Néon Genesis Evangelion Restart
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NEON GENESIS EVANGELION Restart
Chapitre I : Le sergent aux yeux de braise
Un hélicoptère survolait la ville forteresse en ruines. A l’intérieur, dans le compartiment passager, deux soldats américains siégeaient côte-à-côte, entouré par d’autres fauteuils qui, eux, étaient vides.
Du côté fenêtre, le sergent dévisageait de derrières ses lunettes rondes et noirs les restes inondés de Tokyo-3. Malgré ses traits très jeunes, une contrariété lointaine défigurait le bas de son front caché sous sa casquette militaire. La vue de désolation se trouvaient à quelques milles sous ses pieds semblait le dégoûter. A sa gauche, un colonel, atteignant déjà la trentaine, pianotait sur un fin pc portable à cadence très soutenue. L’impatience semblait moins se lire sur le visage de celui-ci. Très attentif à son travail interactif, les poches situées sous ses yeux signalaient son manque de sommeil, mais pas de concentration. D’innombrables équations défilaient dans ses iris grisâtres sans jamais qu’il ne ferme les yeux.
Dans les hublots, le paysage évolua. Les vieux quartiers de Tokyo-3 passé, plusieurs hectares de terrain boisé défilèrent et l’aéroport de la ville forteresse apparut. Très vite, une tête à cheveux violets se fit de plus en plus grosse à mesure que l’hélico descendit vers son plateau d’atterrissage. C’était Misato.
La jeune femme poirotait depuis deux bonnes heures, mâchouillant sur le côté une sorte de paille avec un air d’enfant fâché et impatient.
Misato (observant l’hélico atterrir) : Les américains… pour se payer la tête des gens, n’y a pas mieux !
Apposant sa main sur son béret pour ne pas qu’il s’envole, le major Katsuragi essaya de reprendre son calme. Déjà épuisée de sa matinée, elle avait couru en long et en large selon les ordres donnés par le vice-commandant Fuyutsuki. Une importante réunion avait lieu entre le commandant Ikari et des hommes d’affaires issus d’une entreprise privée. La Seele ayant atteint un niveau de déficit critique, la remise en état de la ville forteresse ne pouvait plus être prise en charge par le Comité. Tokyo-3 frôlait le « A vendre ».
Bientôt, les derniers arrivants descendirent de l’hélicoptère. Sauf qu’il n’était pas là pour la réunion en elle-même, mais pour discuter de l’accident de l’Eva-03. Un sujet très difficile à aborder. L’Amérique et le Japon se rejetant la faute l’un l’autre pour savoir qui paierait la note. Arrivé à proximité du major, les deux soldats américains saluèrent comme il se devait.
Quelques modalités furent échangées entre les deux officiers tandis que le sergent garda le silence. Puis, les arrivants prirent la direction d’une jeep fraîchement mise à leurs dispositions. Le sergent, sans même lui demandé son avis, vira le conducteur du siège avant de prenant le volant. Le colonel n’y prêta aucune attention, comme naturel. Misato, elle, fut un temps soit peu désappointé par cette attitude sans gêne typiquement américaine.
Soudain avant de démarrer le moteur, le sergent toisa un bref instant de ses lunettes noires le major. Elle ne le manqua pas de le remarquer. Glissant légèrement sur son nez, les lunettes du sergent dévoila le regard du jeune soldat qui se révéla être un adolescent. Dans les ténèbres de dessous sa casquette, une lueur malsaine et provocatrice provoqua un sursaut chez Misato. Sur le blanc des yeux du sergent, deux soleils de braise cramoisie brillèrent d’une intensité aussi brûlante que glaciale. Misato masqua une certaine suffocation face à ce regard assassin. Dés que le sergent rehaussa ses lunettes, la jeep démarra et prit la direction de la sortie de l’aéroport, laissant le major sous le choc. Néanmoins, une chose la titillait. Elle semblait connaître le sergent, ou l’avoir déjà rencontré. Elle ne se souvenait plus.
