Sasari Uchiwa

Chapitre 266 : Ascension et dépression

4896 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 15/02/2020 23:07

Kiri – 7 Septembre


[Une pluie importante était tombée sur Ame, mais il ne s’agissait pas du seul endroit où c’était le cas. À l’extérieur de la grotte de Kyûsaku, la pluie tombait également de manière très agressive dans les environs, ce qui cloisonnait son équipe à l’intérieur de la grotte… ou presque. Peu importe ce qu’il se passait à l’extérieur, le meneur du groupe était toujours très concentré sur sa tâche à devoir décrypter les différents sceaux qu’il pouvait y avoir sur le tonneau d’Inuji. Plusieurs parchemins, lui appartenant, avaient été sortis pour qu’ils puissent les consulter où pour d’autres fonctions. L’étude était longue et minutieuse, mais jusqu’à maintenant, la patiente n’avait pas été perdue et aucune erreur n’avait été commise.


Par contre, ce n’était pas exactement le cas pour tout le monde. Cela faisait maintenant plusieurs jours que l’équipe devait attendre à ne rien pouvoir faire dans cette grotte. C’était une région plutôt désertique en population, les ninjas arrivaient à s’entraîner à quelques occasions, mais rien de plus, malheureusement. Personne ne devait attirer l’attention, ils devaient limiter leurs actions.


Takumi était toujours dans son coin, seule, à réfléchir profondément sur tout et rien. Ses signes de fatigues étaient encore plus apparent, ça ne s’améliorait pas avec les jours. Le sommeil était difficile à trouver, même si Reon se proposait pour l’aider à ne plus être anxieuse vis-à-vis quoi que ce soit. Particulièrement aujourd’hui, un stress l’envahissait, au point où elle n’avait pas réussi à en dormir la veille. Elle observait, tout en tentant d’être un peu discrète, Kyûsaku dans son analyse. Chaque fois qu’il vérifiait quelques choses dans ses notes, son cœur battait plus rapidement. Pour ne pas aider, il y avait toujours cette migraine qui n’était pas partie depuis un moment et qu’elle n’arrivait pas à soigner.]


Reon : Jour cinq. Reïtarô est toujours devant son tonneau à le fixer, comme s’il en était amoureux, mais après tous ses efforts, il n’a toujours pas trouvé la clef de son cœur. Arrivera-t-il à conquérir sa bien-aimée? Le public s’impatiente et s’ennuie à mourir.


Takeru : Cesse de déconcentrer le maitre, Reon… Si tu arrêtais de vouloir le déconcentrer, peut-être que Kyûsaku-sama pourrait être à cent pour cent attentif à ce qu’il fait et on aurait à attendre moins longtemps.


Reon : C’est faux, ce que vous dites. Il n’a pas vue le soleil depuis le jour où nous avons quitté la capitale. Il est dans une transe… même tes cris d’impatientes envers moi ne le déconcentre pas. Le seul que ça irrite, c’est toi, Takeru et comme je m’ennuie à mourir ici, je vais continuer. Ô Takeru, dit l’homme au petit cervelet! Jaloux que le regard de son amour secret, ne soit porté qu’exclusivement sur ce vulgaire tonnelet! Si bien que son visage est aussi pâle que la couleur d’une craie! Ô Takeru, le meilleur parmi les meilleurs, mais qui par malheur, ne fait que des erreurs. Que de vaines tentatives, qui font grandir une hâte de voir ce tonneau disparaître de sa vie plus que dérisoire. Osera-t-il avouer son amour un jour? Pourra-t-il décrocher un tendre baiser à son être bien-aimé?


Takeru : La ferme!


Ruito : On peut dire que tu ne manques pas de rimes, Reon… C’est ce que tu fais quand tu t’ennuis?


Reon : Le nombre de choses que je tentais de faire pour tuer l’ennuie… elles sont nombreuses.


Ruito : Voir ce tonneau disparaître te comblerait plus de joie que Takeru-sensei, j’en suis presque certain… seulement pour pouvoir t’en amuser des réactions que ça causerait.


Takumi : S’il vous plait… vous pourriez ne pas parler de ça?


