Meilleurs ennemis

Chapitre 29 : Meilleurs ennemis

7478 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 17/05/2024 21:42


Samedi 25 juillet / 21h00

Salle des fêtes de Konoha

Konoha / Japon



L'apéritif était passé et le buffet de l'entrée était installé. Quelques invités commençaient à se lever pour s'y rendre, à la table de Sasuke, ce dernier se levait avec Sakura, suivit bien sûr de Naoko. Mais, Toru et Aiko ne bougeaient pas. 



- Alors les filles, on y va ? disait Atsui en se levant. 


- Non, j'attends qu'il y ait moins de monde, lançait Toru. 


- Et toi Aiko ? 



La demoiselle regardait son amie qui lui lançait un regard de "vas-y". Elle se levait donc et se dirigeait vers le buffet. Voyant qu'elle était en compagnie d'Atsui, Itachi se levait derechef, ne contrôlant pas ses pieds.  



- Tiens donc, Uchiwa, lançait le blond en le voyant derrière Aiko à la file d'attente. Quel heureux hasard! 



La jeune femme se retournait et lui fit un gros sourire. Ce dernier était partagé, alors qu'Atsui fit la grimace. Puis, il eut soudainement envie de jouer avec les nerfs de l'Uchiwa. 



- Cela a l'air bon tout ça, que vas-tu prendre Aiko ? 


- Je ne sais pas trop, répondait gentiment la demoiselle. Et toi Itachi ? 



Pourquoi le lui demandait-elle ? 1-0 pour l'Uchiwa. 



- Je vais sûrement prendre des sushis et des beignets farcis. 


- Mmm, j'adore ça! 



2-0 



- Et je vais peut-être finir par un Onigri. 


- Excellente idée! 



3-0



- Et des raviolis, tu aimes ça? Moi j'adore, s'exclamait le blond. 


- Non, je n'aime pas trop ça! 



4-0 décidément il prenait la défaite en pleine face. 



A sa table, Toru attendait sagement qu'il y ait moins de monde. Soudain, elle sentait une main caresser son dos et lorsqu'elle vit le visage de son copain, le sien s'illuminait. 



- Tu ne vas pas manger ? demandait-il en s'asseyant sur le siège de sa soeur. 


- Non, j'attends qu'il y ait moins de monde. 


- Ok, on ira ensemble, si tu veux. 


- Si tu as faim, ne te gêne pas pour moi. 


- J'attendrai même des heures. 


- N'exagère pas non plus, rigolait la brune. 



Ils l'embrassaient tendrement, pendant quelques secondes avant d'être interrompus par la cadette Chyo. 



- Pardon grand frère, tu es à ma place. 



Le roux tournait sa tête vers sa sœur et cette dernière lui fit signe de se lever pressément. Il se levait donc sous le sourire de sa petite amie qui se levait également, alors que Sasuke et Sakura arrivaient à leur tour à table. 



- Allons au buffet, disait la brune qui était maintenant décidé à y aller. 



Il la suivait et ils croisaient le reste de la tablée. Et bien évidemment, le roux lançait un regard tueur à Atsui, qui le lui retournait. Ils ne pouvaient vraiment pas se blairer l'un l'autre! Arrivés au buffet, alors que Toru était en train d'attendre son tour, une femme se retrouvait à sa droite. Horreur lorsque Sasori la vit. 



- Salut, vous devez être Toru, la nouvelle petite amie de Sasori ? 


- Oui, répondait-elle sur ses gardes. 


- Quelle coïncidence ! Moi, je m'appelle Masako, je suis sa dernière ex petite amie! 


- Masako, intervenait le roux pas très ravi. 


- Ben quoi, j'ai bien le droit de discuter avec une future membre du club E.D.S.C. 



Le petit couple la regardait incrédule, qu'est ce qu'elle racontait encore celle-là ? 



- Cela veut dire quoi E.D.S.C ? Demandait le roux. 


- Ex de Sasori Chyo! 



Toru entrouvrait ses lèvres, stupéfaite par le culot de cette femme. D'ailleurs, son petit-ami n'avait pas non plus apprécié et s'était mis entre les deux jeunes femmes. 



- Arrête Masako! Je sais ce que tu essayes de faire, mais tu n'y arriveras pas. 



Le roux la fixait durement, mais cela n'impressionnait guerre Masako qui tenait son regard. Pendant leur relation, ils avaient eu de nombreuses disputes et elle avait toujours défié son regard noisette, même le plus dur. 



- Tu sais bien que je n'ai pas peur de ce regard, lâchait Masako sur un ton très dur. 



Il n'avait jamais frappé une femme, mais avec celle-là, il aurait bien volontiers fait une exception. Soudain, quelqu'un arrivait et se mit entre les deux. 



- Alors, qu'est ce qu'il y a de bon au buffet ? 


- Hidan? 


- Et voilà le flic de pacotille! 


- La ferme Masako! disait-il en souriant. 



Puis, Samui arrivait à son tour et se mit entre les deux, écartant davantage Sasori de Masako. 



- Tu ne vas pas t'y mettre toi aussi. 



De son côté, Toru remplissait son assiette, suivit de Sasori! Hidan, derrière lui, avait très faim et alourdissait bien son assiette. 



- Merci vieux, j'ai cru que j'allais la frapper! 


- Elle n'en vaut pas la peine. 


- Je ne sais pas si je vais la supporter encore très longtemps. 


- Ignore-la ! 


