I'm a Monster Hunter
Chapitre 23 : Chapitre 23 : Le fantôme d'acier
4041 mots, Catégorie: T
Dernière mise à jour 10/11/2016 05:50
La nuit fut plutôt tranquille et je me levai aux aurores, plein d'énergie. Cette fois-ci, je décidai de sortir, histoire de visiter un peu plus en détail la cité de Dondruma. Je sortis donc, amenant Zini avec moi pour lui faire une petite sortie, lui qui aimait tant sortir. Et puis le petit zinogre était très matinal et était déjà debout avant moi. Je sortis donc dehors alors que le soleil se levait à peine. Alors qu'il était tôt, les forgerons travaillaient déjà à la force de leur marteaux pour forger des armes basiques ou légendaires. Je vins à la rencontre des forgerons, histoire de taper un peu la discussion. Ils m'expliquèrent comment ils forgeaient les armes en versant de la lave dessus pour les rendre plus maléable et comment ils choisissent les meilleurs morceaux d'un monstre pour créer le meilleur équipement.
Après une bonne demi-heure j'allais partir quand je vis deux chasseurs avec un équipement qui m'était inconnu jusqu'à ce jour arriver vers la forge. Naturellement, je vins leur causer :
" - Salut les gars, joli équipement !
- Merci mec, ton armure tigrex est pas mal non plus. répondit l'un d'entre eux.
- Elle est cool, hein ? Mais elle viens de quel monstre la vôtre ? Je n'en avait jamais une comme ça auparavant.
- C'est du dragon ancien, rien de bien folichon. Mon équipement est en Jhen Mohran, un monstre immense qui vit dans le désert. fit le premier chasseur.
- Pour moi, enchaina le second, c'est de l'ukanlos. Il s'agit d'un monstre surpuissant vivant dans les plaines enneigées. Ce fut une véritable horreur d'obtenir cette armure.
- Je compte bien un jour vous égaler les gars, dis-je admiratif. Pour le moment je n'ai exterminé qu'un seul dragon ancien et ce, juste hier !
- Ah bon ? C'était lequel ?
- Le gore magala, mais il est devenu un shagaru magala pendant la bataille.
- Le shagaru ? Mais attend, tu serais pas Ender le chasseur ?
- Ouaip c'est moi, et fier de l'être.
- Oh Dieu, merci pour ce que tu as fais pour moi ! pleura le chasseur en Ukanlos. Ma femme avait contracté la furie et allait mourir hier ou aujourd'hui mais tu l'as sauvé en exterminant cette bête ignoble ! Je t'en suis infinimment reconaissant. Comment pourrai-je te remercier ?
- Je comprend que tu veuilles me remercier pour avoir sauvé l'amour de ta vie mais je ne sais vraiment pas ce que tu pourrais faire pour moi, je n'ai besoin de rien.
- Bien, je n'insiste pas mais si tu as besoin d'aide, je serai toujours là !
- Merci bien, bon moi je vais devoir y aller, mes potes m'attendent ! Encore aujourd'hui on va se faire du dragon ancien !
- Bonne chance ! me firent les deux chasseurs en choeur. "
Je rentrai à la maison avec Zini qui me courait tout autour et alors que tout le monde se levait pour prendre son petit déjeuner, je racontai cette rencontre que je venais de faire. Tout le monde se sentit alors fier d'avoir sauvé des vies.
Une fois tout le monde prêt, nous partîmes au hall des anciens pour découvrir notre quête du jour. Il s'agissait d'un kushala daora. D'après la guilde, ce monstre extrêmement rare et dangereux est considéré comme le dieu des tempêtes grâce à sa faculté de pouvoir créer des ouragans. Comme la quête se passait dans la toundra, chacun prit quelques boissons chaudes pour ne pas mourir d'hypothermie.
Cette fois-ci, nous prîmes un bateau pour atteindre la zone de chasse nommée la Mer de glace car la montagne se jetait directement dans l'océan gelé. Le voyage fut calme et se déroula sans encombre. Lorsque nous arrivâmes, on admira le paysage. Une montagne immense dont on ne voyait pas le sommet qui transperçait les nuages.
