avance.
-Je ne suis jamais venue dans cette ville... Mais je ressens tout de même une étrange impression. Comme si nous étions o...
Elle se fait couper par un cri déchirant, venant de la place.
-Que se passe-t-il là-bas ? Demande Cyrus
-Allons voir ! Répond Tressa
Le groupe court vers la place. La place est légèrement en hauteur, dû au fait qu’elle soit sur une colline de la ville. Elle est elle aussi pavée, et plusieurs étals de marchands montrent leurs produits sur le côté.
Cependant, même s’il y a plusieurs personnes, personne ne réagit au triste spectacle qui se déroule devant eux.
Une femme, assise sur le sol, tient dans ses bras un homme mort.
-Mon amour ! Je t’en supplie ! Ouvre les yeux, par pitié ! Ne me quitte pas ! Elle hurle
Primrose regarde la scène d’un œil entre confus et profondément malheureux. Mais elle n’ose pas s’approcher. Que faire, cet homme est mort, définitivement mort...
Tressa essaie de s’approcher, mais H’aanit l’arrête.
-Tu ne devrais pas regarder, Tressa. Elle affirme
-Mais...
La marchande n’insiste pas. Elle recule un peu. Un homme, plus loin, regarde la scène d’un œil empli de pitié.
-Ah, c’est une bien triste affaire ! Son commerce faisait enfin des bénéfices et il commençait même à se faire un nom...
Un homme à côté de lui s’approche.
-Mais apparemment, il a exprimé son mécontentement un peu trop franchement au seigneur, si vous voyez ce que je veux dire.
-C’est pour ça que moi, je tiens ma langue. Reprend le premier. Je ne veux pas qu’on retrouve mon cadavre dans le caniveau comme ce pauvre bougre.
Primrose regarde le corps sans vie de cet homme, confuse à l’extrême.
(Un meurtre ? Dans cette ville ?) Pense Primrose
Elle croise les bras.
(Quand j’étais petite, mon père veillait au maintien de l’ordre avec l’aide de la garde de la cité. Mais qu’est-il donc arrivé à cette ville ?)
Des bruits de pas arrivent. En grand nombre. Tout le monde relève la tête. Ce sont des chevaliers, la garde, sans aucun doute.
Primrose sourit en les voyants. Au moins quelque chose qu’elle...
-Dégagez le passage ! Faites place, bande d’abrutis !
Tout le monde se décale. Primrose recule d’un pas, perdant son sourire.
-On est ici par ordre du seigneur ! Continue de crier le capitaine
-Circulez, si vous voulez pas qu’on vous jette au cachot pour obstruction à l’enquête ! Hurle un soldat
Primrose est de plus en plus confuse par ce qu’elle entend.
-Primrose ? Primrose, est ce que tu vas bien ? Souffle Ophilia
(Ce sont les soldats du seigneur qui mènent l’enquête ? Mais où est la garde de la cité ?) Pense Primrose
Elle secoue la tête, et remarque enfin Ophilia qui essaie de lui parler.
-Ophilia ? Souffle Primrose
-Primrose, tu sembles complètement perdue... Est-ce que tout va bien ? Demande la prêtresse
Primrose secoue légèrement la tête.
-A vrai dire... Je n’ai plus l’impression de connaitre cette ville... Jamais il n’y aurait eu de meurtre ici, ou de garde du seigneur qui enquête...
Elle jette un regard vers les gardes, qui emmènent le cadavre du malheureux plus loin, suivis par la femme, pleurante.
-Tant a changé... En si peu de temps... Pense la danseuse à voix haute
Thérion regarde un peu autour de lui.
-Bon, et si on passait à autre chose ? Tente Thérion. J’aimerais bien savoir ou je vais trouver cette foutue pierre, moi...
-Ecoute, Thérion, on verra plus tard, d’accord ? Souffle H’aanit
Thérion soupire, mais lorsqu’il ouvre les yeux, il remarque un homme vêtu de vert, à l’air relativement ancien, les observer plus loin.
Il s’approche de Primrose, et tape gentiment son coude.
