Sasari Uchiwa

Chapitre 162 : Sauver la sauveuse

4016 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 30/10/2018 05:17

Grande tour


[Ce jour était de loin le pire que chaque membre de cette organisation aurait pu vivre. Il avait été lourd en émotion et exténuant en révélations. Si l’un d’entre eux avait le pouvoir d’effacer la mémoire, il n’hésiterait pas une seconde à vouloir oublier ce qui venait de se passer. Tous, particulièrement, les Uchiwa, étaient vidés de leur chakra. Sasari arrivait à peine à se relever alors qu’Hirosuke était derrière lui à le soigner. Mifuyi et Kumiko avaient tout donné dans cette dernière attaque.


Tous n’avaient une très bonne mine, mais la pire était celle de Shizu, pris d’un moment de panique. Elle était elle aussi bien affaiblie par ses nouvelles techniques. Elle avait été aussi vidée de son chakra lors de l’utilisation du générateur. Malgré tout, elle restait debout, en position pour utiliser les techniques de Jûken à tout moment.

Shizu agissait comme un animal cerné par quelque chose qui lui semblait presque impossible à s’échapper.


Du côté de Mitsumi. Elle s’était affaissée sur ses deux genoux, le regard toujours ahurie par tous les événements qui l’auront effrayé du début à la fin. Sa respiration était saccadée et son corps tremblait comme si un froid glacial était entré dans la tour.]


Shizu : * Se prend d’un mal de tête * Mitsumi… levez-vous. On doit rejoindre les autres. La plus part d’entre eux sont affaiblis, on peut se frayer un chemin.


Mitsumi : …


Akino : C’est inutile Shizu…


Shizu : Ne t’approche pas..! Aucun ne doit approcher!


Akino : Tu dois te rappeler Shizu! Si on en est arrivé jusqu’ici, c’est en grande partie grâce à toi! Tu es l’une de celle qui n’a pas le droit d’être dans le camp de Reïtarô! Tu n’as jamais été avec lui pendant tout ce temps, ce n’est pas maintenant que tu vas te mettre à croire ce qu’il dit!


[Les maux de têtes étaient infernaux pour Shizu! Elle arrivait à peine à garder un seul œil ouvert pour observer ce qui l’entourait. Depuis un moment déjà que le Byakugan avait disparu de son visage, elle n’avait pratiquement plus rien pour se défendre.]


Shizu : Reïtarô-sama m’a tout donné. Il est celui qui a fait ce que je suis. Je ne l’abandonnerai pas aujourd’hui.


Teruki : Shizu!!!


* Étonnement de l’hyuga *


Teruki : Cesse de faire ton imbécile! Réveille-toi! Tu n’as pas le droit d’être aussi faible! J’ai tant de fois accepté les nombreuses corrections que tu m’infligeais, mais cette fois c’est beaucoup trop! Je n’accepterai jamais de te voir ainsi.


Shizu : Qu’est-ce que tu racontes… C’est vous qui m’avez poussé à en arriver là!


Teruki : Tu dois te souvenir Shizu! Tu dois te souvenir de… de…


* Silence *


Shizu : De quoi…!?


Teruki : Tu dois te souvenir de tous tes amis! C’est pour ça que tu es dans la Canopée, n’est-ce pas!?


Shizu : * Se prend d’un horrible mal de tête, s’effondre à genoux au sol * Arrggh!!! Non…! Non c’est faux! Je suis ici pour… mes am… non! Pour Reïtarô! Reïtarô-sam… kssssh!!!


Teruki : C’est faux! C’est faux, c’est faux, c’est faux!


Shizu : Tu n’en sais rien pauvre idiot! Idiot! C’est tout ce que tu es! C’est tout ce que vous êtes! Vous ignorez tout du maitre et de ses ambitions!


Teruki : Et qu’est-ce que t’en sais toi de ses ambitions!? Dit le moi!


