LE TRIANGLE DE KONOHA (Kakashi x OC x OC)
Chapitre 7 : Un baiser houleux
C’est ce moment que choisit Rinko pour passer la porte de l’auberge et je lève les yeux au ciel.
- Super, grommèle-je.
- Ne soit pas trop chiante, pouffe Shin.
- Bah tiens.
- Je vous laisse, dit-il en s’éclipsant.
Rinko me rejoint tandis que je croise les bras sur ma poitrine, manquant de tomber à la renverse à cause de mon alcoolémie, me faisant à moitié rire.
- Je croyais que tu étais fatiguée ? dit-il.
- Non.
- Alors pourquoi es-tu rentrée ? demande-t-il sans comprendre.
- Et toi pourquoi es-tu rentré ? Tu es seul ? Il est encore tôt pour un fêtard comme toi ? siffle-je.
- Je ne sais pas, j’avais l’impression que tu m’en voulais…
- Finement observé.
- Tu m’en veux ? demande-t-il en ouvrant des yeux ronds et en prenant la place de Shin.
Autant être honnête, l’alcool m’aidera à sortir ce que j’ai sur le cœur. En fait, je ne suis pas sûre que j’aurais même réussi à le garder pour moi. J’ai envie de l’engueuler, c’est plus fort que moi, j’ai envie de lui poser toutes les questions que je me pose.
- Oui, j’aurais aimé que tu veuilles passer plus de temps avec moi, mais non, impossible de te détacher de tes nouveaux amis.
- Mais enfin, nous n’avons que ce soir avec eux, toi et moi nous avons tout notre temps, s’explique-t-il calmement.
Je me mords la joue, il marque déjà un point intéressant.
- Tu as couché avec la moitié de Konoha ? demande-je alors pour changer de sujet.
- Quoi ? demande-t-il en fronçant les sourcils.
- Réponds-moi.
- Bien sûr que non Hanako, tu te rends compte de ce que tu dis ?
- Avec combien de filles estimes-tu l’avoir fait ? m’obstine-je.
Il reste silencieux, me dévisageant avec une petite mine.
- Beaucoup, murmure-t-il du bout des lèvres.
- Combien ?
- Je n’ai pas compté…
Je baisse le nez pour regarder mon pied qui s’agite tout seul au bout de mes jambes croisés. Je n’imagine même pas le nombre de ses conquêtes.
- Donne-moi une fourchette, feule-je.
- C’est hors de question Hanako, dit-il avec fermeté.
Je ne l’ai jamais vu ferme avec moi. J’aime curieusement bien ça, j’aime bien quand il a un peu de caractère et ça me donne envie de pousser la chose.
- Et Pakkun ? Il a couché avec la moitié de Konoha ? demande-je avec insolence.
- Pourquoi tu me demandes ça ? s’agace-t-il.
- J’aimerais bien savoir, je ne vois pas ce que ça peut te faire, je ne le connais même pas.
- Et moi je ne vois pas ce que ça peut te faire de le savoir !
- Je veux savoir c’est tout ! Sinon je pars me coucher ! menace-je.
- Je ne suis même pas sûr qu’il ait déjà couché avec quelqu’un ! s’exclame-t-il, sérieusement agacé maintenant.
- Parce que tu veux me faire croire que vous ne discutez pas de ces choses-là ?!
- Il est compliqué ! se défend-il.
- Compliqué ?
- Mais pourquoi est-ce qu’on parle de lui ? Qu’est-ce que tu as bon sang ?!
Je ne sais pas moi-même pourquoi nous parlons de ça, je cherche juste à évacuer ma colère et mes inquiétudes.
- Tu te protèges au moins quand tu te fais la moitié de Konoha ? attaque-je encore.
- Bon sang mais bien sûr que oui ! Non mais pour qui tu me prends Hanako ?! s’exclame-t-il en sautant sur ses pieds.
