Sasari Uchiwa

Chapitre 171 : Mauvais ressenti

3801 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 31/10/2018 03:53

Konoha 21 juillet


[La fin de la mascarade s’était manifestée. Mazaki, jeune Anbu, avait visé juste dans ses suppositions et avait révélé que ceux qui le suivaient n’étaient pas réellement ses partenaires.


Accompagné de d’autres membres qu’il avait fait venir en renfort, il escortait maintenant ses nouveaux prisonniers vers le bâtiment le plus près du point où ils étaient. Les trois jeunes Uchiwa n’avaient offert aucune résistance. Les mains liées, ils suivaient calmement les autres ninjas. Entre temps, on leur avait enlevé leurs masques pour révéler leur vrai visage. Sasari était soulagé d’avoir encore un collier pour cacher son véritable visage.


On leur avait enlevé beaucoup de leur armement également : des kunais, des shuriken, des parchemins, des épées, des cartes…


De loin, le bâtiment avait des allures d’abandons, mais plus ils s’y en rapprochaient, plus ils ressentaient que ce lieu avait son importance et qu’il y avait bien de l’activité à l’intérieur. La structure était imposante, ce qui pouvait se passer à l’intérieur ne pouvait être que le contraire de l’amusement. Le tout était enfoncé dans le sol et des tranchées en faisaient le tour. Il n’y avait qu’un pont, en grosses briques blanches bien voyantes, qui reliait la terre à la structure.


Ç’avait tous l’air d’être une forteresse. Mifuyi évoqua à haute voix, à ses amis d’abord, qu’il pouvait peut-être s’agir de la prison de Konoha, mais on l’a repris rapidement en affirmant le contraire. Ce n’était pas la prison de Konoha, mais probablement que ç’allait être la leur pendant un bon moment.


Une fois entré, après avoir franchis un portail immense garder par des portes de mêmes tailles, les trois membres de Furûtsu purent, d’une certaine manière, contemplé l’intérieur de cet étrange bâtiment. Il y avait de nombreuses grandes fenêtres en forme d’arche, sur le mur opposé à la porte, qui donnait sur une cour intérieur à ciel ouvert. Il y avait le même type de renfoncement qu’avec les tranchées, la cour n’était pas au même niveau que le sol. La seule chose que semblait voir les ninjas à l’intérieur de cette cour n’était que trois canaux, remplis d’eau, où voguait que de simples embarcations… il n’y avait rien d’autre.


Sasari, Mifuyi et Kumiko arrivaient à voir aussi les autres façades du bâtiment et ils déduisirent tous assez rapidement que la structure avait une forme de prisme triangulaire. Chaque canal, au centre, partait d’un coin du triangle et se rejoignaient au centre.


Ils n’eurent malheureusement pas l’occasion de pouvoir regarder beaucoup plus, puisqu’on les emmena, maintenant, vraiment à l’intérieur. Ils durent monter quelques étages pour enfin arriver quelque part qui semblait convenir. Ils furent emmenés enfin dans une pièce, tous les trois.


D’autres ninjas étaient présent, trois précisément. Ils étaient assis à une table. De leur habillement, il ne s’agissait pas de simples ninjas. On avait pris soin de remplacer les menottes des trois ninjas et on leur enleva pratiquement tout d’eux, ils ne leur restaient que de simple vêtement de base.]


Kyokai, homme assit au centre de la table : L’un des membres qui t’a raccompagné jusqu’ici m’a dit que tu étais Mazaki, c’est bien cela?


Mazaki : On vous a dit la bonne chose.


Kyokai (Stoïque) : * Prend des notes, regarde dans une pile de feuille * Selon nos fiches, tu as été assigné pour la mission de surveiller la maison d’Azuko Uzumaki il y a… trois semaines, si je compte bien. À l’origine, c’était Morii qui avait été assigné comme chef d’équipe et il y avait en ce moment, Tôson, Kanaeki et Kumiko aussi avec toi. Que leur est-il arrivé?


Mazaki : Ils sont tous mort. Ça n’a pas de lien direct avec la mission, un individu étrange nous a attaqué… j’en ferai mention dans mon rapport de mission. Je ne sais pas d’où il pouvait venir, mais c’est quelqu’un de mauvais et de puissant. Ces ninjas m’ont sauvé de ce type je crois… Mais uniquement dans le but de se servir de moi pour approcher Azuko Uzumaki.