- Plus facile à dire qu'à faire, ce n'est pas toi qui est assis à côté d'elle, s'énervait le roux. 


- Sasori, on se voit après, disait Toru en arrivant au bout du buffet. 


- Oui, souriait-il. 


- Tu me réserves une danse après ? 


- Toutes celles que tu voudras. 



Elle l'embrassait tendrement et s'en allait à sa chaise. Hidan observait son ami qui était passé de la colère à la joie en une seconde. 



- Je suis grave amoureux Hidan. 


- Je vois ça! 



Les deux amis s'en allaient sous le regard de Masako qui n'était pas contente. Puis, elle se tournait vers Samui, en furie. 



- Je te remercie de ton intervention, ironisait la demoiselle. 


- Je l'ai fait pour Pein et Konan. Je ne veux pas que tu gâches leur mariage pour tes caprices. Et d'ailleurs, ne mêle pas mon frère à tes petites manigances, il a déjà assez souffert avec toi dans le passé. 


- Sympas, dis tout de suite que je suis une tortionnaire? 



Samui ne répondait pas, mais n'en pensez pas moins, elle s'en allait du buffet pour s'asseoir à sa place, mais elle vit Sasori sur sa chaise. 



- Mais... 



Itachi lui fit signe de ne rien dire et de l'inciter à s'asseoir à la place qu'occupé jadis le Chyo. Comprenant la réaction du roux, cette dernière coopérait et prenait place à côté de Guren. Lorsque Masako arrivait à son tour, elle croyait que ses yeux lui jouaient des tours, mais non, son ex avait changé de place avec Samui. Alors qu'elle allait protester, la blonde lui prit le bras et l'incitait à s'asseoir, assez brusquement. La brune balayait ses yeux à la tablée et les voyait manger silencieusement. Elle soufflait d'exaspération et commençait à manger également. 



A la table voisine, Deidara était à côté de Kurotsuchi, qui rigolait de ses anecdotes. Sous le regard un peu blasé de Hidan qui connaissait par coeur ses frasques d'adolescent.  



- Mon grand-père n'était d'ailleurs pas très content, lâchait la brune en secouant la main. Tu t'en ais mangé une sévère. 


- Ouais, j'ai gardé la trace une bonne journée, ma joue s'en rappelle encore.  


- Et comment va ce bon vieux Onoki ? Demandait Jiraya. 



La joie qu'elle avait sur le visage se transformait soudain en tristesse. Toute la table s'en était rendu compte et la regardait peiné. 



- Il se fait vieux, mais ça va! 


- Tant mieux pour lui. 


- Oui, il est dur comme un roc



Kurotsuchi souriait, mais on voyait bien que c'était rempli d'amertume. Puis, elle sentait les larmes montaient en elle, alors, d'un coup, elle se levait, s'excusait et traversait la salle pour se retrouver à l'extérieur. A sa gauche, elle vit un petit banc et elle s'asseyait afin de lâcher ses larmes. Depuis plusieurs années, elle avait gardé tout en elle, mais là, elle n'avait pas pu. 



- Kurotsuchi ! 



Elle levait son visage et aperçut Deidara devant elle. La demoiselle n'avait pas l'habitude de le voir en costume cravate et elle devait se l'avouer que cela lui allait très bien. Ils se connaissaient depuis la maternelle et ils se connaissaient par coeur. Ils avaient un profond respect l'un envers l'autre, et beaucoup de sentiments. Ils se cherchaient encore et personne ne comprenait vraiment pourquoi ils n'étaient pas en couple tous les deux. 



- Pardon, je n'aurais pas dû partir comme ça! 


- Non, ne t'inquiète pas. 


- J'ai menti tout à l'heure, grand-père ne va pas très bien. 


- Ah bon ? 



Le blond s'asseyait à ses côtés et la regardait tristement. 



- Depuis la mort de Kozuchi, il s'enfonce petit à petit dans la solitude et le mutisme. Il se laisse mourir et je suis vraiment très inquiète. 



Deidara s'en souvenait, c'était il y avait cinq ans, le frère de Kurotsuchi venait d'avoir son permis de conduire et 15 jours après, il était mort dans un accident de voiture. Cela avait anéanti leur famille et bien sûr, l'espoir de sortir avec Kurotsuchi. Il avait décidé de lui déclarer sa flamme et bien entendu, c'était ce jour où le drame avait eu lieu. Il s'était éloigné d'elle, la laissant faire son deuil avec sa famille. 



- Je ne sais plus quoi faire ? Même mes parents ont baissé les bras. 



Deidara la prit dans les bras et elle laissait éclater ses larmes. Il lui caressait le dos et son coeur fit de gros tam tam. Tous ses sentiments refirent surface. 



- Dis... tu voudras bien venir le voir bientôt, tu sais qu'il t'aime bien, malgré les bêtises que tu as bien pu faire avant. 


- D'accord, il pourra alors voir que j'ai bien grandi et mûri, lui qui disait que j'avais un pois chiche dans la tête. 



Elle éclatait de rire, mélangé de larmes, ce qui lui fit du bien. 



- Allez viens ! disait-il en se levant et en lui tendant sa main. Amusons-nous ce soir, et oublions les problèmes. Cela ferait plaisir à Konan et Pein. 


- Oui, tu as raison! 



Elle lui prit sa main et se levait pour l'accompagner à l'intérieur, où les gens dînaient tranquillement. Ils retournaient à leur place sous les yeux de Konan qui demandait si tout allait bien. 



- Oui, tout va bien! répondait la jeune femme. 



