Sasari Uchiwa

Chapitre 207 : Un mal qui s'atténue

3521 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 06/04/2019 23:33

Kusa – 3 Août


[Maintenant que le mal avait été chassez d’Azumito, grâce aux agissements du petit groupe, tous prirent la journée pour se reposer et panser leurs blessures. C’était surtout le cas pour Akino qui s’était pris de sérieuses blessures durant son combat contre Sasuke et sa sœur, Chiyuki.


D’ailleurs, depuis la fin de la rencontre contre les ninjas d’Oto, Chiyuki ne voulut pas suivre tout le monde, que trop peu à l’aise avec l’idée. Elle dit aux autres ne plus faire partie de l’organisation d’Orochimaru et qu’elle serait à l’une des auberges du village en attendant que sa sœur reprenne les esprits qu’elle avait perdu une fois Sasuke et son maitre parti.


Au plus grand des bonheurs de la petite équipe de Kenshin et Ayuki, aucune perte dans leurs combats respectifs. Ils avaient tous vaincu.]


Kenshin : Haha, en vrai, Orochimaru doit s’en mordre les doigts d’avoir laissé le champ libre sur son repaire! Je n’ai pas encore vue les dégâts, mais comme vous le racontez, l’endroit doit être inutilisable!


Ayuki : La présence des ninjas d’Oto s’est grandement diminuée dans le secteur, s’est assuré qu’ils ont dû abandonner la zone. Maintenant qu’ils sont partis, ça va être d’autant plus simple de pacifier la zone. Je suis certaine que plusieurs groupes du coin doivent avoir entendu la nouvelle…


Tetsushi : On doit vite reprendre des forces. Le départ d’Orochimaru dans la région va créer deux effets sur les autres petites organisations du coin. Certains voudront partir, mais d’autres voudront prendre leur chance à être au pouvoir. On doit s’assurer que ça n’arrive pas.


Ayuki : Ça devrait n’être qu’une question de temps avant que tous soit redevenu un peu plus normal ici.


Shizu : On aurait aimé vous aider davantage, mais…


Kenshin : Davantage?! Vous avez déjà tout fait! Le reste n’est que broutille! Haha! On va s’en occuper nous-même pour le reste, ne vous inquiétez pas!


Shizu : On va rentrer plus tôt que prévu pour notre rencontre avec nos amis… On a rempli les plus importants de nos objectifs pour le moment et il serait important de leur partager ce que l’on sait.


Ayuki : Nous aurions aimé vous accompagner et se joindre à vous, mais voir que ce village va enfin pouvoir vivre un peu plus normalement, ça donne la motivation nécessaire pour continuer ailleurs. De toute manière, nous avons les mêmes objectifs, nous sommes amis malgré la distance, n’est-ce pas?


Itomi : Si vous le souhaitez, les gens sur l’île Mizzukodô sont en reformation de groupe et ceux qui sont à la tête de cette troisième génération sont des ninjas qui ont de bonnes valeurs, qui ont les mêmes buts que les vôtres, que les nôtres. Si ça vous intéresse, vous pourriez tenter la communication, il y a des anciens là-bas qui se souvienne de vous.


Kenshin : J’imagine que ça vaut la peine d’essayer de communiquer avec eux. Il y avait des gens sympa, là-bas, malgré Ôgai…


Ayuki : Et vous? Si vous avez un point de rencontre, donnez-le-nous, on pourra communiquer avec vous!


Itomi (Sourit) : Oui, bonne idée!


[Durant tout ce temps, Akino avait enfin retrouvé ses esprits et ses blessures n’étaient plus à craindre. Fuyumi, la kunoichi médicale du groupe, avait fait le nécessaire pour que l’épéiste puisse pleinement bouger à nouveau.


Après quelques préparatifs, les trois filles purent bientôt reprendre leur route vers un nouvel objectif. Cependant, avant de définitivement reprendre la grande route, Akino voulu se diriger vers l’auberge que sa sœur avait indiquée. En entrant, au rez-de-chaussée, se situait une taverne avec plusieurs tables qui étaient toutes occupées.