Je saute sur mes pieds à mon tour :
- Je ne sais pas comment gérer ce déséquilibre entre nous ! Voilà ce qui me prends ! Comment pourrais-je savoir si tu me dis la vérité !
Honnêtement, là, j’exagère. J’ai toute confiance en lui, et son passé ne me regarde pas vraiment.
- Bon sang, tu m’as toi-même fais une prise de sang ! Tu n’avais qu’à la regarder si ça t’inquiète à ce point ! Maintenant si tu le veux bien, j’aimerais arrêter de parler de ma vie sexuelle devant une salle remplie ! s’énerve-t-il.
Alors là, il me scie en deux avec sa prise de sang. C’est tout à fait vrai, il est forcément complétement clean puisqu’il a eu l’autorisation de donner son sang. Je me sens terriblement honteuse de l’avoir poussé à bout au point qu’il doive se justifier et je mords ma joue avec force pour me pousser à réagir.
Mais je ne trouve rien de mieux que de filer à l’étage, honteuse, où il me suit.
- Hanako, mais qu’est-ce que tu me fais ?! s’écrie-t-il alors que j’arrive devant ma porte.
Je me retourne vivement :
- Je n’en sais rien ! J’ai trop bu, je me pose mille questions, je ne comprends pas que tu n’aies pas envie de passer du temps avec moi.
- Je suis là il me semble !
- Je vois ça, mais c’est trop tard, dis-je sans pouvoir m’en empêcher.
- Mais pourquoi ?
Il est redevenu calme, mais ça ne me convient toujours pas, je ne sais pas pourquoi je cherche du drama comme ça.
- J’ai passé la soirée à attendre que tu viennes vers moi, que tu aies envie de m’embrasser, je n’en sais rien !
- On a convenu hier soir que c’était toi qui déciderais de le faire quand tu en aurais envie ! dit-il sans comprendre.
- Et bien j’en avais envie, et tu sais quoi, ce n’est plus le cas ! m’obstine-je.
- Mais je n’ai rien fait de mal !
Je reste silencieuse. Il a complétement raison de toute façon.
- Embrasse-moi alors, dit-il.
Dès que je vois poindre un petit sourire sur ses lèvres, ça m’agace au plus haut point. Le revoilà déjà en train de se marrer, ce n’est pas croyable !
- Sûrement pas !
Je rentre dans ma chambre et lui claque la porte au nez avant de me planter au milieu de la pièce, les bras croisés, fixant mon lit. Je suis vraiment bête, je ne sais pas pourquoi je lui fais une scène pareille. Tout ça pour le regarder demain en me disant que j’ai peur qu’il ne s’intéresse plus à moi.
Je trouve enfin un mec bien, qui me plait, à qui je plais et voilà ce que j’en fais. Quelle imbécile franchement !
Je me retourne pour aller rouvrir ma porte au moment où il entre de lui-même, la claquant derrière lui, redéclanchant ma colère épidermique. Mais il me fonce dessus et me coupe le sifflet tandis que je vois son air déterminé qui ne faiblit pas à mesure qu’il approche.
Mon visage passe de la colère à la surprise lorsqu’il m’attrape pour m’embrasser.
Dès que ses lèvres touchent les miennes, ma colère disparait en une seconde et j’attrape sa nuque dans mes bras, fermant les yeux pour savourer notre premier baiser.
Il est étonnement très doux lorsqu’il m’embrasse, je m’attendais presque à ce qu’il soit dur après notre dispute, mais non, il m’embrasse doucement. Ses bras sont tout juste posés autour de moi, il me laisse le choix de me retirer, comme d’habitude, ce que je ne compte pas faire, ça c’est sûr.
A mesure qu’il voit que je lui rends son baiser, il prend de l’assurance et resserre sa prise, me faisant reculer doucement vers le lit où je me laisse entrainer.
Il nous allonge, se mettant au-dessus de moi, avant de détacher ses lèvres des miennes pour me regarder.
- Ça va mieux ? demande-t-il.