Samedi 25 juillet / 22h00

Lac de Suna 

Suna / Japon



Konoha-maru avait invité sa jolie petite-amie à un restaurant sur les bords du lac de Suna. L'endroit était romantique et ils se regardaient amoureusement. 



- Je suis contente d'être ici avec toi, déclarait la Hyuga. 


- Et moi donc, disait-il en lui prenant la main. Je n'ai pas trop eu l'occasion de passer du temps avec toi. Alors, j'en profite. 



Elle lui fit un gros sourire et il lui embrassa la paume de la main. Ils continuaient à dîner et en arrivant à la fin du repas, le Sarutobi reçut un message. Lorsqu'il le lit, ses sourcils se fronçaient et il se levait en s'excusant auprès de Hanabi, qui mangeait tranquillement sa glace. 



- Qu'est ce qu'il y a Konoha-maru ? 



Il ne répondait pas et commençait à composer un numéro. Elle le regardait sortir du restaurant et en revenir quelques minutes plus tard. Mais, il s'arrêtait devant le réceptionniste et lui demandait quelque chose. Konoha-maru revenait ensuite vers Hanabi avec le sourire. 



- Alors, rien de grave? Tu avais une drôle de tête tout à l'heure. 


- T'inquiète, tout va bien.


- Tu es sûr ? 


- Oui... Dis-moi, je viens de réserver une chambre, avec vue sur le lac. Tu veux bien? 



D'abord surprise, elle lui fit un grand sourire et acceptait en l'embrassant amoureusement. 



Après le dîner, ils se retrouvaient donc dans cette magnifique chambre.



- Oh mon dieu! C'est trop beau! Lâchait la Hyuga en pénétrant à l'intérieur. 



Elle posait son sac sur une petite commode et regardait la vue qui s'offrait à elle. Elle sentait tout d'un coup deux bras l'entourer et des lèvres embrasser son cou. 



- Je suis tellement bien ici avec toi. 


- Moi aussi. J'aimerais que le temps s'arrête, disait Konoha-maru. Et profiter pleinement de toi. 



La brune se retournait et fit face à son petit-ami. Il avait une mine assez triste et, le connaissant par coeur, elle savait que quelque chose n'allait pas. 



- Que se passe t-il Konoha-maru ? 


- Rien voyons... je suis content d'être ici avec toi. 



Il l'embrassait tendrement et lorsqu'ils se séparaient, elle voyait bien qu'il mentait. 



- Konoha-maru, je te connais, tu ne me dis pas la vérité. 



Le jeune homme se détachait d'elle et enlevait sa veste pour la mettre sur le fauteuil, puis s'asseyait sur le lit.  



- Cela a voir avec le texto et le coup de fil de tout à l'heure?



Il ne répondait pas, baisser la tête, avant qu'une douce main la lui relevait et que deux yeux transparent rencontraient son regard noisette. 



- C'était mon oncle Asuma, finit-il par dire. Il voulait savoir où j'étais et ce que je faisais. 


- Et c'est ça qui te rend triste? Il t'a dit quelque chose de... 


- Non, mon oncle est super avec moi. Il est même le seul à me soutenir dans notre relation. 


- Quoi alors ? 


- C'est mon grand-père...



Flash back


Alors qu'il sortait du restaurant, Konoha-maru composait le numéro de son oncle. Que lui voulait-il encore ? Deux sonneries après... 



- Oui mon oncle, que se passe t-il ? 


- Je voulais juste savoir si cela allait et si tu comptes revenir ce soir. 


- Pourquoi ? Vous allez m'interdire de sortir vous aussi ? 


- Non Konoha-maru, mais ton grand-père est attristé par votre dispute et j'aimerais que vous vous parlez. 


- Pourquoi ? Pour me dire qu'il ne veut pas que je sorte avec Hanabi et me gifler? haussait-il le ton. 


- Voyons Konoha-maru, lâchait Asuma un ton plus haut. C'est autre chose que seul lui peut te dire. 


- Quel chose ? 


- Je te l'ai dit, lui seul pourra te le raconter. Mais sache, que je suis à tes côtés et que je te soutiendrai. 


- Merci mon oncle... 


- Profite de la vie mon neveu. 


- Est ce que je peux en profiter jusqu'à demain matin ? 


- Entendu, mais parle avec ton grand-père dès demain matin en rentrant. 


- Oui, je le ferai! 


- Allez, je te laisse tranquille, à demain. 


- A demain. 



Le jeune homme raccrochait et regardait cet établissement qui faisait aussi hôtel. Au début, il voulait l'emmener dans un petit coin tranquille au bord du lac, mais quoi de mieux que cet hôtel avec vue sur lac et ce sera beaucoup plus confortable. 


Fin du flash back


 

- Ton oncle a raison, parle avec ton grand-père, je suis sûr que vous allez trouver un terrain d'entente. 


- Il va encore me dire de te laisser tomber et je lui dirai encore non et il va me mettre une gifle comme l'autre fois. 


- Il t'a frappé ? lâchait Hanabi choquée. 


- Oui, tu te rends compte, c'est la première fois qu'il levait la main sur moi. 


- Tout ça par ma faute. 


- Non... tu ne dois en aucun cas remettre la cause sur toi. 



Il la serrait contre lui, sa tête contre la poitrine de sa bien-aimé. 



- Je t'aime Hanabi Hyuga, et tu vaux plus que tous ces millions. 


- Konoha-maru... 


