LE TRIANGLE DE KONOHA (Kakashi x OC x OC)

Chapitre 37 : Kakashi sous l'influence de l'alcool

4528 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour il y a 14 jours

Chapitre 37 : Kakashi sous l’influence de l’alcool


Je retourne donc vers Nanba dans un autre état d’esprit. L’envie de parler avec lui de choses moins futiles et d’apprendre à le connaitre vraiment. Mais c’est un peu gênant, je ne sais même pas comment faire.

Je me plante donc à côté de lui en lui souriant.

-         Ça y est ? Tu as affronté tes deux tempêtes ? dit-il gentiment.

-         Oui, heureusement que tu es là, je suis définitivement ravie d’avoir pu apprendre à te connaitre, dis-je.

J’ai envie de lever les yeux au ciel, ça fait tellement forcé.

-         Encore une fois, moi aussi Hanako.

Je l’observe un peu, comme une drôle d’expérience scientifique. Ça ne me fait vraiment pas le même effet qu’avec mes deux andouilles. C’est comme s’ils faisaient partie de moi, c’est un drôle de sentiment, tandis que Nanba apparait comme un étranger à mes yeux.

Que ce soit l’un ou l’autre, j’ai eu comme un coup de foudre étrange, j’ai senti immédiatement, dès les premières secondes, qu’il y avait quelque chose de différent en eux. J’avais envie de les regarder, de leur parler…

Nanba n’évoque rien, mais il a l’air adorable. Et il est beau, je le vois bien. J’ai envie de lui ouvrir une porte, de voir s’il s’intéresse à moi déjà.

-         Alors quelle est ta spécialité à Konoha ? demande-je, l’air de rien.

-         Je suis dans les services de l’Hokage.

J’écarquille les yeux d’étonnement :

-         Ah bon ? Toi aussi ?

Il y a un certain standard de beauté pour travailler dans les services de Minato ou quoi ?

-         Tout à fait Mademoiselle.

-         Mais combien êtes-vous ? Qui compose ses services rapprochés ? Quel en est le rôle ?

Il rit sous ma vague de questions, mais j’ai clairement l’air d’avoir un genre d’homme finalement. Ça ne peut quand même pas être le hasard que je m’intéresse plus ou moins à trois d’entre eux, peut-être que l’homme de ma vie est l’un de leurs collègues après tout. J’en rirais presque.

-         Nous sommes « 5 » principaux, nous sommes tous issus de l’Anbu, des forces spéciales si tu préfères, sauf Rinko. Notre rôle est de protéger l’Hokage et de réaliser les missions… tendues. C’est le rôle de l’Anbu de base, mais disons que nous sommes les élus, les meilleurs, avec modestie.

-         Mais alors pourquoi Rinko fait-il partie des services de l’Hokage ? demande-je.

-         C’est Kakashi qui l’a pistonné, alors Minato lui a donné sa chance, lorsqu’il a vu ses capacités sociales, il l’a pris directement et il s’occupe des missions interpays, un peu comme toi. Il faut dire que le social n’est pas vraiment le fort des membres des services secrets alors je crois que c’est une bonne chose que Rinko soit là, il donne tout de suite un côté amical à Konoha depuis que la recherche de la paix globale est lancée.

-         Et les autres ?

-         Et bien Kakashi, le second de Minato. Toru, qui commande les forces spéciales, Hokuto et moi.

-         Et Hokuto et toi ? Vous n’avez pas de rôles définis ?

-         Hokuto est un couteau suisse, et moi je suis le second du second, dit-il en riant.

-         Le second du second ?

-         Kakashi avait la place de Toru, c’est lui qui commandait les services secrets avant, mais Minato l’a sorti des forces spéciales parce qu’il le trouvait un peu trop… sombre. Il l’a donc désigné comme son second, et promu Toru comme commandant de l’Anbu.

-         Et Toru n’est pas trop sombre lui ?

