I'm a Monster Hunter
Chapitre 20 : Chapitre 20 : Fanatiques timbrés
4166 mots, Catégorie: T
Dernière mise à jour 10/11/2016 07:28
En effet, alors que nous rentrions chez nous, nous fîmes interpelés par un groupe de personnes en longue robe noire à capuches qui parlaient à la population. Lorsque l'on s'approcha, l'homme du centre qui parlait nous pointa du doigt et dit :
" - Voyez, ces gens sont les serviteurs du diable ! Ils détruisent l'écosystème et la nature en tuant chacun des monstres de ce monde ! Les chasseurs veulent détruire notre monde ! Nous devons nous dévouer corps et âme à la toute puissante Mère Nature en vivant avec les wyverns !
- Euuuuuuh, je peux dire un mot sur ce que j'en pense ? demandai-je alors en montant sur leur estrade.
- Recule, suppot du diable ! crièrent chacun des membres du culte.
- Je souhaite simplement dire que, en tant que chasseur, je ne souhaite pas détruire l'écosystème de ce si beau monde mais que je fais régner la loi de la jungle. Ici, il n'y a pas de place pour les faibles ! C'est pourquoi les monstres nous attaquent. Nous autres, chasseurs ou surhommes nous défendons vos villages et vos habitations pour que vous puissiez survivre malgré cette loi. Nous ne nous dévouons certes pas à la cause de la nature mais nous servons toute notre vie à la survie de l'humanité. Combien de camarades ai-je vu mourir sous mes yeux car un monstre attaquait la ville ?
- Si vous ne les chassiez pas, les monstres ne vous voudrez aucun mal ! repris le fanatique.
- Eh bien, je ne suis pas d'accord. Lorsqu'un deviljho arrivera en ville, il ne fera pas la différence entre vous et moi, alors que je suis le seul à vouloir sa mort. Pour plus de la moitié des monstres, nous ne sommes que des proies.
- Mais c'est normal, il doit bien se nourrir. Seuls les personnes supérieurs peuvent survivre, et ceux en domptant leur propre monstre et vivre avec lui !
- Donc, si je résume bien, vous dites que le progrès de l'humanité est néfaste pour la nature et qu'il faut détruire ces siècles de technologies pour se laisser bouffer par des monstres sans que les gardiens de l'humanité ne puissent intervenir ?
- Exactement ! Si tu veux prouver ta force, alors dompte un monstre et c'est à ce moment que Mère Nature te pardonnera et reconnaitra ta véritable force !
- Mais dompter un monstre demande des années d'acharnement ! Je n'ai pas cette patience ni cette envie. Tout ce que je souhaite c'est protéger l'humanité avec mon marteau ! Et puis toi, ainsi que tout les membres de ta secte, vous avez peut être dompté des monstres ?
- Mais bien sur ! Attend un peu que nous revenions avec eux et nous détruirons cette ville ainsi que tout habitant refusant de se soumettre aux monstres !
- Et bien, je les attend tes monstres. Je vais en faire de la bouillie et les tuant, chacun leur tours, de mes propres mains !"
Sur ce, chacun partit de son côté, moi vers la maison, accompagné par mon groupe de potes et la moitié de la population que j'avais séduite par mon discours, l'autre vers la steppe avec ses disciples, pour aller chercher ses monstres.
Je me demandai bien quels allaient-ils être. Je rentrai à la maison et vit Manon qui était déjà rentrée. Je la saluai d'un signe de la main et elle me le renvoya avec un grand sourire pendant qu'elle s'affairai en cuisine. Je fis mes préparatifs en attendant le retour des fanatiques, car c'était une affaire que je devais mener seul.
A 20h, il n'y avait toujours personne. On se mit tous à table et j'expliquai la situation à tout le groupe. Alors que Manon, Florian et Loïc était peu confiant sur ma victoire, Kanos et Malo me faisait entièrement confiance, grâce à ma lointaine victoire face au nargacuga.
