Sasari Uchiwa

Chapitre 200 : Divulgation sentimentale

4918 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 03/03/2019 23:04

Konoha – 27 juillet


[Personne d’autres à l’horizon… Aucun bruit dans les alentours… Il n’y avait qu’une personne pour savoir que Sasari avait repris ses esprits. Cette même personne s’était insinuée dans la chambre à l’insu de ce même garçon.


De quoi surprendre un tant soit peu l’Uchiwa, on l’avait enlacé fermement de par derrière… La seule chose que pu voir Sasari, du coin de l’œil, était des mèches rouge qui pendaient. Même sous anonymat pour le moment, avec le peu d’indices qu’il avait pu entrevoir, il savait qui était derrière lui. Il ne savait pas trop quoi en penser, ni comment réagir face à cette situation… surtout qu’il s’agissait là, pour lui, d’une première rencontre.]


Azuko (Enjôleuse, saoule) : Oooh, ce chakra… qu’est-ce qu’il est unique, hmmm. Je voulais absolument me retenir de trop le ressentir, mais ç’a été plus fort que moi. Plus il vient à moi, plus son emprise se fait forte.


Sasari : …Mon… Chakra?...


Azuko : Non, ne parle pas, ça ne fait qu’empirer * Colle Sasari encore plus sur elle * Qui peut bien être la chanceuse parmi toutes les damoiselles que tu connaisses qui puisse être ta dulcinée!? Comment résister à une telle attraction!?


Sasari : Comment se porte Kumiko et Mifuyi?


Azuko : Ah, Kumiko et Mifuyi! Laquelle? Une Uchiwa comme toi ou une douce et magnifique Uzumaki? Tu sais, je peux t’apprendre plusieurs choses sur les Uzumaki. On est l’égale des plus grands clans, tu sais…Hmm… Laisse-moi aussi me rappeler quelle autre fille il y avait la dernière fois, hmm… L’Hyuga c’est ça? Ce serait-elle la chanceuse?


Sasari : …


Azuko : * Change d’oreille * Attend, ne me dit pas qu’il n’y pas une fille dans ce lot qui ne soit à tes pieds! Si jeune et pourtant si vivant… J’ai pu côtoyer le chakra de quelques Uchiwa par le passé, ils avaient un chakra intéressant, mais pas comme le tient. Est-ce la même chose pour tes frères?


Sasari : Peu de personne peuvent ressentir les chakras des autres…


Azuko : Du moment que le chakra coulent dans nos vaines, chaque individu peut ressentir les chakras… Certes, ce n’est pas un sens aussi prononcer que les autres, mais d’une manière instinctive, les gens arrivent à ressentir ce qui les entoure… Toutes les filles le savent certainement… cette énergie en toi. L’aimant n’est pas particulièrement puissant, mais on ne peut pas éviter ses effets… tous doivent être attiré par ce potentiel! Je ne peux pas croire le contraire.


Sasari : Je n’ai pas le temps pour ça…


Azuko : Le temps pour ça? C’est inévitable pourtant… Tu ne veux peut-être pas, mais arriveras-tu à empêcher un cœur de s’approcher du tient? Arriveras-tu à lui dire non? Une fois que les deux énergies s’enlacent l’une contre l’autre * Rit légèrement * Difficile de s’en déprendre, voire impossible…


Sasari : …


Azuko : Tu sais que j’ai raison, mais tu es encore trop jeune pour saisir ce qui viendra… Je crois même que c’est en cours de processus, je me trompe? Comment as-tu su à ce moment que je n’étais pas ton amie? Par deux fois tu as su… Comment tu l’expliques?


[À ce moment, ayant entendu des bruits et des voix, Kumiko avait ouvert légèrement la porte pour entrevoir à l’intérieur de la chambre de Sasari. Sans trop de difficulté, elle put voir la scène où Azuko, saoule, elle lui faisant dos, était montée sur le lit enlaçant fermement Sasari. Azuko lui murmurait pratiquement à l’oreille tout en jouant avec quelques mèches de ses cheveux…


Très étonnée et embarrassée de surprendre une telle chose, Kumiko resta tout de même curieuse en laissant la porte entre ouverte pour y jeter un coup d’œil. Le visage de la jeune Uzumaki était complètement rouge, d’un coup, et semblait presque regarder comme si elle était complètement innocente et qu’elle devait le rester…] 


Sasari : Deux fois?


