L'ombre de Kyuubi

Chapitre 1 : Prologue

Catégorie: G

Dernière mise à jour 10/11/2016 07:33

Disclaimer : L’univers de Naruto appartient à Kishimoto. De nombreux personnages et emplacements géographiques sont inventés. Fanfiction réalisée à des fins non lucratives.

Format : Préquelle

Genre : Drame

Rating : Déconseillé  aux moins de 13 ans

 
 
 
L’ombre de Kyuubi
 
 
 
Par sevee
Décembre 2006
Un grand merci à Akhésa, ma bêta-lectrice
 
 
  

 
PROLOGUE

 
Jour-K
 

Mais qu’est-ce qui avait mal tourné ? ressassa la jeune femme. Et ce maudit Yondaime Hokage, où était-il ? Ils avaient pourtant bien négocié cette sale affaire. S’il comptait la laisser dans la panade…

Non, non, chacun avait fait son possible, avec une conscience aigue des intérêts supérieurs qui dirigeaient l’accord secret, mais (ç’en était presque comique) chacun d’eux restant farouchement fidèle à son propre village...

Après tant de compromis... C’en était rageant. Rageant ? Dramatique oui ! A croire que les dieux étaient contre eux ! Et maintenant tout allait se terminer dans un bain de sang.

S’il y avait encore la moindre chance d’éviter cette issue tragique, il fallait d’abord arriver à temps.

 A temps, arriver à temps, par une course folle à travers bois, tentant d’atteindre la forêt de Konoha, éperdue, le souffle court, une main pressant sa cage thoracique, l’autre compressant le point qu’elle avait au côté, gestes aussi révélateurs de son épuisement, de son désarroi, que sa respiration haletante et saccadée.
 La kunoichi lutta pour ne pas ralentir ; avec des enjeux pareils, les dieux se devaient d’être de leurs côtés ; elle serra les dents : Dans l’adversité (Yondaime inclus), elle ne cèderait pas d’un pas -pour l’avenir de son propre village… autant que pour celui de Konoha. Je ne fauterais pas. Sois en sûr Hokage ! Je réussirais, avec ou sans toi !
 

Bon sang, elle avait vu les choses venir de loin, pourtant ! Le temps, c’était pas ce qu’il lui… ce qui leur avait manqué.

 
**
 
 Les limites de la forêt de Konoha !! Encore un petit effort ! Je dois les trouver… et arrêter cette folie. Ils m’obéiront… Ils n’auront pas le choix.
 
 Mais où sont-ils, ses salopards ?! Et Yondaime, que fait-il ?! Je serais presque soulagée qu’il ramène ses fesses... Paraît qu’il a le chic pour les entrées théâtrales... Il s’rait du meilleur goût qu’il arrive avant le dénouement.
 
 Il y avait quelque chose qui n’allait pas dans cette forêt. Définitivement. Quant à savoir ce que c’é…
 
 Le silence.
 
 Voilà d’où venait son malaise. Dans un biotope aussi familiarisé à la présence des ninjas, la forêt aurait du fourmiller de bruits et d’activités, surtout à la nuit tombée. C’était le signe certain d’une activité inhabituelle –et conséquente- si l’on se basait sur la chape de plomb régnant dans les sous-bois. Mauvais signe. Les animaux sentent quelque chose que les humains ne perçoivent pas encore.
Et d’un coup, la chair de poule.
 
 CA COMMENCE.
 
 Je ne vais avoir aucun mal à les situer maintenant.
 
 CA prend aux tripes.
 
 La ninja ne maîtrise pas ses tremblements. Nausée. Bon sang, mais quelle idée de s’être planqué si loin !!
 
 L’air change, subtilement. C’est toujours comme ça avec les invocations.
 
 Elle voudrait ne pas ralentir. J’ai dit que je ne fauterais pas. Je n’en peux plus. Où quand la volonté d’un ninja n’arrive plus à plier le corps à la nécessité. C’est que mon esprit est moins exigeant que mon corps ces derniers temps.
 
 Les arbres centenaires protégeant Konoha ne tremblent pas sous ses violents appels de pieds qui la propulsent vers l’inéluctable.
 
 Konoha endormie, Konoha qui ne serait plus protégée bien longtemps si elle ne se dépêchait pas. Et Tama*, Tama qui chuterait avec Konoha si elle ne les trouvait pas…
 
 L’air est de plus en plus lourd maintenant, menaçant, avec comme un relent de pourriture. Mais la jeune femme sait que c’est elle qui l’imagine, parce que chacun ressent la malfaisance d’une manière différente. Ca n’empêche pas son estomac de se contracter violemment, mais elle n’a rien à vomir.
 
 Et enfin, des mélopées. Elle se trouve à portée de voix du groupe. L’avancée de leur incantation la frappe de plein fouet. Ils en sont déjà là dans la chansonnette…
 
 Garder la cadence. Ne pas prêter attention aux signaux d’alarme du corps à bout. Respiration depuis longtemps incontrôlable. Oppression dans la poitrine. Douleurs dans les mollets, les cuisses et les reins.
  

Une éclaircie à travers les frondaisons. Elle se rue dans la clairière :

  
« STTOOOOOPP !!!!!!!!!!!!!!!!!!! »
 
  
 
 
 
NOTES
 
Tama : le village de l’Esprit

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