Sasari Uchiwa

Chapitre 178 : Persuasion

4628 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 01/11/2018 04:41

Konoha – 25 juillet


Anbu, A : Ton nom?


Mifuyi : Hum… Anzu… Merde, mauvais choix…


Anbu, A : Pas de nom de famille?


Mifuyi : Je ne le connais pas.


Anbu, A : Lieu de naissance?


Mifuyi : Je ne connais pas mon nom de famille, ça me semble évident que je ne connais pas où je suis née…


Anbu, A : Le lieu où tu as grandis alors.


Mifuyi : …Taki.


Anbu, A : Ton âge?


Mifuyi : Exactement?


Anbu, A : N’importe…


Mifuyi : Quelle importance que je lui donne mon vrai âge? Près de 15 ans, je crois.


Anbu, A : Comment s’appelle tes amis?


Mifuyi : J’en ai plusieurs, lesquels?


Anbu, A : Ceux qui étaient avec toi et Mazaki lors de votre petite aventure d’infiltration. Ceux avec qui tu as été à la maison d’Azuko. Ton camarade de cellule qui a le même âge que toi et l’autre qui vous accompagnait. J’ai besoin d’être plus explicite peut-être?


Mifuyi : Ils vous le diront eux-mêmes.


Anbu, A : Tu ne sais pas quoi inventer comme nom, n’est-ce pas?


Mifuyi : …


Anbu, A : Tu mens sur ton nom également.


Mifuyi (Étonnée) : Et comment vous pouvez l’affirmer? Vous ne connaissez même pas ceux qui me l’ont donné.


Anbu, A : Ton amie nous en a dit un autre.


Mifuyi : Vraiment!? Elle vous a dit quoi? Elle est où!?


Anbu, A : C’est toi qui va nous dire ton vrai nom. Ton nom de famille aussi d’ailleurs.


Mifuyi : Quel intérêt, vous les avez déjà si je comprends bien. Et pourquoi ça ne serait pas elle qui aurait dit tout faux?


Anbu, A : Car tu as réagis de manière surprenante, alors évidemment, tu as peur qu’on le sache, donc forcément, le tient est faux.


Mifuyi : Vous ne savez toujours pas si ce qu’elle a dit est vrai ou non.


Anbu, A : Très bien… Je vais te donner la première syllabe de ton nom… même la deuxième si ça te chante.


Mifuyi : Kumiko leur aurait vraiment dit… Non, impossible, elle est beaucoup plus maligne que ça, elle ne nous vendrait jamais ainsi. Même lorsqu’elle s’est attaquée au chef des Anbu, elle n’a pas utilisé le Sharingan, elle sait ce qu’on risque s’ils découvrent qui nous sommes… Les Uchiwa n’auront jamais autant joué avec le feu… Très bien, je vous écoute.


Anbu, A : Première syllabe : Mi.


Mifuyi (Décontenancé) : Impossible, elle ne peut pas avoir fait ça!


Anbu, A : Je continue toujours?


Mifuyi : …


Anbu, A : Fu…


Mifuyi : Qu’est-ce qu’elle a fait…


Anbu, A : Mifuyu…


Mifuyi : Ouf… C’est passé à un cheveu d’être une vraie erreur…

Anbu, A : Bien sûr que non, c’est Mifuyi.


Mifuyi (Sidérée) : Pas possible! Kumiko leur aurait dit mon nom?… Impossible qu’elle leur ait dit, ils l’ont sûrement forcé! Qu’est-ce que vous lui avez fait, bande d’idiot! Si j’apprends que vous l’avez torturé, on hésitera à pas tout raser de cet endroit!


Anbu, A (De marbre) : * Écrit sur sa feuille * Tu veux qu’on y aille avec ton nom de famille maintenant?


Mifuyi : Si elle leur a dit… Qu’est-ce qu’on va faire si Danzô venait à savoir qu’on est Uchiwa… Ils ne peuvent pas savoir ; ils ne doivent pas… Allez-y… je… j’en serais curieuse.