Akino chercha du regard sa sœur, qui serait probablement assise à l’une de ces tables. Mais à sa plus grande surprise, un homme s’approcha d’elle, légèrement à la hâte, mais nullement menaçant. Il s’agissait du chef brigand à qui elle avait dit de fuir la veille!]


Chef brigand : Eh toi, gamine!


Akino : Quoi encore? Tu t’es trouvé de nouveaux amis pour tenter ta chance?


Chef brigand : Non, non… Je… C’est pas facile pour moi, tu sais… mais… merci.


Akino (Étonnée) : «Merci»?


Chef brigand : Tu avais raison hier.


[De derrière le type, l’inconnu qui avait guidé Chiyuki a elle, ce même inconnu qu’Akino avait conseillé au chef des brigands d’escorter, s’approcha de ce dernier.]


Chef brigand : * Pointe l’inconnu * Ce type, Tadashi, on vient du même village! Quand tu m’as dit de l’écarter du combat, ensuite, d’une manière un peu hasardeuse, on s’est mis à discuter de nous et on s’est rendu compte qu’on provenait tous les deux du même endroit!


Tadashi, l’inconnu : Gôdai, il m’a même aidé a finalisé la reconstruction de ma maison.


Gôdai, chef brigand : On s’est remis à discuter, d’ailleurs, et au vue de nos talents dans la reconstruction, on va offrir nos services partout dans le village pour aider à faire de belle baraque au gens! On fait une super équipe!


Akino : Eh bien… À croire que ce n’était si compliqué. Vous devriez aider le village à autre chose. C’est toi qui disais être fort, hier, non? Orochimaru est partie et…


Gôdai : Quoi!? Comment ça partie!?


[Les gens autour, furent bien intrigués sur le coup, regardant en direction de la conversation qui était de plus en plus bruyante.]


Akino (Embarrassée) : Ne parlez pas si fort. Si vous tenez à ce village, défendez-le maintenant. C’est toi qui le disais hier. Ce village est le tient, mais pas parce que tu en es le chef, mais parce que tu en es un membre à part entière. Il vous appartient à tous les deux. Faites équipe avec le plus de gens que possible, avec le plus personne qui tiennent à ce village et en équipe vous arriverez à le faire revivre.


Gôdai : Haha, bien dit! Voilà Tadashi! D’ici un mois, ce village aura retrouvé sa splendeur d’antan, même plus!


Tadashi : Faudra travailler fort, mais ouais!


Akino : Je vous laisse… J’ai une autre personne que je dois rencontrer.


Gôdai : Merci, encore une fois!


Itomi, s’écartant avec ses amies : Tu t’es fait d’étranges amis hier, dit donc…


Akino (Embarrassée) : Si on pouvait passer à autre chose… Je lui ai fait un peu la morale hier… je ne pensais pas que ç’allait tant l’affecter, pour être franche…


Shizu : Toi, avoir de la diplomatie? C’est ça qui a de plus surprenant…


Akino : Je sais, j’ai lu le livre «Les sages paroles des Hyuga» et j’ai fait tout le contraire de ce qui était indiqué, ç’a fonctionné.


Shizu : T’as aussi décidé d’ignorer celui dédié à l’humour…


[Après quelques pas dans cette taverne d’auberge, Akino pu enfin repérer sa sœur assise à une table, seule. On ne savait combien de temps elle avait pu être installé là, mais au vue du nombre de bouteilles sur la table, ça indiquait qu’elle n’était pas là que depuis ce matin.


Tranquillement, non dans la presse, Akino, ainsi qu’Itomi et Shizu, s’assirent autour de la table pour rejoindre Chiyuki. Cette dernière était dans ses pensées… elle n’avait visiblement pas dormi de la nuit au vue des cernes énormes qu’elle avait.]


Chiyuki : Merci, pour hier… J’ai été stupide.


Akino : Ça n’a pas changé, ça…


Chiyuki : * Son air abattu s’amplifie à cette remarque * …


Akino : Au moins, Orochimaru n’a pas sentie le besoin de mettre fin à tes jours… Que vas-tu faire maintenant?