- Oui, beaucoup mieux, souffle-je.
Il me sourit un peu et je l’attire encore contre moi pour l’embrasser en souriant également, toute honteuse de ma scène.
Il glisse sa langue contre la mienne et je sens les papillons qui reviennent au creux de mon ventre, un peu plus fort que la veille. Tandis que nous nous embrassons, je me concentre sur ce que je ressens.
Mon corps est un peu crispé, pas d’inquiétude ou de stress, c’est de la bonne tension, une tension qui me donne envie qu’il soit plus près.
Je m’enhardis et lâche son cou pour passer mes mains dans son dos, sentant ses muscles tendus sous mes doigts que je découvre avec curiosité. Il pose alors une main sur ma hanche et je m’émoustille encore un peu, c’est agréable, j’ai envie qu’il continue.
Je suis un peu frustrée par son inaction, j’aurais mieux fait de ne rien lui dire du tout de ma timidité, je vois bien qu’il est sur la réserve, mais ça ne me convient pas non plus. J’aimerais que les choses soient plus simples, plus naturelles, j’aimerais ne pas avoir à être celle qui prend les devants. J’aimerais qu’il passe sa main sur moi avec l’assurance avec laquelle il vient de rentrer pour m’embrasser.
Mais je ne vais pas lui dire, ça reviendrait à enlever toute la spontanéité de ce moment.
Bon sang, je suis encore en train de trop réfléchir, je ne suis déjà plus dans notre baiser.
Je décide donc de retirer son haut pour me ramener au moment présent, j’ai envie de le voir après tout.
Je tire dessus doucement et il se laisse faire docilement. Cette simple action me remue encore, je n’en reviens pas d’être en train de le déshabiller, c’est tellement connoté, j’ai envie de glousser de gêne mais notre baiser m’en empêche.
Lorsque je passe son haut par-dessus sa tête, je me détache de son visage pour regarder ce que j’ai sous les yeux et il me regarde faire.
Je passe encore mes mains sur ses épaules, il est drôlement beau… Je ne quitte pas son torse du regard, prenant le temps de le découvrir en passant mes mains dessus et il finit par se décaler un peu pour se mettre sur le flanc, se révélant mieux, patientant tandis que je le caresse du bout des doigts.
Je relève les yeux pour me plonger dans les siens et il m’embrasse encore un peu, glissant son bras sous ma tête, comme la veille. Lorsqu’il se détache de mes lèvres, son regard est fiévreux, fixé sur mes lèvres, et son souffle est rapide par sa bouche entrouverte.
Son état me remue encore un peu plus, j’ai envie de savoir si je l’attire ou si je me trompe, alors je prends sur moi pour lui poser directement la question :
- Tu… tu as envie de moi ? demande-je d’une petite voix.
Il rit doucement en me couvant des yeux avec affection :
- Oui Hanako, dit-il simplement.
Cette vérité m’électrise un peu plus mais je ne sais pas trop quoi en faire alors je l’embrasse encore pour réfléchir. Je ne crois pas que je devrais aller plus loin avec lui ce soir, c’est trop tôt, je n’ai pas l’impression d’en avoir assez envie, je n’en sais rien, c’est frustrant au possible. Je ne veux pas gâcher notre première fois simplement parce que je décide d’essayer tout de suite, sans être sûre et certaine à cent pour cent, et que le drame recommence. Je ne le ferai pas.
En attendant, je compte bien profiter un peu de ce beau garçon qui m’offre patiemment son torse nu.
- Ça te dérange si je me mets en pyjama ? demande-je subitement.
Il ouvre des yeux un peu étonnés :
- Euh… bien sûr que non, dit-il en riant.
Il doit se demander ce qui me passe par la tête sérieusement. En fait, c’est très simple. J’ai envie d’être plus à l’aise que dans ma robe serrée et guindée, surtout pour nous câliner.