Azuko : Oui, celle-ci où je t’aie surpris de dos… Avant que tu n’entendes ma voix, les seuls éléments que tu avais pu voir étaient mes mains, quelques de mes cheveux et ma poitrine collée sur ton dos. J’ai la même couleur de cheveux qu’elle, j’ai encore des mains aussi jeune que les siennes et disons qu’au niveau du buste, Kumiko n’a pas à faire la jalouse. * Sourit *


Kumiko (Timide, rouge) : Qu’est-ce que vous racontez, Azuko-san!?


Azuko : Avec ce peu d’éléments, tu as pu tout de même nous différencier… Tu crois qu’elle n’aurait pas pu avoir la même approche que la mienne? C’est pourtant elle qui s’occupait de toi tout du long où tu dormais… Et puis la seconde fois.


Sasari : Qui est?...


Azuko : Durant ton interrogatoire.


* Étonnement de Sasari et Kumiko *


Azuko : Malgré mon état, j’étais encore bien consciente et ce fut l’une des dernières choses que j’aie pu entendre avant de m’évanouir… Les ninjas de Danzô avaient probablement dissimulé des micros dans la pièce où vous vous faisiez interroger. Ils t’ont montré une image en directe de moi attaché à des chaines, mais pour te convaincre de parler, ils t’ont menacé de me faire bien mal, jouant ainsi avec tes émotions puisque tu aurais pu penser que c’était Kumiko. Tu as affirmé d’un ton sûr que je n’étais pas ton amie et sans aucune hésitation tu as dit pouvoir reconnaitre Kumiko d’un simple coup d’œil… C’est quand même étonnant puisque l’écran qu’ils te montraient était sans couleur et que mon corps était bien camouflé pour jouer justement sur cette ressemblance entre elle et moi.


* Étonnement de Kumiko, elle devient plus attentive *


Sasari : Je ne le nie pas, je pourrais la reconnaitre facilement dans n’importe quelle situation. Je lui ai même dit; je la connais mieux que personne d’autre…


Azuko : Ah! Garçon! Toutes ces vibrations que tu créés!


Sasari : Je ne crois pas que ce soit le moment pour ça… J’imagine que ça le sera un jour, certainement, mais pour le moment… * Soupire * Je crois que ça peut attendre et voir comment les choses se développe, tout simplement.


Azuko : C’est Mifuyi qui m’a parlé à propos de cette reformation du clan, n’est-ce pas?


Sasari : Je ne vois pas qui d’autres auraient pu vous en parler… Pourquoi en parlez-vous?


Azuko : Tu sais, tu es peut-être trop jeune pour en avoir entendu parler mais, comment comptes-tu étendre ton clan? Si tu souhaites vraiment le reformer ce n’est pas en formant une organisation et en invitant les gens à porter ton nom que ça arrivera, il faut de la génétique dans tout ça, tu saisis? La transmission génétique ne se fait que d’une manière et si tu veux refaire du clan Uchiwa une famille digne de ce qu’elle était, je te conseil de te choisir une partenaire qui sera intéressante pour tous ses atouts…


Sasari : …


[Kumiko était figée d’embarras devant la porte, ne pouvant pas détourner le regard non plus. Elle n’avait pas le courage d’intervenir en aucune manière, mais elle gesticulait des doigts dans tous les sens comme si elle voulait ridiculement envoyer un message à Azuko pour qu’elle cesse cette scène! Son inquiétude était à son paroxysme!


Gikan fit son entrée dans le couloir et vit la pauvre fille devant la porte, complètement rouge et affectée par ce qu’elle voyait. Curieux, avec une certaine presse, Gikan vint lui aussi regarder dans l’ouverture de la porte! Il vit!