- Je veux faire ma vie avec toi, déclarait-il en la regardant dans les yeux. Et je te le redis, je veux t'épouser. 



La jeune demoiselle rougissait et l'embrassait tendrement. 



Petit lime 


Il commençait à retirer une bretelle de la robe, puis la deuxième jusqu'à ce qu'elle glisse lentement sur le sol. N'ayant pas mis de soutien-gorge avec cette robe, la brunette se retrouvait donc en string devant lui. 



- Tu es magnifique, disait-il en regardant ce superbe corps. 



La demoiselle rougissait et mit la tête en arrière alors qu'elle sentait des lèvres embrasser sa poitrine. Massant ses cheveux châtains, la Hyuga savourait ses coups de langue. Puis, il se levait, enlevait sa chemise et la soulevait pour la déposer sur le lit. Ils s'embrassaient tendrement, amoureusement avant qu'il ne la regarde intensément. 



- Je t'aime Hanabi. 


- Je t'aime aussi Konoha-maru. 



Ils s'embrassaient encore et encore, puis il descendait plus bas jusqu'à cette intimité qu'il savourait tendrement, faisant pousser des gémissements à sa partenaire. Il se défaisait après du reste des vêtements et ils se retrouvaient nus sur le lit. Après s'être protéger, le jeune homme s'immisçait dans l'antre de son amour, qui émit des râles de plaisir à chaque poussées, tantôt lent, tantôt rapide. 



Puis, quelques temps plus tard, elle se retrouvait sur le ventre, avec le derrière levé. Il la pénétrait doucement, puis claquait son bassin contre les fesses de son amante. Criant son plaisir, la demoiselle savourait les coups de rein et s'accrochait au drap tellement le plaisir était grand. Puis, il s'allongeait sur le côté, collant son torse dans le dos de Hanabi. 



Ils s'embrassaient encore et encore, puis il lui soulevait la jambe pour la pénétrer de nouveau. Les gémissements se firent plus fort jusqu'à la jouissance. Restant dans cette position pour reprendre leur souffle, les jeunes amants s'embrassaient et se caressaient tendrement. 


Fin du lime



Il se retrouvaient après sous les draps, dans les bras l'un de l'autre. 



- Je ne veux plus qu'on se cache, disait le Sarutobi. Je veux être avec toi au grand jour. Je veux que tout le monde sache que je t'aime. 



- Oh Konoha-maru! 


- Je vais aller voir Neji et tout lui dire. 



Touché pas sa confession, Hanabi laissait échapper une larme, puis deux. Il les essuyait et l'embrassait tendrement. Il ne la quittera plus, il se l'était promis. 



Samedi 25 juillet / 22h30 

Salle des fêtes

Konoha / Japon



Le repas s'était bien passé, même dans une bonne ambiance, les invités avaient dansé entre chaque plat, des musiques entrainantes ou bien des slows, comme maintenant. Les petits couples étaient sur la piste comme les mariés, puis d'autres couples comme Sakura et Sasuke, Sasori et Toru, son père et Mikoto. Deidara avait invité Kurotsuchi qui se sentait bien dans ses bras. Par contre, à une table, un homme n'était pas très ravi de la vue qui s'offrait à lui. 



- Et bien, tu en fais une tête Itachi, disait Masako sur la chaise d'à côté. 


- Laisse-moi tranquille! 


- C'est le fait que ta jolie brune danse avec Atsui? 



L'Uchiwa ne disait rien, mais n'en pensait pas moins car elle avait raison. Lui qui avait dit pas plus tard cet après-midi qu'il n'était pas encore prêt, voilà qu'il était jaloux qu'elle danse avec Atsui. D'ailleurs, pourquoi avait-elle accepté ? C'était ce que pensait aussi la demoiselle. Surtout lorsqu'elle regardait Itachi faisant une drôle de tête. 



- Viens, on va danser! 



Il ne lui avait même pas laissé le temps de répondre qu'il l'avait embarqué sur la piste. Ne voulant pas faire de scandale, Aiko ne l'avait pas repoussé. Mais elle ne faisait rien de mal, elle dansait avec le blond en tout bien tout honneur et n'avait aucun compte à lui rendre. 



- Ils sont mignons tous les deux, n'est-ce pas ? disait Masako en enfonçant le clou. Il forme un joli petit couple. 


- La ferme Masako! 



En ayant assez de cette vipère, Itachi se retournait vers elle et fit tomber un verre de champagne sur sa robe de demoiselle d'honneur. Elle se leva derechef, mais c'était trop tard! 



- Mais tu es malade! 


- Oups! Quel maladroit je fais! 


- Je te préviens que si la tâche ne part pas, je te donnerai la facture du pressing. 



Elle partait folle de rage vers les toilettes, pestant contre lui, alors qu'Itachi avait le sourire. Le slow finit, les invités retournaient à leur place, mais notre Toru partait en direction des toilettes, et lorsqu'elle s'y engouffrait, elle avait le malheur de tomber sur l'ex de Sasori. Elle ne la calculait pas et entrait dans une cabine. Pensant qu'elle était partie, la demoiselle fut déçu de la voir encore devant l'évier.



- Ça va Toru ? disait-elle avec un sourire. 


- Oui! répondait-elle méfiante en allant vers le lavabo. 



Un silence s'installait et tout en se lavant les mains, Toru regardait la femme qui nettoyait sa robe. 



- Oh bon sang, ça part pas! Je vais vraiment lui donner ma robe à nettoyer. 



