Sasari Uchiwa

Chapitre 40 : Délaissée par les gentils, sauvée par les méchants

3865 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 06/06/2018 09:28

Tsunade : Félicitation à tous les participants! Particulièrement à ceux qui ont participés à la dernière des épreuves. Comme vous le savez sûrement, Gaara est bien le vainqueur de cette compétition, mais l’examen ne visait pas qu’à graduer le vainqueur seulement. La situation de ce tournoi a permis aux participants de ce dernier à être vue par un bon nombre de gens, dont les Kage qui proviennent potentiellement de vos villages. Cependant, vous tous ici, avez une chance d’être promus en tant que chunnin. Même ceux n’ayant pas réussi la deuxième épreuve… bien que les chances soient moindres.


Homura : Nous ne pouvons pas permettre à tous de passer l’examen. Il y avait un nombre important de ninjas présent cette année, plus que la dernière fois. Élire trop d’entre vous au grade de chunnin viendrait qu’à dévaloriser le titre. Être chunnin n’est pas quelque chose à prendre à légère. Ce sont des efforts constants et ardus, comme vous avez pu le constater lors de vos épreuves. La vie de chunnin, ce sont ses épreuves, et bien d’autres, en permanence.


Tsunade : Le Raikage et la Mizukage sont déjà en route vers leur nation respective, ce qui veut dire que nous avons déjà pu arriver à une conclusion de qui et qui avez réussi à atteindre le niveau de chunnin. Beaucoup de vos sensei sont de venu faire leur recommandation et sont venu donner leur point de vue que nous avons pu prendre en considération aussi avec l’examen.


[L’Hokage avait fait réunir tous les ninjas qui étaient restés jusqu’à la fin de la compétition. Une salle spéciale avait été préparé pour l’après examen. Contrairement au tournoi, seul les participants et leurs sensei, s’ils en avaient, pouvaient êtes présents. Les jonin ayant participés à l’organisation de l’examen y étaient présent. Eux aussi avaient donné leur avis sur les décisions des Kages.


Derrière Tsunade, un grand rideau cachait le mur. Suite à l’annonce qu’elle venait de faire à propos des résultats, il était évident, pour tous ceux présents dans cette salle ici, que la liste de ces résultats y était cachée.]


Tsunade : * Tire le rideau * J’inviterais tous les genin de cette salle à venir regarder leur résultat. Avant la fin, Gaara… avec des jonins de ton village, nous aimerions te parler.


* Étonnement de Gaara *


[En peu de temps, tous purent prendre conscience du résultat qu’on leur avait attribué et en peu de temps, la salle se vida et tous commencèrent à rentrer… Le crépuscule dominait le ciel. Ces annonces est ce qui mettait fin à cette journée.]


Osamu : Qu’est-ce que tu croyais Karin! Si tu as pu aller dans la troisième épreuve, c’est seulement par chance! Si ça peut te soulager, on ne l’est pas plus que toi.


Ririko : Tu t’es débrouillé pendant un moment durant ton combat… Si ce type qui était ton adversaire n’était pas aussi étrange, il aurait gagné contre ce Gaara, j’en suis certain. Tu peux au moins te réconforter en te disant que tu as perdu contre le vainqueur, non?


Karin (Contrariée) : Vous ne comprenez rien quand je parle, bande de crétin! Cet examen est aussi stupide que celui de l’an dernier! Évidement que j’ai perdu dans un duel! Je ne suis pas une kunoichi de combat! Comment je peux montrer dans un duel ce que je vaux? Argh!!!


* Silence *


Osamu : * Soupir * Je rentre aux dortoirs… On part demain, tôt, ça vous va?


Ririko : Je te suis aussi, il n’y a plus rien à faire ici. Et toi Karin, que comptes-tu faire.


Karin : Je n’accepterai pas d’avoir fait tout ce chemin pour rien. Je dois voir l’un des responsables de Konoha.


Osamu : À cette heure? Enfin, fait ce que tu veux, je n’ai pas envie d’entendre encore une fois ton sale caractère!


Karin : Tant mieux! Parce que celui qui cause ce sale caractère, c’est vous les idiots! Qu’est-ce qui m’a pris d’accepter n’importe qui pour faire équipe. Awwww! * Pousse un cri de lamentation *


[Osamu et Ririko se regardèrent l’un l’autre sans rien ajouter de plus. Les deux se mirent en route vers les dortoirs comme ils avaient pu le dire et contrairement à eux, toujours contrarié, Karin s’empressa d’aller vers le bâtiment principal du village, malgré l’heure.


