Recueil de one Shot

Chapitre 12 : II.IV. Satan

1173 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 30/10/2020 23:43

II.IV. Satan


Comment j'ai fait pour ne pas le remarquer. J'avais fait une pause dans mon travail et était revenue après cette dernière et alors que je servais la table à côté de la sienne, j'entends sa douce voix suave m'interpeller et là, le choc et pas seulement pour moi apparemment. Ma collègue s'en était occupé. Quand diable est-il rentré ici ? Sûrement pendant ma pause car je l'aurais reconnu. Et me voilà dans mon costume de travail en face de lui. Gênée et intimidée devant ce beau diable blond.


« Heu... Oui, que puis-je vous servir monsieur ? » Ma voix est teintée d’embarras, je le sens et lui aussi ce qui aggrave le sien.

« Heu et bien ... Un café. Mais, tu travailles vraiment ici ? »

« Bien un café et oui, je travaille ici. »

« Ah heu fort bien. »


Je m'enfuie presque en retrouvant ma collègue qui préparait un cocktail pour une table. Je lui dis rapidement que son « client » vient de demander un café. Politique du lieu oblige, on ne sert que le client que l'on a invité mais on peu cependant servir ou aider à prendre la commande que si la collègue est en pause ou occupé. Je ne me rappelle pas que dans mon monde cela fonctionne ainsi mais autant ne pas déroger à la règle, je tiens à mon travail. Même si ce n'est qu'à temps partiel, il est relativement bien payé. Je m’attelle alors à préparer ma commande pour la table que j'ai quitté. Je dépose le café pour ma collègue sur le côté et m'occupe d'une autre commande. Cette dernière revient toute sourire en prenant le café en me remerciant et alla servir le beau blond apparemment retourner à sa lecture. Pour pas changer.


Je prend la commande que je viens de préparer et me dirige vers la table se situant à côté de mon démoniaque crush et sers les trois otaku démon. Ces derniers semblent plus qu'enthousiaste de mon service ce qui signifie pour moi un supplément en pourboire. Super. Alors que l'un d'eux se pencha vers moi afin de me demander si le cocktail maison était bien préparer en face de lui à mes soins -auquel j’acquiesçais avec un sourire- je ne pu m'empêcher d'entendre un léger grognement derrière moi qui fut remarquer par ma table. Je papillonnais alors des yeux en regardant derrière moi. Le visage semblant encore plus enfoncer dans son livre, mes clients semblaient avoir repris leur conversation animée dont je ne pige que dalle. Pas grave, s'ils s'amusent. Je me demande quand même si ce grognement je l'ai imaginé ou non.


Je châsse la pensée de ma tête continuant mon service. Je remarque alors un peu plus tard que sa tablée était vide sans doute avait-il finit et était sortit. L'heure de service allait être à son tour terminée. Je me demande pourquoi Satan était venu ici ? Je lui poserai sans doute la question une fois que je le verrais au manoir. Ce n'était pas dans ses habitudes que de quitter la maison des lamentations et pour aller lire autres parts. Pas que ce n'est jamais le cas mais je sais qu'il a toujours ses raisons. Une fois mon service fini et changée, j'attends devant la porte de service ma collègue et nous fermons enfin l'endroit. Nous discutions un peu devant le HMC puis nous séparons. Alors que j'avais entamé ma marche mon cœur battit à la chamade comme s'il allait explosé. Que faisait-il là ? M'attendait-il ?


« Ah MC, tu as finis ? Je voulais te ramener. Enfin, pour ne pas que tu te retrouve seule dans les rues du Devildom. Tu sais que la nuit c'est pas comme dans ton monde quoi ! »

« Ah, oui. Merci c'est gentil. »


Je lui fis mon plus beau sourire et avança vers lui afin que nous rentrions ensemble au manoir. J'étais très heureuse de cette attention. Satan savait aussi se montrer galant. Sans doute, avait-il pris la peine de m'attendre si longtemps, ne sachant pas quand il était partit, je ne peux que me le dire. Cependant, que faisait-il là ? Je lui poserais bien la question maintenant tiens. Je suis toujours trop curieuse et il le sait que trop bien. Sans doute, qu'il se doute que je lui poserais la question ... Bah il est intelligent, bien sûr qu'il s'en doute.


« Au fait, Satan. Pourquoi es-tu venu lire à HMC ? Enfin, je veux dire, ce n'est pas dans tes habitudes... Tu vois ? »

« Ah ! A la maison, c'était trop bruyant. Même ma chambre ne suffisait pas. Et puis en marchant dans la rue, j'ai trouvé cette endroit charmant et puis, j'étais aussi curieux. Le lieu étant calme qui plus est. Dit moi, MC, tu travailles depuis longtemps là ? Tu aime ce que tu fais ? »

« Je vois ... Bah disons que j'y travaillais un peu avant de rentrer chez moi, dans mon monde je veux dire. Le patron a été chouette pour me reprendre lorsque je suis revenue. Et dire si j'aime bien. Au début c'était déroutant, mais les clients sont peut-être d'un naturel lourd, ils sont en fait très gentil et aucune des filles ou moi n'avons eu de problèmes avec aucun d'entre eux. C'est juste des ... Nerds ou des otakus pour la plupart. Non, franchement, je crois que j'aime bien le travail là. Maintenant c'est sûre que ce ne restera qu'un travail à temps partiel. Je ne compte pas y rester à vie. » J’émets alors un rire léger.

« Je vois, tu t'amuse bien en fait. Je me posais la question car je pensais que tu travaillais là, juste pour le salaire. »

« Oh, au tout début oui. Je ne peux pas le nier. Je travaillais là pour cela. Cependant, encore maintenant, mais j'aime quand même mon travail. Au moins, je me dis que je donne le sourire à ces personnes. »

« Personnes ... ouais, je dirais même démons. » Il rigole et je l'imite.


J'aurais des fois tendance à oublier ce détail si on ne me rappelait pas de faire attention ou de me méfier des autres. Car il ne faut pas oublier que les démons ne sont pas, de nature, cléments ou encore sympathiques avec les humains. Comme Lucifer aime à me le rappeler, ils pourraient faire une bouchée de moi. Cela dit, j'aime à penser que certains en valent la peine. Comme ce beau blond à côté de moi. Ma relation avec les frères est spéciale, je sais mais ma relation avec Satan, j'aime à imaginer qu'elle pourrait l'être davantage, même si ce n'est sûrement qu'une pensée utopique.

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