Shizu : Il veut… Il veut… Ça ne te regarde pas, tu n’as pas à le savoir après tout…


Teruki : C’est toi la plus imbécile ici!


* Silence *


Teruki (Attristé, ému) : Comment une technique peut autant faire souffrir… Il n’y a qu’un monstre pour vouloir changer les gens ainsi… Shizu… Comment a-t-il osé effacer tout ce que tu pouvais ressentir pour tes amis… Il t’a ruiné…


[Sur ces derniers mots, Shizu toussa encore plus de sang, son mal de tête empirait comme jamais. La technique combattait tellement. Shizu n’était plus concentré que sur autre chose que de lutter contre cette souffrance qui la torturait.


Teruki, la tête bien basse, le regard dans pénombre, il commença à faire quelques pas en direction de Shizu, elle qui s’agitait vivement. Pendant sa marche, il enleva son manteau que Sasari lui avait donné et dans un petit sac qu’il avait à la taille, il cherchait quelque chose. Tous l’observait s’approcher de Shizu.]


Hirosuke : Hé… Teruki… Qu’est-ce que tu fais Teruki?... Hé attend, ne fait pas n’importe quoi, c’est Shizu!


Teruki : Mes paroles ne valent rien… Je vais en finir avec ça…


Akino : Non arrête, ne fait pas ça! Teruki! Il y a encore moyen de…!


[Personne n’était à proximité de Teruki et de Shizu. Personne n’était suffisamment apte à pouvoir s’approcher à temps pour tenter d’interrompe Teruki dans sa marche, fouillant dans son sac d’armes…


Le jeune garçon était déjà tout près de Shizu qui se remettait à peine de la crise mentale qu’elle venait d’avoir. Elle était assez épuisée qu’elle ne voyait même pas Teruki s’approcher d’elle.

Tant pis, Akino, même Itomi et Kumiko, à qui il restait encore un peu d’énergie, accoururent vers Teruki pour l’empêcher de faire la bêtise qu’il allait faire!


Teruki ne se souciait de rien. Il s’accroupit devant Shizu, pour se mettre à sa hauteur ; il avait enfin trouvé ce qu’il cherchait dans son petit sac… La scène semblait se dérouler au ralentit. Akino, Kumiko et Itomi semblaient encore loin de pouvoir l’empêcher tant dis qu’Hirosuke et les autres ne pouvaient qu’être spectateur de ce qui allait se passer. Lentement, il sortit ce qu’il avait de son sac et dirigea l’objet vers Shizu…]


* Étonnement de tous *


Shizu : * Reprend un peu ses esprits * Qu’est-ce que c’est?


Teruki : C’est à toi…


[Teruki n’avait pas une arme en main, mais un petit carnet noir. Il était usé et des traces de sable et de terre étaient visibles. Sur le dessus, il y avait d’écrit : Pour Shizu.]


Shizu : C’est mon écriture… Mais pourquoi : «Pour Shizu»…?


Teruki : C’est toi qui l’as écrit. Je crois qu’il s’agit de ton journal secret… Celui que nous devions chercher.


* Étonnement de Shizu *


Hirosuke (Étonné) : Tu l’as trouvé?


Teruki : Je n’ai pas eu le temps de tout le feuilleté, je n’ai pas voulu poussé ma curiosité trop loin… je voulais respecter ton intimité un tant soit peu. Les passages que j’y aie lus… impossible que tu puisses oublier qui sont tes amis. À voir comment tu as écrit tout ça, nous sommes ce qui a de plus important au monde pour toi…


[Shizu semblait confuse sur ce que disait Teruki. Les maux de têtes reprirent aussi, mais ça l’intrigua assez pour que son attention reste sur ce que tenait Teruki. Ce livret ne lui disait absolument rien en apparence… Mais le calme qui régnait dans la voix de Teruki la mettait un peu de confiance et elle décida d’être curieuse. Elle prit le livret.