Arrivé aux portes du grand bâtiment, sans étonnement, celles-ci étaient fermées.]


Karin : Un bâtiment officielle qui ferme sitôt, tss. * Donne de gros coup dans la porte * Héé! Réveillez-vous! J’ai besoin de parler à un responsable! Vous m’entendez!? Ouvrez-moi!


[Les cris de mécontentement de Karin étaient perceptibles depuis tout le village pratiquement. Elle frappait de manière incessante sur la porte principale comme si ses cris n’étaient pas suffisants.


Elle n’abandonna pas… Pendant un long moment, même si elle ne hurlait pas en permanence, elle assomma la porte du mieux qu’elle pouvait et du plus fort. Son air était des plus sérieux. Elle devait parler à quelqu’un.


Au bout d’une série interminable de coup répété, alors que la seule lumière dans le ciel était la lune, un membre de l’Anbu vint intercepter le poignet de la jeune fille alors qu’elle s’élançait pour un prochain coup. Son poing était rouge de douleur des coups…]


Anbu : Cesse-ça maintenant.


Karin : Amené-moi à un responsable maintenant!


Anbu : Il va faire nuit dans peu de temps, va dormir et revient demain. Ta journée a été épuisante, tu dois prendre du repos.


Karin : C’est le dernier de mes soucis de prendre du repos… Rétablir les vraies choses ce l’est!


Anbu : Si tu veux pouvoir discuter, tu vas attendre demain ou sinon, je t’enferme et ils viendront te parler directement. Que choisis-tu?


Karin : Quelle heure?


Anbu : Dès le matin…


Karin : Très bien, je reste ici dans ce cas. * Se déprend de la poigne du ninja et s’assoit au sol *


Anbu : Tant que tu ne fais pas de bruit ou d’autres grabuges, ça m’est égale que tu restes là… Cesses juste de déranger les gens autour.


Karin : Tss… * Croise les bras *


[L’Anbu disparût de sa vue dans le temps de le dire. Bien têtue, Karin resta assise à côté de la porte d’entrée… Elle faisait la tête forte en exprimant son mécontentement, mais l’épuisement se faisait déjà drôlement sentir dans le visage de l’Uzumaki.


Comme elle l’avait dit, elle passa la nuit entière à dormir à côté des portes pour entrer. Ce fut Homura, l’un des conseillers du village, qui la réveilla.]


Homura : On se réveille jeune fille, ce n’est pas un endroit où dormir. Je croyais que les dortoirs était encore accessible aux ninjas étranger encore deux jours… Que fais-tu ici?


Karin (Endormit) : * Tente de reprendre ses esprits * Qui… Qui est-ce..? * Remet ses lunettes qui étaient tombés, Étonnée * Vous! J’ai à vous parler! Je veux parler à un responsable!


Homura : * Soupir * Très bien, suis-moi à l’intérieur.


[Lentement mais sûrement, le vieux conseiller accompagnait Karin à son bureau pour écouter sa requête. Toute la mauvaise humeur que Karin avait hier, elle n’en n’avait pas perdu une once. Toute cette situation et l’examen l’avait poussé à bout.


Ils entrèrent dans le bureau, lui s’assit, elle non. Elle commençait pratiquement à faire les cent pas.]


Homura : Tu peux prendre place… Je vois que tu es stressé apparemment.


Karin : Donnez-moi mon diplôme pour devenir chunnin!


Homura : Quoi!? Non! Il en est hors de question. Si tu as échoué l’examen, c’est que n’est pas apte à devenir chunnin.


Karin : Votre examen est mal fait! Il favorise les ninjas de combat! Les Kages n’ont rien pris en compte de tout l’examen hormis ce fichus tournoi!


Homura : Évidemment qu’ils ont pris en compte les deux premières épreuves. D’ailleurs, réussirent ces deux premiers tests étaient un très bon signe pour eux.


Karin : J’ai vérifié et certains des candidats qui n’avaient pas réussi la deuxième épreuve aux phases préliminaires ont pu être acceptés! C’est de la foutaise, la plus part sont de Konoha, comme par hasard!


Homura : Oui, effectivement, c’est le cas. Leur jonin sont venus nous voir pour apporter leurs arguments et nous avons pu choisir un nouveau résultat pour eux.


Karin : Je n’ai pas de jonin qui me guide! Savez-vous au moins tout ce que j’ai fait pour en arriver à la troisième épreuve!