-Hey, tu connais ce type ? Il demande
Primrose avance d’un pas, pour regarder l’homme. Il ne croise pas son regard, et part, accompagné de la garde.
-Je connais cet homme. C’était un des plus fidèles amis de mon père... Répond Primrose
Elle baisse le regard.
-Revello Forsythe, lieutenant de la garde de la cité. Du moins, à l’époque.
Elle ferme les yeux.
(Il a donc échappé à la colère du corbeau...)
Le groupe de la place se disperse alors. L’attroupement disparait. Il n’y a plus personne dans les rues. Le marché redevient normal...
Comme si le meurtre ne s’était jamais déroulé.
Le groupe reste confus un instant... Avant que Cyrus n’avance.
-Je suppose que dans cet endroit, il vaut mieux se taire.
Un lourd silence s’impose.
-Je n’aime pas beaucoup cet endroit... Affirme Tressa
-Je ne le reconnais plus... Répond Primrose
Primrose regarde autour d’elle. Essayant de cacher son air triste.
-Thérion, on doit chercher quoi, ici ? Demande Alfyn, cherchant à changer de sujet
Thérion regarde son bracelet du sot, comme pour mieux se souvenir.
-« Un érudit de Noblecour ».
Thérion laisse s’échapper un petit rire ironique.
-Sympa, Heathcote... Ca court les rues, les érudits par ici...
-Soit plutôt satisfait de ne pas être à Diguedin. Affirme Cyrus
-Il n’a pas vraiment tort. Répond H’aanit
Thérion soupire.
-Quoi qu’il en soit... Il va me falloir plus d’infos que ça.
Thérion s’avance vers le marché. Le groupe le suit. Mais ils se ravisent vite.
-Nous devrions plutôt nous séparer. Affirme Ophilia
-J’allais le proposer. Souffle Cyrus
Alfyn part plus loin, suivit par Tressa.
-Je prends ce côté-là !
H’aanit et Ophilia partent, Primrose reste au centre de la place, seule, confuse. Thérion se retourne, pour la regarder. Puis, il se replace. Vaut mieux la laisser tranquille.
Sur la place, il y a plusieurs personnes, qui achètent leurs fruits et légumes comme si de rien n’était.
(Quelqu’un est mort devant vous, il y a cinq minutes...) Pense Thérion
Il secoue la tête. C’est inutile. Il doit trouver des informations, de toute façon.
(Un érudit de Noblecour...)
-Il va me falloir plus d’infos que ça...
Thérion s’avance vers un étal du marché pour écouter. Deux paysans parlent.
-Heureusement qu’il est en dehors de la ville... J’évite d’y mettre les pieds.
-Il parait même qu’il y a quelqu’un qui y vit.
Le premier secoue la tête.
-Qui ça ?!
-Un certain Orlick. Une sorte d’érudit, à ce qu’on dit. Reprend le second
Le premier lâche un rire.
-Pourquoi un érudit irait se terrer dans un endroit pareil ?
-Il fait des recherches. Apparemment, il passe le plus claire de son temps cloitré dans son labo, à étudier je ne sais quelle pierre rouge. Les gardes ne laissent passer personne.
Thérion lâche un sourire.
-Si tu veux mon avis, il y a anguille sous roche.
-Tu as sûrement raison, mais en ce qui me concerne, il peut se les garder, ses secrets.
Les deux autochtones partent, laissant Thérion seul.
(Ses secrets, peut-être, mais cette pierre rouge, c’est moins sûr. Il est temps pour moi de mener mes propres recherches sur place.) Il pense
Thérion part alors de la place, et part vers le nord de la ville, suivant l’unique chemin. Là, deux directions. Ouest et est.
-Hum...
(Faisons confiance à notre instinct. Ouest.) Pense le voleur
Thérion part alors vers l’ouest. Il marche un peu, quitte la ville, et arrive devant un immense manoir, de briques rouges et beiges. Un manoir luxueux. Thérion sourit.
(Je dois être au bon endroit.)