Le simple fait de voir entre les pages, ils étaient évident que personnes d’autres qu’elle aurait pu écrire tout ceci… Elle ouvrit une page au hasard.]


Shizu : Reïtarô = Celui qui efface nos mémoires/ Reïtarô a changer la mémoire de Sadami … Impossible. * Change de page * Le parchemin que devait remettre Kumiko à Iwa, il s’agit d’une liste de personnes à… * Se prend d’un autre énorme mal de tête, change de page * Reïtarô et Takeru ont voulu me faire un examen récemment…


Teruki (Intrigué) : C’est vraiment écrit ça?


[Shizu changeait les pages et à chaque nouvelle, elle était de plus en plus subjuguée. Jamais aucun des membres ici présent n’avait vue Shizu dans un état d’affolement, c’était comme si une autre personne était devant eux.]


Hirosuke : Pourquoi tu ne nous avais pas dit que tu l’avais trouvé, Teruki!?


Teruki : Parce que ce livret appartient à Shizu! Je voulais le lui remettre directement, comme ça. Personne n’avait à lire ce qui avait écrit là-dedans! En plus, je n’étais pas au courant pour les passages qui accusait Reïtarô, je n’en savais rien…! 


Shizu : Trouvé? Où?


Teruki : Tu sais où… Réfléchis…


Shizu : * Se prend d’un mal de tête * J’en sais rien moi! Dit le, c’est tout!


Teruki : Pff… très bien, je vais t’aider à te remémorer… Tu permes qu’on le regarde ensemble?


[Teruki se releva quelque peu et pris son manteau et le mit par-dessus les épaules de Shizu. Elle y était intriguée au moment du geste, mais visiblement, rien de dangereux, c’était un simple geste de sympathie. Le garçon s’assit à nouveau près de Shizu, à sa droite, les jambes croisé et il prit le livret de manière à ce que les deux puissent voir l’intérieur. Shizu restait curieuse et continuait de regarder ce que Teruki allait lui montré.


Akino avait aidé Mitsumi, qui elle n’offrit aucune résistance et l’emmena près des autres.]


Akino : On va le laisser se débrouiller seul avec elle.


Fusazô : On parle quand même de Teruki, tu es sûre de ne pas vouloir qu’on intervienne?


Akino : … J’ai confiance en lui. Il est maladroit, mais dans des moments comme ça, je suis certaine qu’il est capable de mieux l’aider que nous. Puis, Shizu est dans un état où on ne devrait pas trop tous l’approcher.


Kumiko : Comment va Sasari?


Hirosuke : Il était éveillé il a à peine quelques minutes, il s’est endormit… c’était une rude journée.


Mifuyi : Qu’est-ce qui va se passer maintenant… * Soupire * Ce type… il a réussi à s’échapper vivant. Je n’ai plus la force de courir en ce moment. Seulement de penser de devoir courir après cet homme, j’ai l’impression que c’est ce qu’il voudrait qu’on fasse… J’ai ce sentiment qu’il continue à nous manipuler…


Hirosuke : On est les seuls à pouvoir l’arrêter… Je ne sais pas ce qu’il projette de faire, mais je crois que ça ne sera pas avant un moment qu’il y arrivera. Il n’y a qu’à voir ce qu’il a construit avec la Canopée. Les deux premières étapes de son plan ont mis une dizaine d’années avant d’en arriver où il en est…


Kumiko : Il a dit vouloir récupérer mes yeux… Il veut l’Eien no Mangekyô Sharingan.


Mifuyi : C’est à se demander ce qu’il en ferait. Il avait le Yasakani et au vue de comment il l’utilise, il ne parait pas se soucier de la perte de lumière, tout ça lui semble bien égal. Selon moi, il ne les désire pas maintenant.


Itomi : Vous êtes enfin libre en ce moment! Il y a plus rien qui vous dit comment agir, on peut enfin tous faire nos choix à notre manière, tous ensembles! On a encore du temps pour repenser à ce type, il y a plus autant d’inquiétudes à ce faire. Tous les problèmes en ce moment sont partit!