-         Pas du tout, il est loin d’avoir le caractère de Kakashi, il détache efficacement son travail et sa vie personnelle.

-         Et alors toi dans tout ça ?

-         Et bien, malgré tout, Kakashi reste le meilleur, alors Minato se sert énormément de lui pour la partie espionnage. Donc quand il est sur ces missions, c’est moi qui occupe son rôle de second de l’Hokage, m’explique-t-il.

-         Je vois…

Ravie d’apprendre qu’ils sont cinq, ça me laisse encore trois hommes à découvrir.

Je ne peux m’empêcher de rire à cette pensée stupide.

-         C’est plus clair ? demande-t-il.

-         Oui, ça évite à Minato d’avoir toujours à piocher dans les services secrets au hasard, il s’est fait sa petite équipe de combattants hors normes.

-         Exactement, dit-il en souriant.

-         Je vois, et bien, nous sommes drôlement en sécurité lorsque nous sommes dans d’autres pays à ce que je vois, pouffe-je.

-         Oui, tu n’as pas à t’en faire ! Nous sommes toujours au moins trois tandis que les deux autres veillent sur le village. Et puis nous sommes sans doute six en tout désormais, avec toi.

-         Je n’ai pas la prétention de me compter dans les services de Minato.

-         Et pourtant, tu l’es sans doute maintenant que tu es responsable de liaison interpays, rit-il.

-         Ne comptez pas trop sur moi en cas d’attaque, plaisante-je.

Il éclate d’un beau rire :

-         Tu rigoles ! Tu es la meilleure médecin du village, tu serais sans doute d’une utilité remarquable en nous soignant !

-         C’est vrai ça ! couine-je de plaisir.

-         Tu vois, tu as ta place parmi nous.

Il me fait encore un sourire d’une gentillesse dingue, j’aime vraiment bien ce garçon.

-         Tu as quelqu’un dans ta vie ? demande-je de but en blanc.

Il rougit légèrement en baissant le regard :

-         Non, je suis seul.

-         D’accord… c’est étonnant, tu as l’air de quelqu’un de génial, dis-je avec honnêteté.

-         Je te retourne le compliment, j’ai du mal à croire que Rinko ne donne pas tout pour tenter d’être en relation plus sérieuse avec toi, répond-il en fixant toujours le sol.

Intéressant.

-         C’est bien aussi d’étudier ses options, de prendre le temps de choisir le bon, tu ne crois pas ? demande-je.

Il relève la tête pour me sourire :

-         Si, je trouve que c’est une idée absolument géniale même. Tu cherches une relation sérieuse alors ? A trouver « le bon » comme tu dis ?

-         Oui… je crois que j’ai atteint un âge où j’ai envie de savoir que l’homme que j’aime sera le premier et le dernier, réponds-je.

-         De construire une belle vie à deux… C’est l’idéal, je suis complétement d’accord avec toi.

J’ai bien l’impression que je lui plais, mais il est beaucoup plus timide que Rinko, qui m’a fait du rentre dedans immédiat, comme la plupart des hommes d’ailleurs. Mais ce n’est pas plus mal, ça colle peut-être plus à ma personnalité d’être avec un homme qui cache un peu ses émotions, qui est timide…

Nous sommes interrompus par Yuko, qui est complétement bourré et qui saute sur son super binôme de tente pour passer du temps avec lui. J’éclate de rire lorsque je vois la mine amusée mais contrariée de Nanba, mais après tout, nous sommes ici pour ça.

-         Je suis désolé, s’excuse Nanba en me regardant tandis que Yuko lui grimpe à moitié dessus, me faisant plus rire encore.

-         Ne t’inquiète pas ! Passe la soirée avec Yuko, nous partons demain ! Et puis nous aurons l’occasion de nous revoir vite à Konoha, dis-je.

-         Nous pourrions… je ne sais pas… peut-être nous voir ? Au restaurant…

Ah ! Voilà qui est très encourageant.

-         Avec plaisir Nanba ! Profite de ta soirée ! lui dis-je gentiment.