Tomoo : Il n’y a pas de raison que le tonneau disparaisse. Pas cette fois. Cinq jours sont passés sans qu’il ne se produise le moindre évènement, il nous en reste encore trente.


Reon : Trente jours à devoir vivre dans cette grotte isolée du monde. Elle me rappellerait presque la Canopée… cette tour froide. J’espère seulement que ce plan qu’à Reïtarô en tête ne mènera pas à un monde aussi froid que cet endroit… ça sera d’un ennui mortel sinon.


* Silence *


Reon : Amusons-nous à imaginer ce qu’il se passerait si le tonneau venait qu’à disparaître aujourd’hui. Comment réagirait tout le monde.


Takeru : Ça ne se produira pas. Tait-toi!


Reon : On n’est jamais à l’abri d’idioties. Il suffirait que vous vous mettiez suffisamment en colère pour que votre cache œil en tombe. «Pouf», le tonneau disparaîtrait.


Takeru : Ne fait pas en sorte que je m’énerve alors, ça diminuera encore plus les risques de cette scène improbable.


Reon : Évidemment, je crois que Reïtarô serait surpris sur le coup et puis après, très en colère, voulant chercher un responsable. Qu’est-ce qu’il nous ferait à nous?… Ça reste à savoir qui aurait fait l’erreur de le faire disparaître. Ruito, toi, tu…


Ruito : Je te soupçonnerais toi d’abord… Takeru-sensei a dû apprendre de ses erreurs par rapport à la dernière fois. Il comprend les choses au contraire de toi.


Reon : Moi? Je pensais que vous aviez une meilleure image de moi, les gars. Tomoo, t’es de mon côté, non? Je suis certain que toi, tu saurais garder ton calme.


Tomoo : Ça ne servirait à rien de s’affoler, je pense. On sait où se trouve tous les prochains lieux de l’apparition du tonneau. La Canopée existe depuis plusieurs années et le plan a commencé en partie depuis la naissance de Sasari… voire peut-être même plus. Ça ne fait que quelques mois que nous sommes à la poursuite du tonneau d’Inuji… ce n’est rien par rapport à tout le reste. Si le tonneau disparaît aujourd’hui, on le retrouvera bientôt au prochain endroit. Personne ne pourra nous barrer la route, pas même les Uchiwa.


Reon : Plus on est proche de nos objectifs, plus notre impatience augmente… Je crois seulement que tu as hâte de rencontrer les autres pour reprendre ton combat et gagner.


* Tomoo sourit *


Reon : Et toi, Takumi…


Takumi : S’il te plait, Reon… Je ne veux pas en parler.


Reon : Que ferais-tu si le tonneau disparaissait aujourd’hui? Tu voudrais porter le blâme comme la dernière fois?


Takumi : Peut-être bien…


Reon : Gnihihi! Alors que tu ne sais même pas d’avance qui pourrait faire une telle erreur, tu es déjà prête à vouloir te sacrifier pour cette personne. Tu tiens peut-être beaucoup aux membres de ce groupe, Takumi, mais je suis presque certain de dire qu’aucun d’entre nous ne serait prêt à faire l’inverse.


Takumi : …


Takeru : Cesse ces questions idiotes, Reon! On pourrait presque croire que tu manigances quelque chose! Ce n’est pas un jeu, c’est du sérieux!


Reon : Oui, justement, c’est trop sérieux ici. J’en ai marre d’être là attendre. * Sourit * Le temps est magnifique dehors, je crois que je vais aller marcher un peu.


Ruito : La pluie, un temps magnifique?


Takeru : C’est ça… va jouer dehors et laisse les adultes tranquille.


Takumi : Je peux t’accompagner, Reon-san?


Reon (Sourit) : Attention, Takumi! Moi je suis immortel, mais toi, tu pourrais tomber malade si tu restes trop longtemps sous la pluie.


Tomoo : Ça ne changera rien… Avec cette mine, Takumi est déjà assurément malade.