À ce moment précis, Sasari qui n’était pas figé par la situation, au contraire de son amie, Azuko lui prit le menton pour le forcer à regarder dans ses yeux. Les deux ses faisaient face à face, elle ayant les pommettes rouge dû à l’alcool et lui ne faisant que la fixer sans crainte… La distance entre les visages n’était que de quelques centimètres.]


Azuko : Awww… si jeune et déjà si mature. J’ai l’impression que ton regard me transperce alors que ton sharingan n’est même pas activé! La tension est insoutenable! Pourquoi n’y t-il pas plus de personne avec un chakra comme le tient!?


* Silence *


Azuko : * S’approche très doucement du visage de Sasari * Tu sais Sasari, si tu n’es pas doué avec les femmes, je peux me porter volontaire pour t’apprendre les bases… * Affiche un léger sourire narquois * Hmm? Je serais prête à tout t’enseigner… * Les lèvres d’Azuko sont à quelques dizaines de millimètres de celle de Sasari * Absolument tout.


[À ce moment, n’ayant aucunement changé son émotion du départ, tranquillement, Sasari déplaça son regard vers la porte où il vit, sans plus d’étonnement, Kumiko dans l’ouverture avec un regard des plus inquiet face à la scène… Ils se fixèrent pendant un court instant avant qu’un élément soudain vint pour couper cette connexion!]


Gikan (Furieux) : * Ouvre la porte brusquement * Azuko vous êtes allée trop loin cette fois!


[Sans hésitation, d’une manière franche, Gikan n’eut besoin que de faire deux grand pas pour atteindre Azuko et il l’empoigna par le collet pour rapidement l’écarter du sort qu’elle réservait à Sasari. Il l’a releva du lit, sans brutalité, pour la redresser, mais Azuko, encore bien ivre, continua sa lancé et les yeux fermés et elle embrassa le grand gaillard!


Complètement bouche bée, Gikan ne fit rien pour l’en écarter… Tout son cerveau était concentré sur la simple tâche de devoir constater de ce qu’il se passait en ce moment. Lorsqu’Azuko se recula, son visage, si enjôleur au début, se transforma rapidement en déception. L’Uzumaki avait compris que ce n’était pas ce qu’elle avait voulu. Elle vit subitement le regard de Gikan redevenir furieux et Azuko ne fit que répondre bêtement d’un sourire gaffeur en envoyant la main.


En deux secondes, Gikan, tenant Azuko par le bout du collet complètement levée de sol, sortit de la chambre pour l’en l’éloigner.]


Azuko : Aïe, aïe, aïe, c’est bon!!! Désolé!!! Aaah! Lâche-moi Gikan!!! Je ne recommencerai pas!!! Lâche-moi!!!


Gikan : La soirée est terminée pour aujourd’hui! Maintenant, c’est au lit plus rien d’autre!


[En à peine quelques secondes, le phénomène qu’était Azuko était écarté! Kumiko et Sasari n’avaient même pas bougé d’où ils étaient. Le regard de Sasari n’était cependant plus porté sur Kumiko, mais plutôt ailleurs, comme s’il était pensif… Kumiko eut comme réflexe de vouloir rapidement regarder ailleurs pour faire pareil et ne pas créer son propre malaise.


Un long silence s’installa, l’Uzumaki ne savait pas quoi dire alors qu’il s’agissait là du réveil de Sasari, lui qui avait été absent un petit moment…]


Sasari : Gikan… Il a raison. On devrait tous aller au lit pour la journée de demain…


Kumiko (Rouge, timide, déçue) : Oui, tu as probablement raison… * Commence à refermer la porte *


Sasari : Kumiko… Merci de t’être occupé de moi.


Kumiko : Merci d’avoir tenu promesse…


[Sasari ne semblait pas trop ébranler par ce qui venait de se produire… Il en resta même bien pensif. Le calme avait repris à l’intérieur de l’entrepôt, tous avait trouvé le sommeil hormis celui qui venait de se réveiller.


Tout au long de la nuit, Sasari resta dans ses pensées… Il s’occupait comme il le pouvait, mais il passa la majorité du temps à l’extérieur à tranquillement contempler le ciel étoilé. Il ne paraissait pas méprisant, seulement en réflexion et en débriefe sur les événements récents.