Chiyuki : Partir. Loin d’ici… Les gens ici et dans les alentours reconnaissent mon visage. Je sais me défendre, mais je n’ai pas envie de le faire contre eux. Je ne sais pas encore où… Je vais m’éloigner de la voie de ninja pour le moment. Ça n’a jamais été vraiment ma tasse de thé… mais ç’a toujours été la tienne. Papa et maman avaient tort, ils auraient dû t’inscrire à l’Académie, comme Bunji. Ils avaient tellement peur de cette voie des ninjas, ça été une chance pour Bunji, mais avec l’incident ça les a définitivement convaincu… Je suis contente, malgré toutes les épreuves que tu aies pu traverser, que tu sois devenu ce que tu voulais être.


Akino : …


Chiyuki : Je sais que tu ne m’as jamais appréciée, surtout depuis cet événement avec papa, mais… sache que je t’ai toujours aimée. Je suis fier de toi, Akino. Je suis certaine que maman le serait également. Bunji aussi. Je suis contente que tu sois toujours en vie.


Akino : Tu devrais te diriger vers Konoha… C’est l’endroit le plus sécuritaire pour toi. Il y a des gens bien là-bas.


Chiyuki : J’irai là-bas alors… Et toi?


Akino : Nous partons apparemment pour Taki, rejoindre nos amis là-bas.


Chiyuki : Tu as parlé de ce symbole sur ton manteau, hier, à Sasuke. Tu as dit que les personnes qui le portent seront importantes pour lui… Qui sont-ils?


Akino : Tu m’aimes vraiment? Tu acceptes vraiment tous mes choix?


Chiyuki : Maintenant, plus que jamais.


Akino : Tu te souviens de Sasari?


Chiyuki (Choquée) : L’ami d’enfance de Bunji? Tu as dit qu’il l’avait tué, il est encore en vie?


Akino : C’est lui mon ami… Il est devenu mon meilleur ami.


Chiyuki : Qu’est-ce que tu racontes? C’est un test, c’est ça?


Akino : * Nie de la tête * Il s’est expliqué et il a montré qui il était vraiment… C’était un accident ce jour-là, c’est Bunji qui était allé trop loin, même si c’était difficile à admettre.


Chiyuki : Mais… mais… Tu te rends compte que c’est à cause de cet incident si on en est là! Si Bunji était encore en vie, nos parents n’auraient jamais agis comme ils l’ont fait et tu aurais pu…


Akino : Je sais… Mais il ne peut pas être le seul fautif dans cette histoire. Sasari ne savait rien de notre situation familial, il ne savait même pas que Bunji avait des sœurs… Il a prouvé énormément à moi, à Shizu et Itomi. Il y a Mifuyi, il y a Kumiko… Ils nous ont aidés à nous sauver d’une situation catastrophique…


Chiyuki : * Soupire * Je ne connais pas tous les détails et dans l’état dans lequel je suis, mon jugement n’a pas d’importance… mais peu importe, je te fais confiance… Enfin, tu es encore en vie, c’est ce qui a de plus important.


Akino : Pour maman et papa… Je ne veux aucune information sur eux. Je me fiche de ce qu’ils sont devenu maintenant. Je ne veux plus les revoir…


Chiyuki : Je ne sais pas ce qu’ils sont devenus de toute manière...


* Silence *


Chiyuki : * Fouille dans ses choses * Tu es une épéiste vraiment plus douée que je ne le suis…


[Chiyuki, de ses choses, sortie le manche de son épée qu’elle avait utilisé hier. C’était celle sans lame, elle l’offrit à sa sœur.]


Chiyuki : Il n’y a pas de piège, de pisteur ou quoique ce soit sur cette épée. Je crois qu’elle te sera plus utile à toi qu’à moi. J’aimerais que tu la gardes avec toi pour, possiblement, te souvenir de moi avec une meilleure impression que qu’est-ce que je t’ai laissé.


Akino : Tu sauras te défendre sans?


Chiyuki : J’imagine, oui. Je sais me débrouiller sans cette seule arme.