Kyokai : Les pertes sont nombreuses, mais ta mission est accomplie et c’est ce qui importe le plus.


* Un air de mépris prend Sasari *


Kyokai : Nous allons enfin pouvoir savoir où est cette carte que Danzô-sama cherche tant.


Kumiko : Où sommes-nous?


Kyokai : Vous n’avez pas à le savoir… Vous n’avez proposé aucune résistance lorsqu’on vous a démasqué… pourquoi?


Mifuyi : Azuko Uzumaki est ici?


Kyokai : Qui sait? Pourquoi la cherchez-vous?


Kumiko : Pour la sortir enfin de vos plans à la con! Pour qu’elle soit libre de ses propres choix! Pour qu’elle ne soit plus «un stupide piège» pour attraper tous ceux qui passent trop près de chez-elle! Pour l’éloigner du pire personnage que ces terres aient abrité!


Kyokai : Ce sera peut-être possible. Il suffira de répondre à nos futurs questions à propos de ce que nous cherchons et probablement que nous la libérerons. Vous savez où se trouve la carte, n’est-ce pas?


Kumiko (Furieuse) : Allez-vous faire foutres!


Kyokai, s’adressant à ses ninjas : Enfermez les de manière approprié… * s’adresse à Furûtsu* Nous aurons tout notre temps pour tirer l’information que l’on désir. Pour le moment, vous allez passer quelques jours en cellule… Vous êtes maintenant considérer comme des criminelles, félicitation.


Mazaki : Kyokai-sama. Si je puis me permettre, lors des interrogatoires… Comme ils sont de parfait inconnu et que j’aie pu un peu constater de leurs potentiels en tant que ninja, je vous conseille de pousser vos questions plus loin que l’objet que Danzô-sama recherche… Je crois qu’ils ont un très bon potentiel et qu’il y a beaucoup à tirer d’eux… Plus qu’on ne le croit.


Kyokai : Tu pourras nous être utile durant les prochains jours, Mazaki. Prend un peu de repos. Dans quelques jours Danzô-sama sera de passage. Pour le moment, des événements se produisent au village et il doit rester assez présent.


Kumiko : Danzô… il va venir…?


Kyokai : Il y a de forte chance, oui. J’espère que vous partagez le même enthousiasme que nous à voir Danzô-sama.


Kumiko : Vous répétez une phrase avec « enthousiasme» et «Danzô-sama» et je m’arrange personnellement de libérer ce monde de votre idiotie.


Kyokai : Enthousiasme et Danzô-sama…


La salle n’était pas particulièrement vaste, un approximatif de dix mètres séparaient Kumiko de la table où Kyokai était assis. Puis, en à peine un dixième de seconde, Kumiko était tout près d’une trente centimètres de ce même type. Elle avait fait un bon fulgurant! La haine la plus sincère était affichée sur son visage.

Tout à la fois, elle entreprit de donner un coup de pied dans sa direction, mais un membre de l’Anbu, derrière eux, fit une technique particulière où un fils de chakra se lia rapidement aux menottes de Kumiko et donna une tension pour éviter qu’elle aille plus loin. Elle détruisit la table en deux avec pratiquement trop de facilité, mais s’arrêta malheureusement à quelques centimètres de celui qu’elle visait… Elle n’arrivait pas à l’atteindre…


D’autre ninja dans la pièce sauta dans sa direction, des kunai et des tantô à la main!


Kyokai : Cessez!


En un instant, tous les ninjas, qui s’apprêtaient à s’en prendre à Kumiko, se figèrent sur place. Il y avait quatre ninjas qui entouraient Kumiko, prêts à mettre fin à sa vie, mais elle n’avait que son regard porté sur Kyokai.


Kyokai : Elle va nous être très utile pour la suite des choses… Mettez-là dans une cellule d’isolement…


[Le ninja qui tirait sur le fils de chakra donna un grand coup ce qui tira Kumiko vers l’arrière. Il continua, comme s’il s’agissait d’une canne à pêche... Elle n’avait pas le choix de reculer et les ninjas autour d’elle commençait à la pousser dans l’autre direction. Mifuyi semblait un peu inquiète et ne savait pas trop quoi faire mise à part voir et attendre, même si c’était difficile. Quant à Sasari… Il était absent. Il fixait le sol, sans dire un mot, perdu dans ses pensées. La situation ne semblait même pas l’affecté et Mifuyi commençait à le voir et en avoir des inquiétudes.