Après une longue discussion et un délicieux rôti de popo, chacun accepta que je m'occupe seul de cette affaire. On partit tous se coucher tranquillement et la nuit, je refis ce fameux rêve contre le serpent géant. Ces mouvements étaient toujours les mêmes et j'anticipai de plus en plus facilement ces coups. Je lui crevai un oeil, il me frappa avec sa queue, je parai le coup avec le manche de mon marteau avant de riposter pour lui briser les griffes de ses pattes avant. Alors que je le regardai, il ouvrit grand la bouche et une immense boule de feu en sortit, m'emportant avec elle et en me réveillant en sueur.
Il faisait encore nuit, Zini ronflai doucement sur le tapis de ma chambre et mon armure juste en face de moi semblai me fixer. Je la fixai alors longuement, contemplant chacun de ses détails, de ses finitions. Elle était, en plus d'être magnifique, vraiment optimisé pour le combat. Les articulations étaient moins protégées pour ne pas entraver les mouvements mais la peau solide du tigrex permettait d'encaisser les coups les plus puissants.
Je me levai, enfilais mon armure et pris mon marteau pour faire un tour dehors. Il devait être environ quatre heures du matin et la ville s'éveillait peu à peu. Les marchands préparaient leurs marchandises, la cantine des chasseurs commençait déjà à cuisiner ses premiers plats alors que la guilde ouvrait tout juste ses immenses portes. Le port, continuai à accueuillir les bâteaux jour et nuit, transportant des chasseurs venant de Tanzia. Par rapport à cette dernière, Val Habar était moins joli mais bien plus active.
Cependant, la ville était encore bien calme en ce début de matinée et aucun monstre ne se pointait encore dans l'enceinte de la cité. Ce n'est qu'à 6h que les fanatiques revirent sur leurs monstres.
Le chef était revenu avec deux de ses sbires à dos de monstres tandis qu'une vingtaine d'autres étaient à pied avec des armes conçues pour tuer des hommes et non des monstres. Le premier sbire était à dos d'un congalala, un énorme singe rose avec une grande corne sur la tête, réputé pour lâcher des pets extrêmements toxiques. L'autre sbire avait un zamtrios tigré. Flo m'avait expliqué que ce requin quadrupède était dangereux car il pouvait stocker une grande quantité d'eau dans son ventre pour le gonfler et rebondir dessus pour écraser ses adversaires. Enfin, le chef était sur le dos d'un rajang, un autre singe avec de grandes cornes sur les côtés, réputés pour être un des monstres les plus dangereux et violent du monde. Ca n'allait pas être de la tarte ...
Alors que je dégainai mon marteau, tout les sbires à pieds fonçèrent sur moi. Je ne voulais pas frapper de simples personnes à pied et sans défenses mais la simple vision de leurs armes me fit comprendre que si je restai sans rien faire, j'allai mourir.
Je donnai alors un violent coup de marteau au premier, qui s'envola en hurlant de peu et de douleur. D'autres hommes, tous en robe noires vinrent pour me tuer. Chacun tentait de me planter sa dague dans le corps mais j'esquivai avec aisance leurs coups, plus lents encore que ceux d'un grand jaggi. Je chargeai un coup et tourbillonai sur moi même, repoussant ceux qui m'entouraient. Le plus simple était derrière moi, car maintenant je devais m'occuper de ces foutus monstres. Trois contre un, ça allait être corsé.
Le chef fit un signe de la tête au sbire sur le congalala qui s'élança vers moi.
Le monstre s'arrêta à deux mètres de moi, baignant dans son odeur infâme de merde et de champignons quelques peu toxiques. Je m'avançai alors à mon tour, tranquillement, avant de me stopper à vingt centimètres du singe rose qui s'était relevé.
Serrant mon marteau dans mes mains, je donnai un grand coup de le ventre du monstre, qui se courba pour souffler bruyamment, la respiration coupée. Baissant sa tête, j'en profitai pour la lui frapper et son unique corne vola en éclat. Le monstre se massa la tête tout en hurlant, reprenant sa respiration peu à peu. Je roulai derrière lui et pris sa queue pour me l'enrouler autour du bras. C'était le moment où tout allait se jouer.