Anbu, A : En fait, c’est inutile, on sait déjà et on prend du retard sur le reste de cet interrogatoire. * Prend une feuille de ses poches, il la dépose sur la table * Prend ça… C’est un ordre…


Mifuyi : Une feuille de papier… Elle est étrange… Tout peut se passez avec un rien… Ça va faire quoi?


Anbu, A : Touche.


[On prit le bras de Mifuyi par surprise, par derrière, et un Anbu lui fit toucher la feuille en question. Ce bout de papier s’enroula autour du doigt de Mifuyi, tel un piège sur une proie. Une partie du papier s’enflamma et le reste, brûla légèrement Mifuyi.


Le papier s’enleva du doigt, comme s’il avait fini sa tâche et retomba sur la table. Mifuyi pu clairement voir, sur le papier, une marque de sang en forme d’empreinte digitale. L’Anbu face à lui repris le bout de papier devant lui, sans que Mifuyi ne puisse faire quoi que ce soit, et l’Anbu continua à inscrire des caractères sur sa feuille.]


Anbu, A : Le nom de tes amis maintenant?


Mifuyi : Vous n’avez qu’à leur demander!


Anbu, A : Sasari et Kumiko. Même moi je les connais.


* Mifuyi est sans voix *


Anbu, A : Ne sous-estime pas mes talents pour l’interrogation, si tu ne veux pas autant souffrir que ton amie pour nous livrer les informations que l’on désir. Répond rapidement.


Mifuyi : Vous avez fait quoi…!?


Anbu, A : Elle était au départ en cellule d’isolement, mais elle s’est montrée encore plus têtu qu’on ne l’imaginait. On est prêt à faire beaucoup pour obtenir toutes les informations qu’il nous faut. Nous sommes sur le pays de Konoha, mais personne, hormis Danzô, n’a de juridiction ici… Nous sommes libres de faire ce que l’on veut à qui l’on veut.


Mifuyi (Furieuse) : Je vais vous tuer!


Anbu : Elle a tellement été têtue qu’on a été obligé de l’enfermer ailleurs.


[Mifuyi se leva de sa chaise de manière bien menaçante pour agir…]


Anbu : Stop!!!


[L’Anbu sortit de ses poches une télécommande et ouvrit un écran, tout juste derrière lui, au travers de la vitre supposément teinté… L’écran montrait, en noir et blanc, quelqu’un d’attacher aux bras dans les airs, lié aux jambes, bâillonné, les yeux bandés et avec plusieurs lésions aux corps. La personne à l’écran semblait avoir beaucoup de difficulté à tenir sur ces deux jambes et elle n’avait plus de force dans le cou pour soutenir sa tête droite. Mifuyi, par des signes distincts, pu reconnaitre Kumiko à l’écran.]


Anbu, A : Si tu fais un pas de plus, je n’aurais qu’à appuyer sur ce bouton pour que mes camarades ne l’éventrent. Rassied-toi et on continue…


Mifuyi (Émotive) : * Se rassied, fixe l’Anbu * Si vous appuyez sur ce bouton, j’éventrerai tous ceux de Konoha!


Anbu, A : Ça n’arrivera pas si on continue normalement… Si tu te portes bien, non seulement nos expert la soignera convenablement, mais aussi, nous la changerons de cellule…


* Étonnement de Mifuyi *


Anbu, A : Pour la mettre avec vous.


Mifuyi : Vraiment!?


Anbu, A : Si tu es d’accord, je peux même demander à ce qu’on la détache maintenant et qu’on commence les soins.


Mifuyi : Je… Oui, détachez-là, je veux la revoir.


Anbu : C’est ce que la plus part des prisonniers ne comprennent pas ici… Plus vous êtes franc avec nous, plus tout ira pour le mieux.


Mifuyi : … Ça dépend pour qui…


[L’Anbu pesa sur un autre bouton de la télécommande et pendant un court instant, on put voir un Anbu s’approcher et enlever les liens qui tenaient la prisonnière. Celui qui tenait la télécommande éteignit l’écran.]


