Vivre avec un flic, c'est pas de tout repos

Chapitre 18 : Un Uchiwa peut en cacher un autre

6874 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour il y a 12 mois


Pov Sasuke. (Peu de temps avant)


Je vis Naruto se battre avec le fameux Kakuzu. J'essayais de l'aider, mais les balles, qui passaient à quelques centimètres de moi, m'en empêchaient. Nous avions eu trois hommes et il en restait trois à abattre. Je vis du coin de l'œil Naruto qui était à terre.



- Naruto, criais-je à plein poumon.



Cette fois, j'en avais vraiment marre, je pris appuie sur le capot et tirais sur un homme. En voilà un en moins. Je me remis à l'abri.



- Sasuke, on va faire diversion, me disait Itachi dans l'oreillette. Tu tires vers eux et au moment où ils répliquent je leur tire dessus.


- Ok, à trois on y va... 1, 2, 3.



Je tirais vers eux et me recouchais aussitôt. J'entendis des tirs et vis Itachi se remettre derrière la voiture.



- C'est bien, en voilà un en moins.



C'est bizarre, pourquoi entendons nous plus aucun bruit ? Il restait pourtant un homme à descendre. Peut être avait-il prit la fuite ? Je regardais en direction de Naruto et le vis assis, adossé à la voiture, avec le corps de Kakuzu à côté de lui. Alors que j'allais aller vers lui, j'aperçus une silhouette se faufiler entre les voitures et pointer son arme en direction de Naruto qui était toujours à terre, en train de reprendre son souffle. 



Nous entendîmes le déclic et mon coéquipier leva la tête vers l'homme. Avec une rapidité, que je ne me connaissais pas, je brandis mon arme vers ce type et tirais à deux reprises. Mais quatre tonalités se firent entendre. L'homme s'écroula à terre mort et je tournais la tête vers mon frère, qui avait également tiré sur lui. Je me ruais vers Naruto et le vit soulagé.



- Merci les gars, un peu plus et j'y passais.



On l'aida à se lever et je lui tapotais sur son épaule.



- Ça va aller? Lui demandais-je.


- Ouais, je suis dur comme du roc.


- Allo, Itachi, tu me reçois?


- Oui Neji.


- Nous avons récupéré Lee, Tenten et Hinata. Mais, nous ne savons pas où sont les autres.


- Quoi ?



Nous nous précipitions vers la porte et nous nous retrouvions dans le hall d'entrée, où nous vîmes trois corps à terre.



- Itachi, s'écriait une voix familière.



Nous vîmes alors Neji, Lee, Kiba, Tenten et Hinata. Celle-ci se précipita dans les bras de Naruto.



- Vous allez bien? Demandait-il en mettant sa main sur le ventre de Hinata.


- Oui, on va bien.


- Où est Aiko ? s'interrogeait Itachi.


- Je l'ai vu monter les escaliers à la poursuite de Madara.


- Bon sang, je lui avais dit de ne pas faire de bêtises... Sortez les filles de la maison. Kiba, va à la recherche de Shika et Temari, mais sois prudent.


- Entendu.


- J'ai vu Sakura, m'avouait Neji. Elle était avec lui et Orochimaru.



Mon sang ne fit qu'un tour. Je vis soudain Itachi monter les escaliers. Je le suivais quelques mètres plus loin. Soudain, une tornade blonde se jeta littéralement sur moi, nous faisant entrer dans une grande pièce. Je fus projeter contre une table, où se trouvait encore de la nourriture. Je voulais prendre mon arme mais il me mit en joue en premier.



- Tu ne croyais pas être meilleur que moi quand même. Jette ton arme... et doucement.


- Deidara, lâchais-je en le reconnaissant et en m'exécutant.


- Oui, on m'appelle aussi, le poseur de bombe.


- Quoi ?


- Et oui, c'est moi qui est eu l'honneur de construire la bombe qui a tué ton père.



La colère montait en moi. J'avais une telle haine que je sentis des veines se former sur mon front.



- J'aurais pu tuer ton frère, mais il a fallut qu'il s'en sorte... Toi par contre, je ne te raterai pas.



Il commença à prendre une grenade et, au moment où il voulut la dégoupiller, nous entendions.



- Lâche cette grenade!



Je vis Naruto dans l'encadrement de la porte. Je fus en partie soulagé de le voir. Il avança vers Deidara, toujours son arme pointé sur lui.



- J'ai dit, lâche cette grenade!



Mais, il ne le fit pas. Naruto le contourna jusqu'à venir vers moi. Deidara ne bougeait pas et avait toujours le doigt sur la goupille.



- Tues moi, de toute façon je n'ai rien à perdre.



Il commença à dégoupiller la grenade. Naruto appuyait sur la détente, mais... Oh le con !! Il n'avait plus de balle !!



- Vous êtes des hommes morts.



Il enleva la goupille et lança la bombe vers nous. Nous courrions nous mettre à l'abri derrière un canapé. Mais....