[Dans l’instant d’énervement, Karin enleva d’abord son survêtement, puis releva les manches de son chandail. Elle alla même qu’à lever le bas de celui-ci pour montrer ton ventre.]


Homura : Arrête! Mais qu’est-ce que tu fais… * Étonnement *


[Homura pu voir un nombre incalculable de morsures sur sa peau. C’en était incompréhensible à ses yeux.]


Karin : C’est moi qui aie tout fait pour ces idiots! J’ai dû vider toutes mes ressources, j’ai dû les soigner, c’est moi qui prenait les coups quand on se faisait attaquer, c’est moi qui ait remplie leurs fiches d’examen durant la première épreuve… * Reprend son souffle * Je suis une kunoichi de soutient! Comment je suis censé montré que je suis la plus forte contre un type qui était censé remporter ce tournoi avant qu’il ne disparaisse!!? Dites-moi comment je deviens chunnin sans que j’aie à vendre mon âme!


Homura : Et qui te dit que tout tes adversaires ne sont pas passé par le même chemin que le tient..?


Karin : Personne n’est passé par le même chemin que le mien!


Koharu, entrant dans la pièce : J’ai entendu votre conversation de l’extérieur de la pièce. Écoute jeune fille. L’examen chunnin procure bien plus qu’un simple diplôme qui te donne ce titre. Il est vrai que tu as peut-être le niveau d’un chunnin, que nous n’avons pas vue mais que les nombreux ninjas dans l’assistance ont pu voir. Tu n’es peut-être pas une chunnin officiellement, mais tu as peut-être le niveau pour les égaler et les ces gens vont te le faire savoir.


Homura : Si tu en parles à tes supérieurs dans ton village et qu’eux vont voir le…


Karin : Kusa n’est pas Konoha!


[Karin avait atteint une limite de désespoir que les deux conseillés purent facilement voir dans le visage de la jeune kunoichi. Elle fixait d’un air des plus menaçants, mais des larmes étaient au bord de ces yeux.]


Karin : À vous regarder, chaque jour vous vous levez en étant persuadé que votre petit-déjeuner sera sur votre table. Chaque jour vous devez venir dans ce bureau, qui surplombe le reste du village, on vous serre ce que vous voulez, on vous obéis aux moindres ordres, on vous sourit quand vous faites un blague… Vous savez ce que c’est de vivre pratiquement sans foyer!? Non, bien sûr que non. À Konoha, on vit la belle vie. Le monde est beau à Konoha… À Kusa, c’est chacun pour soi. Il n’y a personne que je puisse aller voir pour relever mon rang. Si vous n’êtes qu’un genin, les autres ne se soucieront pas de vous, il n’y a que le titre qui est une vraie preuve à leurs yeux. * Sort plusieurs parchemin de ses sacs et les jette au sol * J’ai dépensé toutes mes économies dans ces parchemins pour avoir une moindre chance de m’en sortir dans ce tournoi. Le salaire d’un genin, à faire des missions de rang D ou C, ça ne suffit pas à vivre une vie. Plus de la moitié des organisations de Kusa sont de vrais lieux de torture. * Remet son survêtement et replace ses manches pour cacher ses blessures * j’en sais quelque chose… Si je ne passe pas cet examen… c’est la fin.


[Koharu et Homura ne pouvaient difficilement pas rester indifférent vis-à-vis cette révélation… Un dilemme se profilait devant eux. Pour une simple preuve que Karin était une chunnin, cela pouvait l’aider dans son futur et espérer qu’elle ait une vie meilleure. Il suffisait pour eux d’en glisser un mot à l’Hokage et de finaliser le tout discrètement, mais…]


Danzô : Si nous acceptons pour toi, ne crois-tu pas que tous ceux qui ont échoué n’aurait pas le droit de venir se justifier eux aussi?


Karin : Ils n’avaient qu’à oser venir faire ce que je fais devant vous.


Danzô : Ces ninjas, même les plus fous, ne sont pas aussi irrespectueux. L’examen chunnin se déroule à Konoha depuis de nombreuses années, comme dans les cinq autres grandes nations. Montrer qu’il y aurait des failles dans ce dernier avec ces sortes de stupidités viendrait appauvrir la réputation du village et de notre nation. On ne peut pas se permettre ça.


Karin : Risquer la réputation de Konoha est trop dangereux? Vous n’avez qu’à le dire à personne, personne ne le saura. Personne ne se souviendra de mon nom. Vous souvenez-vous des noms de mes coéquipiers? J’en doute…


Danzô : * Claque des doigts * Anbu, sortez-moi cette fille d’ici, elle ne fait que déranger.