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Vallée aux hurlements – 7 septembre


[Voilà maintenant deux jours que l’équipe en charge de trouver la localisation de la coordonnée donnée par Takumi était descendus aux confins de cette vallée. L’équipe sillonnait les crevasses pour potentiellement trouver un passage ou un endroit qui serait pile là où la coordonnée indiquait. Lorsqu’il n’y avait plus rien à explorer dans l’un de ses coins en profondeur, Fusazô invoquait Machi et Betti pour qu’elles les aident à se déplacer d’endroits en endroits. Non seulement il invoquait les deux insectes géants, mais aussi Toko et les milles oiseaux pour accélérer les recherches.


Jusqu’à maintenant, rien n’avait été trouvé, mais Azuko s’attarda davantage sur certains détails que des membres de l’équipe avaient noté il y a quelques jours et avait elle-même fit ses propres constatations. Quelque chose se passait avec cet endroit et c’était un indice pour trouver l’endroit tant convoité.]


Azuko : On se rapproche, c’est assuré… Mon sens du chakra disparaît de plus en plus. Soit ce sens ne fonctionne plus, soit il n’y a définitivement plus de chakra à sentir. C’est si… étrange. Ça me rappellerait presque se sentiment que j’avais lorsque j’étais enfermé dans cette maison, dans le cimetière des montagnes… une impression d’être seule au monde… mais je vous vois bien tous, je ne suis pas seule ici.


Shizu : Mon Byakugan agis étrangement aussi… Vous possédez encore du chakra, mais il est infime en vous. Je dois me concentrer pour le voir.


Teruki : Tu arrives à utiliser le Byakugan même dans ses conditions!? Comment tu fais? J’arrive plus à rien, moi.


Kisa : Attendez! Si… * tousse * si nous n’avons plus de chakra en nous, ça ne signifie pas la mort, normalement? Si l’endroit que l’on cherche est le centre de cet effet, nous n’aurons peut-être plus du tout de chakra une fois là-bas!


Azuko : Ça ira… À une époque, le chakra n’existait pas en nous. Le chakra n’est qu’un plus.

Kisa : Vous êtes certaine de ce que vous racontez?


Azuko : Y’a intérêt sinon, ça risque d’être dangereux…


Fusazô : Toko, alors, qu’est-ce que ça dit par ici?


Toko : Pourrrr le moment, ils disent n’avoirrrr rrrrien vue dans les parrrrages, comme ailleurrrrs. Toko est horrrrrrrriblement gêné de vous dirrrre ce que je vais vous dirrrre, Fusazô, mais Toko commence à avoirrrr la voix épuisée. Fusazô, Toko aimerrrrais prrrrendrrrre congé pourrrr ce passage, si cela est possible.


Fusazô : Oui, tu as raison, j’ai négligé ce détail. Vous pouvez prendre du repos, bien entendu. Vous nous êtes d’une grande aide, mais on ne doit pas abuser des bonnes choses, il s’agit de notre tâche.


Toko : Demain, si le maîtrrrre n’a rrrrien trrrrouvé d’ici là, nous serrrrions rrrravis de rrrrevenirrrr vous aider. Toko n’a besoin que de peu de rrrrepos pourrrr rrrretrrrrouver sa voix complète.


Fusazô : Merci, Toko, tu peux partir maintenant. Je t’indiquerai si nous trouvons en ton absence… si j’en ai le chakra


Toko : Toko vous dit bonne chance. À la prrrrochaine!


[Non seulement Toko, le toucan, disparût de l’épaule que lui offrait Fusazô, mais également un nombre significatif de petits oiseaux devant eux firent de même. L’aide qu’offrait l’oiseau n’était plus maintenant. Pour ce passage, l’équipe devait se débrouiller avec leurs propres compétences. Ils étaient laissés à eux-même.]


Kisa : Selon ce que disait Kumiko… c’est aujourd’hui que le tonneau devrait apparaitre dans les parages. Avec un peu de chance, ça nous aidera à trouver l’endroit.


Hirosuke : J’aurais préféré me rendre sur place avant qu’il n’apparaisse question de tâter le terrain.


Gikan : On sait vraiment à quoi ça va ressembler? Je veux dire… son but est de ne pas être retrouver, si j’ai bien compris. Peut-être que… * regarde sous ses pieds * peut-être que je marche sur le sceau en ce moment même!


Azuko : On n’est pas à l’endroit de la coordonnée, j’en suis certaine. Il a dû se cacher un peu mieux que cela.