BRAOUMMMMMMM



Pov Kiba


Je me ruais vers les couloirs, très prudemment, où je vis une porte. Je la poussais et constatais que c'était la cuisine. Mais qu'est ce qui s'était passé ici ? Il y avait une chaise avec un torchon à terre, une cordelette aussi jonchait sur le sol. Je tournais ma tête et apercevais des couteaux plantés sur le mur. Aie !! J'espérais que Temari et Shikamaru n'avaient rien. Je repartais de cet endroit et continuais tout droit où je vis une sortie qui menait sur le jardin et plus particulièrement sur la piscine... Ouf !!.. J'étais super soulagé quand je vis Temari et Shikamaru au bord de la piscine en train de s'embrasser. Tout à coup, un hélicoptère passait au dessus de nous. C'était Madara et Orochimaru qui s'enfuyaient.



BRAOUMMMMMMM



Bon sang !! Que se passait-il encore ? Je reculais dans la maison, car des morceaux de verre tombaient du ciel.



- Temari, Shikamaru, disais-je en allant vers eux. Tout va bien?


- Oui, répondait Shika. Nous allons bien.


- Partons, je ne veux pas rester ici une minute de plus, déclarait Temari en marchant vers la maison.



Nous nous dirigions vers le hall, où nous vîmes encore un peu de fumée.



- Les autres sont là-haut, allez-y, je vais voir s'ils ont besoin d'aide.


- Je vais y aller aussi, me proposait Shika.


- Non, j'y vais, allez rejoindre les autres.



Je montais les escaliers pendant que Shikamaru emmena Temari à l'extérieur. De la fumée s'échappait d'une pièce et j'aperçus celle-ci qui avait subit une forte déflagration.



- IL Y A QUELQU'UN ?


- Oui, par ici Kiba, entendis-je vaguement.



J'allais prudemment vers cette voix jusqu'à un gros canapé collé contre un mur. Je regardais derrière celui-ci où je vis Sasuke et Naruto dans un sale état. Ils toussaient fortement et avaient quelques coupures, surtout Naruto. Je poussais avec toutes mes forces le canapé afin de les dégager.



- Ça va les gars, pas trop de bobo?


- A part le fait d'avoir de peu échapper à la mort, ça va.


- Dis ça pour toi, intervenait Naruto. J'ai l'impression d'être passé à la moulinette. Aie !!



Il s'écroulait dans les bras de Sasuke.



- Le pauvre disait-il. C'est pratiquement lui qui a tout pris.



On l'aida à se lever et nous sortîmes de cette pièce.



- Je vais rejoindre mon frère, demandait Sasuke. Emmène Naruto dehors, ajoutait-il en découvrant son arme sur le sol.



Je pris le bras de Naruto et le mis par dessus mon épaule. Je vis ensuite Sasuke monter les escaliers jusqu'au toit.



Pov Madara. (du temps avant)


Je courais derrière eux jusqu'au toit. J'avais pris soin d'emmener ma valise remplie d'argent. Orochimaru montait à l'arrière de l'hélicoptère avec la fille, pendant que Kisame prenait les commandes, avec Kabuto à côté de lui. Alors que j'allais monter moi aussi.



- Ne bougez plus, entendions-nous.



On se retournait et nous vîmes une fille que j'avais jamais vu.



- Tient donc, Aiko, reconnut Orochimaru.


- La ferme, et descendez de cet hélicoptère.


- Je ne savais pas que ma petite serveuse était autoritaire.


- LA FERME ET DESCENDEZ DE CET HÉLICOPTÈRE.



Elle s'avança alors vers nous, toujours son arme rivée sur nous. Puis, d'un seul coup, je me retournais et, à l'aide de ma valise, la frappais au bras. Cela lui fit lâcher son arme, puis, je la frappais d'un coup de pied dans le ventre. Elle recula et je pouvais alors monter dans l'hélicoptère. Mais, à peine j'avais mis un pied sur la barre, que je sentis qu'on m'attrapait par ma chemise. Je fus tirer violemment de l'hélicoptère. La sale garce !!



- On y va, disait Orochimaru à Kisame.



Non !!!! Ils n'allaient pas me laisser en plan. Je mis un coup de poing à Aiko, et me précipitais vers l'hélicoptère. Mais, c'était trop tard, il était déjà loin. L'enflure, il avait osé me laisser. Si je le retrouve, je le bute!



- Alors, ça fait quoi d'être abandonner à son tour? me narguait-elle alors que j'étais dos à elle.



La colère montait en moi. C'était à cause d'elle tout ça... Je la tuerai. Puis, je me retournais et lui faisait face.



- Tu vas regretter d'être née, sale petite salope.


- Houuuuuu, j'ai peur...


- Tu ne sais pas de quoi je suis capable. Tu ne me connais pas et tu ne m'auras pas aussi facilement.


- Toi aussi tu ne me connais pas, ne me sous estime pas parce que je suis une femme.



Soudain, une explosion retentissait et le sol se mettait à trembler. Elle fut déstabilisée et j'en profitais pour lui donner un coup dans l'abdomen. 



- Aie !!!



Alors que je voulais partir, elle me fit une prise et je me retrouvais au sol, face la première. Je me relevais mais elle m'assenait un gros coup de poing. Elle en avait de la force cette femme. Mais, je n'allais pas me laisser faire par elle. Elle avait beau être forte, je n'en demeurais pas moins un grand boxeur dans ma jeunesse. De plus, j'avais fait l'armée et je pouvais vous dire que je savais me battre.



- Qu'est ce que tu as, tu as peur de moi ?


- Ça va pas la tête...