Akino : * Prend l’épée * Écoute, Chiyuki… si, jamais, un jour, tu as de nouveaux des problèmes ou que tu vis une situation complexe, je… je peux te porter conseil si tu veux. À moi ou à un de mes amis… * Écrit sur un bout de papier, le tend à sa sœur * Normalement, on devrait se rejoindra là et y faire notre camp ou quelque chose comme ça…


Chiyuki : Ça va aller… Je ne voudrais pas que cette information tombe entre de mauvaise main. Je serai moins naïve à l’avenir… Et je m’impliquerai moins dans organisation dangereuse…


Akino : … Comme tu veux.


[Ce fut court comme moment, mais le nécessaire avait été dit et les trois filles voulurent reprendre la route tranquillement… À la sortie de la taverne, Kenshin et Ayuki attendaient le petit groupe de Furûtsu.]


Kenshin : Vous êtes sur votre départ, donc?


Itomi : Il reste plus de deux semaines avant notre rencontre en Taki. En se rendant tranquillement, on devrait être là à l’avance, mais ça nous convient. En chemin, peut-être on rencontrera certains villages à aider. * Sourit *


Ayuki : On voulait vous remercier une dernière fois… Sans votre aide, ç’aurait pu être beaucoup plus long que prévu et plus mortel, on s’en est bien tiré dans toute cette histoire… Et pour notre situation il y a six mois, avec Ôgai. Ça nous touche que vous ayez fait toute cette expédition pour nous.


Shizu : S’il vous était arrivé quelque chose par notre faute, je m’en serais voulu…


Ayuki : On vous enverra des nouvelles dans peu de temps sur nos activités… Si vous nous faites part de vos activités, ça nous sera utile, on aimerait.


Akino : On fera de notre possible, si toute cette histoire ne s’empire pas…


[Ce fut la fin en Azumito. Pour le moment, le village ne semblait pas mieux se porter, mais elles savaient tout de même qu’une énorme épine avait été enlevée du pied de ces villageois.


Plusieurs de leurs objectifs primaires avaient été remplis. Non seulement, elles avaient retrouvé Kenshin et Ayuki sans devoir trop chercher à nouveau, comme ce fut le cas sur l’île Mizzukodô, puis elles avaient pu aider un village en détresse, mais surtout, finalement, elles avaient rencontré Sasuke dans le plus grand des hasards.


Chiyuki avait été une rencontre des plus étonnantes pour Akino, surtout du fait qu’elle était une ninja aux ordres d’Orochimaru. Qu’avait-elle pu rencontrer comme problèmes pour en être rendu à obéir à cet homme? Au moins, elle n’était maintenant débarrassée de tout ceci. Akino avait même pu se mériter une nouvelle épée qui, au premier abord, ne semblait pas en porter grand intérêt, mais c’était tout contraire. Akino avait mis cette épée à sa taille.


Après plusieurs heures de marches, elles avaient distancé Azumito depuis déjà un bon moment, ayant passé d’une zone désertique à quelque chose de plus vert. Les forêts étaient beaucoup plus présentes dans le coin et les villages en bien meilleur santé que celui d’où elle provenait. Les rivières coulaient, les oiseaux chantaient, la vie était franchement plus agréable dans cette région du pays.


Comme à l’habitude, malgré ce qui venait de se passer, Shizu et Akino ne pouvaient s’empêcher de se disputer sur tout et rien, puis Itomi, à l’arrière, encaissant le tout.]


Akino : Mais qu’est-ce qu’on s’en fiche de passer par-là! C’est les chemins les plus courts si on se fie à cette carte!


Shizu : Le chemin le plus court? On a une carte, mais tu ne sais pas la lire, on n’est clairement pas sur le bon chemin.


Akino : Bien sûr que si! Itomi, dit lui.


Itomi : On s’en fiche, non? On a tout le temps de se rendre en Taki de toute manière. Si on se perd, on demandera notre chemin, c’est tout.


Akino : Ah! Tu vois! Itomi est d’accord avec moi!


Shizu : Non, ce qu’elle dit c’est que ton chemin, même si c’est le plus long, ne lui ne dérange pas.


Akino : Pourquoi tu ne la ferme pas, comme à l’habitude!?


Itomi : Dit, Akino. La situation avec ta sœur. Ça ne t’inquiète pas?