Gikan : Il pourrait être n’importe où se fichu tonneau! Il est peut-être même déjà dans cet endroit! Kisa l’a dit, c’est aujourd’hui qu’il est censé apparaitre, mais il a pu disparaitre depuis les premières secondes de cette journée. Shizu, tu n’arriverais pas à voir ce tonneau, déjà?


Shizu : Non.


Azuko : Ne commence pas paniquer ainsi, idiot… Je suis certaine qu’on est tout près de trouver cet endroit.


Gikan : Et pourquoi?!


Azuko : Un tout autre sens que j’ai et que tu n’as pas.


Gikan : Être positive n’est pas un sens…


Mitsumi (Sourit) : Je crois que vous avez raison, Azuko-san. Mon sens me dit que nous sommes tout près aussi.


Azuko : Ha! Alors! Qu’est-ce que tu réponds à ça?


Gikan : J’espère seulement que vous ne vous trompiez pas…


[Le sol était irrégulier, mais loin d’être impraticable. L’épuisement se faisait vite sentir chez les ninjas dans cette région des vallées, mais depuis le premier jour, ils avaient appris déjà à mieux supporter cette gêne. Il ne s’agissait que de très peu de temps dans cette contré, mais leur corps avaient déjà pu s’adapter à l’endroit et à devenir plus fort.


Quelques pauses par-ci et par-là étaient prises pour aider les plus faibles, mais tous reprenaient rapidement leur marche. Les corridors étaient longs et profond par rapport aux hauts des falaises. Le ciel était sombre là-haut et il pleuvait également dans cette région. Seulement, ils étaient chanceux que les vents supérieurs balaient une majorité des gouttes qui tombaient. Ils ne recevaient de que de petits brins d’eau qui étaient plus appréciés qu’autre chose.]


Kisa : En ce moment, je ne fais que penser à Takumi. Si tout ça est réel, je n’imagine même pas la réaction de Reïtarô lorsque le tonneau va disparaître d’entre ses mains… Faites qu’il ne lui arrive rien.


Teruki : Qu’est-ce qu’il lui a pris de suivre un fou pareil…


Mitsumi : Ne dites pas ça, Teruki-san. Je ne veux pas être impolie, mais vous ne savez pas ce qu’a pu vivre Takumi depuis qu’elle connait Reïtarô. J’ai eu la chance que vous m’ayez arrêtée pour me sauver, j’ai eu beaucoup de support de votre part. Si elle est arrivée elle-même à comprendre certaines choses, sans aide, sans personne pour lui pointer ce qu’il n’allait pas, c’est que c’est une fille forte.


Hirosuke : Sans le retournement de Shizu, Akino et Sasari, nous serions toujours sous les ordres de Reïtarô à l’heure qu’il est ou du moins, nous aurions compris beaucoup trop tard et nous n’en serions pas là aujourd’hui. Elle mérite beaucoup plus que ce qu’elle fait en ce moment.


Kisa : Le 7 septembre, c’est ce que nous devrions tenter de faire. On doit tenter de sauver Takumi de Reïtarô… et tous les autres aussi! On doit pouvoir les raisonner.


Teruki : Tomoo et Ruito… ils savent très bien dans quoi ils se sont embarqués. Avec le combat de la dernière fois, j’ai du mal à dire si l’on pourrait vraiment les convaincre que les plans de Reïtarô n’ont aucun sens. Takeru aussi…


Kisa : Avec ce que l’on apprendra sur Inuji, il y a moyen que l’on en comprenne plus sur ce que souhaite réellement Reïtarô. À ce moment, il sera peut-être plus facile de tout expliquer aux autres.


Mitsumi : Oui. Nous devons convaincre le plus de personnes possible, Reïtarô aussi!


* Silence *


Shizu : Byakugan. * Silence * C’est encore loin et c’est légèrement flou, mais je crois que l’on arrive bientôt à la fin de cette crevasse.


Hirosuke : * Soupire * Et toujours rien de visible. Je me demande presque si c’était une bonne idée de descendre dans ces endroits, finalement…


Teruki : Bien sûr que si! Kisa l’a dit, ça un lien avec de phénomène des chakras, c’est certain.