Puis, du coin de l'oeil, Toru voyait bien que Masako la fixait. Alors, elle tournait sa tête vers la gauche, et la demoiselle d'honneur avait une main sur le rebord du lavabo et l'autre sur la hanche. 



- Je suis désolée pour tout à l'heure, mais je voulais vraiment te mettre en garde contre Sasori. 


- Pourquoi ? demandait-elle méfiante. 


- Tu m'as l'air très sympathique et je ne veux pas qu'il t'arrive la même chose qu'à moi. 



Toru la regardait en plissant les yeux, curieuse de la suite, elle écoutait le récit de celle qui l'avait précédé dans le coeur de Sasori. 



- Au début, tout est beau, tout est magnifique. On était très amoureux. On faisait l'amour comme des bêtes, c'était génial. 



Toru avait un pincement au coeur, imaginant la scène, et continuait d'écouter son histoire. 



- Cela faisait presque deux mois que l'on était ensemble et un beau jour, j'ai su qu'il m'avait trompé, lâchait-elle attristée. Je lui en ai voulu à mort... enfin, c'est sa lampe qui à morfler. Je l'ai éclaté contre le mur. 



Toru se rappelait de la dernière fois, où Sasori lui avait raconté qu'il avait trompé sa copine et qu'il avait failli recevoir une lampe en pleine face. 



- De toute façon, c'était à sa mère... que j'ai d'ailleurs pas vraiment aimé. Je te laisse la découvrir. 



Oui, elle en a eut un certain aperçu tout à l'heure. 


Soudain, une blonde entrait dans les toilettes. Celle-ci s'arrêtait net en voyant les filles. Toru se disait qu'elle était venue au mauvais moment. Pourquoi fallait-il qu'elle se retrouve avec les deux ex de Sasori. D'ailleurs, elle ne voulait pas rester davantage et sortait des toilettes. Samui voyait le sourire sur le visage de Masako et se disait qu'elle lui avait sûrement dit des méchancetés. 



- Qu'est ce que tu as dit à Toru ? 


- Je l'ai juste mise en garde! 


- Laisse la tranquille! Car sinon, tu auras à faire à Sasori et tu sais très bien comment il est lorsqu'il est en colère. 


- T'inquiète! disait Masako en refrottant sa robe. Je n'ai pas peur de lui. 


- Qu'est ce qu'il t'est arrivé à ta robe ? 


- C'est Itachi, parce que j'ai dit la vérité, il m'a renversé un verre de champagne sur ma robe. 


- La vérité ? 


- Que sa brunette faisait un joli couple avec ton frère. 


- Tu es vraiment impossible toi ! Quand vas-tu arrêter de verser ton venin partout?


- Ah ben sympas! Je suis un serpent moi ? 


- Oui, claquait la blonde en entrant dans une cabine. 



Pas contente de cette réflexion, la brune frappa la porte de la cabine et sortait des toilettes. Elle regardait vers la table où se situait Atsui. D'ailleurs, il n'était pas seul, un troupeau était autour de lui, écoutant encore une de ses aventures en Afrique, où il avait fait un reportage. Elle s'approchait doucement et allait à côté d'Itachi, qui était debout derrière Aiko. 



Elle jeta un regard à son ex, qui était assis, avec sa petite amie sur les genoux. Sa soeur Naoko à ses côtés, qui écoutait d'une oreille attentive, le cadet Uchiwa, lui, écoutait d'une seule oreille, le trouvant barbant, alors que sa rose, au contraire, buvait ses paroles, comme Aiko à côté. 



- Alors, j'ai pu voir deux lions qui se battaient, c'était impressionnant, finissait Atsui. 


- Et cela s'est finit comment ? demandait Toru. 


- Il y en a un qui a lâché prise, car l'autre était plus fort, répondait Sasori. 


- Oui, on peut dire ça comme ça. 


- Et il n'a pas intérêt à ramener sa fraise, car sinon il risque de se manger un coup, continuait le roux. 



Atsui regardait Sasori qui le fixait durement. Le blond avait bien reçu le message, mais ce n'était pas vraiment Toru qu'il aurait aimé, mais plutôt Aiko. Oui, il avait eu le coup de foudre pour elle. 



- Oh ne t'inquiète pas Sasori, intervenait Masako. Le lion a déjà repéré une autre proie et il est en chasse. 



Tout le monde s'était retourné vers elle et cette dernière souriait, avant de tapoter l'épaule d'Itachi. Elle partit ensuite vers sa table et avalait d'une traite son verre de champagne, contente de son intervention.  



- Il va falloir lui clouer la bouche à celle-là, disait Naoko qui n'avait jamais aimé la brune. 


- Pour une fois, je suis d'accord avec toi petite soeur. 


- De toute façon, je te l'avais dit que cette fille t'attirait des ennuis lorsque tu es sortis avec elle et tu ne m'as pas écouté, racontait la rousse. 


- Oui, oui... n'en parlons plus! 



Soudain, Kurotsuchi arrivait vers eux pour leur signaler que le gâteau allait être coupé. Tout le monde se levait et allait vers le buffet, où le gâteau y était installé. Samui était revenue et se mit à côté des mariés. Tous autour d'eux, le jeune couple coupait ensemble cette pièce montée, devant les invités qui les prenaient en photo. Ils s'embrassaient devant des applaudissements et cris des convives. 



Les gâteaux furent tous coupés et distribués. Sasori et Itachi s'installaient à leur table, puis furent rejoints par Guren et son mari. 