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Les yeux rivés sur Asuka, Shinji paraissait absent. Toujours dans le coma depuis plusieurs jours, la rouquine semblait comme morte à rester sans bouger, le regard somnolant fixant le plafond. Seuls les appareils médicaux indiquaient le contraire.
Une insulte. Rien qu’une. Le jeune garçon aurait aimé que la rouquine l’insulte. Ne serais-ce que pour lui montrer un peu d’attention. Elle n’en fit rien. Asuka restait inerte. Il était inutile de la bouger ou de faire quoique se soit, elle ne bougerait pas.
Ensuite, comme hypnotisé, Shinji quitta la chambre, le regard bas. Maraudant dans les couloirs, rien n’éveilla une quelconque lueur en lui… sauf une fenêtre. Entrant dans une chambre vide, Shinji s’approcha d’une fenêtre ouverte. La lumière artificielle l’aveugla alors, mais il continua d’approcher. Atteignant le rebord, un masque de chaleur recouvrit son visage. Il ferma les yeux, et en apprécia la douceur. Puis quelques secondes après, le paysage se renversa, et un souffle parcourra le garçon de haut en bas. S’en suivi un bruit sec trois étages plus bas, et un silence terrifiant.
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Dans le bureau du commandant Ikari, la patience passait inaperçue. Les avant-bras en triangle et les mains jointes, Gendo observait les deux hommes en costard-cravate se tenant à côté de l’un des angles de son bureau.
Le premier était d’apparence digne d’un avocat ou jeune homme d’affaires entreprenant. Cheveux bien coiffés, teint serein et fines lunettes. Le second, lui, ressemblait plus au garde-du-corps parfait, haut de huit pieds, très musculeux, tête de tueur, cheveux coiffés en arrière et lunette-visières noirs. Yakusa aussi le décrivait bien.
Soudain, brisant l’atmosphère d’attente, un téléphone portable sonna. Misato, qui se situait derrière le commandant Ikari avec Fuyutsuki, décrocha. Elle prononça quelques mots, l’air angoissé puis dit :
Misato (au téléphone) : J’arrive tout de suite.
Gendo : Vous restez ici, Major.
Misato : Mais, Commandant, il y a eu un accident et…
Gendo : Vous restez.
Misato : Il s’agit de Shinji.
Gendo : …Shinji ?
Misato : Il est dans un état grave.
Gendo : Vous n’avez rien à faire à l’hôpital. C’est aux médecins de la Nerv de s’en charger. Ne discutez pas.
Devant l’entêtement du commandant, Misato serra les poings et obéit. Elle espéra néanmoins que la réunion ne dure pas. Puis, la porte du bureau s’ouvrit, laissant entrer le colonel et le sergent. De nouveau, le major se demanda bien où elle avait déjà rencontré le sergent.
Les protagonistes tous présents, la réunion débuta. L’avocat et le colonel prirent place devant le commandant Ikari, tandis que le « colosse » et le sergent restèrent debout, juste derrière leur supérieur. Misato, remarquant les deux subordonnés mettre leurs mains dans le dos, comprit que comme le sergent, le garde-du-corps était ou avait été militaire. Elle se sentit alors très insignifiante devant ces deux hommes.
Misato (ton dur) : Veuillez retirer votre casquette, sergent. On ne se couvre la tête que dehors.
Un petit sourire se dessina sur le coin des lèvres du colonel à cet instant. Incapable de contredire l’ordre d’un supérieur, bien qu’il ne s’agisse pas d’un officier américain, le sergent obéit.
Sa casquette retirée, des cheveux apparurent, ainsi qu’une queue de cheval. En même temps, les lunettes de soleil furent retirées, dévoilant des yeux contrariés mais clos. D’un coup, le regard du major s’écarquilla de stupéfaction. La couleur de cheveux du sergent lui coupa le souffle. Ils étaient bleus ciel. Puis, l’apogée traversa le corps de Misato telle une pluie de flèches. A l’ouverture d’une paire d’yeux, deux soleils rouge-sang se dévoilèrent. Deux soleils sans le moindre reflet, mais toutefois habités par un brasier de haine grandissante.