Hirosuke : * Regarde vers le haut * Tu disais qu’Inuji pourrait être un sage perché au haut d’une montagne, c’est peut-être… * Étonnement * Regardez-là! Là-haut!


* Étonnement de tous *


Azuko : Où, Hirosuke?!


Hirosuke : Sur la paroi rocheuse, plus haut! Il y a un enfoncement dans la roche! Comme une fenêtre! Je dirais à… ahem, une cinquantaine de mètres par rapport où on est!


Gikan : Hmm… je la vois aussi. C’est là?!


Teruki : Ça ressemble à n’importe quoi d’autre non? C’est peut-être assez large pour accueillir un baril mais… Ce serait vraiment là sa cachette?


Azuko : On essaie! Il faut essayer!


Fusazô : On a un souci par contre. Cet endroit où l’on est, c’est beaucoup trop étroit pour que je puisse invoquer Machi et Betti ici. Elles n’arriveront pas à voler.


Kisa : On doit escalader alors? * Soupire * J’ai déjà un très mauvais pressentiment… Je peux tenter de nous élever avec une technique de Doton.


Azuko : Non, ne fait pas ça. Ça te demanderait beaucoup trop de chakra par rapport à ce qu’il te reste, surtout dans ton état. On va devoir escalader avec nos mains et notre force. Kisa, tu as l’un de tes kunai à disposition?


Kisa : Hum, oui… tenez. Vous n’avez pas perdu les vôtres tout de même?


Azuko (Sourit) : Il reste du peaufinage à faire, mais tes kunai sont plus résistant que les miens.


[L’Uzumaki s’approcha de la paroi devant elle, tentant de s’aligner avec la fenêtre qu’ils avaient au-dessus de leur tête. Ce n’était peut-être rien, mais depuis le tout début, cette petite fenêtre était ce qui paraissait de plus probable. Sans cette observation d’Hirosuke, personne n’aurait peut-être jamais rien vue… ils devaient se tenter.


D’un franc coup par la pointe, Azuko arriva à planter le bout de la lame de Kisa dans la roche. Elle répéta la chose à quelques reprises pour arriver à tailleur un trou complet dans la pierre.]


Gikan : Et maintenant?


Azuko : C’est parfait, ça peut fonctionner. Gikan, tu es le plus fort d’entre nous sans le chakra.


Teruki : Quoi?! Non, c’est faux! Je suis certain d’être aussi fort que lui!


Azuko : Peu importe, il me faut quelqu’un qui ne s’épuisera pas à nous faire des enfoncements où s’agripper. Gikan, tu seras le premier à escalader et avec les kunais que Kisa, tu vas tailler la pierre pour aider les autres derrières. Tu t’en sens capable?


Gikan : On doit réussir cette mission! C’est pas un petit mur de pierre qui va m’arrêter moi! Poussez-vous les gamins!


Kisa : J’en ai d’autres si jamais tu brises celui-ci.


[Et le grand homme commença son ascension vers cette fenêtre dans la roche. Il prit le kunai dans la main d’Azuko et commença à tailler la pierre pour créer des endroits où ses amis pourraient s’accrocher après lui.]


Azuko : Ne taille pas les trous aussi distancé les uns des autres, imbécile! On n’est pas aussi grand que toi, nous!


Gikan : Tss, s’il le faut, je vous monterai tous moi-même…


[Les kunai étaient résistant en effet. Il ne suffisait que de quelques coups pour pouvoir créer l’espace nécessaire. Maintenant, il ne manquait plus qu’à attendre que Gikan ait monté le premier pour que les autres puissent suivre ensuite. Ce temps d’attente et de repos allait leur être utile avant cette dure épreuve.]


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Kiri – 7 Septembre


[Takumi et Reon avait pu trouver, non loin de la grotte de Kyûsaku, un petit lac à visiter. Reon était toujours fasciné par la pluie qui tombait, comme s’il n’en avait jamais vue auparavant. Il n’était pas couvert, il laissait les gouttes lui tomber sur le visage et sur ses vêtements. Ce n’était pas complètement le cas pour Takumi… Elle n’avait rien pour se couvrir, même pas de capuchon, mais elle restait sous un arbre pour s’en protéger tout de même un tant soit peu.