- Au fait Kabuto, vous nous avez pas dit ce que vous faîtes dans la vie, demandait Sasori. 


- Je travaille dans un laboratoire pharmaceutique. 


- Ouahhh ! Sympa! 


- Et il est très douée, continuait Guren. Il vient d'être nommé chef de laboratoire, il gère près de 20 personnes. 


- Félicitations! disait sincèrement le roux. 


- Merci. 


- C'est clair qu'elle a trouvé un meilleur partie que toi Sasori. 



Samui tapota son pied contre celui de Masako, lui intimant de se taire. Mais hélas, elle continuait, exaspérant la tablée. 



- Tu ne peux pas la fermer pour une fois, s'écriait le roux qui en avait ras le bol d'elle. 


- Pourquoi ? Il n'y a que la vérité qui blesse mon pauvre. Et j'insiste bien sur le mot "pauvre". 


- Tu n'es qu'une sale garce. 


- Juste avec les mecs dans ton genre, "pauvre" type. 



Cette fois, s'en était assez, il se leva, prit un morceau de gâteau dans sa main et l'enfonçait dans la bouche de son ex. S'étouffant, elle le recrachait dans son assiette. 



- Tu es malade ! 


- Tu l'as bien cherché, souriait la blonde à ses côtés. 


- Tu devrais être plutôt de mon côté, sale traite. 


- Oh la ferme toi! 



Samui prit l'assiette de Masako et la lui plaquait contre son visage. Celle-ci ne bougeait pas, la bouche grande ouverte, surprise par ce geste. La tablée était morte de rire, ainsi que la salle en la voyant se lever, le visage recouvert de crème. Konan arrivait vers elle, lui tendait une serviette, et lui prit la main afin de l'emmener à l'extérieur. 



- Bravo Samui! la félicitait Guren. 


- Elle m'a grave énervé et cela me démangeait depuis tout à l'heure. 


- J'aurais plus pensé que tu serais de son côté, disait Sasori. 


- Et bien figure-toi que non, j'ai tourné la page moi. Alors, levons nos verres à l'avenir, ajoutait Samui en levant son verre. 



Tout le monde l'imitait et ils cognèrent leur verre. Puis, Hidan s'asseyait entre Samui et Guren. 



- On m'a dit de me mettre là pour sauver ce mariage. 



A l'extérieur, Konan ne décolérait pas face à son amie. 



- Je peux savoir à quoi tu joues ? 


- Ah ben merci! C'est moi que me retrouve le visage plein de crème et c'est moi que t'engueules, disait Masako en s'essuyant le visage. 


- J'ai tout vu et entendu Masako. Alors maintenant, tu n'as plus intérêt à faire d'esclandre, sinon tu dégages de mon mariage. 



La bouche grande ouverte, et prévenue, la brune la refermait sans mot dire. 



- Ce qui est arrivée entre Sasori et toi, c'est du passé. Tu n'as pas le droit de gâcher mon mariage pour ta vengeance personnel. Masako, je t'adore, tu es quelqu'un de gentille quand tu veux bien montrer ce côté de toi. Alors, arrête de montrer ton côté obscur. 


- Je suis désolée Konan, mais... au début oui, j'ai voulu le reconquérir lorsque je l'ai revu. Et puis, je me suis rendu compte que je ne pourrais pas, alors... tu me connais... je fais des crasses pas très jolie. 


- C'est dommage! 


- J'ai trente ans, je n'ai pas de copain, je n'ai pas d'enfants, je n'ai pas de vie, lâchait-elle les larmes aux yeux. Je n'ai même pas un animal. Si je n'avais pas mon boulot, je serais la plus misérable. 


- Ecoute! Oublie le passé et reconstruis toi. Je suis sûre que tu vas trouvé un gentil mari et avoir plein d'enfants. 



Elle secouait la tête positivement et craquait en pleurant. Konan la prit dans ses bras et la consolait du mieux qu'elle le pouvait. 



Dimanche 26 juillet /00 h40 

Salle des fêtes

Konoha / Japon



La fête battait son plein, les invités dansaient, chantaient, et s'amusaient. Elle, qui ne voulait pas venir, s'éclatait comme une petite folle. Cela faisait longtemps qu'elle ne s'était pas sentit aussi bien. Surtout qu'à l'instant même, elle était dans les bras d'Itachi, qui l'avait invité à danser.  



- Invite la! Avait insisté Hidan. Sinon, j'en connais un qui ne va pas se gêner. D'ailleurs, il n'a pas arrêté de la coller et je suis sûr qu'elle préférait que ce soit toi qui la colle. 



Il avait écouté son conseil et lorsqu'un slow avait débuté, Itachi s'était levé et avait demandait à Aiko de danser. Et c'était avec le sourire qu'elle avait accepté. Maintenant, il dansait avec elle, ses bras autour de son corps, alors qu'elle avait les siennes également autour du sien. Sa tête, posée contre son torse, la jeune femme profitait de ce moment de béatitude. Pas très loin de là, Atsui les regardait, se disant qu'Itachi aimerait également mettre le grappin dessus. 



Flash back 


- Tu n'as pas respecté ton contrat, avait lancé Masako avant le dessert. Tu devais t'occuper de Toru, mais c'est sa copine que tu dragues. 


- Je m'en fiche de ton stupide contrat, attaquait le blond. Tu peux te le mettre où je pense ton contrat. Et Samui a raison, tu ne m'utiliseras plus pour tes petites combines. 


- Tu étais bien content de me trouver pour vider tes couilles. 