Je lis le soulagement sur son visage tandis qu’il s’occupe de Yuko et je m’éloigne en direction du bar pour commander un petit cocktail qui me fait de l’œil depuis le début de soirée.

Je m’assieds sur l’un des tabourets, pensive, en sirotant mon verre.

Quelle drôle de soirée décidemment… suis-je vraiment en train d’envisager de fréquenter Nanba ? Je ne vois pas trop pourquoi je m’en empêcherais, il est peut-être la solution à mes problèmes…

Pourtant je n’arrive pas à m’y attacher aussi fort que Rinko, qui m’a séduit en deux minutes chrono… J’adore Rinko…  Je ne vois pas comment Nanba pourrait atteindre la place que Rinko a dans mon cœur…

Je ne rirais pas autant avec Nanba, je ne parlerais peut-être pas avec autant de facilité… Et puis Rinko fait partie de moi, c’est trop étrange, il faut vraiment que je prenne du recul avec les hommes, pas que j’en approche de nouveaux.

En même temps, j’ai l’impression que la personnalité de Nanba colle plus à la mienne, il a l’air plus calme, plus réservé, moins fêtard… Peut-être même qu’il aime les livres, je ne lui ai pas demandé…

Je ne sais pas si je pourrais vraiment coller avec Rinko sur le long terme ou d’une façon plus sérieuse. J’ai besoin d’un homme au tempérament calme et doux, qui aimerait autant que moi passer des soirées sous la couette avec mon chat… de manger des ramen à emporter… Ça colle tout de même plus à Nanba mais je n’ai vraiment pas de coup de cœur particulier.

Je suppose qu’il faudra que j’attende que mon cœur décide pour moi lorsque je tomberai amoureuse…

Une tête se pose alors sur mon épaule avec lourdeur, me faisant sursauter un peu et j’hallucine lorsque je reconnais la chaleur incandescente et la fragrance divine qui viennent avec.

-         Je m’ennuie… lance Kakashi d’une voix boudeuse.

Je tourne un peu la tête pour le regarder avec des yeux ronds. Il a l’air d’avoir bu, et pas qu’un peu !

-         Tu te moques de moi ? demande-je.

-         Non… pourquoi ? demande-t-il de sa drôle de voix alcoolisée.

-         Tu t’ennuies alors tu te dis que venir te disputer avec moi est une bonne idée ? demande-je avec hostilité.

-         Non, je déteste me disputer avec toi… continue-t-il avec un air peiné.

J’écarquille les yeux :

-         Tu passes ton temps à te disputer avec moi Kakashi, chuchote-je sans croire à la situation.

-         Non… je déteste quand je me dispute vraiment avec toi, comme ce soir, pas comme d’habitude… geint-il.

Je ne réponds pas, me contentant de dévisager sa petite tête. C’est trop bizarre de le voir comme ça, j’ai envie de me mettre des claques de le trouver si mignon et j’ai un petit coup d’adrénaline lorsque je réalise que Rinko pourrait le voir dans cette position. Je n’ai pas envie de me disputer encore avec lui mais je n’ai pas non plus envie d’envoyer bouler Kakashi, je suis trop curieuse de le voir comme ça.

-         Tu ne parles pas ? demande-t-il.

-         Non, là je t’avoue que je ne sais vraiment plus quoi dire…

Il passe ses bras autour de moi, les serrant autour de mon ventre, me faisant un peu plus halluciner à chaque minute qui passe.

-         Pardon, dit-il d’une petite voix.

-         Pour ? demande-je.

-         Tout, d’être aussi bête, aussi méchant avec toi. J’ai bu parce que j’étais triste qu’on se soit disputés.

Il me coupe encore le sifflet, je ne sais toujours pas quoi répondre à ça honnêtement.

-         Tu sens bon, commente-t-il alors.

Je ne peux pas me retenir de rire un peu. Je l’aurais encastré dans le mur tout à l’heure et voilà qu’il me fait rire.