Hirosuke : C’est vrai qu’on devrait peut-être se réjouir des petits bonheurs que ça apporte dans ce grand malheur…


Kisa : Je crois qu’il va me falloir un certain temps avant de m’en remettre… Ça semble s’être calmé définitivement… Ça vous dérange si je monte dormir? Je crois qu’une nuit de sommeil me ferait le plus grand bien…


Hirosuke : Teruki semble se débrouiller avec Shizu, on dirait qu’elle s’est calmée. Il faudrait mieux pour vous, les trois Uchiwa, de prendre du repos, vous avez été les plus affecté dans cette histoire et de toutes les manières. Vous méritez enfin de vous reposer un peu.


Mitsumi : Vous allez m’enfermer? Qu’allez-vous faire de moi..?


Akino : Mitsumi-san… Je sais que Reïtarô ne vous a pas effacer la mémoire sur nos identités… nous sommes toujours les mêmes que vous avez connu. C’est lui qui n’est pas celui qu’il a prétendu être. Je sais que c’est dur à admettre pour toutes ces années que vous avez dû passer avec lui, mais croyez-moi, c’est la vérité.


Mitsumi : Tout est terminé, tout est fini? Les autres ne reviendront pas..?


Akino : Désolé Mitsumi…


Mitsumi (Craque, pleure) : Pourquoi en si peu temps, tout cela est arrivé..? Tout le monde était heureux et maintenant tout est détruit… * Se cache dans ses mains * Ma famille s’est détruite…


[Un fort sentiment d’empathie envers Mitsumi gagna la salle. Tout ce temps où les membres avaient pu connaitre Mitsumi, personnes ne l’avait jamais vue enlever son sourire. Peu importe la situation, elle arrivait à rester elle-même, heureuse. En quelques jours seulement, sa bonne humeur s’était changée en peur et dans ces derniers instants, elle était terrifiée par tout ça. Toute cette expérience l’avait démolie, jamais personne n’aurait pensé la voir un jour en pleure ainsi. Même Akino ne pouvait se retenir de lâcher une larme face à l’effondrement de la personne qu’était Mitsumi.]


Akino : Je m’occupe de la monter avec vous.


Itomi : Je vais rester ici.


Fusazô : Moi aussi, je vais récupérer tranquillement ici. Et les corps des gardes, je vais m’assurer qu’ils soient bien tous mort. Puis on ne sait pas ce qui peut arriver encore avec Shizu.


[Hirosuke, Kisa et Akino s’occupèrent d’aider les autres à monter à l’étage, tandis qu’Itomi et Hirosuke s’installèrent à un endroit de la pièce pour se reposer un peu durant ce reste de nuit… Teruki et Shizu étaient toujours dans leur coin à feuilleté le petit journal. Apparemment, les maux de têtes semblaient avoir cessés de plus en plus, mais elle ne paraissait pas avoir retrouvé la mémoire comme d’autres… D’ailleurs, très peu avait réellement retrouvé la mémoire sur l’identité de Sasari.]


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[Un doux soleil pénétra par la grande ouverture qui avait été faite lors du combat d’hier. La rosée s’était posée partout, sur la pierre froide, et la lumière y rebondissait pour donner un effet aveuglant quand on regardait les régions humidifiées. La première à se tiré de son sommeil, ce fut Shizu.


L’Hyuga était encore très affaiblie de son combat d’hier, elle avait d’ailleurs toujours un mal de crâne. En ouvrant les yeux, lentement, elle se demandait premièrement où elle était. Shizu était assise dos à un mur et s’était endormit à cet endroit. Sa tête était accoté sur l’épaule de Teruki qui lui aussi dormait toujours. En s’en rendant compte, embarrassée, elle se redressa rapidement.