Elle se jeta sur moi et essaya de me frapper dans la figure puis au ventre. Je les évitais et lui bloquais un de ses poings dans ma main. Elle fut surprise, mais elle tenta de me frapper au visage avec son autre poing. Mais je la lui pris aussi dans mon autre main. Je la retournais et la tenais, mon bras sous sa gorge et mon autre main tenant ses bras derrière son dos. Celui-ci contre mon torse, elle ne pouvait plus bouger.



- Tu fais moins la maligne comme ça.



Je lui sentais ses cheveux qui dégageaient une odeur le lilas.



- Lâche moi sale pervers.


- Pourquoi, tu as peur que je te viole? Ne t'inquiète pas, tu n'es pas mon genre.


- Lâche là Madara! entendions-nous d'un coup.



Nous regardions sur notre gauche et nous vîmes Itachi braquer son arme sur nous. Je me retournais me servant de la petite Aiko comme bouclier.



- Et bien vas-y, tire, lui disais-je en le provocant.



Pov Itachi


J'avais une envie folle de lui mettre une balle dans la tête. Mais je ne pouvais pas risquer la vie d'Aiko.



- Alors, qu'est ce que tu attends? A moins que tu n'as rien entre les jambes.



Il avait vraiment ce don pour me mettre en colère. Déjà quand j'étais plus jeune, je le détestais. Maintenant, je le haïssais du plus profond de mon être. Je voyais Aiko et elle était calme. Elle me souriait même et je pouvais lire sur ses lèvres ''tire''. Mais, je ne voulais pas, je ne pouvais pas.



- Qu'est ce que tu attends, tire? Me criait-elle.


- Je ne peux pas, lui répondais-je sur le même ton.


- Tu ne vas pas me dire que tu as peur?


- Non, mais je ne veux pas tirer, rater ma cible et te retrouver une balle dans la tête.


- Tu n'es qu'un gros lâche, me crachait-elle à la figure.


- Je t'avais dit de rester tranquille, mais toi tu as foncé tête baissée.


- Si je n'avais pas été là, il se serait enfuit avec Orochimaru.


- Et regarde où ça t'a mené.



Je vis Madara baisser sa garde à cause de notre dispute. Puis, elle lui écrasa son pied, lui mit une tête et se dégagea de son emprise. Elle fonça vers moi, et je vis Madara se jeter sur une arme qui trainait au sol. Alors qu'elle était dans mes bras, nous tirions en même temps. Touché, je l'avais touché à l'épaule gauche. Il m'avait manqué, car je ne ressentais aucune douleur. Il avait perdu. Pourtant, je vis un sourire sur ses lèvres. Je baissais ma tête et vis du sang sur ma chemise... ?????... Aiko ne bougeait plus... Non, pas elle... 



- Aiko, lui disais-je en lui relevant sa tête.



L'horreur lorsque je vis du sang sortir de sa bouche. Non, pas elle, pas Aiko. J'étais pétrifié !! Je la retenais de mes bras et l'allongeais sur le sol. Ce salaud l'avait touché au dos.



- Ita-Itachi, parlait-elle difficilement.


- Non, ne parle pas, cela va empirer.



Puis, j'entendis le déclic d'un révolver. Je levais ma tête et voyais cet enfoiré qui me servait d'oncle, à 3 mètres de moi, pointant son arme vers moi. A ce moment là, toute ma colère, toute ma haine remontait en moi. Je haïssais cette homme comme j'avais jamais haït personne.



- Tu me déçois mon neveu, me disait mon oncle. Tu n'aurais jamais dû baisser ta garde. Cela va te coûter la vie.



Il commença à appuyer sur la détente. Je le regardais dans les yeux. Je ne voulais pas m'abaisser à fermer les yeux. Cela lui aurait apporté encore plus de plaisir.



PAN



Je sursautais à l'entente de la tonalité. J'avais toujours Aiko dans mes bras. Je ne sentais pas de douleur. Mais cependant, je vis Madara qui me regardait les yeux grands ouverts. Du sang sortait de son ventre et de sa bouche... Il tourna sa tête sur la droite et fut terriblement surpris. Je suivis son regard et vis Sasuke arme à la main pointé sur Madara.



- C'est toi qui n'aurait pas dû baisser ta garde, lui disait Sasuke.



Il fit un petit sourire en coin avant d'articuler.



- Oui... mais... je... je pensais... avoir gagné.



Il tendit son bras et voulut tirer sur lui. Mais, je brandissais mon arme et appuyais sur la détente, en même temps que mon frère. Ainsi, au moins une dizaine de balles atteignirent Madara. Ce dernier lâcha son arme, tomba à genoux et nous regarda l'un après l'autre. Il émit un sourire avant de s'écrouler, face contre terre. Sasuke venait vers moi et ramassait l'arme, appartenant à Aiko. 



- Tu es arrivé juste à temps, le félicitais-je. 


- Oui, mais j'ai été retardé... 


- Je vois ça... pas trop de bobo?


- Non !



Tout à coup, nous entendîmes des sirènes de police et d'ambulances. Aiko était encore en vie, mais il fallait de toute urgence des soins, sinon elle allait mourir. Je portais donc Aiko et descendis les escaliers. Nous sortîmes de cette maison et je l'apportais à une ambulance qui s'était garée devant la grille.