Anbu, A : Concentrons-nous sur la suite des choses… Doute-toi bien que ce n’est pas parce que l’écran est éteint qu’elle ne risque plus rien… Son état dépend de ce que tu fera.


Mifuyi : Posez vos stupides questions et vite…


Anbu, A : D’où connaissez-vous Azuko, qui vous l’a fait connaitre?


Mifuyi : Un type nommé Ôgai nous a révélé sa cachette.


Anbu, A : Ôgai… * Écrit sur sa feuille * Vous saviez qu’elle avait la carte, c’est bien vous qui êtes allé la chercher il y a près de six mois de cela?


Mifuyi : Autant tout vous dire… Je crois que si vous êtes à la recherche de la carte, vous allez pouvoir nous être utile… L’organisation dont nous faisions partie nous avait demandé d’aller chercher Ôgai pour qu’il nous indique l’emplacement de la carte du ciel. Nous étions de simple exécutant pour les ordres d’une autre personne… Celui qui a la carte en ce moment, il se nomme Reïtarô… Reïtarô Nakajima.


Anbu, A : L’un des membres du clan?


Mifuyi : Oui.


Anbu, A : * Prend note * Peu de personne connaissent ce clan. Il est intimement lié à Konoha, mais pratiquement personnes de ce même pays en connaissent son existence. Où est le lieu de votre organisation? Où est Reïtarô, autrement dit?


Mifuyi : Nous ne faisons plus partie de son organisation, il nous a trahis et il a fui avec la carte. On ne sait pas où encore.


Anbu, A : Encore? Vous le cherchez?


Mifuyi : On doit à tout prix l’arrêter… Ce qu’il est et ce qu’il possède. Ce type sera sans doute pratiquement aussi dangereux pour l’avenir des cinq nations que peut l’être l’Akatsuki en ce moment.


Anbu, A : Quelles sont ses objectifs exactement?


Mifuyi : Il cherche la vengeance.


Anbu, A : Que fait Azuko dans toute cette histoire?


Mifuyi (Offusqué) : Vous rigolez j’espère?


Anbu, A : Jamais je ne rigole…


Mifuyi : Vous êtes digne des enseignements de votre Danzô… Vous êtes hautement détestable… Vous croyez qu’on est venu la chercher seulement pour se servir d’elle!? Les gens ne sont pas que des outils pour atteindre nos buts égocentriques, ce sont des personnes qui ont aussi des sentiments! Votre idiot de Danzô a privé la liberté de cette pauvre femme pendant des années car elle ne voulait pas lui donner un objet qui représentait beaucoup pour elle. Votre vision du monde me dégoute. Votre perception d’un monde meilleure et plus fort, vous vous y prenez de la pire des manières. On est venu libérer Azuko pour lui donner ce qui lui revient de droit… On est venu la libérer une fois pour tout!


Anbu, A : Cette carte peut réaliser beaucoup de chose, Azuko est aussi égocentrique que nous pouvons l’être. Quand l’on grandit en tant que nation, nos actions sont faites pour le bien du plus grand nombre. Cette carte aurait été hautement bénéfique pour plusieurs conflits de tout genre. Ç’aurait été bénéfique non seulement pour elle, mais aussi pour le reste de Konoha tout entier. Pendant toute ces années, cette femmes n’a rien compris de tout ça.


Mifuyi : Je ne crois pas un mot de ce que vous venez de dire, Danzô aurait gardé les avantages pour lui et lui seul. Il n’aurait rien partagé pour sa nation. Azuko devait forcément le savoir.


Anbu, A : Vous connaissez mal Danzô-sama.


Mifuyi : C’est vous qui êtes dans le déni. Forcément, quand on se fait laver le cerveau durant toutes ces années, c’est peut-être compréhensible après tout.


Anbu, B : Abrégeons l’interrogatoire…


Anbu, A : Je ne tirerai plus rien de positifs d’elle, j’en sais déjà beaucoup…


Mifuyi : Vous allez tenir votre parole, n’est-ce pas?