La jeune fille, malgré qu’elle ait tenté de se changer les idées en sortant à l’extérieur, était toujours perdue dans ses pensées… fixant le sol comme s’il se trouvait très loin. C’était indéniable aux yeux de Reon, quelque chose tracassait Takumi depuis quelques jours et la rendait malade.]


Reon : Beaucoup de gens se plaignent de la pluie, mais regarde-moi ça. Je trouve ça fantastique comme phénomène! C’est si unique comme sensation.


Takumi : …


Reon : Beaucoup aussi l’associe à la tristesse… Je te sens différente depuis quelques jours, Takumi. Tu as si peur de Takeru? Croit-moi, il n’osera rien sur toi.


Takumi : Je n’ai pas envie qu’il s’intéresse davantage à moi. À cause de toutes ces histoires, il y a des conflits internes et ça ne fait que s’aggraver. Ce jour où il a voulu modifier ma mémoire, après l’incident… j’aurais peut-être dû le laisser faire.


Reon : Quoi? Mais qu’est-ce que tu racontes?


Takumi : Il n’y aurait peut-être plus de problèmes avec personne si je l’avais laissé faire. J’aurais pu oublier tous mes caprices personnels pour me concentrer uniquement sur la mission.


Reon : Sauf que tu l’as réussi ta mission, n’est-ce pas? Ça n’aurait rien changé, crois-moi. Tu es mieux ainsi et plus tu apprendras à te reconnaitre, mieux ce sera.


Takumi : Tu ne te soucies pas qu’il ait un si mauvais œil sur toi, Reon-san? Takeru est prêt à tout pour que rien ne gêne Reïtarô dans ses études. Si quelque chose se produisait… il serait sur notre dos, c’est certain.


Reon : L’avis qui compte le plus, d’abord, c’est celui de Reïtarô. Takeru n’est qu’un imbécile… Il pourra dire ce qu’il voudra, il n’est rien pour moi. Ça ne vaut pas la peine qu’on s’intéresse à lui.


Takumi (Étonnée) : «Il pourra…», qu’est-ce que tu veux dire par-là? Il n’arrivera rien, n’est-ce pas?


Reon : Ah… hum, eh bien, avec eux, ils arrivent toujours quelque chose. Qu’il n’y ait rien qui se produise relèverait du miracle.


Takumi : …


Reon : Il n’y a vraiment que Takeru pour te tracasser autant?


Takumi : Tout ce qui s’est produit depuis Kiri… * Soupire * Quelque chose a changé…


Reon : Et… qu’est-ce que c’est?


Takumi : J’ai changée…


Reon : En bien ou en mal?


Takumi : Eh bien… * Fixe Reon * Ça dépend du point de vue que l’on prend.

* Silence *


Reon : … Restons encore un peu à l’extérieur et rentrons.


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Vallée aux hurlements – 7 septembre


[Gikan, après plusieurs minutes à avoir commencé son ascension vers le passage vue par Hirosuke, arriva enfin à sa destination. Il ne lui restait plus qu’à tailler encore un peu la pierre pour créer un dernier espace où s’agripper pour ses camarades et il se hissa enfin droit debout dans ce trou.]


Azuko : Alors!? Qu’est-ce que ça dit!? Gikan!


[Le grand jeune homme fut fort surpris de ce qu’il vit face à lui. Il ne savait pas trop de ce dont il s’agissait, mais au vue de la chose, il s’agissait très probablement de l’endroit qu’ils cherchaient tous… Enfin! Face à lui, rien n’était visible hormis un noir dense. Il ne s’agissait pas seulement de l’ombre, il y avait quelque chose de plus aux impressions de l’ex-prisonnier. Il passa même son bras pour peut-être sentir quelque chose. Comme s’il s’agissait d’un brouillard, ce fut à peine s’il arrivait à voir le bout de ses doigts… ça ne lui inspirait rien de bon.]


Gikan : C’est là! C’est certain! Il y a un passage et c’est… étrange!


Kisa : Oui! Enfin! On y est!


Hirosuke : Takumi n’a peut-être pas mentit tout compte fait. Il nous reste à explorer cet endroit. Gikan ne doit pas entrer là seul, mais on ne peut pas tous y aller maintenant. Azuko, vous voulez y aller en deuxième?


