L'histoire d'amour de Kakashi Hatake

Chapitre 129 : La fête de la victoire !

3336 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour il y a environ 1 mois


Nous sommes chez nous, en train de finir de nous préparer après une bonne douche.

Nous sommes rentrés il y a quelques heures. Après des soins de blessures superficielles par-ci et par-là, les kage ont annoncé la fête qui se prépare depuis. Ce soir, tout Konoha et l’alliance sur place sera en fête, tous les restaurants et les commerces seront ouverts exceptionnellement toute la nuit pour célébrer notre victoire et nos alliés de Kumo, Suna et Minna rentreront dans les jours qui arrivent dans leurs pays.

Tandis que j’attends Hanako dans le canapé en caressant Orochimatou, je ne peux m’empêcher de penser aux ninjas du pays des fougères, chers à mon cœur. Après une alliance on ne peut plus solide avec Konoha, les combattants créent désormais du lien avec deux autres grands pays ninjas et c’est vraiment super. Après une présentation dans les règles au conseil des kage, les voilà qui se lient d’amitié avec l’alliance, tout ça ne peut déboucher que sur de belles choses, et ça me rend très optimiste.

Peut-être que c’est le début de l’ouverture aux plus petits pays, que nous pourrons organiser des rencontres avec d’autres et déboucher sur une paix totale du monde ninja. Je suis plein d’espoir, plein d’optimisme et plein de gratitude pour ces temps de paix à venir.

Après des décennies à nous battre les uns contre les autres, je sens que la paix globale approche, celle dont a tant rêvé Minato, et je ne saurais être plus heureux que d’y assister.

Hanako débarque alors, mettant fin à mes réflexions, portant sa petite robe bleue que j’aime tant.

-         Je suis prête, annonce-t-elle joyeusement.

-         Alors allons-y, dis-je tranquillement.

*

Le village est illuminé de toute part, tout le monde a accroché des lampions à ses fenêtres, les commerces chatoient de mille feux, de toutes les couleurs. Les rires envahissent les rues, les discussions sont animées et nous nous rendons chez Ichiraku pour ne pas changer nos habitudes où nous avons rendez-vous avec Rinko, Saori et l’équipe sept.

Lorsque nous arrivons, nous nous mêlons à la foule qui s’est donné rendez-vous ici, donnant du travail à Ichiraku qui assure le service avec rapidité et bonne humeur. 

Nous mangeons ensemble, serrés à une petite table dans un coin tandis que les récits de la victoire fusent autour de nous.

Hanako se retrouve sur mes genoux, Naruto s’installe de force sur Sasuke qui rit avec joie (!) tandis qu’Hinata glousse, Saori et Rinko sont serrés sur la même chaise tandis que nous mangeons tous avec gourmandise nos ramen.

-         On devrait aller au bar pour fêter la victoire ! lance Rinko.

-         Tu ne penses qu’à boire, se moque Hanako en lui lançant une serviette dessus.

-         Je ne pense qu’à faire la fête, c’est différent, souligne-t-il.

-         Nous pourrions aller danser, propose Sakura.

Hanako et Saori ont déjà les yeux qui brillent.

-         Hors de question ! Le bar ira très bien ! s’empresse d’ordonner Sasuke, déclenchant les rires des filles.

-         Vous nous faites de la place ? Il n’y a plus de table, demande alors Shikamaru dans mon dos, arrivant avec Temari et ses deux équipiers.

-         Evidemment ! répond tout de suite Naruto.

Nous nous serrons encore comme des sardines pour permettre à nos quatre camarades de s’installer avec nous. Je me retrouve absolument écrasé contre la vitre, Hanako toujours sur mes genoux en travers, un bras sur mes épaules tandis que Rinko me grimpe à moitié dessus avec Saori pour laisser leur chaise aux nouveaux venus.

J’ai beau être silencieux, j’adore cette ambiance, j’adore les voir rire et plaisanter, j’adore me faire bercer par leur joie palpable. Je les regarde tous avec beaucoup d’amour et de gratitude, tellement heureux d’être en vie avec eux.