Misato était abasourdit. Gendo et Fuyutsuki ne firent guère exception. Le vice-commandant réussit, lui, à cacher sa stupeur sous des traits blasés. Alors que le commandant Ikari restait imperturbable en apparence. Derrière ses grosses binocles, ses pupilles déjà rétrécies dans ses grands yeux bien ouverts tremblaient à regarder le sergent. Misato, elle, regretta de l’avoir ouvert.
Colonel : Bien. Maintenant, commençons.
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La salle de soin respirait d’un air glacial. Entouré de médecins et de machines, Rei, habillé de vêtements blancs et fins, se laissait manipuler telle la poupée qu’elle était. Assise sur sa chaise, elle regardait dans le vide. Puis vint une douleur. Elle toussa dans sa main. Les lèvres et la paume de la jeune fille tâchées d’un liquide cramoisie, les médecins s’agitèrent pour essuyer l’essence de vie de Rei. Ensuite, elle fut placée sur un lit où un scanner enregistra ses moindres coutures. Rei toussa de nouveau. Elle souilla alors son habit blanc, sans vraiment comprendre ce qui lui arrivait.
Derrière une baie vitrée, Gendo observait, les dents serrées d’impuissance. Fuyutsuki arriva à ses côtés.
Fuyutsuki : La réunion n’a pas été facile, même si l’essentiel reste toujours en notre possession.
Gendo : Certes.
Fuyutsuki : Vous savez pour… le sergent ?
Gendo (fronçant les sourcils) : Non.
Fuyutsuki : S’il est bien ce que nous croyons, sa simple existence n’est-elle pas un obstacle pour le plan de complémentarité de l’homme ?
Gendo : Difficile à dire.
De l’autre côté de la baie vitrée, la toue de Rei s’intensifia pour devenir convulsions incontrôlable. Le lit changea bien vite de couleurs. Les deux chefs de la Nerv étaient d’apparences passives mais une nervosité les rongeait de l’intérieur, surtout le plus jeune des deux.
Fuyutsuki : Le verdict du médecin ?
Petit silence.
Fuyutsuki : Je vois.
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Bien plus loin dans l’hôpital, une autre personne frôlant la mort reposait sur un lit. Le crâne bandé, le cou bloqué par une minerve et des bouts de tuyaux scotchés au nez et à un avant-bras, Shinji était inconscient. Toutefois, une personne était à son chevet, lui tenant tendrement sa main. Pleurant à chaudes larmes, Misato croyait faire un cauchemar. Elle s’attendait à tout sauf à ça. Elle ne cessait de se demander comment cela avait pu arriver. La culpabilité la tiraillait.
A l’arrivée d’un médecin, le major fut contraint de quitter la chambre. Un peu plus tard, sans aucune raison particulière, elle prit la direction de la chambre d’Asuka. Puis, revint les yeux de braises. Debout devant le lit, le sergent américain feuilletait le registre médical de la seconde élue.
Bien que jeune, le sous-officier donnait l’air d’avoir au moins dix-huit ans rien qu’à sa carrure de militaire gavée de stéroïdes. En dehors de sa casquette qu’il n’avait pas remise sur sa tête, les lunettes noirs du sergent siégeaient toujours sur son nez, légèrement en avant pour avoir à alterné entre le sombre et le clair. A jauger par rapport à ses fins gants sans doigt, Misato se laissait croire qu’il s’avait se battre à « l’américaine », au « tout les coups sont permis ». Mais cela ne l’empêcha pas d’éprouver du dégoût envers le jeune homme.
Le sergent (le nez toujours dans le registre) : Quelle mère pathétique vous faites, Major Katsuragi Misato.
Misato (haine dans les yeux) : Vous… ! Qui êtes-vous ?
Le sergent (reposant le registre) : Je ne vois pas en quoi mon nom vous serait utile. D’autres parts, vous savez pertinemment ce que je suis, alors pourquoi aller plus loin.