Anbu, A : Bien sûr, vous vous reverrez… mais j’ai encore à interroger tes amis d’abord, je ne les ai pas encore vue.


Mifuyi (Étonnée) : * Se fait lever de force par des membres de l’Anbu * Attendez, vous disiez que vous aviez posé vos questions à mon amie.


Anbu, A : J’ai menti.


Mifuyi (Paniquée, frustrée) : Alors, tout à l’heure, c’était aussi des mensonges pour me faire parler… à l’écran, là!?


Anbu, A : Vous serez réuni tôt ou tard… Mais pour le moment… * Aux autres membres de l’Anbu * On continu avec le gamin, on finira par la rousse.


[Mifuyi, un peu confuse, ne se débattait pas. On l’emporta rapidement, vers une autre pièce. Les Anbu qui la tenaient par les bras, firent de nouveau un long chemin dans les couloirs sombre de l’endroit.]


Mifuyi : Qu’est-ce qu’on fait ici sérieux… Il y a peut-être des risques qu’Azuko ne soit même pas ici tout compte fait. Ce risquer à utiliser des techniques trop hors du commun va nous causer des problèmes et sans on n’arrivera pas à sortir d’ici comme on le voudrait… Kumiko n’aurait pas dû agir comme elle l’a fait… Plus on se sépare, plus les choses ce corse. Faites que ce type ait dit la vérité…


[Les Anbu arrivèrent enfin devant une porte. Tout ce passa assez rapidement. L’un s’occupa de tenir la jeune fille fermement, l’autre ouvrit la porte. La porte ouverte, on poussa Mifuyi à l’intérieur de la cellule et rapidement, la porte derrière se claqua fortement.


Elle releva la tête… Personne!]


Mifuyi : Ce n’est pas la même cellule… Ils m’ont isolé des autres… Qu’est-ce qu’on peut être con…


__________________________________________________________


[Sasari était déjà assis dans la salle blanche… Il n’avait pas eu trop le choix de faire ce qu’on lui demandait également. Il était assis devant le même type, sans trop montré d’intérêt pour la situation.]


Anbu, A : Alors… à ton tour, Sasari.


* Étonnement de Sasari *


Anbu, A : Bien sûr qu’on connait ton nom… Mifuyi nous l’a dit… Comme celui de Kumiko. Elle nous a dit beaucoup de chose sur vous.


Sasari : Je ne dirai rien de plus…


Anbu, A : Il va falloir pourtant… Sasari, c’est bien ton nom?


Sasari : …


Anbu, A : On joue les durs à ce que je vois… J’ai bien fait de commencé par l’autre gamine. * Sort une télécommande de ses poches * Tu vois à cet écran?


[Le téléviseur à l’arrière de l’Anbu montrait exactement la même scène qu’avait pu voir Mifuyi lorsqu’elle était dans cette salle. L’écran noir et blanc montrait la jeune fille martyrisée et enchainée de partout… Mais à la vue de cette image, Sasari ne réagit pas.]


Anbu, A : Si tu ne fais pas ce qu’on te demande, c’est elle qui souffrira… Je n’ai qu’à appuyer sur ce bouton et mes camarades mettront fin à ses jours. Si tu agis convenablement, elle n’aura rien de plus… même que nos ninjas la soigneront et ils la laisseront vous rejoindre dans votre cellule… Alors? Son état dépend de si tu veux coopérer ou non.


Sasari : …


Anbu, A : Tu ne parais pas autant apprécier cette jeune fille que ton autre amie. Mifuyi aurait été prête à tuer toute la nation si j’osais appuyer sur ce bouton… Je croyais que vous étiez tous amis?


Sasari : Tuer la si ça vous chante, j’en ai rien à faire.


Anbu, A : Tu es certain…? Es-tu seulement au courant de ce que la mort signifie au moins? Vous la perdrez à jamais… Toute cette complicité que vous aviez ensemble, s’envolera, ça ne sera plus que souvenir.