-         A quoi penses-tu ? Tu es bien silencieux, m’embête Hanako en posant son front contre le mien.

-         A ce que je vais commander au bar, réplique-je avec humour.

-         Menteur, dit-elle en riant.

-         A la vie, dis-je simplement.

Ses yeux se remplissent de joie tandis qu’elle serre mon cou dans son bras pour me câliner un peu avant de reprendre les conversations.

*

C’est avec cette joyeuse bande que nous partons au bar, rejoignant des ninjas de Suna et de Minna que connaissent – évidemment – Naruto et Rinko.

L’alcool coule à flot, tout le monde se payant des tournées les uns après les autres, les tables discutant entre elles comme si nous étions tous ensemble.

Hanako est déjà complétement pompette, riant à gorge déployée avec Sakura, Saori et Hinata.

-         Alors maintenant que Kakashi senseï est revenu d’entre les morts, vous avez une date ? demande Sakura en me lançant un regard d’emmerdeuse.

Elle imagine sans doute me mettre mal à l’aise, alors je me fais un plaisir de lui répondre sur un ton faussement aigu et enjoué pour me moquer d’elles :

-         Oui, au moins de mai ! couine-je, porté par l’alcool.

Hanako me lance un regard rieur en gloussant dans sa main.

-         J’ai demandé une date, pas un mois ! me rétorque Sakura.

Je lance un petit regard interrogateur à Hanako qui rit de plus belle.

-         Non, pas encore de date, avec tout ce qu’il s’est passé, c’est déjà un miracle que nous ayons un mois, répond Hanako.

-         Ça je ne te le fais pas dire, soupire Hinata avec compassion.

-         En tout cas, vous êtes tous invités ! s’exclame Hanako en ouvrant grands les bras.

-         Je crois qu’ils s’en doutaient, la taquine-je.

-         Non, tout le bar ! s’exclame-t-elle.

J’hausse un sourcil, échangeant un regard avec Shikamaru qui me fait signe de laisser couler, ce que je fais comme un idiot. Sauf Qu’Hanako, petit démon alcoolisé, saute sur ses pieds et monte sur une chaise, sous mon regard affolé.

Elle invite alors le bar au complet à son mariage qui siffle et crie, tandis que je me cache derrière mes mains, m’écrasant contre la table pour disparaitre, la faisant hurler de rire, comme notre tablée qui se met à se moquer de moi.

Lorsqu’elle descend, elle s’affale à côté de moi en riant. C’est là que je repère A, que je n’avais pas vu, qui s’approche de nous.

-         Je te félicite, tu viens d’inviter A à notre mariage, dis-je en riant un peu.

Il demande à lui parler à l’écart, ce qu’elle accepte, mais elle me tire par la main en le rejoignant.

-         Je pensais que nous ne serions que les deux, grince-t-il déjà.

Elle répond par un éclat de rire qui détend l’atmosphère.

-         Alors, j’apprends que tu te maries ma douce ? demande-t-il en m’ignorant.

-         Oui, dit-elle fièrement en lui agitant sa bague sous le nez.

Je me retiens de rire, elle est totalement désinhibée, ce n’est pas possible, mais ça n’a pas l’air de contrarier A qui prend sa main délicatement pour regarder la bague.

-         Qui est l’heureux élu ? demande-t-il.

Il fait exprès ou quoi ? Quel emmerdeur celui-là.

-         C’est ton voisin, Minami, c’est ça ? demande-je alors avec ironie.

Hanako glousse comme une dingue tandis que A hausse les sourcils.

-         C’est Kakashi, voyons maitre Raikage, pouffe-t-elle encore.

-         Ah bon… Le revoilà d’entre les morts pour ne pas gâcher une chance pareille, dit-il avec un faux sourire.

-         Exactement, je n’allais quand même pas la laisser dans les bras d’un autre, alors me revoilà, grogne-je de mauvaise humeur.