Nous sortîmes du navire et chacun but une de ses boissons chaude. Nous nous aventurâmes alors tout les cinq dans la neige. A peine quelques minutes après le début de nos recherches, une tempête de neige violente commença. Malgré cela, nous continuâmes à avancer péniblement car nous savions que la kushala daora n'était pas loin pour provoquer cette tempête.
C'est alors que nous entendîmes un hurlement métallique. Ce n'était pas humain et cela ne ressemblait à aucun son que j'avais entendu auparavant. Cela devait être le dragon ancien ! Le cri venait d'en haut d'un petit mur de glace d'environ vingt mètres. Je le gravis en premier, suivit des autres que je peinais à voir à cause de la neige.
Une fois en haut, je vis à ma droite le cadavre d'une sorte de mammouth avec d'immenses défenses et des poils qui lui couvraient les yeux. Il n'avait pas de trompe mais simplement une petite bouche. Mais le pire, c'était que toutes ces entrailles avaient été dévorées. Lorsque mes coéquipiers le virent, ils dirent que ce pauvre popo n'avait pas eu de chance mais que cela permettait de confirmer l'existance du kushala daora en ces lieux.
Nous continuâmes d'avancer, faisant face au vent qui voulait nous repousser. Malo s'effondra au bout d'un moment suivit de Loïc qui tomba la tête la première dans la poudreuse, à cause de la fatigue. Nous les aidâmes à se relever et nous reprîmes notre lente ascention vers le haut de la montagne à travers la tempête. C'est alors qu'un long crissement métallique retentit suivit d'un nouveau hurlement, plus proche de nous. Nous avançâmes encore plus vite à travers la tempête de neige et nous vîmes une grande forme au loin.
Je fis un signe pour que tout le monde s'arrête. C'était probablement le monstre. Mais la forme ne bougeait pas d'un cil. Prenant mon courage à deux mains, je m'avançai lentement vers elle et je vis quelque chose d'étrange. Il s'agissait d'une statue d'acier représentant un grand dragon. Je fis un signe au groupe pour venir voir. La statue était droite, les ailes déployées et avec une petite tête entourée du pointes. Elle devait être très ancienne car la sculpture était rouillée de partout. De plus, je pus apercevoir un grand trou dans son dos.
C'est alors que je vis une forme blanche s'envoler dans la neige. Le hurlement métallique recommença et je compris que la statue n'était qu'une mue du dragon qui était devant nous. Le kushala daora s'approcha de nous en volant. Il était exactement le même que la statue mais avec la peau blanche et flasque.
C'est alors qu'il se posa et recula avant de crier une dernière fois. Nous voulûmes nous approcher mais le monstre reculai sans cesse en nous hurlant dessus. Il essayait de se protéger le temps d'acquérir une nouvelle peau plus solide. Les premiers éclats de fragments d'acier se formaient déjà sur sa peau blanche.
Nous continuâmes à avancer jusqu'à ce que le monstre soit bloqué derrière un mur. Voyant qu'il était coincé, le dragon ancien prit une grande inspiration et nous crâche une tornade immense dessus. Tout le monde s'enfuit en courant pour éviter de se faire emporter. Le kushala daora en profita pour sauter dans la tornade et s'envoler vers une zone encore plus lointaine.
On se reposa deux minutes le temps de faire le point et de laisser la tempête se calmer. Je ne pensais pas que ce monstre maitrisait le vent à cette envergure. S'il était capable de créer des tornades uniquement avec son souffle, alors cette chasse risquait de s'avérer encore plus difficile que prévu. Une fois reposés, nous repartîmes à la poursuite du monstre. La tempête n'était pas dur à suivre des yeux et nous retrouvâmes le wyvern rapidement. Cependant, il avait déjà eu le temps de reformer entièrement sa nouvelle peau d'acier qui brillait et qui semblait encore plus solide que d'habitude. Je courut vers le monstre et lui mit le premier coup. A ma grande surprise, je ne rebondis pas, probablement que cette peau était encore un peu fragile. Lucien sauta par dessus mon épaule et donna un grand coup d'épée dans la tête de la bête. Cette dernière n'apprécia pas vraiment et hurla, laissant une aura venteuse l'entourer. Malo tira quelques balles sur le monstre mais elles s'écrasaient contre le vent protecteur avant de retomber au sol.