Après un moment, tous furent emmurés dans des cellules. Mifuyi et Sasari avaient été mis dans la même cellule. Leur main avait été délié de leur menotte, mais un kekkai avait été mis sur la porte de leur cellule et l’un des ninjas de l’endroit mis en garde les deux de ne pas faire leur intéressant en invoquant des techniques, ça risquerait de leur créer plus de problème qu’autre chose…


Kumiko fut enfermé ailleurs, dans une cellule bien différente. La porte qui donnait à l’intérieur était épaisse et sans fenêtre. On lui avait mis une camisole de force et on l’avait poussée à l’intérieur de cette pièce complètement capitonnée. Une ampoule rouge était la seule source d’éclairage de sa cellule…


La cellule de Sasari et Mifuyi ne comptait pas qu’eux… Il y avait aussi un autre type à l’intérieur. Un homme adulte, fin vingtaine, plutôt musclé et d’apparence peu fréquentable. Il se montrait imposant, mais aucun des deux Uchiwa ne se montrait impressionné. Il était couché sur son lit, patientant jusqu’à ce qu’il remarque ses deux nouveaux compagnons de cellule.]


Gikan, prisonnier : Eh bien, eh bien… Qu’est-ce que j’ai le droit cette fois? Des gamins? Des gamins dans ma cellule!? J’espère pour vous que vous me divertirez plus que mes anciens colocataires… * soupire * leurs cris me manque.


[Il y avait un total de quatre lits ; deux lits superposés. Alors que Gikan avait son lit à la gauche, les deux autres prirent les lits à l’opposé. Ils ignoraient complétement leur nouveau compagnon et s’installèrent dans leur cellule pour… patienter. Cette dernière n’était pas si pauvre en aménagement. Il y avait une table avec un nombre suffisant de chaises, les lits avaient des couvertures et un semblant de toilette était présent… Tout pour soulager un minimum Mifuyi qui allait être pris pour une durée indéterminée avec deux hommes avec elle dont un qu’elle ne connaissait pas.]


Gikan : Alors on m’ignore? Pas même un bonjour ou un regard? Cette prison me prive peut-être de ma liberté à l’extérieur, mais elle ne me prive pas de la liberté à l’intérieur. Ici, c’est moi le patron! Alors, vous allez vous retourner face à moi et me dire : «Bonjour Gikan-sama».


Mifuyi, à Sasari : Ça tous les apparences d’une prison, mais ce n’est pas celle de Konoha… je me demande où on est.


Sasari : …


Gikan : Les enfants insolées comme vous, je les détruis avec mon petit doigt au petit déjeuner… Alors, ne me faite pas répéter…


Mifuyi, à Sasari : Qu’est-ce qui t’arrive Sasari?… Tu ne dis pas un mot depuis un bon moment. Tu es beaucoup moins présent depuis que nous sommes partit de la Canopée…


Sasari : Je ne vois pas de quoi tu parles, je suis toujours le même…


Mifuyi : Beaucoup pourrait dire que tu vas bien, mais je te connais depuis trop longtemps pour voir qu’il y a quelque chose qui te démange.


Sasari : Ça ira… Je vais bien, Mifuyi. * Sourit *


Gikan : Très bien les mômes, je vais écourter votre séjour dans ces murs…


Mifuyi, à Sasari : Je ne te reconnais pas! Fait pas celui qui prétend bien aller, je peux voir à mille kilomètres que tu as quelque chose en tête et je n’ai pas envie que ça continue.


Sasari : * Soupire * J’aimerais peut-être parler à un autre moment… Pour l’instant, peu importe ce qui se passe, ça ne résoudra rien… J’ai seulement envie de sortir Azuko le plus rapidement possible de là où elle est et de partir loin de cet endroit. S’il faut préparer un plan ou quoique ce soit… je serai présent, j’interagirais avec vous autres. * Essaie de se montrer sympathique *


[Gikan arrivait, confiant, vers les deux Uchiwa assit à la table. Il était devant Sasari, les bras croisé. Le type faisait près des deux mètres de haut, il faisait de l’ombre à Sasari. Il était à proximité de ce dernier et il le regardait de bien haut. Inévitablement, Sasari ne put pas jouer les ignorants plus longtemps et il adressa enfin un regard en direction de l’homme qui était beaucoup trop près de lui, mais qu’un bref instant, sans plus.


