2. He say I love you

Chapitre 1 : Un jour comme les autres

Chapitre final

1304 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 20/02/2022 16:43

Ok, ok, ok ! calme toi, ce n’est pas si compliquer à faire quand même ! C’est juste une déclaration... rien de plus. RIEN DE PLUS ! Et puis comme je sais m’y prendre moi « Hey Kiri, en fait, je suis amoureux de toi, ça dure depuis la moitié de la seconde et bah voilà, je t’aime. » Ouais et puis quoi encore ! On dirait une déclaration que pourrait faire ce nerd à tête d’œuf. Et si je lui dis que je le trouve beau, il va croire que je suis juste intéresser par son physique.

 

 

- Hé Baku ça va ? T’as pas vraiment l’aire bien là. Me dit Kirishima en me secouant.

 

- Hein ? Non, ça va, j’étais juste en train de réfléchir à quelque chose.

 

- T’as un mec ? Et tu sais pas comment me le dire ! Dit moi tout, c’est qui le gars chanceux qui a réussi a toucher ton cœur ?

 

 

- Ho... Un sourire radieux éclaira son visage ce qui me fit sourire en coin. Hé bien, c’est quoi qui te faisait rougir comme ça ?

 

 

- Très bien. Merde il a l’air déçus, je fais quoi moi ! Mais tu sais, je pourrais peut-être t’aider.

 

- NON !

 

 

! Je suis con moi, pourquoi j’ai réagi comme ça ! Je suis censé lui dire que je ne l’aime pas lui crier dessus.

 

 

- Merde ! Désole Kiri, c’est juste que je suis un peu sous pression en ce moment donc je n’ai pas fait attention.

 

- C’est bon, tu as pas besoin de t’excuser comme ça. J’y suis habitué maintenant à ton caractère de merde.

 

- Dit, si... Si je venais à mourir un jour lors d’un sauvetage, tu serais triste, tu m’oublierais ?

 

- Hein ? Bien sûr ! Tu es mon... Meilleur ami, c’est normal. Je tiens beaucoup à toi, au même niveau que ma famille. Et puis c’est sûrement pareil pour toi non ?

 

- Clairement, ouais ! Surtout, surtout que... Bah tu vois tout à l’heure quand tu parlais d’amour. Et bien, tu n’avais pas totalement tort, c’est bien ça, c’est juste que c’est assez complique à dire. J’ose un regard vers lui pour tomber sur ses sourcils froncé, je continue. Bah, c’est, c’est que j’aime quelqu’un. Et, et... ET C’EST TOI,, je t’aime comme pas possible. C’est rageant, car avant de te connaître, je ne pensais pas connaître ce sentiment un jour et là ! Je suis là à te dire que je t’aime depuis des années comme si j’étais une fillette de 14 ans. Le pire, c’est que je ne sais même pas si mes sentiments sont réciproques ! Prenant les dernières miettes de courage qu’il me restait, je regardai ses magnifiques yeux rouges qui laissaient s’échapper des larmes. Je voulus le prendre dans mes bras, mais on entendit le cri d’une femme suivi de crissement de pneu sur le bitume et d’une vitre se brisant.

 

- Vite !

 

 

Une fois arriver sur les lieux, nous pouvons constater ampleurs des dégâts : une voiture en feu dans la devanture d’un magasin ainsi que deux géants et un homme recouvert de mousse, les trois sûrement sous l’emprise d’une nouvelle forme de Trigger. Cette drogue qui augmente les effets des alters est un vrai fléau en ce moment, ça fait quelques années qu’elle existe même au temps ou la chenille qui nous servait de prof exercer au début de sa carrière, il nous avait raconté une histoire un jour. Mais maintenant ils arrivent a crée de nouvelles versions, des plus puissantes, des plus longues, des plus fortes, de toutes.

 

Au moment où je lançai une de mes attaques sur le gars recouvert de bulle, il enveloppa dans une de ses attaques et provoqua ma chute. Le pire, c’est qu’il n’a rien eut ! Eijiro, lui, c’était attaquer à un des géants. Il devait sûrement avoir un alter lier à la nature au vu des lianes qui entoure son corps. Je vis que Deku était arrivé avec Gravity et s’attaquer au dernier gars qui avait un alter de givre. Quant à moi, je galère avec monsieur bubule qui s’amuse a bloquer mes attaques.

 

Pour le battre, c’est simple, c’est comme avec Kurogiri à l’époque du lycée, il suffit de toucher son corps. Mais pas pouvoir toucher son corps, il faut pouvoir l’atteindre et ça, c’est chiant. Dès que je m’approche de trop, il me fait glisser et je finis sur le cul. Au même moment, une liane me tombe juste au pied, je relève le visage pour voir Kirishima sur le point de vaincre son adversaire, je souris. Par contre à retenir, il a quand même failli m’écraser avec son morceau végétal immanence Le bon côté c’est que ça a distrait mon adversaire qui regarde mon ami. J’ai donc l’occasion de lui assener un coup. Profitant de l’impact, je lui envoie un deuxième puis un troisième. Ça y est, on est tout deux au sol, j’ai l’avantage et il est mal en point, inconscient. Je me dirige donc vers Eijiro qui se bat toujours.

 

 

- Besoin d’un coup de main ?

 

- Ouais, ça serait cool. Merci !

 

 

Grâce à une explosion, je me propulsai vers le haut du corps du vilain.

 

On avait presque fini, Kiri avait disparu de l’autre côté de méchant alors que je lui maintenais la tête, mais d’un coup, je me fis propulser en arrière par l’adversaire de Deku et Gravity. Le coup fut violent et j’avais énormément mal au ventre et ai la tète Pas vraiment étonnant au vu de l’impacte que je me suis pris. Au même moment, le géant vert tomba au sol impuissant et je vis Kirishima me cherche le sourire aux lèvres, fière d’avoir gagné.

 

Mais lorsqu’il me vit son sourire s’estompa et il courut vers moi. Je pouvais voir distinctement les larmes couler le long de ses joues. Ma vision commençait à se troubler, mais je continuais à le fixer, c’était la seule chose que je pouvais voir, la seule personne que je voulais voir.

 

 

- KATSUKI ! NON, NON MERDE. TU N’AS PAS LE DROIT DE ME FAIRE ÇA KATSU ! GARDE LES YEUX OUVERT, ÇA VA BIEN SE PASSER, JE SUIS AVEC TOI ! VIS LES SECOURS ! Je suis là, les ambulances arrivent. Tu es fort, tu vas y arriver. Je crois en toi Katsu.

 

- C’est bon Eiji... Je vais... pas... mourir. En plus j... je les connais aussi... ces discours...

 

 

Une quinte de toux me coupa dans mon élan alors que mon ami me prenait dans ses bras. Plus les secondes passaient plus ma vision faiblissait. Eijiro n’était plus qu’une ombre au-dessus de moi. Il pleurait, je pouvais sentir ses larmes me tomber dessus, elles étaient chaudes sur moi qui avais froid. Mes yeux se fermèrent d’eux même alors que les sanglots de mon meilleur ami redoublèrent. J’étais bien là, dans les bras de la personne que j’aime, j’ai un peu froid, mais ça sent bon ici.

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