Un garde sort du manoir. Thérion court se cacher derrière un buisson. Le voleur remarque alors deux autres gardes, eux aussi devant le manoir.
(Et bien sûr, il y a des gardes partout.)
Les trois gardes parlent entre eux. Thérion peste.
(A quelle époque vivons-nous si même les érudits ont leurs propres plantons ?)
Thérion recule un peu, et se cache à nouveau un peu plus loin derrière une colline, pour lui permettre de voir l’arrière du manoir.
(Pas d’accès par l’arrière non plus. Je n’ai vraiment pas de veine ces derniers temps...)
Il soupire profondément.
(Je vais faire un tour à la taverne. S’il y a un endroit où on saura me renseigner, c’est bien là.)
Il part alors plus loin, courant, en espérant que personne ne va le voir. Ou se trouve cette fichue taverne...
Thérion ne l’a pas vue sur la place. Il suppose alors qu’elle doit être à l’est de la ville.
-Bien, dépêchons nous. Je n’ai pas envie de rester dans cette foutue ville toute ma vie.
(Trop d’érudits, trop de riches, trop de tout...) Il pense
Il arrive alors au croisement, et cette fois ci, part vers l’est. Une espèce de bastion sépare le centre-ville de la place. Après avoir traversé la porte de pierre, Thérion se retrouve sur un pont du même matériau. Le pont est au-dessus de certaines rues de la ville. Cela forme... Comme une ville, ou des centaines de passages seraient possible.
C’est plutôt sympathique.
Il avance encore un peu, et tombe sur une autre place, plus petite que la précédente. Une fontaine fleurie trône au centre. Thérion tourne la tête, et sourit.
-Trouvée.
Un bâtiment de bois avec l’inscription « Taverne » trône devant la fontaine. Thérion s’empresse d’entrer.
La taverne est grande et chaleureuse, mais surtout bondée. C’est presque... Suffocant. Mais le voleur a une mission bien précise.
-Voyons voir... Qui pourrait en savoir plus sur notre ami Orlick ?
Thérion va se placer près du comptoir, et écoute des conversations au hasard. Il tourne la tête, et voit deux personnes parler.
-Comment vont les affaires, l’ami ?
-Mal, hélas. J’espère que ça se passe mieux pour toi.
-Pas vraiment... Les temps sont durs pour nous aussi.
-Désolé de l’entendre...
Thérion lève les yeux au ciel.
-Et moi donc... Allons voir ailleurs... Il affirme
Thérion tourne la tête, pour s’intéresser à une autre conversation. Un homme vêtu de marron, un de vert. Incroyablement inintéressant.
-Je ne comprends pas ce genre de types. Enfermé à double tour dans son labo, encerclé par des gardes...
... Quoique...
-C’est quand même bizarre, non ? Souffle le vert
-C’est carrément louche, oui ! Je me demande bien ce qu’il fabrique là-dedans, Orlick. Reprend le marron
Thérion laisse s’échapper un sourire.
-Voilà qui est mieux...
Le voleur part s’approcher de la même table que ces deux hommes.
-Je peux m’assoir ? Il demande
-Je vous en prie. Lance l’un
Thérion s’installe.
-Je vous offre un verre ?
Les deux clients se regardent, surpris. Mais ils sourient.
-C’est très aimable à vous, étranger. Qu’est-ce qui vous amène ? Vous n’avez pas l’air d’être du coin. Fait le vert
Thérion laisse s’échapper un sourire exagéré.
-Je suis un vagabond, je vais ou le vent me porte. Ah, il n’y a vraiment rien de tel qu’une mousse accompagnée d’une bonne histoire pour conclure une journée de voyage.
Un tavernier arrive, et leur amène trois pintes. Thérion dépose quelques feuilles sur le plateau, et commence à boire. Les deux hommes boivent aussi.
-Si ce n’est pas trop indiscret, qui est cet Orlick dont vous parliez à l’instant ? Demande Thérion
-Puisque ça vous intéresse tellement, on va tout vous dire. Souffle le vert. Ce sera notre façon de vous remercier pour la tournée.
Le marron pose sa pinte.