Au petit matin, toujours à l’extérieur, la première personne que pu voir Sasari fut Gikan, qui lui ne l’avait pas vue. L’ex-prisonnier s’échauffa rapidement avec quelques mouvements et partie faire un jogging matinal. Il était temps pour Sasari de rentrer…]


Mifuyi, mangeant quelque chose : T’as bien repris si t’as pu aller dehors, t’as mangé quelque chose depuis? Tu te sens comment?


Sasari : Je n’ai plus rien, j’étais seulement exténué… On est ici depuis longtemps?


Mifuyi : Plus d’une journée. Si tu dis être dans un état convenable, on devrait reprendre la route dans peu de temps dans ce cas. Cet endroit appartient à Gôshi et il a bien voulu nous le prêter, mais ça m’embête de trop prendre.


Sasari : Gôshi… Oui, on doit partir avec tout le monde bientôt…


* Silence *


Mifuyi : T’as quoi en tête?


Sasari : Rien de particulier, pourquoi?


Mifuyi : Menteur! On vient de sortir de cette prison! T’as même tu… hum, tué Danzô. Ne me fait pas croire que ça ne t’as rien fait au point de ne plus y penser maintenant?


Sasari : …


Mifuyi : Parle! Dit quelque chose! Tu l’as dit toi-même, je suis ta sœur, on se dit tout normalement entre frère et sœur, non?


Sasari : Et toi, qu’est-ce que tu as en tête?


Mifuyi : Moi? Eh bien… c’est confus je dois dire… surtout que… Non, rien…


Sasari : Je suis dans le même état que le tient… J’ai encore du ressentiment face à ce qu’on a vu, je me questionne sur ce que je veux vraiment… Je ne sais pas quoi faire maintenant qu’on a sauvé Azuko, j’ai plusieurs questions que j’aimerais poser mais personne pour y répondre…


Mifuyi : On est tous dans cet état j’imagine… * Pensive * Kumiko a réagi d’une manière plus sage quand elle, a… * Se retient de parler *…Enfin, elle semble avoir un esprit moins confus que le nôtre.


Sasari : Tu te retiens de dire quelque chose. Dit. C’est toi qui insiste pour que l’on soit franc entre nous… soeu-rette.


[Avant que Mifuyi n’ait eu le temps de répondre, Kumiko entra dans la pièce. À la vue des personnes devant elle, surtout en voyant Sasari, l’Uzumaki commença à rougir d’embarras en se souvenant des événements d’hier, mais ça ne l’empêcha pas d’entrer, même si elle tentait de ne pas croiser le regard des autres à nouveau.


Derrière, que très peu de temps après, Azuko suivait en entrant dans la pièce… Elle semblait quelque peu affectée par les contrecoups de l’alcool. Une migraine, particulièrement, s’était manifesté… elle ne paraissait pas être complètement en forme pour ce matin.]


Azuko : Aïe, aïe, aïe… Avec le temps, je ne suis plus aussi résistante à l’alcool qu’auparavant… * Soupire * Avec autant d’années à ne pas avoir touché une seule goûte, la reprise est rude… Vous allez bien?


* Silence *


Azuko : …Je vois… Y’a de la tension dans l’air à ce que je vois…


Sasari, à Mifuyi : Alors?


Mifuyi : Je ne sais pas si j’ai envie de te le dire…


Sasari : Tu n’as pas confiance?


Mifuyi : Pas tant que tu ne m’aies pas tout dit de ce tu as en tête.


Sasari : Je te dirai, parle la première.


Mifuyi : Tu promets que la prochaine chose que tu feras après ce que je vais te dire c’est de discuter avec nous, ici?


Sasari : Je te le promets.


Mifuyi : * Soupire *… Danzô est encore en vie.


* Silence *


Mifuyi : C’est une longue histoire, mais en gros on le sait parce qu’Azuko à un sceau qui ne disparaitrait que lorsque Danzô sera définitivement mort. Il a utilisé une technique caché du sharingan qui a probablement dû le sauver…


* Silence *


Mifuyi : Sasari! Je t’ai dit que la prochaine chose que tu devais faire c’était de parler donc, parle maintenant!