Akino (Intriguée) : Qu’entends-tu parle là?


Itomi : Eh bien, la laisser seule comme elle l’est… Certes, c’est une ninja qui a déjà dû faire ses preuves, mais Orochimaru pourrait décider de revenir contre elle en envoyant des ninjas à ses trousses… Ou encore, des ninjas d’Azumito pourraient décider de prendre l’opportunité d’enfin s’en prendre à elle. Je sais que ça fait un moment que tu ne l’avais vue, mais ça reste ta sœur, non?


Akino : * Soupire * …


Itomi : Tu ne l’apprécie pas à ce point?


Akino : J’y ai peut-être été un peu dur… C’est le contraire, j’apprécie bien ma sœur, je m’inquiète à son sujet… J’ai voulu lui indiquer au moins ou nous allions, elle a fait son choix… je ne voulais pas m’imposer davantage.


Itomi : Elle a dit qu’elle voulait se retirer de la voie des ninjas pour le moment. Tu la crois? Enfin, tu as confiance qu’elle se soit rangée ou elle a menti et rejoindra une autre organisation quelconque?


Akino : Ça t’intrigue drôlement, Itomi… Je fais confiance en ma sœur, malgré tout ce qu’elle a pu faire.


Itomi : C’est vrai, ça m’intrigue, toute ton histoire. Ce qui t’as amené jusqu’ici, tes parents, ta relation avec Sasari plus jeune…


Shizu : Ça m’intrigue aussi.


Akino : Ça peut attendre un autre jour? Je n’ai pas spécialement envie d’en parler pour le moment, avec ce qui s’est passé.


Itomi : Je ne sais même pas si j’ai une sœur ou des parents en vie…


Akino : Je ne connais pas la situation des Hôzuki, mais si tu en es vraiment une, il y a des chances je crois. Pour Shizu, même pas besoin de ce questionner. Sans les Uchiwa à Konoha, il s’agit du clan le plus important dans ce village.


Itomi : «Si je suis une Hozuki»… Comme vous aimez tant le dire… C’est vous ma famille la plus proche. * Sourit * Rien à faire du reste.


Shizu (Sourit) : Bien dit… * Étonnée *


Akino : Quoi? Tu t’étonnes toi-même de sourire maintenant? * Regard en direction de celui de Shizu * C’est qu’un homme qui a échappé son panier de pommes, ça t’inquiète tant?


Shizu, continuant à marcher vers l’homme, à ses amis : Non… Son visage…


[Face aux filles, sur un chemin bien paisible, Akino avait bien décrit la situation devant laquelle elle s’avançait tranquillement. Un homme, habillé en paysan, avait échappé sa récolte, la poigné de son panier s’était brisé. Il semblait plutôt ennuyé et exaspéré par cet incident, mais pas au point d’avoir besoin d’une aide pressante.


Avant même qu’elles n’eurent le temps de le rejoindre, il avait déjà réussi à tout ramasser de ce qui était tombé et se redressa pour reprendre sa marche. Le visage de l’homme était maintenant bien visible pour les deux filles… Seul Shizu semblait le connaitre… Elle était même complètement abasourdit par ce qu’elle voyait. Itomi montrait des signes d’inquiétude face à cette réaction.


L’homme marchait normalement, tout droit, sans vraiment porter une attention aux jeunes filles, jusqu’à ce qu’il arrive près d’elles, à un croisement… Il jeta un coup d’œil aux petites filles puisqu’il se sentait dévisagé… L’une lui portait un regard bien plus intense que les deux autres. Ça l’embarrassa sur le coup, ne sachant pas comment le prendre… Dès qu’elles avaient fini de le croiser, Shizu s’arrêta enfin, continuant de le fixer de dos. L’homme sentait ce regard le transpercer, même de dos… Mais à un moment, il comprit et se retourna, très intrigué et inquiet.]


L’homme : Toi… Je te connais?


[La respiration de Shizu avait déjà commencé à être plus rapide, mais à le voir à nouveau en face, sa respiration devint irrégulière et forte… Son étonnement se transforma en haine.]


Shizu : Tsugito!


Fin du chapitre 207

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