Je file dans la salle de bain pour enfiler mon short et mon débardeur avant de retourner dans ma chambre où il m’attend sagement, les bras croisés derrière la tête, toujours torse nu.
- Tu te sens mieux ? demande-t-il en souriant.
Je ne réponds pas et lui saute littéralement dessus en riant, le surprenant tout en déclenchant son hilarité. Il me regarde en fronçant un peu les sourcils, un sourire aux lèvres :
- Tu es trop Hanako… je te jure. Je n’ai jamais rencontré une fille comme toi, tu es tellement … particulière.
- En bien j’espère, glousse-je.
- En très bien, tu me surprends tout le temps. C’est rafraichissant, tu ne ressembles à aucune autre.
Je rougis en baissant le nez et il relève mon menton pour que je le regarde dans les yeux. J’aime regarder son visage sans défaut.
- Tu es très beau, le complimente-je.
Il rigole encore en secouant la tête :
- Tu vois ? Qu’est-ce que je viens de te dire…
- Je ne vois pas ce qu’il y a de surprenant à te dire que je te trouve beau, dis-je.
- Tu es tellement spontanée. On ne sait jamais ce que tu vas dire la prochaine fois que tu ouvriras la bouche.
- C’est parce que tu me mets à l’aise je suppose, réponds-je.
- Tant mieux, c’est tout ce qui compte, dit-il gentiment.
Je m’installe confortablement sur lui posant mon menton sur mes mains croisés au niveau de ses pecs tandis qu’il m’observe. Il est l’heure de mon mea culpa :
- Je suis désolée de t’avoir crié dessus comme ça.
- Pourquoi étais-tu en colère ? demande-t-il.
- Je suis un peu perturbée par tout ça, j’ai envie de passer plus de temps avec toi, c’est tout dans le fond. C’est nouveau pour moi, et je ne suis pas très sociable alors j’ai eu du mal à faire la part des choses avec l’alcool, m’explique-je.
- Je comprends, je suis désolé si je t’ai blessé. C’est juste que … c’est moi. Je vais beaucoup sortir, je vais voir beaucoup de gens, c’est ce que je suis, dit-il.
- Je sais, et ce n’est pas grave, c’est très bien d’être comme ça je suppose, ce n’est juste pas mon cas. De toute façon j’ai mes habitudes à Konoha, mes soirées lectures avec…
- Ton chat, finit-il en riant.
- Oui. J’aimerais juste que tu me consacres un peu de temps, dis-je timidement.
- Mais c’est évident que je vais te consacrer du temps, dit-il en fronçant les sourcils.
- Alors voilà, tu pourras passer tes soirées avec tes amis mais ne compte pas sur moi pour venir. Et quand tu en auras envie, tu sauras où me trouver pour une soirée tous les deux, conclus-je.
- Ça me va très bien.
- Moi aussi, dis-je en souriant.
- Tu accepteras quand même de rencontrer quelques-uns de mes amis ? Ça me ferait quand même plaisir de vous avoir en même temps de temps en temps, ne serait-ce que pour te présenter, dit-il.
- Oui, je ne vais pas faire ma sauvage à ce point. Commence doucement quand même, plaisante-je.
- Ça te dérange qu’on te présente comme ma copine ? Je sais qu’on a décidé de faire les choses à notre manière, de façon moins officielle, mais c’est plus simple pour les autres.
- Aucun problème, je me fiche royalement de ce qu’on peut penser de nous, notre « case » et notre façon de faire ne regarde que nous, réponds-je gentiment.
- On commencera par Pakkun, déjà parce que c’est le plus important et surtout parce que je ne doute pas que vous saurez vous mettre très à l’aise mutuellement, se marre-t-il.
- Pourquoi tu dis ça ? demande-je.
- Parce qu’il ne parle pratiquement pas sauf quand on est tous les deux. Il sera sans doute d’un côté à nous observer en répondant du bout des lèvres à ce que je lui dis.
- Mais qu’est-ce que c’est que ce type ? demande-je en riant.