Misato : Qu’est-ce que vous faites ici, dans cette chambre ?
De nouveau, les lunettes noires du sergent se retirèrent, et celui-ci toisa le major d’un regard plein de mépris.
Le sergent : Je pourrais vous poser la même question, major. Depuis quand la seconde élue vous importe-t-elle ?
Misato : Pardon ?
Le sergent : Vous avez parfaitement entendu. Tous ce qui vous importe, c’est le fils du commandant. C’est pour cette raison que vous avez laissé cette fille sombrer.
Misato (s’énervant) : Je ne vous permets pas de me parler de cette façon, sergent !
Le sergent : Vous aimez ce garçon… parce qu’il vous ressemble.
Misato sursauta.
Le sergent : Je sais pour votre père. Il était très distant avec vous. Comme l’est le commandant avec son fils… et vous ne voulez pas qu’il souffre autant que vous avez souffert, pas vrai ?
La jeune femme ne parvint pas répondre.
Le sergent : Mais sans le savoir, c’est la seconde élu qui a payé le prix de votre égoïsme. Et bientôt, Shinji aussi paiera.
Misato (fermant ses yeux en larmes) : Taisez-vous !!!
Le bref instant d’interruption visuel fut fatal. Comme un éclair, un des poings du sergent s’enfonça dans le ventre du major, lui coupant le souffle. Hébétée, la jeune femme resta figer un instant puis recula d’un pas tremblant. Un deuxième uppercut l’atteignit encore au même endroit, puis une poigne d’acier la saisit à la gorge pour l’épingler contre un mur de la chambre.
Les coups avait été forts car un fil cramoisie coula de la bouche du major. Plus grand à cause de ses rangers, le sergent suréleva le major, obtenant une taille égale. Il attendit que la jeune femme reprenne son souffle, et parla le regard toujours plein de mépris et la voix neutre.
Le sergent : Comprenez-moi bien, major. Ça n’a rien de personnel, mais vous avez merdé. Vos « enfants » agonisent sur des lits d’hôpitaux. Comme vous l’avez constaté, le commandant a vendu Asuka à ce monsieur Zaibatsu lors de la réunion. Il ne reste plus que Shinji. Si vous tenez vraiment à lui, montrez-le, au lieu de chercher à savoir ce qu’est le plan de complémentarité de l’homme.
Misato : Comment vous savez… ?
Le sergent : Aucune importance. Ne vous préoccupez plus de ce plan. Vous ne devez penser qu’à Shinji. Car si vous ne le faites pas, ils vous le prendront… comme ils vous ont pris le lieutenant Kaji.
Misato : Kaji ?!
La poigne d’acier se relâcha subitement, laissant le major s’écrouler au sol.
Misato (tête basse) : Mais qui êtes-vous ?
Le sergent : Je suis le septième.
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Les ténèbres régnaient dans la cellule. Le blanc des yeux rougit suite à de nombreuses nuits de tristesse et d’amertume, Ritsuko restait là, sur sa chaise, à fixer le sol. Un sol où était répandue une tout petite plaque de larmes. La pauvre femme ne savait plus où elle en était. Son ouïe ne prêta même pas attention aux voix mécontentes, résonnant en dehors de sa cellule.
Soudain, la lumière jaillit d’une porte ouverte. Ritsuko s’en moqua, ses pensées étaient ailleurs. Venant de cette lumière, une ombre masculine s’avança. Devenu attentif à cause des bruits des semelles rigides sur le sol de métal, Ritsuko parla.
Ritsuko : Que voulez-vous de moi ?
La réponse n’arriva pas toute suite.
Une voix : …juste vous.
Ritsuko : Comment cela ?
L’ombre se rapprocha de la chaise de la scientifique, jusqu’à arrivé presque à la gauche de Ritsuko. Celle-ci tourna la tête, et la leva. Ses yeux s’écarquillèrent alors.
Ritsuko (stupeur) : Toi !
Le sergent (air triste) : Bonjour, Ritsuko.