Devant elle, Shizu pouvait voir Itomi et Fusazô. La première, endormit elle aussi au dos d’un mur et le second, recroquevillé sur lui-même dans un coin de mur, il semblait dormir. Tranquillement, Shizu se leva, prenant soin de ne pas réveiller Teruki et inspecta l’endroit… Elle se dirigea particulièrement vers le trou dans le mur, donnant à l’extérieur. Huit corps avaient été disposés sur le sol, devant. Six corps avaient été momifié avec du simple tissu et les deux autres, c’était la même chose, mais beaucoup plus soigné. Shizu avait compris que les six premiers corps devaient être les gardes. Fusazô les aurait achevés? Les deux autres corps, une inscription étaient marqué sur chacun… Ça étonna grandement Shizu quand elle lue. L’un avait d’écrit «Chen» et l’autre «Kureto»… En se retournant rapidement, elle vit deux des lits cryogéniques ouverts. Aucun doute, ils avaient été des victimes du plan de Reïtarô.


Shizu montra un sentiment de déception au vue de la mort de ses deux camarades, mais elle s’en releva. Le manteau qu’elle avait toujours sur le dos, celui que Teruki lui avait mis sur les épaules, comme si de rien était, elle l’enfila définitivement, les deux bras dans chaque manche et elle boutonna le tout…


En silence, elle regarda à nouveau les autres. Ils n’étaient pas dans le meilleur de leur état, mais visiblement, aucune autre attaque ne s’était produit durant le reste de cette nuit, ou du moins, pour les trois autres présents dans cette pièce. Aucune garanti pour les autres…


Shizu sortit l’une de ses mains hors de sa manche et la regardait de plus près. Lentement elle en fit sortir un os. Elle n’en fit que peu surpris, puis après un moment, elle fit un mouvement vers le bas avec le bras pour complètement en sortir une épée… Ça ne fit que l’intriguer. Une douleur dans le même bras lui pris… La régénération d’os n’était pas instantané, Shizu sentait une faiblesse éphémère quand elle sortait l’un de ses os… Elle frappa son épée d’os sur l’un des murs, du plus fort qu’elle le pouvait… L’épée restait intacte, elle était hautement plus résistante que des os normaux. Elle rangea son épée dans son manteau.


Elle décida ensuite de s’approcher d’Itomi, celle la plus près, pour la réveillé tranquillement. Elle ne fit que la prendre par l’épaule et secoua légèrement. Ça fonctionna. Itomi ouvrit les yeux tranquillement, mais quand elle vit qui la réveillait, son regard s’ouvrit en un instant. Elle hésita dans ses actions…]


Itomi : Qui est le compagnon de Mifuyi et Kumiko?


Shizu : Sasari…


Itomi : Tu as retrouvé la mémoire? Quand?


Shizu : En me réveillant, je ne sais pas… J’ai toujours autant la migraine, mais je me souviens de tout…


Itomi : * Soupire de soulagement * Tout est revenu à la normal alors, ç’aurait été triste d’arrivé jusqu’ici sans que tu puisses être là en étant toi… T’imagine si tu avais retrouvé la mémoire par mégarde en continuant à suivre Reïtarô et les autres…


Shizu : C’est ce qui m’est arrivé. Lorsque Takeru nous as attrapé, moi et Mifuyi, j’ai retrouvé la mémoire à un moment et j’ai continué à jouer le jeu pour que Takeru me mène à Reïtarô. J’aurais pu arrêter ses expériences, mais j’ai échoué. Il a vu que je jouais le jeu et j’ai rien pu faire ensuite, Takeru m’a lavé le cerveau une autre fois. Voilà ce qui en résulte…


Itomi : Ç’aurait pu être pire. Il ne s’en est certainement pas sorti indemne, il sera ralentit pour la suite des choses. Voyons le positif, non?


Shizu (Sourit) : Oui, c’est vrai.


Itomi : On devrait aller voir les autres, ils sont à l’étage des chambres.