- Tu n'es qu'une sale garce. Je préférais faire vœu de chasteté, plutôt que de mettre les mains sur toi. 


Fin du flash back



C'était foutu de toute façon. Il allait repartir à Tokyo pour ses reportages et devait s'envoler pour Paris la semaine prochaine. 



- Ça va Atsui ? lui demandait sa soeur en s'asseyant à ses côtés 


- Ouais! 


- J'espère que tu as compris la leçon avec Masako. 


- Ne t'inquiète pas, je lui ai dit ma façon de penser tout à l'heure. Je crois qu'elle a compris. 


- Je suis contente. Je ne voulais pas qu'elle te refasse des ennuis. 


- J'étais amoureux d'elle et elle en a profité. Tu sais Samui, je l'ai jamais dit à personne, car elle me l'avait demandé, mais avant qu'elle ne casse avec Sasori, et bien, on couchait ensemble. 


- Quoi ? 


- Oui, lorsqu'elle sortait avec Sasori, elle venait me voir à Tokyo et elle me disait qu'elle s'était encore disputée avec lui et qu'il la délaissait. Et... une chose en entraînant une autre, et bien on a couché ensemble... plusieurs fois, jusqu'au jour où... il l'a trompé également et qu'il a mit fin à leur relation. 


- Tu veux dire que c'est elle qui l'a trompé en premier. 


- Et oui! 


- Oh la sale... et dire que tout le monde en a voulu à Sasori. 


- N'en parlons plus, disait-il en se levant. Viens danser! 



Elle acceptait volontiers et lui prenait la main pour se laisser guider sur la piste. 



Dimanche 27 juillet / 03h00

Salle des fêtes

Konoha / Japon



Plusieurs invités étaient déjà partis. Mikoto et Misaki étaient sur le point de le faire aussi. Alors que le père de Toru était en train de récupérer leur manteau, la matriarche disait au revoir aux mariés. Dehors, Toru prenait un peu l'air et son petit copain la retrouvait l'enlaçant de ses bras et lui embrassait son cou. Elle lançait un soupir de bien être et profitait de ce moment. 



- Tu sais, j'ai pensé que l'on pouvait aller chez moi dès ce soir et commencer notre petit moment. 


- Mmm, je trouve que tes pensées sont très appréciable. 



Elle se retournait et l'embrassait tendrement. 



- On y va les jeunes, s'écriait une vois derrière eux. 


- Papa, disait la demoiselle, allant dans les bras de son père. 



Mikoto arrivait derrière lui et fit la bise à Toru. 



- On se fait une soirée entre nous la prochaine fois. 


- Avec plaisir! 



Elle embrassait Sasori avant de rejoindre Misaki à la voiture. 



- Nous aussi, on y va, disait la mère Chyo en venant vers eux. 



Elle embrassait son fils et fit la bise à Toru. 



- Il faudra faire plus ample connaissance toutes les deux. 


- Bien sûr, souriait la brune. 


- Je m'excuse encore pour mon comportement à l'église, mais... 


- Je comprends, je ne vous en veux pas. 


- Merci... Sasori, emmène-là à la maison, elle est vraiment charmante. 


- Oui, promit. 



Les parents du roux s'en allèrent vers leur voiture, alors qu'ils retournèrent à l'intérieur, où ils ne restaient pas grand monde. 



- Sasori! 



Le petit couple tournait leur tête vers la droite et ils apercevaient Samui. 



- Je... je peux te parler ? 


- Je ne crois pas non. 


- Voyons Sasori! le disputait Toru. 


- Bon, ok! 


- Je vais vous laisser. 


- Non, tu peux rester Toru, ce que j'ai à dire te concerne également. 



Le petit couple se regardait interrogativement et retournait leur yeux vers la blonde. 



- Je voulais d'abord m'excuser pour tout ce que je t'ai fait et que je regrette beaucoup. On ne s'est pas quitter en très bon terme et j'aimerai enterrer la hache de guerre. 



Le Chyo ne disait rien, se contentant de la regarder, réfléchissant. 



- A la fin de notre relation, il n'y avait plus rien entre nous, et lorsque l'on m'a dit que tu m'avais trompé avec Kurotsuchi... 


- Je ne t'ai jamais trompé! Surtout pas avec Kurotsuchi. 


- Je l'ai su que plus tard, beaucoup trop tard... J'ai mis fin à notre relation en premier, pour ne pas perdre la face et j'étais assez vexé que tu n'avais pas essayé de me récupérer. 


- Comme tu l'avais si bien dit, il n'y avait plus rien entre nous, alors à quoi bon!  


- Et je me suis vengée sur le premier truc qui me venait à l'esprit. J'ai dit à tout le monde que tu étais immature, que tu étais un homme à femme et que tu m'avais trompé plusieurs fois. Tu ne peux pas savoir à quel point je regrette. 



Sasori secouait la tête affirmant les dires de Samui. Puis, elle se tournait vers Toru, qui avait ses bras accrochés à celui de son petit-ami. 



- Il ne faut pas écouter Masako et ce que l'on raconte, car c'est quelqu'un de bien. Ne le laisse pas comme moi je l'ai fait. Je vous souhaite le bonheur et pardon encore. 


- Merci Samui, je suis content que l'on est éclaircit certains points, et je te souhaite aussi le bonheur. 



Alors qu'ils allaient partir, la blonde le stoppa. 



- Attends, je dois aussi te demander de ne pas en vouloir à mon frère. 


- Désolé, mais ça, je ne peux pas te le promettre. 