-         Merci, dis-je avec plus de douceur.

-         Tu sens toujours bon, pas seulement ce soir, ajoute-t-il.

Je ris plus franchement et il me lance un petit regard heureux.

-         Tu as vraiment, vraiment trop bu Kakashi, commence-je.

-         Je crois oui, glousse-t-il.

-         Fais attention, tu vas me révéler tous tes secrets, le taquine-je.

Il rit encore en enfouissant sa tête dans mon cou :

-         Oh non ! Je n’espère pas ! rit-il.

-         Parce que tu as des secrets ? m’amuse-je.

-         Oui moustique, des gros secrets, des vilains secrets de vilain garçon, se marre-t-il.

Il rit tellement qu’il s’avachit un peu plus contre moi, c’est n’importe quoi. Et en même temps, il est tellement attaqué que j’ai bien envie de sauter sur l’occasion de creuser le personnage.

-         Dis-moi en un, je ne le dirai à personne, tente-je.

-         Oh non… ils te concernent tous.

-         Quoi ?! m’exclame-je.

Il rit un peu plus et je me tourne sur mon tabouret pour mieux voir son visage, le faisant relever la tête de mon épaule.

-         Dis-moi en un, je ne le dirai pas à Hanako, pouffe-je.

Il réfléchit quelques secondes, plissant les yeux :

-         Tu essaies de m’embrouiller moustique, dit-il. Je sais bien que c’est toi Hanako !

Il me sort ça avec un air fier qui me fait encore rire malgré moi.

-         C’était juste un petit test, histoire de savoir si je devais t’emmener d’urgence à l’hôpital, dis-je.

-         C’est malin, mais pas besoin, j’ai encore les idées claires ! pouffe-t-il.

-         Tu parles. Pourquoi tu t’es énervé comme ça tout à l’heure ?

-         Ça fait partie de mes secrets, dit-il.

Je lève les yeux au ciel et il revient se cacher dans mon cou, répercutant des frissons sur mes bras.

-         Si Rinko te voit, il va encore me prendre la tête, murmure-je.

-         Il est trop occupé à embrasser Io, c’est vraiment un abruti, répond-il en fronçant les sourcils.

-         Vraiment ? demande-je.

-         Oui… je ne voulais pas t’approcher, pour ne pas l’énerver… mais quand j’ai vu qu’il embrassait Io, je me suis dit que… bah tant pis pour lui.

Je me dévisse un peu le cou pour apercevoir la salle, je ne vois pas pourquoi Kakashi mentirait mais je trouve ça moche qu’il embrasse sa binôme après notre dispute, ça me fait un pincement au cœur. Je me demande même s’il le fait par vengeance.

-          Ne regarde pas ça petit moustique, dit-il alors en se redressant pour planter sa tête devant la mienne.

Je suis à deux doigts de l’envoyer bouler par colère mais lorsque je croise ses beaux yeux, ma colère fond dans la seconde. Il a raison, je ne vois pas à quoi ça m’avancerait de le voir de mes yeux.

Autant passer un bon moment.

-         Petit moustique ? demande-je.

-         Tu es toute petite, pouffe-t-il.

-         C’est toi qui es trop grand, l’embête-je.

-         Je suis trop grand ? s’inquiète-t-il alors.

-         Mais non, je t’embête, soupire-je.

Il affiche une petite tête satisfaite et attrape mes mains, les balançant doucement avec ce que j’imagine être un sourire sur les lèvres.

-         On ne se fait plus la tête hein ? demande-t-il.

Je le regarde quelques secondes en ne sachant pas trop quoi répondre. Il a beau être attendrissant dans cet état, je suis peinée. Il m’a vraiment fait du mal avec ses propos et si je le pardonne parce qu’il est adorable au temps t, je risque de vite le regretter demain.