- Vite, criais-je. Elle est blessée.



L'ambulancier sortit le brancard et je la déposais sur celui-ci.



- Je vais avec elle, disais-je à Sasuke.


- Ok, je te rejoindrais à l'hôpital.



Je montais dans l'ambulance et celle-ci démarra en trombe. Durant le trajet qui m'avait parut interminable, elle avait été soigné au mieux, prolongeant sa chance de survit. Elle avait été équipé d'un masque à oxygène, et des fils lui avait été mit un peu partout. Je tenais sa main dans la mienne, elle était froide.



- Accroche toi, lui disais-je. Accroche toi.



Elle ouvrit difficilement les yeux et me regarda.



- Fais le pour moi... pour nous... Je t'aime Aiko.



Une larme coula le long de sa joue. Et dire que c'était moi qui devait être à sa place si elle ne s'était pas mise devant moi. Nous arrivions devant l'hôpital et le cas d'Aiko semblait empirer. On la sortit et dès qu'elle fut à l'intérieur, une équipe médicale se rua pour s'occuper d'elle.



- Jeune femme d'environ 28 ans, blessée par balle au niveau de l'abdomen. Tension en hausse et rythme cardiaque en baisse.


- Ok, amenons la de toute urgence au bloc, disait un médecin.



Je les suivis jusqu'au bloc où on me stoppa juste à l'entrée.



- Allez à la salle d'attente, me conseillait une infirmière. On s'occupe d'elle.



Je ne pouvais voir qu'Aiko entrer dans cette salle. A cette instant précis, je me sentais inutile et désemparé. Aiko, revient moi vite.



Pov Sasuke


Naruto venait de partir dans une ambulance. Il avait été touché plus sévèrement que moi. Neji avait reconduit les filles et Lee chez Tenten. Alors que l'on soignait mes blessures superficielles, Shikamaru venait me voir.



- Je suis désolé Sasuke, me disait-il. Si j'avais suivit Aiko, peut être que...


- Non, tu as bien fais de suivre Temari. Elle aurait été probablement tué par son agresseur.


- Il s'en est fallut de peu pour avoir Sakura.



Je baissais la tête. J'avais cru du plus profond de moi, que j'allais récupérer Sakura. Je croyais bien que j'étais maudit.



- J'ai essayé d'interroger Kioichi, mais il ne veut rien dire, nous informait Kiba une fois arrivé à notre hauteur.


- Cela ne m'étonne pas.


- Je vais lui parler, disais-je en descendant de l'ambulance.



Nous nous dirigions vers une voiture de police où Kioichi était installé. J'ouvris la porte et m'asseyais à côté de lui.



- Tu ne sauras rien, Sasuke, me lâchait-il en regardant toujours devant lui.


- Tu sais ce que tu risques?


- Oui.


- La prison à vie. Et encore, je ne sais pas si tu vivras longtemps. Entre aujourd'hui et ton procès, il peut s'en passer des choses.


- Je m'en fiche.



Il était plus coriace que je ne l'aurais pensé.



- Si tu coopères, on peut baisser ta peine.


- C'est trop tard de toute façon, me disait-il en se tournant vers moi. Il a une bonne longueur d'avance sur vous. Il a peut être quitté déjà le pays.


- Ne te fous pas de moi. Tu sais aussi bien que moi qu'il est encore au Japon.



Il commença à rire et secoua sa tête de gauche à droite.



- Tu ne sais rien... absolument rien... mais, je vais te faire une fleur... A minuit, il sera trop tard.


- Minuit ?


- Je ne dirai rien d'autre.



Je sortis de la voiture à moitié satisfait. A minuit, il sera trop tard.



- Alors ? Me demandait Kiba.


- Il faut vérifier tous les ports, les aéroports de Tokyo et alentours avant minuit ce soir.


- C'est du boulot, et il nous reste à peine 2 heures.


- Justement, il ne faut perdre de temps.



Tout à coup, nous vîmes Tsunade arriver vers nous.



- Bonsoir les garçons, et félicitation. Ceci est un succès, enfin il y a toujours Orochimaru dans la nature... Mais l'essentiel c'est que cette histoire de l'Akatsuki soit terminé et son chef hors d'état de nuire.


- Nous avons deux membres blessés dont un très grave. Je n'appelle pas ça un succès, la contre disais-je.


- Certes, mais c'est quand même du bon boulot. Pour le cas d'Orochimaru, il y a des agents sur son cas.


- Vous voulez dire qu'ils savent où il est.


- Malheureusement, ils ont perdu sa trace. Ils pensaient qu'il y avait un lien avec l'Akatsuki et Madara. Mais il n'avait pas beaucoup d'élément pour le prouver.


- Nous avons peut être une piste, annonçais-je. Un homme de l'Akatsuki m'a dit ''après minuit, il sera trop tard''.


- Cela veut dire que Orochimaru partira de ce pays à minuit pile.


- Malheureusement, nous ne savons pas par quel moyen, ni où.



Je croyais bien que c'est foutu.



Pov Itachi


Cela faisait une bonne heure qu'Aiko était dans ce maudit bloc opératoire. De plus, je n'avais aucune information sur l'état actuel des choses et ça, je ne supportais pas. Puis, une infirmière venait vers moi et me tendit un sac.



- Comment va t-elle, lui demandais-je?