Sasari : Je n’ai aucun passé avec cette personne.


Anbu, A : Qu’essais-tu de dire?


Sasari : Je pourrais reconnaitre mon amie entre mille… Tuer votre collègue si ça vous chante…


Anbu, A (Sourit) : Ohoh, je vois… C’est intéressant ça… Hmm…


Sasari : Votre moyen de pression est pathétique.


Anbu, A : Je n’en suis pas si certain… Je crois même que tu nous sous-estime.


Sasari : …


Anbu : Qui a dit que cette jeune femme était Kumiko?


[L’Anbu face à Sasari appuya sur un bouton tout près de celui qu’il avait mis en garde. Sasari ne réagit pas plus que ça. À l’écran, on pouvait voir un individu s’approcher tranquillement du corps suspendu et il détacha le bandeau qui masquait le visage de la personne… Son visage se révéla à la caméra et de manière très nette. Effectivement, ce n’était pas Kumiko, mais le visage ne disait toujours rien à Sasari.]


Anbu, A : Je te présente, Azuko Uzumaki.


* Étonnement de Sasari *


Anbu, A : * Prend note * Intéressant… La qualité de la caméra n’est pourtant pas mauvaise… C’est la première fois que tu vois son visage?


Sasari : …


Anbu, A : Je le répète une nouvelle fois… Parle, sinon, cette femme pour laquelle vous avez pris tant de risque, s’éteindra devant tes yeux… Il semblerait que tu ne l’as connaisse pas autant que ton amie. Mifuyi serait bien attristé d’apprendre que tu aies tué la personne que vous cherchiez.


Sasari : Si vous prétendez que je ne la connais pas, qui me dit qu’elle est vraiment Azuko?


Anbu, A : Tu veux donc prendre le risque?


Sasari : … * Réfléchit… regrette * Non, je ne prendrai pas le risque… Posez vos questions.


Anbu, A : Ton nom?


Sasari : Sasari.


Anbu, A : Nom de famille?


Sasari : J’en sais rien.


Anbu, A : * Prend note * Lieu de naissance?


Sasari : Iwa.


Anbu, A : Âge?


Sasari : Dans la quinzaine.


Anbu, A : Tu confirmes que tes amies s’appellent respectivement Mifuyi et Kumiko?


Sasari : …


Anbu, A : Je le prends comme un oui… * Sort un bout de papier, le même que Mifuyi, mais neuf * Touche cette feuille avec ton index.


Sasari : Qu’est-ce que c’est?


Anbu, A : Tu n’as pas à le savoir… Touche.


[À contre cœur, Sasari toucha, de la même manière que Mifuyi, le bout de papier au milieu de la table. Les extrémités de la feuille s’humidifia, la feuille entoura l’index de Sasari pour le bruler, de la même manière que Mifuyi pu l’être. Sasari réagit plus violement, ne le prenant pas aussi bien. Il recula la main derrière lui, pour l’écarter du type devant lui, mais il se fit surprendre par un ninja derrière qui attrapa le bout de papier tout de même.]


Sasari : Ils ont mon empreinte, mon sang maintenant et la nature de mon chakra… je n’ai eu aucunement besoin d’user de mon chakra.


Anbu, A : Le nom Nakajima, il te dit quelque chose?


Sasari : …


Anbu, A : Répond.


Sasari : Rien, non.


Anbu, A : Depuis combien de temps connais-tu Mifuyi?


Sasari : …Cinq mois.


Anbu, A : * Prend des notes * Pourquoi l’avoir rejoint? Quelle est ton but dans cette histoire?


Sasari : Ça ne vous regarde pas…


Anbu, A : Tout me regarde dans cet endroit.


Sasari : Elle et Kumiko cherchait un type pour les aider, j’ai accepté pour une prime.


Anbu, A : Si ce n’est que la prime qui t’intéresse alors, on peut s’arranger. Combien elles-t-avaient promis?