Une main de femme tremblante parvint lentement à la joue du sergent sans y croire. Puis, une fois qu’elle eut quitté sa chaise, Ritsuko partagea une étreinte aimante avec l’adolescent. Tout deux se serrèrent fort l’un contre l’autre comme de peur que le destin ne les sépare.
Le sergent : Il vous a fait du mal ?
Ritsuko (en larmes) : Je l’ai mérité…
Le sergent : Vous n’êtes pas comme Naoko.
Ritsuko : Qu’en sais-tu… ?
Le sergent : Parce que je ne vous laisserais pas l’être.
A cette phrase, la jeune femme se blottit de plus belle contre le sergent, et laissa libre cours à sa douleur en pleurant dans le creux d’une épaule.
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Les ténèbres s’effaçaient peu à peu devant les yeux du convalescent. Comme il s’en doutait, il revit l’horrible plafond de ce qui devait être une chambre d’hôpital. Le cou douloureux, il sentit néanmoins la minerve serrant celui-ci. Longeant le peu d’angle de vue dont il disposait, un visage apparut. C’était Rei. Tout juste l’avait-il reconnu que Shinji en détourna le regard, écœuré.
La jeune fille était assise à son chevet, en pantalon et t-shirt blanc. Des poches creusaient légèrement ses yeux, indiquant de la fatigue. Peut-être avait-elle siégé au côté du jeune garçon depuis sa tentative de suicide. En tout cas, Shinji ne souhaitait pas la voir. Il savait ce qu’elle était, et n’éprouvait que du dégoût envers elle.
Ressentant ce rejet, la jeune fille décida de partir. La porte de la chambre passée, Rei tomba sur Misato. Le major recula d’un pas comme pour ne pas toucher la fille aux cheveux bleus.
Rei (ton neutre) : Shinji s’est réveillé.
Misato (un peu gênée par sa propre réaction) : Vraiment ?! Et bien…, je vais aller le voir.
La parole de Rei empêcha Misato de bouger.
Rei : Je vous écœure ?
Misato (niant) : Non ! Pourquoi dis-tu cela ?
Rei : Je le vois bien. Vous pensez que je suis un monstre.
La jeune femme ne sut quoi répondre.
Rei (tête basse) : Ce n’est pas grave. Je… m’y habituerais…
A présent seule dans les couloirs, la fille aux cheveux bleus commença à errer dans les couloirs. Son cœur lui était douloureux sans comprendre pourquoi. Puis elle réalisa. Que lui restait-il comme personne autour d’elle ? Personne… hormis le commandant Ikari. Lentement, les larmes perlèrent à ses yeux afin de couler sur ses joues devenues depuis qu’elle a été privé de la Racine Leurre par Ritsuko. Elle était seule, si seule…
Elle toussa. Au ceux de sa main, du sang mouillait celle-ci. Sa vie s’en allait. Quelques semaines avait dit les médecins. Contemplant, le regard vide, cette tâche cramoisie, Rei fut envahi par un sentiment très désagréable : La peur. La peur de mourir.
Toussant de nouveau, elle éprouva du dégout à voir tout ce rouge souillé sa main et le sol immaculé. Sans attendre, elle se pressa à trouver de quoi se laver. Mais alors qu’elle arriva au coin d’un couloir, une rencontre la figea sur place.
Dans les ténèbres du couloir, une paire d’yeux de braise, d’abord surpris, la toisa avec tellement de mépris que la jeune fille en était terrifié de fixer les deux soleils de haine brillant dans le noir. Puis, lorsqu’elle eut le courage d’entrevoir les traits de l’homme qui mesurait autant que le major Katsuragi, elle pâlit. Rei eut l’horrible sensation de se retrouver devant un miroir déformé. Un miroir qui la fusillait du regard. C’est alors qu’une question résonna dans sa tête pour souligner à la fois sa stupeur et sa totale incompréhension…
Rei (en pensées ; yeux écarquillés) : Qui est-ce ?
A SUIVRE…