Azuko (Embarrassée) : Ahem, je laisse ma place à une personne avant moi. C’est tout de même long à monter cette chose, haha…


Teruki : Mais, on devrait tous être près du tonneau une fois qu’il sera là! Vous devrez monter de toute manière.


Shizu : Personne n’a de corde?


Fusazô : De cinquante mètres? Quelqu’un peut avoir ça?


Azuko : Eh bien, mon amie en a une que je peux invoquer… ça va demander du chakra.


Mitsumi : Vous pouvez le faire, Azuko-san?


Azuko : Je devrais être capable, oui, mais n’attendez pas que je puisse monter ensuite… ça risque de m’épuiser. Teruki, tu devras monter avec elle sur ton dos, tu penses pouvoir le faire?


Fusazô : La corde aidera certainement les autres à grimper ou même mieux, vous pourrez nous tirer à deux jusque là-haut.


Hirosuke : Faisons ça alors.


[Azuko se mit à l’ouvrage dans l’immédiat. Elle détacha son amie de son dos pour la poser au sol. L’Uzumaki voulait minimiser son utilisation du chakra et transforma manuellement son pantin pour trouver les sceaux d’invocations de ce qu’elle souhaitait. Ce sceau se trouvait un peu plus bas dans le milieu du dos du pantin… on pouvait y lire «Shippo» (Queue). Elle fit une petite série de mudra qu’elle du recommencer à plusieurs reprises avant de parvenir à réussir la technique. Ça l’épuisa d’une manière conséquente, mais Azuko réussit à sortir une longue corde du dos de son amie. À l’aide de cette dernière, on l’attacha au corps de Teruki pour qu’il puisse escalader avec elle.


Confiant, le jeune homme commença lui aussi à grimper en direction de l’entrée de où se trouvait la cachette d’Inuji! Avec l’aide de ce qu’avait fait Gikan, c’était beaucoup plus simple pour Teruki d’avoir des prises pour s’aider à monter. Tous les espaces n’étaient pas très bien découpés, malgré tout, la pierre restait elle aussi très solide, mais c’était suffisant pour que le jeune garçon puisse atteindre, à son tour, le sommet!]


Teruki (Essoufflé) : Haha! J’y suis arrivé! Tu m’aides, Gikan?


Gikan : * Aide Teruki * La marionnette d’Azuko. Pourquoi l’avoir monter? Tu ne vas pas tant servir tout de même?


Teruki : On va s’en servir, oui. La corde, ça va être une aide supplémentaire pour eux. Alors, qu’est-ce que ça dit par-là?


Gikan : J’en sais rien, c’est étrange et lugubre. Je sais de quoi je parle, j’en ai croisé des endroits sombres, mais lui… il est littéralement tout noir. Je ne saurai pas dire sa profondeur.


Teruki : On fait monter une autre personne alors. * S’adresse à ses autres amis * Au prochain!


[Teruki lança la corde qu’il avait détaché. Celle-ci était assez longue pour se rendre tout juste au bas du précipice.]


Shizu : J’y vais à mon tour.


Hirosuke : Plus vous serez là-haut, plus vous arriverez à hisser la corde facilement à vous tous. Tu arriveras à monter?


Shizu : Ça devrait aller.


[À son tour, lui demandant encore plus d’effort qu’aux deux garçons avant elle, malgré tout, Shizu réussi à escalader toute la paroi pour se rendre au même endroit. Contrairement aux deux garçons, en voyant l’entré de ce passage, ça surprit davantage Shizu.]


Gikan : Ouais, on sait… il y a quelque chose d’étrange dans cet endroit.


Shizu : C’est identique… j’en étais certaine.


Teruki : Me dit quand même pas que t’es déjà venu ici?


Shizu : Non. Tu ne peux pas comprendre… Hirosuke doit monter lui aussi. Tu te souviens de cet endroit caché à la Canopée, Teruki, celui qu’on a trouvé sous la chapelle Uchiwa?


Teruki : Ahem… non.


Shizu : Crétin… * Soupire * Cet endroit ne me dit rien qui vaille.


Fin du chapitre 266

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