Sasari : Je ne sais plus à quel point j’aie envie de sauver Sasuke…


* Étonnement des autres *


Kumiko : Quoi?! Mais c’est ton frère voyons! Tu ne veux quand même pas le laisser dans les mains d’Orochimaru?!


Mifuyi : Pourquoi cette idée, maintenant?


Sasari : Je ne sais plus… Assurément que l’on va sauver Sasuke d’où il est… Enfin, ce que je voulais dire c’est que les Uchiwa… ç’a de moins en moins d’intérêt pour moi… Quand j’ai vu ce bras… son œil droit, ç’a été plus fort que moi, instinctivement j’ai voulu éliminer cette vermine… mais tout de suite après, c’est une image de Reïtarô qui m’est venu à l’esprit… Ceux qui comptent le plus pour moi en ce moment, c’est nos nouveaux amis de la Canopée. C’est à eux que j’ai envie de m’associer.


* Silence *


Sasari : C’est Shizu qui m’en avait parlé… elle est dans une situation similaire à la nôtre. Hormis le fait qu’elle méprise sa propre famille, que le clan existe et qu’elle provient de ce dit clan, elle a décidé de totalement l’ignorer. Elle a dit ouvertement qu’elle n’a aucun lien avec cette famille et ne souhaite aucunement s’en intéresser plus qu’il n’en faut car elle a déjà tout ce qu’il lui faut avec les autres… Je crois qu’elle n’a pas complètement tort… Ma famille n’a pas besoin de porter le nom d’Uchiwa et les Uchiwa ne font pas nécessairement partie de ma famille…


Mifuyi (Étonnée) : Mais!…


Sasari : Désolé, Kumiko, mais je crois que Danzô va devoir attendre jusqu’à une prochaine fois… même si l’envie de le faire payer ne me manque pas…


Kumiko : * Regarde Azuko * Le plus important a été fait… J’aime mieux me tenir loin de ce type pour le moment et enfin passer à autre chose… Je crois que Sasuke reste un objectif pour nous par contre. Certes il y a certainement plus de personne pour s’inquiéter de sa situation que celle d’Azuko, mais il lui faut le plus de chance de s’en sortir. C’est ton frère. Je suis certaine qu’il aurait tout donné pour te sauver d’une quelconque situation s’il savait qui tu étais. C’est immoral de le laisser en danger, il va en mourir sinon.


Sasari : Tu as probablement raison. Il lui faut le maximum d’aide.


* Silence *


Sasari : Si les informations qu’avait données Reïtarô sur Orochimaru étaient vrai, il reste encore du temps avant qu’il n’absorbe Sasuke.


Azuko : Orochimaru veut s’approprier le corps de Sasuke, c’est pour cela que vous voulez le sauver?


Mifuyi : Vous savez quelque chose?


Azuko : Eh bien, si vous douté des paroles de Reïtarô, je peux confirmer qu’elles sont vrais. Je n’ai pas particulièrement côtoyé Orochimaru longtemps, mais avec les informations que j’aie pu trouver et mon ressentit par rapport à cet homme, il a bien une technique qui lui permet de s’accaparer un corps voulu… Elle a un temps d’utilisation par contre. S’il s’occupe de Sasuke, il a certainement l’intention de bien le préparer pour le moment voulu.


Mifuyi : Si cette information est vrai, il y a des chances pour que les autres informations dites soient vraies… On ne doit pas abandonner cette objectif, pas après tout ce qu’on a fait!


Sasari : C’est le «après» auquel je réfléchissais… Ce rêve de devoir reformer le clan… Bref, passons à autre chose, non?


Kumiko : Il nous reste un peu moins de trois semaines encore et notre objectif principal a été rempli.


Azuko : Oh… j’étais votre objectif principal?


Mifuyi : Qu’allez-vous faire de votre côté, Azuko?


Azuko : Que… Moi? Eh bien, je… Je n’y avais pas encore trop réfléchis, je croyais que… enfin, je vais y songer j’imagine…


Mifuyi : De notre côté, la seule chose que je vois dans le laps de temps que nous avons, c’est de trouver Nekobaa en Konoha, on est au bon endroit en plus.