[Ceci dit, ceci fait. Shizu et Itomi avaient transporté les corps encore endormit de Teruki et Fusazô jusqu’au haut de la tour. Elles ne trouvèrent pratiquement personne à l’étage des chambres, elles trouvèrent tout le monde à l’étage de Reïtarô, le dernier, où la grande porte était complètement défoncée encore.


Seul Hirosuke était éveillé, il se montra bien heureux de voir Shizu revenu à la normal. Fusazô et Teruki furent déposé sur des lits vacants.]


Hirosuke : J’ai préféré mettre tous les matelas ici, c’était plus facile pour moi d’aider les autres… J’ai pas dormis de la nuit…


Itomi : Il manque les trois, non? C’est pratiquement impossible qu’ils soient déjà éveillés, ils sont où?


Hirosuke : À l’infirmerie, plus bas. Ils avaient besoin de soin un peu plus important et de meilleurs lits que ceux-ci. Mitsumi est aussi avec eux… Elle est encore trop en état de choc, tout ça l’a terriblement affecté. Plus qu’on le pense. Kumiko a veillé sur eux, c’était elle qui était encore le mieux en forme, grâce au combat qu’elle a pu s’éviter contre Sasari. Selon-moi, les deux autres, surtout Sasari, en ont pour deux jours, voire trois, à dormir. L’utilisation du Susanô à plusieurs reprises et du Mangekyô Sharingan a eu raison d’eux hier.


Shizu : Je descends prendre la relève de Kumiko dans ce cas. Ça aidera peut-être Mitsumi à se convaincre qu’elle a fait le bon choix si elle me voit.


Hirosuke : De mon côté, si tu me le permets Itomi, je vais récupérer un peu aussi… Les autres n’ont besoin que de sommeil… comme moi. Ça devrait aller.


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Dans un lieu inconnu


[Alors qu’une lumière agréable avait emplie la froide tour qu’était la Canopée, un tout autre endroit, encore inconnu, ne fit rien de cette lumière. Il s’agissait d’un drôle de repaire. Dans l’une des pièces de ce repaire, on put voir une personne assit sur un lit et où plusieurs bandage de tout types avec des inscriptions sur le dessus. Devant ce corps, une jeune fille attendait patiemment, ayant de la difficulté à rester complètement éveillé. Elle avait le regard bas et sans vie.


Une ombre apparut derrière cette jeune fille…]


Kokage, premier : Je prends la relève pour Reon, Takumi. Tu peux y aller.


Takumi : Je vais m’occuper du maitre dans ce cas.


Kokage, premier : Takeru est déjà avec lui. Le maitre n’a besoin que de repos pour le moment. Il n’y a plus de crainte à y avoir.


Takumi : Et pour Tomoo et Rui…


Kokage, premier : Takumi… Plus on tire sur une feuille accroché à un arbre, plus la feuille s’effrite et les risques qu’elle tombe augmente aussi. Parfois, il faut laisser les choses comme elles-sont et simplement observer.


* Silence *


[Trop tard, Takumi s’était endormit sur sa chaise. Elle fut transportée sur un lit à l’intérieur du repaire sombre.


Dans une autre pièce, Takeru lisait tranquillement un livre qu’il avait, assit lui aussi sur une chaise, prenant soin d’attendre le réveille de son maitre, non loin de lui. Tout l’habitat avait été emménagé pour ça. C’était quelque chose qui n’avait forcément pas été construit à l’improviste durant la nuit. Le lit dans lequel dormait Reïtarô était grand et en apparence très confortable. Il paraissait si jeune, alors qu’il n’y avait que quelques heures de cela, il était si faible et vieux.


Sur une table, non loin dans la même chambre, la carte du ciel, celle où tout était indiqué, était posée sur un présentoir bien esthétisé. Tout le reste, dans cette pièce, ne paraissait pas aussi important que cet objet, à croire qu’il s’agissait d’un objet important pour la suite des choses.]


Fin du chapitre 162

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