- Il est génial, je te jure. Personne ne le voit, mais dès que tu grattes la surface, c’est un gars super drôle et très intéressant, on peut discuter pendant des heures, dit-il avec affection.
- Tu es sûr que ce n’est pas avec lui que tu devrais sortir ? le taquine-je.
- Peut-être bien, mais nous ne sommes pas gay malheureusement alors tant pis, dans une autre vie, plaisante-t-il.
Je ris avec lui et il reprend en riant de plus belle :
- Quoi que ! Dans le fond je n’en sais rien pour lui, il ne me parle jamais de fille !
- Jamais ? demande-je avec la curiosité des ragots.
- Non, je sais qu’il n’a jamais eu quelqu’un de sérieux, ça il me l’a déjà dit. Mais je crois qu’il n’a jamais eu d’histoire tout court, il ne me parle jamais ni de femme ni d’homme…
- Il ne s’intéresse peut-être simplement pas du tout à tout ça, ça arrive, dis-je.
- Je ne sais pas trop, j’aurais tendance à dire que si, parce qu’il lit toujours… enfin bref, je vais arrêter. Il m’arracherait la tête s’il savait déjà tout ce que je te raconte sur lui !
- Il lit… ? le pousse-je à continuer.
- Rien ! Mais disons que je pense qu’il s’intéresse aux femmes au fond de lui, je ne sais pas s’il est simplement timide ou s’il n’en a jamais trouvé une qui lui plaise suffisamment mais…
- Je peux le comprendre, je suis comme lui. Avant de te rencontrer, jamais un homme n’avait attiré mon attention, chuchote-je.
- Ça fait de moi un homme chanceux, dit-il en tapotant le bout de mon nez de son doigt.
- Ça fait surtout de toi un homme avec un drôle de don, pouffe-je.
- Tu ne vas pas t’y mettre ! soupire-t-il.
- Bien sûr que si, nous sommes déjà au moins quatre à le penser.
- Quatre ?
- Et bien Pakkun comme tu me l’avais dit, puis moi, fraichement convaincue. Et j’en ai discuté avec l’Hokage tout à l’heure, il le pense aussi ainsi que son second.
- Son second … murmure-t-il.
- Le commandant Hatake, précise-je.
- Ah oui… quatre… dit-il d’une drôle de voix.
J’hausse un sourcil interrogateur.
- T’inquiète trésor, tu comprendras bien assez tôt. Qu’est-ce que tu penses du commandant Hatake ? demande-t-il en souriant.
- Euh… pas grand-chose. Je ne le connais pas. Pourquoi ?
- Je ne sais pas, ça m’intéresse. Tu ne le trouves pas chiant comme la pluie ? dit-il en riant encore.
J’ai l’impression qu’il rit d’une bonne blague que je ne comprends pas.
- Je ne le connais pas ! insiste-je.
- Mais tu en as bien entendu parler ! s’amuse-t-il encore.
- Oui mais je ne peux pas juger. Et puis je sais bien que tu me pièges ! Minato m’a dit que tu étais ami avec lui, dis-je en plissant les yeux.
Il éclate alors de rire en me serrant contre lui :
- Ahh… mon trésor… rien ne t’échappe, dit-il en gloussant encore.
- Arrête de te moquer de moi, râle-je.
- Tu en riras bientôt toi aussi. Ou alors tu m’en colleras une pour t’avoir fait tourner en bourrique, à voir, plaisante-t-il encore.
- Quoi ?!
Il ne répond pas et me tire plus haut contre lui pour m’embrasser, me faisant complétement oublier sa dernière réflexion tandis que je profite.
Il reste toujours très sage et nous nous embrassons un moment avant de discuter plus profondément de nous, apprenant à nous connaitre plus en détail, découvrant des caractéristiques de l’autre. Comme son côté bordélique qui ne m’enchante pas plus que ça… mais nous finissons par nous endormir dans mon lit.