Loïc sauta sur le dos du monstre à l'aide de son insctoglaive mais fut rapidement repoussé par une bourrasque. Florian quant à lui, n'avait toujours pas dégainé sa lance mais tenait dans sa main quelques couteaux dont il enduisait la lame de champignon vénéneux broyés. Une fois ses couteaux prêts, il sprinta vers le kushala avec des couteaux coincés entre chacun des doigts de ses deux mains et il attaqua le dragon à mains nues, plantant ses couteaux dans la chair pour empoisonner sa cible. Après seulement quelques coups placés, Florian recula et nous vîmes que le dragon ne se sentait plus très bien. Il ne tenait même plus sur ces pattes et il se mit à vomir son propre sang. Son aura de vent s'étant calmé par la même occasion, chacun en profita pour attaquer. Loïc brisa les ailes de la bête, et Lucien trancha la queue, alors que je lui broyais les pattes.
Malgré tout ces coups, le daora se releva et intensifia la tempête de neige d'un simple hurlement. Le dragon recula de quelques mètres et était de nouveau invisible. Notre groupe se ressera pour ne former plus qu'un petit cercle compacte, prêt à se défendre en cas d'attaque surprise. Nous entendions toujours les crissements de la peau du kushala, sans jamais le voir. Tout à coup, deux petites tornades s'approchèrent de nous, suivient de deux autres et encore deux autres. Elles se stabilisèrent alors, nous entourant sans laisser le moindre échappatoire. Ce monstre avait un talent et il savait s'en servir ...
C'est à ce moment que nous revîmes alors le dragon ancien, derrière ses tornades. Il nous crâcha dessus deux torpilles pleines d'éclats de glace à la figure. Lucien et Florian se les prirent de plein fouet, chutant dans la neige dont le niveau augmentait de plus en plus. Nous en avions désormais jusqu'au genoux. Les deux chasseurs se relevèrent alors maladroitement sous les yeux enragés de leur tortionnaire. Celui-ci fit gonfler peu à peu les tornades qui nous encerclaient jusqu'à ce qu'elles atteignent plusieurs mètres de diamètres chacunes. Le monstre s'envola au dessus de nos têtes et cria encore une fois. Le halo de vent qui l'entourait il y a quelques minutes revint mais cette fois, le vent était noir. Les tornades devinrent alors de la même couleur et le daora atterrit alors en face de nous. Il nous fixa, chacun d'entre nous, longuement. Il semblait beaucoup plus puissant.
Lorsque Lucien le chargea pour lui mettre un coup en plein milieu du torse, le dragon le repoussa d'un simple coup de queue. Nous étions piégés sans la moindre échappatoire ... Le kushala daora avança alors lentement vers nous, la tête haute. Naturellement, nous nous mîmes à reculer, surtout que les tornades suivaient leur créateur, déplaçant peu à peu notre arène vers un ravin. Alors que nous étions au vord du précipice, le daora s'envola en dit par télépathie comme les autres dragons anciens :
" - Humains, vous êtes le fléau de ce monde, et il est de mon devoir de le défendre. Maintenant, mourrez ! "
Après cela, il nous fit voltiger par dessus ses tornades d'un souffle glacial qui me gelait jusqu'aux os. Je vis le vide en dessous de moi et chutait sans pouvoir rien faire. Je voyais le sol qui se rapprochait, de plus en plus, puis plus rien.