Sasari : …


Anbu, A : Je ne crois pas à cette histoire… Tu connais les deux autres jeunes filles depuis bien plus longtemps et elles ne sont pas que des employeurs qui te payent pour les aider. Pourquoi? Tu as affirmé pouvoir reconnaitre ton autre amie facilement… Cinq mois ne suffisent pas pour connaitre une personne aussi bien.


Sasari : …


Anbu, A : Tu sais pourquoi aussi? * Fouille dans son sac et sort une note * Tu reconnais ce bout de papier?


* Étonnement de Sasari *


Anbu, A : Bien sûr que oui… C’est l’autorisation que vous avez reçu pour pouvoir participer à l’examen chunnin d’il y a plusieurs mois maintenant… plus que cinq mois…. Je commence à croire ce que ton amie me disait plus tôt… Vous faisiez partie d’une organisation et le chef à envoyer plusieurs membres à la recherche d’Azuko, mais tu n’en faisais pas partie… Certes, vous obéissiez à ce type qui a maintenant la carte que l’on cherche… certes, vous voulez sortir Azuko de cet endroit… Mais lors de votre passage à Konoha, quel était votre but?


Sasari : … Des informations, rien de particulier. Notre but n’avait jamais été de nuire d’une quelconque manière à Konoha…


Anbu, A : Pourtant… Nous n’avons pas trouvé que ce bout de papier dans vos choses… cette fille aux cheveux rouges, elle avait en sa possession beaucoup de copies de nos parchemins que quelques de nos ninjas ont pu reconnaitre.


Sasari : Encore une fois, ce n’était que des techniques. Rien qui ne puisse réellement nuire à Konoha.


Anbu, A : Vous ne seriez que des jeunes qui prennent le monde comme un terrain de jeu et vous aviez envie d’apprendre plus de techniques en venant fouiller dans nos parchemins sécurisé? J’ai des doutes… Vous avez autre chose en tête. Cette fille… Ton amie que tu reconnaitrais entre mille. Je ne suis pas un spécialiste… Ça chevelure rouge, comme celle d’Azuko, sa capacité à manier les parchemins et le Fuinjutsu en général… Elle est de la même famille qu’Azuko, n’est-ce pas?


Sasari : Je ne vois pas en quoi ce serait suspect si ce le serait vraiment. * Soupire * Où allez-vous avec tout ça? Je ne comprends pas. Vous élaborez des hypothèses de paranoïaques avec la moindre chose. Jusqu’où espérez-vous vous rendre? Vous croyez qu’on est des bandits de classe S ou pire encore?


Anbu, A : Mazaki n’avait pas tort… Vous êtes des individus particuliers et vous n’agissez pas sur des coups de têtes ou des envies de folies. Vous cherchez à faire quelque chose et il en va de la sécurité de plusieurs. Vos agissements ont été jusqu’à remettre la carte du ciel dans les mains d’un inconnu qui pourrait être dangereux ou pire, qui puissent la vendre, pour une somme qui n’aurait pas d’égale dans ce monde, à une nation qui n’hésiterait pas à entrer en guerre contre les autres pays. On est ici pour arrêter quelque chose de potentiellement plus gros… Dit ce que t’as à dire ou je fais éventrer cette femme!


Sasari : * Soupire * Je n’ai rien à dire de plus que ce que mon amie vous a déjà dit… Une suite d’évènement nous a forcés à nous retrouver dans cette organisation où nous avons été trahis.


Anbu, A : Que ferez-vous… en admettant que nous vous relâchons, vous trois et Azuko… que ferez-vous ensuite? Surtout que vous n’êtes affilié à aucun pays… C’est très mal vu… Vous êtes comme des gens à éviter… Qu’elles seront vos activités?… On veut savoir?… Et va savoir, peut-être que vous êtes toujours sous les ordres de ce type et vous venez chercher Azuko pour encore d’autres raisons… Quelques choses que vous n’arrivez pas à comprendre dans la carte… Non?