Voyant qu’il ne provoquait aucune crainte sur le jeune garçon, toujours confiant, Gikan expira un bon coup, comme s’il devait faire encore une sale job. Il s’étira les muscles du cou, on put en entendre des craquements, puis ce fut au tour de ses doigts, un signe, qui pour lui, démontrait la grande expertise qu’il avait.]


Mifuyi : Ça fait mal de dire ça, mais on devrait prendre le temps de se reposer pour le moment. Attendre de voir quel sorte d’interrogatoire ils ont à nous proposer et qui sait, on saura peut-être où est vraiment Azuko.


* Silence *


Mifuyi : Je crois que Kumiko avait prévu le coup, on n’est pas totalement ici sans préparation. La connaissant, je suis certaine que le plan qu’elle a en tête arrivera à nous faire sortir d’ici.


Sasari : Je crois que je vais me reposer, comme tu dis.


Gikan, cri : Hé!


[Sasari osa enfin adresser un regard à celui qui se dressait devant lui. Ce dernier sourit et s’élançait pour donner un bon coup de poing sur le jeune garçon. Il prit un bon élan, il serra le poing du plus fort qu’il le pouvait et …]


Gikan : Prépare-toi à regretter ton manque de respect!


[Comme s’il avait chargé son poing, Gikan le balança du plus vite et du plus fort qu’il le pouvait, vers Sasari, toujours assit sur sa chaise silencieuse. Étrangement, Sasari ne fit rien et se pris le poing en pleine figure! Gikan souriait, il était fier d’avoir atteint la tête de Sasari de plein fouet. Ce dernier était toujours assit sur sa chaise, la tête retourner à cause du poing et les cheveux dans le visage à cause du mouvement.


On put quand même voir un peu de sang coulé des lèvres et du nez de Sasari. Gikan pensait que ç’allait plus affecter le jeune ninja, mais il n’avait réussi qu’à lui tourner la tête… Un long moment se passa. L’homme musclé s’était arrêté dans son mouvement, il avait toujours le poing loin de lui, en pose dynamique, et n’avait que comme désire de voir rapidement la réaction du jeune. Sasari avait un regard blasé, voir presque froid.]


Gikan : Alors!?


Sasari : Alors quoi… Il se passe quoi ensuite?


* Étonnement de Gikan *


[Bien vexé, Gikan empoigna Sasari par le collet et le souleva pour qu’il soit face à face. L’Uchiwa se laissait complètement faire, il était toujours aussi peu impressionné par le grand homme.]


Mifuyi : Ne faites pas de connerie que vous pourriez regrettez.


Gikan : Tss, qu’est-ce que je pourrais regretter? Je suis déjà une prison. Frapper sur des gosses comme vous n’empira pas mon cas à ce que je sache.


Mifuyi : Tu ne dois pas être ninja pour autant sous-estimer tes adversaires.


Gikan : Je n’ai pas besoin d’être ninja pour savoir si je suis plus fort que vous ou non. Il n’a même pas été capable d’esquiver mon coup, c’est vous qui êtes loin d’être des ninjas.


Sasari : Lâche-moi…


Gikan : Prouve-moi un peu de respect avant! Supplie-moi de te lâcher! Pleure ta maman pour qu’elle vienne te sauver!


Sasari : Ma mère est morte de la main de son fils.


Gikan : Pauvre petit qui a perdu sa maman… Attend, c’est toi ou ton frère qui l’a tué?


Au grand étonnement de Gikan, sa main n’avait plus aucune emprise sur Sasari et ce dernier disparut comme une illusion. Gikan remarqua aussi très rapidement que la jeune fille n’était plus là elle non plus. Il la chercha du regard. En se retournant, il ne comprenait définitivement plus rien. Derrière lui, un désert blanc se propageait jusqu’à l’infini. Il regarda à nouveau devant et il vit qu’il n’était plus du tout dans sa petite prison.


Gikan : Un genjutsu… Quand?


Même si tout était blanc, Gikan arrivait tout de même à distinguer le sol et le ciel. Lorsqu’il regardait à ses pieds, après un bon moment, il arrivait à voir son propre reflet et il bougeait un peu ; le sol était liquide.

L’homme fit un pas et d’un coup, le niveau du sol augmenta de niveau et le liquide avait maintenant dépassé ses semelles, mais ça, il ne l’avait tout de suite remarqué. Il continuait à marcher rapidement jusqu’à ce qu’il sente que le poids de ses pieds devienne étrangement plus lourd. Il regarda à nouveau à ses pied et il vit le sol qui l’immergeait jusqu’aux genoux.