Azuko : Qui est-elle?


Kumiko : C’est une femme susceptible d’en savoir plus sur qui Reïtarô. Elle se trouverait dans un village abandonné de Konoha.


Azuko : Hmm, je vois…


Sasari : Gikan est partie à l’extérieur, tout à l’heure.


Mifuyi : Il s’est motivé à vouloir s’entraîner hier… Une baisse d’estime de lui-même, mais ça va maintenant, il n’y a plus grand-chose pour l’arrêter.


Sasari : Dans ce cas, s’il est prêt aussi, on devrait partir bientôt. Vous êtes d’accord?


Mifuyi : Comme je l’ai dit, Gôshi est très généreux, mais je préfère ne pas trop lui en demander. Vaut mieux partir le plus tôt possible.


Sasari : On va attendre que Gikan revienne et on partira.


[En peu de temps, tous avaient remballé leurs affaires et avait nettoyé l’endroit. Mise à part la nourriture en moins dans les garde-manger, ils avaient laissé l’entrepôt tel qu’il était au tout début.


Gikan eut fini son entraînement et vint rejoindre ses nouveaux compagnons sur le chemin d’une grande route. Comme pour le village, ce chemin était très peu peuplé à l’heure actuelle. Sasari, Mifuyi et Kumiko avaient remis leur manteau, Gikan se tenait près d’eux, et en face, Azuko.]


Sasari, tend un manteau : Gikan, je ne te l’oblige pas, mais une amie à nous avait prévu le coup si jamais on brisait nos manteaux… Si tu veux nous accompagner, je te l’offre. Tu fais partie de Furûtsu maintenant.


Gikan : Alors là, c’est pas de refus! Je ne suis pas certain pour le nom de votre organisation, mais le manteau parait bien!


[Sans attendre, Gikan enfila la première manche avec empressement… Malheureusement, la taille du manteau n’était peut-être pas la bonne pour lui. Cette même manche se déchira à la couture et il était très probable que la deuxième ait le même résultat si Gikan continuait.]


Gikan : Aïe… C’est vrai que vous êtes quand même plus jeune que moi et que je suis plus costaud. J’aurais bien aimé le porter comme vous, mais je ferai sans je crois…


Mifuyi : C’est Kisa qui va être contente…


Azuko : Prête le moi, tu veux?


[Azuko empoigna le long manteau. Elle l’inspecta au niveau de la déchirure, le retourna pour voir la globalité de la pièce, l’analysa une dernière fois et demanda finalement, sans que personne ne comprenne le lien, un kunai à quelqu’un.

 

D’un geste franc, sans hésitation, l’Uzumaki découpa une partie manteau, à la surprise de tous! Elle retourna une nouvelle fois le manteau et fit une coupe similaire sur ce côté. Les deux manches avaient été enlevé et certaines parties du manteau découpé pour enlever les trous des manches. Avec quelques babioles prises à droite à gauche, elle arriva à faire ce qu’elle voulait.


Gikan ne portait pas le manteau comme il l’aurait voulu, mais Azuko lui avait mis pour qu’il puisse le porter tout de même. D’une manière approximative, on lui avait confectionné une cape mise à l’épaule, le manteau couvrait une bonne partie de son côté droit. L’emblème au dos du manteau était clairement visible. Les coupures rendaient la chose un peu moins propre qu’au départ, mais au moins, Gikan pouvait le porter.]


Gikan : Eh bien, j’imagine que ça peut aller, c’est pas si encombrant même…


Azuko : On dit quoi?


Gikan (Embarrassé) : Hum… merci…


Kumiko : J’imagine que c’est une bonne alternative pour le porter jusqu’à ce que tu aies autre chose. * Sourit *


* Silence *


Gikan : Donc… on y va?


Mifuyi : Avant, je sais que vous me l’avez déjà dit, Azuko, mais je suis encore vraiment désolé pour votre carte. Dès que nous aurons retrouvé Reïtarô, ça sera notre objectif principale de la reprendre. Tout ce que je peux vous offrir pour le moment, c’est d’être enfin libre et de recommencer, d’une certaine manière, vos voyages.