Anbu : Tout de suite.


Karin : Votre chakra est de loin l’un des plus désagréables que j’aie pu ressentir. Ne me touchez pas, je sors toute seule!


[Sans qu’on eut à l’accompagner, Karin sortie de la pièce, laissant ses parchemins usés au sol, et en claquant la porte. Elle partit comme elle était venue, toujours furieuse.]


Koharu : Tu ne crois pas être allé un peu loin, Danzô?


Danzô : Elle est encore jeune et n’y connais rien à ce monde. Si elle est aussi douée qu’elle le prétend, elle arrivera à trouver sa place avec des gens qui lui ressemble. Elle s’est rendu bien plus loin qu’une poigné d’entre eux. Et qui sait combien ils sont dans la même situation que la sienne. Konoha à ses ninjas à qui s’occuper d’abord.

[En arrivant dans sa chambre, Karin ne prononça pas un mot, ne regarda pas ses camarades, qui eux étaient en panique, pris ses choses et partit pour sortir de ce village. La route était simple : Kusa, le pays des herbes.


La route fut pénible pour elle. Osamu et Ririko n’étaient que des ninjas rencontrés pour l’occasion et selon elle, peu intéressant au niveau du chakra. D’ailleurs, durant tout cet examen, elle n’avait pas eu l’occasion de rencontrer un chakra aussi fantastique que celui qu’elle avait rencontré la dernière fois… Du moins, jusqu’à ce qu’elle se remémore son combat contre ce Sasari. Elle lui semblait peu rassurant en tout premier lieu, mais vers la fin, avant qu’il ne disparaisse de l’arène, devant le regard de tous, elle venu qu’à douter d’elle-même. Son chakra n’avait rien d’inquiétant, c’était même le contraire à force d’être à ses côtés.


Elle se dit que si seulement elle venait de Taki, peut-être aurait-elle eut des chances de s’en sortir. La vision sur les champs à perte de vue de Kusa la ramena à la raison… Elle devenu encore plus blasée, mais elle ne regrettait pas de quitter Konoha.]


Osamu : On s’arrête à cette halte. On marche depuis trop longtemps!


Karin : Tu rigoles, on a mangé il y a que très peu de temps de ça.


Ririko : J’ai une petite envie moi.


Osamu : Oui, moi aussi.


[Au beau milieu de nulle part, sur le chemin, l’équipe vit une place où les passants pouvaient s’arrêter s’asseoir. Un petit toit en bois cachait du soleil qui lui était haut dans le ciel et qui brûlait la peau.


Au fond de l’arrêt en bois, un mur isolait des regards de ceux qui pouvaient provenir de vers le champ… les deux garçons en profitèrent pour aller se vider derrière sans gêner Karin. L’Uzumaki en profita pour boire.]


Karin : C’est toi qui as rempli ma bouteille, Osamu?


Osamu : Ah! Effectivement! Tu ne pourras plus dire que je suis un coéquipier inutile avec ça. Pas besoin de remercier, c’est bon.


Karin : Ton eau à une odeur qui empeste… * Soupir * C’est aujourd’hui qui devrait pleuvoir, pas le mois dernier. * Commence à jeter l’eau au sol *


Osamu : Eh! Mais qu’est-ce que tu fais!? Fait pas ça, elle n’est pas courante l’eau potable dans le coin, on a encore de la route à faire et le soleil est asséchant.


Karin : Ton eau n’est pas potable, je préfère risquer de me dessécher que de m’empoisonner.


Osamu : * Se dépêche de revenir * Attend, attend! Prend ma bouteille! Voilà.


Karin : * Prend la bouteille * Elle est…


Osamu : Quoi encore!?


Ririko : On repart, boit ton eau.


Karin : Boit dans ta bouteille, Osamu. * Tend la bouteille *


Osamu : C’est bon, j’ai déjà bue moi, ça va.


Karin : Ta gourde est pleine.


Ririko : Il a bu dans la mienne.


[Karin ne pouvait rien dire de plus… ou plus précisément, elle ne voulait plus rien dire de plus. La situation ne lui plaisait pas. Sous le regard de ces deux coéquipiers, un peu intimidé par eux, elle enleva le bouchon de la gourde d’Osamu mais n’osa pas aller plus loin.