Lorsque je me réveillai, j'étais dans le lit du bateau qui nous avait amené ici. Les autres étaient à côté de moi, tous encore dans les pommes. Les felynes qui avaient ramenés nos corps ici étaient à quelques mètres de là, en train de jouer au poker sur la neige. Lorsque je me relevai, j'allai les voir et l'un d'entre eux me dit sans quitter son jeu des yeux :
" - Z'avez eu de la chance de vous en sortir vivant. Un plat de 40 mètres de haut sur de la glace, peu de gens en survivent.
- On est pas comme les autres, fit Lucien derrière moi alors qu'il venait de se lever.
- Bah, de toutes façons, nous on fait juste notre job, répondit un autre petit chat. D'ailleurs va falloir nous payer rapidement. Vous vous êtes tous évanouis, donc selon les lois de la guilde des chasseurs, nous allons bientôt rentrer.
- Non. rétorqua alors Kanos sèchement.
- Comment ça non ? firent les felynes. Mais mon grand, les règles sont les règles.
- Et bien, j'emmerde les règles, moi je retourne le chasser. Ce connard ne peut pas gagner. On va passer pour qui, nous après ?
- Pour des chasseurs obéissants pardi !
- Et bien, laissons les règles de côtés pour une fois, hurlai-je pour faire retomber le calme. Ce monstre menace de nombreux villages, nous devons absolument nous en débarrasser, même si cela nous coutera la vie.
- Vous risquez le bannissement à vie si vous faites cela.
- Qu'importe, nous aurons au moins la satisfaction d'avoir sauvé des milliers de vies.
- Pff, faites ce que vous voulez, de toute façon c'est pas notre problème tant que vous nous payez.
- Bon, Lucien, on attend que les autres se réveillent et on y va.
- Compris. "
Au bout d'une heure, tout le mode était remis sur pied. Tout le monde paya sa part aux felynes et nous repartîmes à l'assaut de ce monstre. C'est alors qu'une sensation étrange se mit à me parcourir. Mon nouveau marteau s'était mis à briller et je me sentais alors omniscient. Je voyais tout le monde, même à travers les murs. C'est alors que j'aperçus la silhouette du kushala daora qui s'envolait vers une nouvelle zone de chasse.
Je fis un signe à mes camarades qui me suivirent sans hésitation. Nous arrivâmes finallement sur une petite zone en bord de mer entièrement faite de glace. Le monstre qui était à l'autre bout de la zone sembla surpris de nous voir avant d'arborer un rictus sinistre. Il marcha lentement vers nous et c'est à ce moment là que je vit un spectacle effroyable. Toute la glace derrière lui se transformait en stalagmites immenses, sortant du sol à une vitesse folle. Le monstre hurla et courut alors vers nous. Nous évitâmes de justesse la charge mais une de ses pointes de glace transperça la jambe gauche de Flo, qui, malgré la douleur, dégaina sa lance et piqua le monstre avec. Loïc, quand à lui, sautait de gauche à droite, esquivant les attaques du dragon tout en prenant appui sur les pics de glace que formait ce dernier. Malo tirait des balles enflammées pour faire fondre les stalagmites, laissant le chemin libre à Lucien et moi qui nous mîmes à charger le monstre, arme à la main. Lucien donna une grande claque au monstre avec le plat de sa large épée avant que je ne fasse de même sur l'autre côté. Le monstre tenta de se dégager mais sans succès.
Loïc finit par grimper sur le dos du daora qui s'envola tout en s'agitant dans tout les sens dans l'espoir de faire chuter le jeune chasseur. Mais malgré les loopings avants et arrières, les accélérations soudaines et autres acrobaties, le chasseur tint bon. Il poignarda ensuite le dos du kushala qui dans un cri de douleur et de rage recommença à s'agiter. Loïc finit par lâcher prise mais son insecte prit automatiquement le relais et transperça l'oeil du dragon avec son dard pointu.
Le monstre perdit l'équilibre et chuta de plusieurs mètres à nos pieds. Il se releva directement pour nous empêcher d'avoir une ouverture. Grossière erreur.