Ce liquide commençait à lui procurer une sensation, non pas douloureuse, mais franchement désagréable. Il fit un test en marchant un pas de plus et il constat qu’il s’enfonçait effectivement beaucoup plus dans ce liquide.


Gikan : J’y comprends rien à ce truc, quel jutsu idiot, c’est censé m’impressionner?


Gikan eu comme réaction de rebrousser chemin, comme s’il s’agissait d’une plage, mais ce n’était pas le cas. Peu importe la direction, Gikan s’enfonçait et malgré ses paroles, ça l’angoissait tout de même. Il tenta d’utiliser son chakra pour marcher à la surface, mais impossible. Il sauta, il courra, il tentait de briser la technique, mais rien et tout ça vient à le mettre dans une très mauvaise position où le liquide était à son menton…


Gikan : C’est qu’un Genjutsu, je ne me noierai pas pour de vrai…


De manière irréfléchie, il accepta sa condition et plongea sa tête à l’intérieur du liquide. De l’autre côté… tout était sombre, il ne voyait pratiquement pas son propre corps sauf quand des rayons de lumières l’éclairais. Et même quand il percevait un peu les formes, ces dernières n’étaient que grise ou noir… plus de couleur. Il n’arriva rapidement plus à retenir sa respiration et le sentiment de malaise qu’il vivait depuis tout à l’heure, s’intensifia lui aussi.


Mifuyi, à Sasari : Tu exagères… je viens de te dire de ne pas faire quelque chose que vous pourriez regretter.


Sasari : C’est bon, on aura la paix pendant un bon moment et je n’ai pas fait une grosse utilisation de mon Genjutsu. Impossible qu’il se souvienne en plus.


Mifuyi : Arrête d’agir bizarrement et soit franc! Tu joues à quoi, merde!


Sasari : Je… * Sourit * Je vais bien, ne t’inquiète pas… je dois juste avoir besoin de sommeil, comme tu dis. C’est désolant qu’on doive prend ce temps ici par contre… Ça va être bien quand on aura enfin notre chez-soi.


[Mifuyi contemplait un sourire dérangeant qu’affichait Sasari, en plus d’une larme de sang qui coulait le long de sa joue gauche. L’Uchiwa s’essuya la joue du dos de sa main, il prit le corps paralysé de Gikan et le mis sur un lit. Il fit la même chose avec son propre corps et se jeta sur son lit.]


Mifuyi : Je te connais depuis assez longtemps Sasari, tu ne peux rien me cacher. Tu n’oses pas avouer quelque chose qui te ronge l’esprit et tu laisses cette idée te dévorer l’esprit. Tu essaies de le cacher le mieux possible, c’est presque passé inaperçu lorsqu’on avait atteint le cimetière des montagnes… Je revois maintenant cette expression sur ton visage, celle que tu avais un peu après que nous ayons quitté l’ouest d’Iwa.


* Silence *


Mifuyi : * Soupire * Je sais que ce n’est peut-être pas l’endroit pour ça, mais fait en sorte que le reste de la mission… Tes humeurs étranges ne viennent pas nous mettre encore plus dans les embrouilles…


[Sasari n’ajouta rien de plus… Mifuyi savait qu’elle avait raison et d’un autre côté, elle arrivait, de loin, à cerner ce que pouvait traverser Sasari. Elle le connaissait depuis longtemps, elle doutait de ce qui traversait l’esprit de son ami. Un dilemme le traversait et un côté de lui tentait de prouver qu’une réponse était meilleure que les autres, mais quelque chose d’autres le combattait et il avait de la difficulté à nier cette autre réponse aussi.


Mifuyi ne voulut pas pousser le bouchon trop loin également. Elle commençait aussi à penser à Kumiko qui était seule et certainement pas dans le même genre d’endroit qu’eux. Elle espérait à tout prix qu’elle puisse s’en sortir. La jeune Uchiwa pris également la place dans un des lits et se mit à se reposer pour réfléchir à tout cela.


Combien de jours allaient-ils attendre ainsi? La situation était hautement risquée, voir fichu pour eux, surtout si Danzô venait à apprendre qui ils étaient vraiment… Ce mois avant les retrouvailles ç’annonçait pénible pour les trois Uchiwa.]


Fin du chapitre 171

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