Azuko : Mifuyi, ne pas t’avoir donné cette carte aurait probablement signé mon exile à vie dans cet endroit maudit. Je suis certaine qu’à ma place, tu aurais les mêmes sentiments… Que préfèrerais-tu entre perdre tout ton équipement sur lequel tu as mis plusieurs heures à confectionné ou le fait de rester dans cet entrepôt pendant plusieurs années sans savoir quand tu en ressortiras saine et sauve? Quand on connait l’enfermement comme ça, la liberté est ce qu’il y a de mieux comme récompense. Je me doutais de ce qui allait se produire si je te laissai la carte, à toi et tes amis, Danzô n’y a pas été de main mort… mais si je t’ai choisis toi, c’est que pour une première fois, je pouvais avoir confiance en une personne. Je ne suis pas déçu de vous avoir rencontré, toi, Kumiko et… Sasari * Sourit * Qu’à sentir votre chakra, je sais que je peux vous faire confiance et ç’a payé, je suis dans ce magnifique village et j’ai le droit de respirer l’air autour de moi comme je le veux. * Rit * En plus, ce n’est pas cette saleté de Danzô qui a ma carte, il risque de chercher encore longtemps.


Mifuyi (Légèrement dépitée) : Vous allez me manquer, Azuko…


Azuko (Étonnée) : Mais… hum… C’est que… * Devient stressée*


Sasari : Vous avez décidez où vous irez?


Azuko (Rougie) : Je… Je dois dire que… Je… Hum… Comment dire…


[Sasari, une nouvelle fois, de ses choses, sortie un deuxième manteau qu’il lança tout simplement vers Azuko qu’elle attrapa un peu confuse et très étonnée.]


Sasari : Je n’ai pas votre faculté à ressentir le chakra, mais je crois deviner vos intentions. Je ne sais pas pourquoi, mais à force, je commence à bien vous connaitre les Uzumaki. * Sourit *


Kumiko (Étonnée) : Vraiment?! Mais Azuko, on croyait que vous auriez voulu continuer à voyager partout et reprendre vos activités…


Azuko : * Continue à fixer le manteau dans ses mains * …Eh bien, un peu de compagnie, ça pourrait ne pas me faire de tort… Et puis, * Regarde Sasari * il y a des chakras fort appréciable dans votre petit groupe, j’ai envie d’en apprendre plus sur vous et de possiblement revoir les autres qui t’accompagnait, Mifuyi. Puis, vous voyager vous autres aussi, je pourrai vous être d’une aide. * Sourit *


Mifuyi : Alors là, on ne pouvait pas rêvez mieux comme nouveau membre pour notre groupe! Je suis si contente!


Gikan : * Tousse, tousse *…


Mifuyi : Toi aussi Gikan! T’es quelqu’un de bien!


Gikan (Sourit) : Merci!


Azuko : Awwww! Moi aussi je suis si contente! * Court les bras ouvert en direction de Sasari *


[Enivrée par la proposition que les jeunes lui avaient faite, dans un instant de folie, elle voulut aller enlacer la première personne devant. C’était une belle cible pour elle, Sasari était pratiquement figé, légèrement étonné et embarrassé par ce qui s’en venait à lui, il n’avait pas l’habitude à autant d’affection et ne pouvait pas réellement la refuser par impolitesse!]


Azuko : * Enlace, les yeux fermés * Ah! Oui! Des bonnes personnes… Du bon chakra… Comment y résister!


Gikan : Content que vous appréciez mon chakra aussi…


* Étonnement d’Azuko *


[Gikan s’était interposé au bon moment, entre elle et Sasari, évitant donc l’Uchiwa de revivre la situation embarrassante de la veille au soir. Azuko, se rendant compte qu’elle avait enlacé Gikan au lieu de Sasari, s’écarta dans l’immédiat, presque vexée.


Elle enfila son manteau offert fièrement, qui contrairement à Gikan lui alla comme un gant, et prit les devants.]


Azuko : Allez les jeunes! Je vais vous faire visiter Konoha, moi!


Fin du chapitre 200

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