- Elle est toujours au bloc. Mais ne vous inquiétez pas, il y a de très bons médecins dans cet hôpital.



Elle en avait de bonne, ''ne vous inquiétez pas''. Mais, c'était plus fort que moi. Il fallait que j'aille prendre l'air, car j'étouffais ici. Je sortais donc du bâtiment et respirais un grand coup. Si elle ne s'en sortait pas, je m'en voudrais toute ma vie. Soudain, j'entendis comme le bruit d'un portable sonner. Je pris le mien, mais non, c'était pas lui. Puis, je regardais dans le sac, où je vis l'écran du portable d'Aiko allumé. Je le pris et lisais le nom, mais il était masqué. Tant pis, je décrochais quand même.



- Allo !!



Pov Sasuke


Cela faisait au moins une heure qu'on essayait de localiser Orochimaru, mais il n'y avait rien à faire. On avait passé au moins une centaine de coup de téléphone, mais rien... Là, c'était sûr, il avait dû quitter le pays. Nous avions eu quand même une bonne nouvelle, Naruto se sentait mieux et devait rester au moins 24 heures à l'hôpital. Hinata était à son chevet et veillait sur lui. Cependant, je n'avais toujours pas eu de nouvelles de mon frère concernant l'état de Aiko. J'espérais qu'elle s'en sortira, j'aimerais bien l'avoir comme belle sœur. Pour une fois qu'il y en avait une qui tenait tête à Itachi. Tout à coup, mon téléphone se mit à sonner. Tiens ! En parlant du loup!



- Oui Itachi, comment vas Aiko ?... Quoi !? Où ça ?... Ok, nous y allons immédiatement.


- Qu'est ce qui se passe? Me demandait Kiba.


- Orochimaru prend un jet dans un petit aéroport, prêt du quartier des lumières. Le décollage est dans moins d'une heure.


- Comment sait-il ça ?


- Un contact d'Aiko lui a téléphoné...



Nous foncions dans ma voiture, et je démarrais en trombe. Je roulais au moins à 90 kilomètres heure dans les lignes droite. Je vis Shikamaru s'accrocher à la portière et Kiba, sur le siège arrière, qui ne semblait pas rassuré.



- Il reste 30 minutes, me disait Shika. Ça va être juste.


- On va prendre l'autoroute, on va gagner du temps.



Une fois sur celle-ci. Je mis le turbo. Je dépassais le 150 kilomètre heure.



- Fais gaffe, m'avertissait Shikamaru en me voyant zigzaguer entre les voitures.



Il était presque minuit, et il n'y avait pas grand monde sur l'autoroute. Puis, je pris une sortit, direction le quartier des lumières.



- 10 minutes, lâchait Shika.



Bon sang, on y arrivera jamais. Soudain, je vis les lumières du petit aéroport. Je freinais brusquement en faisant crier mes pneus.



- Mais vous n'êtes pas bien, nous hurlait un homme de la sécurité. Dégagez, sinon j'appelle les flics.


- Vous avez de la chance, dis-je en montrant ma plaque.


- Euh....Je.....


- Surveillez la.



On s'engouffrait à l'intérieur et courait dans ce mini aéroport. On se retrouvait devant l'accueil, où nous interrogions l'hôtesse.



- Oui, en effet, disait-elle en regardant son registre. Le vol pour São Paulo au brésil à minuit... Mais, c'est déjà trop tard, il a eu son autorisation de décoller.


- C'est déjà fait?


- Non, mais cela ne serait tardé.


- Sur quelle piste il se trouve ?


- Trois.


- Ok, merci disais-je avant de franchir les coulisses. Kiba, va voir la tour de contrôle et vois si tu peux annuler l'autorisation de vol.


- D'accord, j'y vais.



J'emmenais Shika avec moi vers la piste de décollage. Une fois sur celle-ci, on pouvait voir un jet, qui s'apprêtait à décoller. On arriva trop tard. Je ne pouvais que voir cet avion s'envoler devant mon nez.



Pov Itachi


Cela faisait deux heures que j'attendais dans cette foutu salle d'attente. Puis, je vis Hinata, la femme de Naruto se diriger vers moi avec Neji.



- Salut, disait-il. Alors, comment va t-elle ?


- J'en sais rien, elle est toujours au bloc.


- Je suis sûr qu'elle va s'en sortir.


- Vous êtes venu voir Naruto?


- Oui, il va bien, il se repose, m'informait Hinata. J'ai eu si peur.


- C'est un costaud, lui rappelait Neji.



Soudain, un homme en blouse blanche se dirigeait vers moi.



- Mr Uchiwa, m'appelait-il en étant à ma hauteur.


- Oui, comment va t-elle docteur?


- L'opération a réussit, elle est hors de danger. Elle a perdu beaucoup de sang mais, elle va s'en sortir. Quelques minutes plus tard, et on aurait pas pu la sauver.



Je m'asseyais soulagé, j'étais heureux qu'elle aille bien.



- Je peux la voir docteur.


- Oui, mais pas plus de cinq minutes. Il faut qu'elle se repose.