-Tout le monde en ville parle que d’Orlick ces derniers temps.
-C’est un érudit, mais à mon avis, il n’a plus toute sa tête. Reprend le vert. Il s’est cloitré dans le bâtiment à la sortie de la ville. Il parait qu’il y mène des recherches et qu’il ne met jamais le nez dehors.
Thérion écoute avec beaucoup d’attention.
-J’ai entendu dire qu’il étudie une pierre, mais personne ne sait dans quel but. Souffle le marron
-On dirait effectivement qu’il lui manque une case. Reprend Thérion
-Ca, je ne vous le fait pas dire ! Mieux vaut l’éviter comme la peste, celui-là. Mais j’y pense... Il y avait un associé qui l’aidait dans ses recherches, non ?
-Ouais, un autre excentrique, à ce qu’il parait. Je crois qu’il travaille toujours en ville.
-Comment est-ce qu’il s’appelle ? Insiste Thérion
L’homme vêtu de vert lève les yeux au ciel, et semble réfléchir.
-Barnram ? Barhand ? Barham ? Ouais, c’est ça. Il travaillait dans le labo avec Orlick, mais ils se sont brouillés, et chacun est parti de son côté.
-Ils devaient avoir du mal à se supporter l’un l’autre, à mon avis. Reprend Thérion
-Sûrement. En tout cas, j’espère qu’on aura pu satisfaire votre curiosité, voyageur. Affirme le vert
-Ça oui ! Merci de m’avoir consacré un peu de votre temps, Messieurs. Continu Thérion
Thérion hoche la tête, et se lève.
-Je vais devoir vous abandonner, le devoir m’appelle.
-Encore merci pour la tournée, mon ami !
-Aucun problème, je vous souhaite une bonne journée !
Thérion sourit, lorsqu’il sort de la taverne.
(Et maintenant, allons trouver ce Barham.) Pense Thérion
Il se dirige alors vers la place. Si cet érudit est un peu isolé, il doit sans doute être en périphérie de la ville.
-Thérion ! Te voilà enfin !
Le voleur se retourne.
(Et mince)
Il voit H’aanit et tous les autres arriver vers lui, l’air entre colériques, pour H’aanit ou Cyrus, et inquiet, pour Ophilia et Alfyn.
-Nous t’avons cherché partout ! Affirme Alfyn
-Ou est-ce que tu étais passé ?! Demande Ophilia
-J’étais en train de rechercher des informations. Répond Thérion
H’aanit soupire.
-Tu aurais dû nous prévenir, Thérion...
-Ça va, ça va, j’ai compris. On va pas en parler toute la journée, si ? J’ai une piste ! Il affirme
Primrose regarde le bastion qui sépare la ville.
-Oui, dépêchons... J’aimerais quitter cette ville le plus vite possible. Elle souffle
H’aanit hoche la tête. Elle se fige soudain, et regarde vers la place.
-H’aanit ? Demande Ophilia
-... Non, ce n’est rien...
H’aanit détourne le regard, et suis Thérion, qui part vers le sud. Mais elle a eu raison de se méfier.
Il y a bel et bien une personne, de noir vêtue, qui l’observe plus loin.
Quelques minutes plus tard
Une salle sombre. Une personne noire regarde devant lui. Une autre personne vêtue de noir arrive, silencieusement.
-Un corbeau de Sourdeneige, Monsieur. J’ai bien peur qu’il ne soit porteur de mauvaises nouvelles. Lance le nouvel arrivant
Il marque une pause.
-Maître Rufus est mort.
L’autre homme sourit.
-Ainsi, l’aile gauche a été coupée.
Un lourd silence s’impose.
-Et c’est l’héritière de la maison Azelhart qui l’a tué ?
Il sourit.
-Elle est donc toujours en vie... Pff... Plus pour très longtemps.
-Monsieur, sur le chemin du retour, j’ai pu voir une femme ressemblant à la description de la tueuse de l’aile gauche.
L’autre homme se met à rire. Il serre les poings, et sourit.
-La lignée des Azelhart s’achève ici.