- Il a aussi été manipulé par Masako. Il était amoureux d'elle et elle en a profité. C'est elle en premier qui t'a trompé, pas toi. Et avec mon frère en plus. 


- Oui, je sais! Lâchait Sasori pas surpris. 


- Ah oui ? 


- Bien sûr, c'était par hasard. Je voulais lui faire une surprise car je l'avais délaissé ces derniers temps avec mon boulot, et bien entendu, j'ai reconnu la voiture jaune d'Atsui, en bas de son immeuble. Elle habitait au rez-de-chaussée, alors j'ai regardé par la fenêtre de sa chambre, je les ai vu s'embrasser et bien plus. Ils étaient mêmes pas discret. Tu vois, je n'étais même pas en colère, juste déçu. Et depuis ce jour, je ne pouvais pas la toucher car elle me dégoûtait. Alors, elle le retrouvait et une semaine plus tard, j'ai décidé à mon tour de la tromper avec une fille que j'avais dégoté en boite. Je ne sais toujours pas d'ailleurs comment elle l'a su, mais le lendemain, elle est venue chez moi et m'a fait une scène. Ma belle lampe n'a hélas pas survécu. 


- Pourquoi ne pas lui avoir dit qu'elle t'avait trompé la première?


- A quoi bon! Elle ne voulait pas me laisser parler. Et puis, de toute façon, je m'en fiche, maintenant je suis avec Toru et je ne pense qu'à elle. 



Ils se souriaient et s'embrassaient. Samui s'en allait leur souhaitant une bonne continuation et se dirigeait vers les mariés. 



- Bon frangin, je suis crevée, tu me raccompagnes à la maison ? 


- Non, d'ailleurs, tu vas aller dormir chez Toru. 


- Quoi ? 


- Oui, car je veux récupérer mon appartement. 


- Mais, je... je pourrais revenir quand même lundi ? 


- Oui. 


- Ok, va pour cette nuit. 


- Je te signale que c'est mon appartement et que si tu n'es pas contente, tu peux retourner chez les parents. 


- Oh ça va! lâchait la soeur en partant vexée. 


- Et nous, on va profiter de cette journée, disait-il en la regardant dans les yeux. 


- Et si on commençait par profiter de cette fin de nuit, lâchait-elle avant de l'embrasser. 



Il trouva cette idée excellente et allait prendre congé au près des mariés, alors que Toru se dirigeait vers Aiko, qui était assise aux côtés d'Itachi. 



- Aiko, je vais chez Sasori, tiens, je te donne les clefs de l'appartement. 


- D'accord! 


- Naoko va dormir dans mon lit cette nuit du coup. 


- Quoi? 


- S'il te plaît! 


- Ok, abdiquait Aiko. 


- Merci! 



Toru lui fit la bise, salua Itachi et rejoignait Sasori qui l'attendait à la sortie. 



- Génial, c'est à mon tour de me coltiner la soeur, disait-elle d'une moue boudeuse. 


- N'oublie pas que l'on va au cinéma l'après-midi, lui fit rappeler l'Uchiwa. 


- Je ne l'ai pas oublié, souriait-elle. J'ai même hâte. 


- Que dis-tu de 14h devant chez toi ? 


- C'est parfait. 



Ils se regardaient dans les yeux et ne pouvaient pas détourner leur regard, jusqu'à ce qu'une personne les interrompais. 



- Itachi, on y va! Disait son frère en allant vers eux. 


- Ok, lâchait Itachi en se levant suivit d'Aiko. 


- On y va nous aussi, parlait Naoko à Aiko. Je suis vraiment fatiguée là! 


- D'accord! 


- Sasuke, à bientôt mon chou, disait la rousse en le prenant dans ses bras et en l'embrassant sur la joue, très près des lèvres. Sakura, continuait-elle. Ce fut un plaisir de te rencontrer. J'espère avoir l'occasion de te revoir, si vous êtes encore ensemble. 



Alors qu'elle leur tournait le dos, Sasuke voulait se jeter sur elle, mais fut retenu par son ainé. Elle n'avait pas arrêter de le coller toute la soirée et surtout lorsqu'ils étaient sur la piste de danse. Aiko les saluait à son tour et allait retrouver la petite Chyo. 



- Je vais moi aussi chercher ma veste, disait la rose. Au revoir Itachi, à bientôt. 


- A bientôt Sakura, disait-il en lui faisant la bise. 


- Je n'en peux plus de celle-là, lâchait Sasuke alors que sa rose était assez loin pour ne pas l'entendre. 


- Je te comprends! Courage petite frère. si jamais elle va trop loin, parle s'en à son frère, il se fera une joie de la remettre à sa place. 


- T'inquiète, je peux moi-même la remettre à sa place! 



Ils se tapaient dans les mains et Sasuke rejoignait sa petite-amie. Itachi marchait jusqu'à la sortie et les vit partir. 



- Eh Ita ! On y va nous aussi? disait Hidan en s'arrêtant à ses côtés. 


- Ouais! Je suis assez fatiguée. 



Ils se retournaient et voyaient les mariés venir vers eux. Les tables étaient rangées, et les chaises également. La salle avait été à peu près nettoyé, mais Konan avait dit qu'elle finirait dans la journée. Il ne restait de toute façon, que Samui, Deidara, Kurotsuchi et les deux jeunes mariés. Pein fermait la salle derrière lui et tout le monde allait à leur voiture respective. 



La suite est en cour d'écriture... 

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