Je le suivais et disait un au revoir à Neji et Hinata. Le docteur m'emmena dans la chambre numéro 12. Je pénétrais à l'intérieur et la vis allonger sur le lit, avec tout l'attirail médicale autour d'elle. Je m'approchais d'elle et la vis endormit. Elle était si belle que je pouvais m'empêcher de l'embrasser sur ses lèvres. Je lui caressais sa joue. Elle avait la peau chaude et douce.



- Je t'aime, lachaîs-je en l'embrassant sur son front.



Je m'éloignais d'elle à regret et la laissais se reposer. Puis, au moment où j'allais prendre un taxi pour aller au commissariat, mon téléphone se mit à sonner.



- Oui Shikamaru ?


- On est arrivé trop tard. 


- Merde ! Et Sasuke ? 


- Il est partit chez lui. 


- Ok, je vais aller le voir, merci Shika. 


- Comment va Aiko ? 


- Elle est hors de danger !


- Oh génial ! Tu sais, c'était sympa de travailler avec toi ! 


- Merci beaucoup Shikamaru. 


- De rien, au revoir, et bon courage pour la suite. 


- Merci, toi aussi, disais-je avant de raccrocher. 



Je montais dans un taxi et lui indiquait l'adresse de Sasuke.



Pov Sasuke


J'arrivais chez moi, et balançais mes clefs sur la table. J'avais le moral au plus bas. Je venais encore d'échouer. Mais, je ne m'avouerai pas vaincu pour autant. Je la retrouverai, même si je devais fouiller le brésil de fond en comble. Soudain, on tapait à la porte d'entrée. 



- Sasuke ! raisonnait une voix. 


- Salut Itachi, lui disais-je en ouvrant la porte d'entrée.



Je me dirigeais vers mon canapé et m'écroulais dessus.



- Je suis désolé petit frère.


- J'ai vu cette avion qui la transportait. Si j'avais pu arriver plus tôt...


- Tu ne dois pas t'en vouloir, tu t'es démené comme un dingue pour la retrouver. Alors, tu dois avoir confiance en toi et ne baisse pas les bras.


- Elle est partie pour le brésil. Je ne connais pas ce pays.


- Moi si ! J'ais fais quelques missions là-bas. J'ai même des contacts. Ne t'en fais pas, on va la retrouver, je viendrai avec toi.


- Tu viendras avec moi ?


- Bien sûr, tu es mon frère, et Sakura est comme une sœur pour moi, alors s'il faut que j'aille jusqu'au brésil pour la sauver, alors je le ferai.



J'avais vraiment de la chance d'avoir un frère comme lui. Puis, je le vis prendre son téléphone et chercher un nom. Ensuite, il le porta à son oreille.



- Allo Keiretsu... Salut c'est Itachi... Je ne te réveille pas?... Il est 11h00 chez toi... ok... j'ai un service à te demander, je voudrais que tu te renseignes sur un éventuel vol de partance de Tokyo... Oui... Il est parti à minuit... il sera à São Paulo vers 1 heure du matin...Ok....oui, ils ont enlevé ma futur belle sœur... oui, je t'expliquerai plus en détails... 



La conversation dura un bon moment, le temps qu'il décrivait. J'avais esquivé un petit sourire en coin lorsqu'il avait dit ''belle sœur''. Il était vrai que dès que je la retrouve, je ne la lâcherai plus et qu'un jour je l'épouserai.



- Ok... tu es un super pote... je te revaudrai ça, merci, tu me tiens informé... bye.



Il se tourna vers moi et me fit un grand sourire.



- Keiretsu habite São Paulo et connait des gens à travers le Brésil. Lorsque Orochimaru mettra un pied sur le sol brésilien, il sera filer comme son ombre.



Je le remerciais de tout mon cœur et l'invitais à manger quelque chose.



Pov Sakura


Nous étions dans le jet privée d'Orochimaru. Je n'avais pas bougé d'un poil depuis le départ. Ce serpent me terrifiait et me dégoutait. Puis, on déposa un repas devant moi... si j'avais pu, je le lui aurais envoyé en pleine figure..., mais mon estomac criait famine... et je n'aimais pas gâcher la nourriture... On nous avait servit du homard... et bien, cela devait couter une fortune... Je pris malgré moi une petite fourchette, mais m'arrêtais à deux centimètres de celui-ci.



- Et bien, me disait soudainement une voix. Allez y! Il n'est pas empoisonné.



Je tournais ma tête vers Oro-snake et le dévisageais.



- Qu'est ce qui me prouve qu'il ne l'est pas?


- Voyons, si j'aurais vous tuer, je l'aurais fais depuis longtemps... et si je vous ai amené avec moi, ce n'est pas pour vous tuer... bien au contraire.


- Et pourquoi m'avoir amené alors avec vous. Que voulez-vous de moi?


- Ça, vous le découvrirez une fois sur place ma chère.



Tant pis pour mon homard, je me levais d'un bond, en renversant mon plateau et me jetais sur lui. Il fut surpris, car il n'avait pas bougé. Alors que je le frappais de mes petits poings, je sentis deux bras me soulever et m'emmener loin de ma victime. Je me débattais mais il me serrait très fort. Je vis alors Kabuto l'aider à se relever. Il avait la lèvre qui saignait, tant mieux.



- Asseyez la sur le siège et attachez la solidement. Vous me décevez ma chère, je pensais que vous étiez plus intelligente que ça.


- Va te faire voir connard.