-         J’espérais te convaincre de quitter Konoha pour Kumo un de ces jours, dit-il pensivement.

-         Trop tard, réplique-t-elle joyeusement.

-         En effet, trop tard… dit-il.

-         Vous pourrez toujours venir à Konoha me rendre visite si le cœur vous en dit à l’avenir, ajoute-t-elle pour suivre son plan consistant à garder A dans sa poche.

-         Oui… c’est vrai, et puis nous nous reverrons déjà au mariage, je suis invité si j’ai bien compris, dit-il en retrouvant le sourire.

-         Evidemment, dit-elle. Vous avez été d’un grand soutien pour Konoha et pour moi-même, je vous en remercie encore.

-         Il n’y a pas de quoi, c’était bien naturel. Aucune chance que tu ne viennes à Kumo alors ?

Il commence à m’agacer.

-         Non, aucune, maitre Raikage. Nous comptons bien vivre notre vie à Konoha, réponds-je à sa place.

-         Qui sait, peut-être qu’elle reviendra à la raison et te quittera un jour, dit-il en faisant mine de plaisanter.

-         Aucune chance, pouffe-t-elle immédiatement en passant un bras autour de ma taille.

-         Mais oui, peut-être qu’elle se rendra compte un jour qu’elle désire finalement habiter à Kumo et se marier au Raikage ! m’écrie-je avec un ton insolent.

Hanako tourne immédiatement la tête vers moi pour me disputer silencieusement tandis que A me dévisage.

-         Ne vous en faites pas, je ne vous manquais pas de respect, je sous-entendais évidemment qu’elle voudrait se marier à votre successeur, je sais que vous êtes bien trop âgé pour elle, continue-je de mon air le plus innocent.

Cette fois, Hanako a la mâchoire qui se décroche. Même moi je ne sais pas ce qu’il me prend. Nous avions décidé d’être diplomates avec A pour éviter de nouveaux problèmes et je suis décidément en train de faire n’importe quoi sous la jalousie.

Mais comme d’habitude, je peux compter sur Rinko qui a toujours, toujours un œil sur moi, et c’est presque un soulagement de sentir ses grands bras qui me tirent en arrière pour m’éloigner l’air de rien de cette discussion qui aurait pu mal finir.

Plus je m’éloigne d’eux et plus A se détend, sans doute très content d’être seul avec Hanako, mais c’est tant mieux, elle rattrapera mon irrespect avec deux battements de cils. J’ai déjà constaté que A n’est plus comme avant, il n’a pas l’air torturé à l’idée de ne plus ou peu la voir à l’avenir, elle avait raison, c’est comme si l’influence qu’elle avait sur lui avait drastiquement baissée.

Nous repartons vers notre table, bras dessus, bras dessous.

-         Tu m’as encore bien sauvé, commente-je.

-         A ton service.

-         Tu serais mon témoin ? demande-je alors.

-         Et bien, il n’est pas trop tôt, je me demandais ce que tu attendais, réplique-t-il en m’ébouriffant les cheveux amicalement.

-         D’y penser, j’attendais d’y penser, ris-je.

-         Je le sais bien mon lapin, pouffe-t-il.

Nous reprenons nos places et Naruto commence à me faire une crise de jalousie parce qu’il voulait être mon témoin lui aussi et je ris à n’en plus pouvoir de le voir débattre avec Rinko du pourquoi il serait un meilleur témoin.

-         Je connais Kakashi senseï depuis plus longtemps que toi, ce n’est pas juste ! piaille Naruto.

-         Tu es son ancien élève, je suis son meilleur ami ! se défend Rinko en souriant.

-         Il te connait depuis quoi ? Trois minutes ! s’agace Naruto.

-         Ça suffit, Naruto. Je ne vais pas te demander d’être mon témoin alors que tu étais mon élève, tranche-je.

-         Et pourquoi donc ?