Sasari : Ça ne vous regarde pas… Si je voyais Reïtarô en face de moi maintenant, je donnerais tout pour m’assurer qu’il n’y est plus rien de lui…


Anbu, A : Très bien… J’en ai marre…


[L’Anbu face à Sasari comprenait que tout tournait en rond et que plus rien d’intéressant n’allait sortir de la bouche du jeune homme sans un petit coup de pression… Il empoigna la télécommande, ce qui semblait affecter Sasari et il mit son pouce tout juste devant un bouton qui paraissait bien important… L’Anbu attendait… Sasari commençait avoir l’esprit franchement troublé.


Qu’allait-il choisir comme sacrifice. Il n’avait aucune idée de mensonge à inventer pour que ça puisse paraitre suffisamment crédible pour que tout se termine dans le meilleur des mondes. S’il ne disait rien, le type devant lui allait tuer une personne qui pouvait être très probablement être Azuko et serait remplis de remord face à ses amies… Mais s’ils disaient la vérité… à des ninjas qui travaillaient pour Danzô, leur futur allait être changé à jamais. Il restait qu’une solution pour lui. C’était celle qui lui tentait le plus depuis un moment… Il ne fit que fermer les yeux et tenter de reprendre son calme.]


Sasari : Désolé, Mifuyi… Kumiko… Mais dans des situations extrêmes, il faut s’en sortir avec des moyens extrêmes.


[Au moment où le membre de l’Anbu allait presque appuyer sur le bouton ; au moment où Sasari allait commettre probablement l’irréparable, on entendit cogner à la porte.]


Anbu, A : Qui c’est à cette heure? * Regard un second Anbu * Vérifie.


[L’un des Anbu dans la salle s’occupa d’aller à la porte pour voir qui cognait… C’était bien particulier. Quand ce dernier ouvrit la porte, il y avait simplement un autre Anbu devant celle-ci.]


Anbu, B : De mémoire, selon les motifs de ton masque, tu es Mazaki, n’est-ce pas? Que se passe-t-il?


Mazaki : Vous n’avez toujours pas terminé avec lui? J’emmène la prochaine pourtant.


Anbu, A : Quoi?! Mais qui a donné l’ordre de l’emmené? Bien sûr que nous n’avons pas fini avec lui. Ramenez-là!


[Mazaki, paressant bien confus, s’imposa en entrant dans la pièce. Il était évidemment accompagné de Kumiko qui, elle, semblait assez démoralisé et peu alerte à ce qui se passait autour d’elle… C’était pratiquement un corps vide que Mazaki dirigeait.


Au moment où Sasari entendu la conversation, il cessa ce qu’il voulait faire et détourna le regard en direction de son amie et de celui qui l’amenait dans cette pièce. Son humeur changea complètement, il paraissait bien plus déterminé.]


Anbu, A : Qu’est-ce que tu fais! Ne la fait pas entré ici!


Mazaki : Mais je ne comprends pas!


Anbu, A : Dépêchez-vous de les faire sortir!


[À ce moment, la Kumiko dans les mains de Mazaki réussi à se déprendre de son emprise et elle courra en direction des autres membres de l’Anbu. Tous les autres Anbu, y compris celui assit à table se dépêchèrent d’attraper Kumiko qui tentait quelque chose!


Seul, Mazaki n’avait pas bougé… Même que d’un très rapide et bref regard, l’Anbu A, pu voir ce dernier s’approcher de Sasari. Tout ce passa rapidement! Mazaki eut le temps de prendre l’épaule de Sasari, durant que tous allaient pour attraper Kumiko qui fuyait, et il fit un mudra… * Pouf * Ils disparurent!


En un rien de temps, Kumiko se fit attraper par les membres de l’Anbu mais… * Pouf * Un simple clone.]


Anbu, A : Allez vite à la cellule d’isolement de cette fille! Décrété l’état d’alerte! Il nous faut absolument les retrouver! Allez aussi immédiatement à la cellule de Mifuyi, ils ne doivent pas l’atteindre elle aussi!


Fin du chapitre 178

Laisser un commentaire ?