Je vis alors le visage de celui qui m'avez attrapé, ce n'était autre que Kisame. Il avait donc changé de patron ce salaud. Il m'attachait avec des cordes et me retournait vers Orochimaru.



- Comme ça, je vais pouvoir dîner tranquillement... dommage que vous ne pouvez pas bouger... 



J'étais désemparée, je baissais la tête et pensais à Sasuke. Je ne le reverrais plus jamais.... ce serait un miracle s'il me retrouvait..... Je pensais même qu'il avait dû abandonné.....Je sentis d'un coup des larmes qui coulaient sur mes joues......Mon enfer continuait et empirait de plus en plus.



Alors que j'avais réussit à m'endormir, on me réveillait en me tapotant sur ma joue. J'ouvris doucement les yeux et vis Kabuto. Je reculais et constatais qu'il avait enlevé la corde.



- On est arrivés... debout!



On est arrivés où ? Est ce qu'on avait quitté le Japon ?



- Où sommes nous ? Demandais-je à Kabuto sans pouvoir espérer de réponse.


- Au Brésil ma chère, nous disait une voix derrière nous. Ce pays possède la plus grande réserve biologique du monde. Et en temps que scientifique, je ne pouvais trouver d'endroit plus accueillant pour mon projet.


- Quel projet ?



Orochimaru me fit un sourire et s'en alla vers la sortie. Kabuto m'attrapa par le bras et m'emmena aussi à l'extérieur de l'avion. Il faisait nuit. Quelle heure était-il ?



- Je vous préviens ma chère, si vous faîtes le moindre geste, où le moindre son, je renonce à vous et vous liquide, c'est bien compris?



Je fis malgré moi un signe positif de la tête avant de suivre Orochimaru, toujours tenu par Kabuto.



Pov Keiretsu


Je me trouvais à l'aéroport internationale de Guarulhos. Mon contact, qui travaillait à l'intérieur de celui-ci, m'avait informé qu'Orochimaru devait se poser à 1h16 du matin exactement. Je regardais ma montre qui indiquait 1h15. Puis, je vis, à travers la grande baie vitrée, un jet se poser. Il s'arrêta à la porte numéro 9, puis quelques minutes après, je le vis en compagnie de ses sbires et d'une jolie poupée....?????... C'était elle, la copine du frère d'Itachi.



- Que fait-on patron ? Me demandait mon employé.


- On s'en tient au plan.



Il partit donc et en sortant de l'Aéroport, je pris mon téléphone et....



- Salut...... J'ai une bonne nouvelle pour toi......



Pov Itachi


La sonnerie de mon téléphone me fit sortir de mon sommeil. Je prenais hâtivement mon portable et décrochais.



- Allo!!... Quoi !!!... Ok, j'arrive... merci.



Je raccrochais avec le sourire. Aiko était sortie du comas, et elle m'avait demandé. Je me dirigeais vers la chambre de Sasuke et le découvrais toujours endormi. Je me résignais à ne pas le réveiller et filais dans la salle de bain pour prendre une bonne douche. 15 minutes plus tard, j'étais sortis de l'appartement et empruntais la voiture de Sasuke, direction l'hôpital. 



La pendule de la voiture indiquait 13h00. Keiretsu ne m'avait pas rappelé pour savoir si Orochimaru était bien arrivé à São Paulo. J'espérais qu'il le fera dans les prochaines heures. J'arrivais enfin à l'Hôpital et courais presque jusqu'à arriver devant la chambre n°12. J'ouvrais doucement la porte et voyais Aiko allongée, sa tête tournée vers la fenêtre.



- Aiko, l'appelais-je doucement. 



Elle tournait sa tête vers ma direction et me souriait lorsqu'elle me vit.



- Itachi, disait-elle toute contente de me voir.



Je m'asseyais sur le rebord du lit et me penchais pour l'embrasser passionnément. Je posais ensuite mon front contre le sien et remerciais le ciel qu'elle soit encore en vie.



- Tu m'as fais si peur.


- Je suis désolée.



Je l'embrassais encore et encore comme-ci je venais de la retrouver des années après. Nous passions au moins une bonne heure ensemble, avant que le médecin n'arrive et me dise qu'il fallait la laisser se reposer. En effet, je voyais qu'elle baillait de plus en plus. Je me levais et la laissais donc à regret.



- Je t'aime, disais-je avant de l'embrasser et de la laisser toute seule.



Alors que j'étais dans la voiture, qui me ramenait chez Sasuke, mon téléphone se mit à sonner. J'installais mon oreillette et décrochais.



- Salut, c'est Keiretsu.


- Salut! Alors, il est arrivé?


- Oui, et avec la fille ainsi que deux autres sbires.


- Ok, ne les lâche surtout pas de vue.


- T'inquiète, on est en train de les suivre comme leur ombre.


- Parfait, je te rappellerai dès que nous avons la possibilité de te rejoindre.


- Je te tiens au courant.



Je le remerciais et raccrochais. C'était Sasuke qui allait être content.



Pov Sasuke


Alors que j'étais en train de prendre mon petit déjeuner, je lisais la lettre que mon frère m'avait laissé. Il en avait de la chance qu'Aiko était proche de lui. Sakura elle, était à des centaines de kilomètres de moi. Tout à coup, j'entendais la porte d'entrée et Itachi qui m'appelait.