-         Parce que c’est comme ça Naruto, soupire Sakura. C’était ton senseï, tu le vouvoies ! Tu n’as rien à faire comme témoin !

Les discussions sont animées mais Naruto finit par entendre raison. Le pire, c’est que si je n’avais pas rencontré Rinko, j’aurais probablement demandé à Naruto ou peut-être à Minato. Heureusement que Rinko est là, il sauve les apparences et m’évite d’afficher à tout Konoha que les trois quarts des personnes dont je suis proche sont des gens qu’on m’a assigné de « force » par la constitution d’équipes.

Lorsque je cherche Hanako du regard, ce n’est plus avec A que je la trouve mais avec Shuichi, qui était notre prisonnier et qui a un faible pour Hanako. Je surveille à distance leurs interactions, plutôt courtes.

Lorsqu’elle revient vers moi, je l’interroge du regard.

-         Il est libre, la guerre est terminée, il a décidé de rester à Konoha, dit-elle.

-         Quel drôle de retournement de situation, commente-je.

-         Oui, il est ravi, il n’avait pas trop de doute mais il était heureux quand même que Minato tienne parole. Il est même devenu ami avec quelques personnes qui avaient été chargés de le surveiller.

-         C’est bien, j’ai pensé à lui lors de la guerre du col Sensô, ce n’est pas un mauvais type, dis-je.

-         Allez ! Une autre tournée, s’exclame Rinko, coupant notre conversation.

Notre groupe applaudit tandis que Rinko revient avec un plateau chargé de verres que nous nous enfilons tous joyeusement en riant et discutant de la rapidité de notre affrontement sur le champ de bataille, tout le monde se vantant mutuellement.

Plus l’alcool monte et moins nous tenons en place. Je suis moi-même excité comme une puce, regardant dans les rues avec envie où la fête bat son plein aussi fort que dans le bar, mais avec plus de gens. Je vois Gaï qui traine Rock Lee par le cou, riant à gorge déployée.

-         Et si nous sortions faire la fête dans la rue ? propose-je en commençant déjà à me lever.

Tout le monde me regarde en hallucinant.

-         C’est parti Kakashi senseï ! me suit Naruto en sautant sur ses pieds.

Hanako rit de plus belle tandis que je l’entraine par la main dehors à toute vitesse, emportant mon verre plein avec moi tandis que Naruto passe un bras sur mes épaules en me racontant sa guerre avec zèle, me faisant rire aux éclats pour la simple et bonne raison que je sais qu’il invente la moitié de ce qu’il raconte pour me faire rire.

Hanako nous laisse pour se glisser avec ses copines et Rinko vient se greffer de l’autre côté de Naruto. Nous avançons maladroitement, bras-dessus bras-dessous, pas tout à fait droit, mais très heureux.

-         A peine revenu d’entre les morts que tu risques déjà ta vie en frôlant le coma éthylique ! se moque alors Gaï avec panache.

-         Gaï ! m’exclame-je joyeusement en me retournant. C’est toi que je cherchais !

-         Moi ? s’étonne-t-il, heureux comme tout.

-         Evidemment toi ! Mon éternel rival ! ris-je en l’imitant.

Je lâche mes deux compères pour aller prendre Gaï par les épaules. Il a l’air sincèrement heureux que je lui témoigne mon affection comme ça, dommage que je ne puisse pas lui expliquer que ce n’est pas l’alcool mais le fait d’être vraiment mort qui m’a ouvert les yeux.

Je me penche vers lui, collant presque nos tempes :

-         Que dirais-tu d’un petit défi ? propose-je avant de rire comme un idiot.

-         A la bonne heure Kakashi ! Voyons lequel de nous deux tient le mieux l’alcool ! Que quelqu’un nous lance un défi ! s’exclame Gaï en nous faisant tourner pour faire face aux autres.

Nous manquons de tomber, tanguant sur nos pieds et j’éclate encore de rire.

-         Mesdames et messieurs, la fine fleur des jonin de Konoha ! pouffe-je.

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