Lorsque ses pattes touchèrent le sol, les pics de glace apparurent à ces pieds et grandirent en une fraction de seconde, embrochant leur créateur. le monstre s'effondra, faible, s'enfonçant encore plus les pointes glacées dans son corps.
C'est alors que sur un regard, Kanos et moi nous mîmes d'accord. Il claqua le monstre comme il y a quelques instants et je fis de même avec mon marteau. Mais cette fois, nous appuyâmes sur le crâne de la bête de toute nos forces jusqu'à ce que la tête n'explose dans une pluie de sang, de cerveau et d'acier avant que le reste du corps ne se relâche définitivement.
Et de deux dragons anciens.
Chacun se réjouit mais Florian tomba à terre, suite à sa blessure. Il avait une hémorragie et avait perdu beaucoup de sang. Dans un réflexe humain, je déchirai la carte de la zone que l'on nous avait fournit au début de la chasse et lui en fit un garrot pour contenir le sang.
Cela calma un peu l'hémorragie mais il restait blessé. Lucien le prit sur ses épaules et nous rentrâmes au navire alors que le temps s'éclaircissait peu à peu, laissant place à un soleil brillant. De retour à la maison, des médecins prirent directement Flo en charge. Loïc préféra rester avec lui, car il ne pouvait laisser son frère seul.
Malo, Lucien et moi rentrâmes à la maison où Zini nous attendait gaiement. Nous nous posâmes dans nos chambres respectifs et une fois allongé sur mon lit, j'enlevai mon armure tout en repensant à mon marteau que je ne cessai de fixer. Décidément cet artefact était étrange car, en plus d'être puissant et magnifique, me permettait parfois de voir au travers des murs !Une fois mon armure enlevée, je regardai mon corps. Je remarquai alors à quel point je m'étais musclé depuis mon arrivée ici, il y a un an. En arrivant, j'accumulai peu à peu les bourrelets mais maintenant je ressemblai à un véritable athlète !
C'est alors qu'en regardant mes bras je vis quelque chose sur le droit. Une sorte de tâche noirâtre qui commençait à me ronger la peau. Cependant ce n'était pas douloureux. J'essayai tout d'abord de le dégager mais comme c'était accroché, je décidai de mieux l'observer. On aurait dit un mélange de pétrole et de pourriture ... Qu'est ce qui pouvait bien me causer ça. En levant le regard, j'aperçus mon marteau. Je le fixai, principalement son sourire gravé. Il semblait désormais presque se moquer de moi. Se pourrait-il que ce soit lui qui essaie de me ronger le bras ? Je comprend mieux les mots du dragon à présent.
Le shagaru magala pensait pouvoir me tuer en utilisant cette arme magique. Je devais détruire cette arme pour qu'elle ne fasse plus de mal à personne. J'allais d'abord à la forge pour tenter de le consumer mais même leur feu le plus chaud n'y pervenait pas ... On essaya de verser de la lave dessus mais rien n'y faisais ... Il restait toujours intacte. Si nous ne pouvions pas le supprimer, alors je devais le cacher dans un endroit où personne ne pourrait le trouver ...
Je retournai à la maison avec cette arme démonaique, réfléchissant à un moyen de le faire oublier à tous ... En rentrant à la maison, je cachai mon bras aux autres et rangeai le marteau le plus loin de moi ... Quelle endroit est le moins fréquenté des chasseurs ... Je passai la soirée à y réfléchir ainsi que la nuit, priant pour que le dragon du coma me donne plus d'informations ou d'idées pour le supprimer mais rien ne vint.
Au petit matin, je me levai, fatigué mais lorsque j'arrivai dans la cuisine pour prendre un petit déjeuner tranquille avec Zini, quelqu'un toqua à la porte. C'était Mr Crombez, notre guide lorsque nous étions arrivé il y a trois jours à Dondruma. Il avait une lettre important à nous donner. Je l'ouvris et lu avec stupéfaction son contenu.