- Je suis là, criais-je avant d'avaler une goutte de café.


- Eh !! J'ai une bonne nouvelle pour toi, Keiretsu m'a appelé. Orochimaru est arrivé à São Paulo.


- Avec Sakura ? Lui demandais-je avec une voix pleine d'espoir.


- Oui, et Keiretsu leur colle au train.



Je me levais avec hâte. Sakura, la femme de ma vie était à São Paulo et j'allais bientôt la retrouver. Je filais à la salle de bain et pris rapidement une douche. Lorsque je revenais dans le salon, je vis Itachi au téléphone.



- C'était Tsunade, on a rendez-vous dans son bureau, immédiatement.



Oh la!! Ça devait être à propos de l'Akatsuki ou Orochimaru, voir les deux ?



Nous arrivions à l'entrée du bâtiment, et je présentais ma plaque. On nous conduisait vers une grande porte que je reconnaissais. Celle-ci s'ouvrit sur le grand bureau de Tsunade. Nous avions eu la surprise de voir Shikamaru, et Kiba. Naruto était encore à l'hôpital, d'ailleurs, il devait sortir dans l'après-midi. Un homme à l'allure d'agent secret était adossé contre le bureau de ma supérieur.



- On attendait plus que vous, nous disait Tsunade. Asseyez-vous messieurs.



Nous quatre autour d'une table, Tsunade nous présentait cette fameuse personne.



- Je vous présente, Akito Tachibana, Membre des services secret. Il enquêtait sur Orochimaru.


- Enquêtait ? Demandait Itachi.


- Oui, comme vous le savez, ce dernier a quitté le Japon pour le Brésil, nous disait Akito. Nous ne pouvons malheureusement pas intervenir.


- Et vous allez le laisser libre cet enfoiré ! M'énervais-je.


- Sasuke, intervenait mon frère. Calme toi.


- Tsunade m'a mis au courant. Je suis désolé pour votre copine. Mais, nous pouvons rien faire.


- Pourquoi ?


- Secret défense.



Tsunade éteignait la lumière et des diapositifs apparus sur le mur devant nous.



- Je vous présente Orochimaru, nous présentait-il lorsque nous vîmes un homme ressemblant à un serpent. C'est un trafiquant renommé dans le monde. Drogue, hachichs, tableaux, animaux, et humains.


- Humains ??? Demandait Shikamaru.


- Oui, il s'en sert comme esclave pour travailler dans ses champs de hachichs...


- C'est interdit, disait Kiba. Il n'a pas encore été arrêté?


- Non, il n'y a aucune preuve, car aucun champ de hachich n'a été retrouvé.


- Et pourtant, vous dîtes qu'il y en a.


- Oui, un de nos agents nous a envoyé des photos, voyant un transfert de Hachich, malheureusement, il a été tué dans sa chambre d'hôtel. Certainement par un des hommes d'Orochimaru.


- Que vient-on faire la dedans? Demandait mon frère exaspéré.


- Il y a deux semaines, Orochimaru est revenu au Japon en toute discrétion., mais nous, nous le savions.


- Et vous ne l'avez pas arrêté?


- Non, car nous voulions autre chose de bien plus important.


- La puce, disais-je.


- Oui... nous ne savions pas exactement où elle était. Alors, on l'a fait espionné en envoyant un de nos agents.


- Aiko, lâchait soudainement Itachi.


- Oui... sa mission était d'infiltrer la maison d'Orochimaru, qu'il avait loué pour son séjour, et d'y obtenir quelques informations au sujet de la puce.


- Mais elle a été découverte, continuait Itachi en croisant ses bras.


- Et comme tout bon agent qu'elle est, elle a réussit à s'enfuir avec une preuve contre lui.


- Là où il y a une conversation avec Madara, finissais-je.


- Exactement.


- Pourquoi n'êtes vous pas intervenu, lorsqu'il se trouvait chez Madara ? Demandait Shikamaru.


- J'ai reçu l'ordre de ne pas intervenir.



Tsunade allumait la lumière et Akito se tournait vers nous.



- Pour vous dire que la mission est fini et que nous abandonnons.



Nous nous regardions stupéfaits par cette réponse.



- Vous plaisantez j'espère. Il n'est pas question que j'abandonne Sakura, criais-je. JAMAIS.


- Calme toi, me disait Itachi.


- Nous avons aucune preuve contre Orochimaru pour continuer cette mission et les ordres sont formels.


- Je m'en fous des ordres, j'irais là-bas que ça vous plaise ou non.


- Je ne vous couvrirai pas.


- Je ne vous demande rien.



Je me levais, saluais Tsunade et sortais du bureau. J'étais vraiment énervé. Je n'abandonnerai jamais Sakura, même si je devais aller seul au brésil.



- Sasuke... attend !


- Laisse moi Itachi !


- Écoute, je sais que tu es en pétards, mais crois moi, on ne va pas abandonner Sakura.


- Si elle est dans cette merde, c'est à cause de moi. Si elle ne m'avait pas connu, elle ne serait pas où elle est maintenant.


- Tu ne dois pas culpabiliser, ce n'est pas ta faute. J'irai avec toi.


PS : J'ai beaucoup de mal à poster le chapitre suivant. Je ne sais pas ce qu'il se passe avec Fanfiction.net...

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