Osamu poussa un soupir et insista davantage pour qu’elle prenne sa gorger pour rapidement repartir. À un moment, quelque chose derrière elle attira son attention… quelque chose qui arrivait par les champs. Karin approcha la bouteille de sa bouche et regarda à tour de rôle dans les yeux d’Osamu et de Ririko.


Après un long moment de silence qui s’était installé, Karin balança instantanément la gourde vers Osamu et se leva du plus vite qu’elle le pouvait pour partir à courir droit devant!


Peu importe s’il s’agissait d’un champ qui ne débouchait nulle part. La situation était critique et elle devait fuir! Derrière elle, il y avait non seulement ses ex-coéquipiers qui avait tenté de l’empoisonné, mais aussi un autre chakra qui arrivait et qui était bien trop fort pour qu’elle puisse faire quoique ce soit.


Évidemment, Osamu et Ririko la poursuivirent et, pour son grand malheur, elle les savait plus rapide qu’elle. Karin se débarrassait du plus de chose qu’elle avait sur elle pour tenter de s’alléger… Les solutions étaient minces dans cette contré vide. Elle avait été mise dans une impasse ; soit elle fuyait, soit elle buvait… En y réfléchissant, Karin perdu pied en pleine course! Elle avait eu beau tenter de se relever pour filer à nouveau, mais les deux garçons lui tombèrent dessus. Rapidement, d’une manière qu’elle ne peut se l’expliquer, elle fût mise inconsciente.


L’Uzumaki se réveilla après un temps qu’elle ne saurait déterminer… Beaucoup trop longtemps selon elle. En ouvrant les yeux, tout était noir autour d’elle. On l’avait assise sur une chaise et elle mourrait de faim. Elle n’osa rien faire dans cet espace cloisonné… trop de personnes étaient présentes à l’extérieur.


Après un moment d’attente, une porte devant s’ouvrit. Un homme inconnu à ses yeux, seul, entra tenant simplement une bougie pour éclairer la pièce.]


Kabuto : Tu sais où tu es?


Karin : Tu sais que ma réponse va être non, pourquoi me poser la question? Si tu ne sais pas comment introduire la conversation, vient-en maintenant où tu veux en venir. Pas obliger de me torturer si c’est pour avoir des informations, je vais tout dire.


Kabuto (Intéressé) : À l’extérieur de cette pièce, combien de personne il y a?


Karin : Jusqu’à quelle distance?


Kabuto : Jusqu’à quelle distance peux-tu percevoir les chakras?


Karin : Si je me concentre, une dizaine de kilomètre.


* Étonnement de Kabuto *


Karin : Juste devant cette porte, il y a quatre types, dont l’un d’eux est celui qui ma poursuivit à Kusa. Il y a un serpent aussi. Osamu et Ririko ne sont pas là et tant mieux.


Kabuto : Orochimaru-sama est un homme splendide… Comment fait-il pour voir les potentielles ainsi chez les gens…


Karin : Orochimaru? L’un de ces trois ninjas légendaires?


Kabuto : Orochimaru-sama t’observait depuis un moment. Il avait quelques suppositions sur toi et la plus part étaient vrais.


Karin : Quel mec sordide… Il ne m’observait pas lorsque je me lavais, n’est-ce pas?


Kabuto : L’entrée en matière est brusque, mais il voudrait…


Karin : J’accepte.


Kabuto : * Rit * Tu acceptes alors que tu ne sais même pas ce qu’est ma proposition!?


Karin : Je n’ai pas le choix de toute manière, si je suis enfermé ici. De plus, si ça ne c’était pas produit, il y aurait probablement eut pire à mon arriver dans Kusa. On m’avait ordonné de devenir chunnin, je me suis ruiné – de corps, d’esprits et de biens – pour y arriver. Pas un seul de ces ninjas de Konoha n’a osé faire ce que tu es en train faire : me questionner sur mes compétences pour savoir ce que je vaux. Ce que tu me proposes me fera certainement vivre plus longtemps que n’importe quels autres chemins qui m’étaient proposés.


[Kyôtai n’avait pas mentit sur le potentielle de Karin. Certes elle n’avait pas un talent incroyable pour le combat et elle n’était physiquement pas une kunoichi des plus costaudes, mais elle avait des capacités plus qu’intéressantes et un raisonnement des meilleurs.


Kabuto se redirigea vers la porte et l’ouvrit. Cette fois, elle put voir enfin une lumière plus vive que cette flamme qu’il tenait…]


Kabuto (Souriant) : Suit-moi.


Fin du chapitre 40

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