-         Je ne sais pas Kakashi, je t’en veux honnêtement… comme je ne t’en ai jamais voulu… et tu es là à pouffer devant moi pour que je te pardonne alors que tu seras imbuvable demain… je ne sais pas quoi te dire…

-         Qu’est-ce que j’ai dit qui fait que tu m’en veux plus que d’habitude ? demande-t-il avec le peu de sérieux qui l’anime encore.

-         Laisse tomber.

-         Dis-moi, je t’en prie ! supplie-t-il.

-         Non, sûrement pas alors que tu es dans cet état, tu te serviras de tout ça contre moi demain. On en discutera quand tu seras sobre, si tu en as toujours envie, s’il te plait.

-         D’accord, marmonne-t-il.

Il joue encore avec mes mains en les regardant.

-         Tu es magnifique dans cette robe, je ne crois pas te l’avoir dit, glisse-t-il.

-         Non, tu ne me l’as pas dit, tu étais trop occupé à me crier dessus, réplique-je.

-         Maintenant c’est fait, argumente-t-il.

Je soupire longuement, je ne sais plus trop quoi faire.

-         Si Rinko nous voit… répète-je.

-         Il m’a disputé, pouffe alors Kakashi.

-         Ah bon ?

-         Oui, il m’a même engueulé comme jamais. Il m’a hurlé dessus, se marre-t-il.

-         Pourquoi ?

-         Il a débarqué comme un dingue, il m’a accusé d’avoir couché avec toi, il m’a traité de tous les noms… m’explique-t-il.

-         Et toi ? Qu’est-ce que tu as dit ? demande-je.

Il fronce les sourcils en me regardant :

-         Bah… la vérité. Je lui ai dit que c’était un idiot et que nous n’avions rien fait.

Je baisse la tête, sa réflexion de tout à l’heure me revenant en pleine tête et je lâche ses mains. Effectivement, nous ne risquions pas de faire quoi que ce soit puisqu’il ne veut pas de moi. C’est moche de me dire que notre relation est désormais à ce point inégale alors que j’ai cru que nous nous attirions mutuellement, j’ai honte même.

-         Tu me lâches ? demande-t-il.

-         Oui Kakashi, murmure-je sans le regarder.

Il pousse un petit gémissement contrarié qui me fait relever la tête et il promène son regard autour de lui, visiblement embêté. Mais c’est trop pour moi, la honte m’étrangle.

Rinko est en train d’embrasser une fille pratiquement sous mon nez alors que nous nous fréquentons tandis que l’homme qui sait désormais qu’il m’attire me rejette, je fais un carton plein ce soir. Quelle horreur.

-         Je vais partir Kakashi, annonce-je.

-         Tu rentres ? demande-t-il. Je te raccompagne ?

-         Non, je vais partir un peu plus loin, je n’ai pas envie d’être avec toi.

Il me sort une tête tellement triste qu’une partie de moi a envie de le réconforter, mais la plus grande part est trop déçue, heureusement.

-         Vraiment ? murmure-t-il.

-         Oui, vraiment. J’ai l’habitude qu’on se dispute mais là… là je ne peux pas. Je ne crois pas que je pourrai un jour passer au-dessus de ce que tu m’as dit. Je… j’ai honte… je me sens mal, je suis peinée et … et je ne sais même pas pourquoi je te dis tout ça alors que tu n’es sans doute même pas en mesure d’en saisir la moitié, soupire-je.

-         Mais si… excuse-moi Hanako je…

-         Non. S’il te plait, laisse-moi tranquille, je te le demande.

-         Je n’en ai pas envie… couine-t-il.

-         Et bien je te le demande quand même, s’il te plait, ne me fais pas de difficultés, pas ce soir, j’ai envie de calme, de réfléchir, de me réconforter…

-         Mais je suis calme. Pourquoi de te réconforter ? Qu’est-ce qui t’attriste à ce point ?

-         Kakashi stop… soupire-je.

Je me lève de mon siège sous ses yeux de chien battu et je m’éloigne en retenant mes émotions, bien décidée à me faire passer moi avant ma pitié pour lui.

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