Avant que le monstre ne puisse profiter de ma situation pour m'attaquer, je tirai sa queue de toutes mes forces et le congalala s'envola, pour atterir à ma gauche. Je répétai le mouvement, jusqu'à ce que le monstre soit étourdi et que son cavalier soit éjecté. Une fois cela fait, le cavalier s'enfuit en titubant pendant que je finissais sa monture en lui broyant les pattes à coup de marteau. Une fois son dernier souffle sortit de son arrière train, je laissai le singe pour m'attaquer au suivant.
Le zamtrios tigré qui était resté en arrière, gonfla alors son ventre et se mit à rebondir dessus pour se projeter à au moins dix mètres du sol. J'esquivai son atterrissage de justesse mais le souffle de cette soudaine arrivée me fit perdre l'équilibre. Le requin roula vers moi et il m'écrasa, m'enfonçant un peu dans le sol boueux. Lorsque je me dégageai le monstre hurla mais mes boules kies inclus dans mon armure me protégeaient de ce cri.
Comprenant que c'était sans effet, le wyvern m'envoya trois boules de fluide paralysant dans la face. La première et la deuxième étaient mal dirigées mais la troisième m'atteint et c'est alors que mes membres refusèrent de répondre.
Je tombais au sol quand je vis alors le zamtrios se gonfler encore plus pour sauter sur moi. Le choc fut atroce et je m'enfonçai au moins d'un mètre dans le sol. Alors que j'essayai de me relever, le monstre me sautait dessus, me plongeant un peu plus dans la boue. D'ailleurs, cette dernière n'avait pas très bon gout.
Après cinq ou six sauts, le zamtrios se stoppa et regarda dans le trou dans lequel j'étais pour vérifier dans quel état je me trouvais. A sa grande surprise, j'étais déjà en train de me relever, car mon armure absorbait tellement bien ses coups que mon corps n'était pas affecté.
Je me dégageai du trou sous le regard effaré du monstre avant de riposter en prenant appui sur sa patte avant gauche avant de monter à côté de son maitre qui j'envoyai valser d'un petit coup de marteau. Je pris les reines de la bête et l'étrangla avec. Alors que son cou se serrait de plus en plus, son ventre gonflai proportionnellement, accumulant l'eau du cou du zamtrios tigré.
Je redescendis et donna un grand coup dans le ventre qui éclata sous la pression, libérant un eu d'artifice d'entrailles, de sang, d'eau et de fluide paralysant, le tout dans le cri d'agonie du requin.
Je vis le chef du groupe se raidir, et trembler de peur. Le plus dur était derrière moi. Du moins je le pensais. L'homme en robe noir dit quelque chose au rajang qui souleva ses poings en l'air et c'est alors que le ciel se noircit.
Les nuages arrivaient en masse et très rapidement, comme attirés par le rajang. Soudain, la foudre tomba sur chacun de ses poings et sa fourrure s'électrisa, lui donnant un air de super saiyen. Ses bras se mirent à gonfler, faisant ressortir ses veines rougeâtres palpitantes. Il plongea ses pattes avant dans la terre avant d'en ressortir un immense rocher d'au moins deux ou trois fois plus grand que le monstre lui même. C'est alors qu'il me le lança dessus. Mais cette énorme caillou était bien trop grand pour que je puisse l'esquiver. Je tentai de parer avec mon marteau, mais sans succès. Le rocher me retomba dessus et mes jambes furent coincés là dessous.
Je lâchai un hurlement de douleur car cette immense roche m'empêchai de bouger tout en me broyant les jambes, même si l'armure encaissait beaucoup. Je me mis à casser la roche avec mon marteau mais ma position était très inconfortable et ma puissance en était considérablement réduite. Le rajang bondis vers moi et me pris au vol dans sa main musclée avant de me broyer les côtes tout en continuant sa course effrenée vers la cantine de Val Habar dans laquelle il me lança pour que je finisse ma chute dans la marmite bouillante du jeune felyne cuistot qui miaula de frayeur avant de s'enfuir en courant.
Le rajang me rattrapa, me sortit de l'eau bouillounante avant de se mettre à m'étrangler avec ses deux mains, en me bloquant au sol. La pression était insoutenable et j'essayai de me dégager, mais le manque d'air, la violence du rajang et le rire maléfique de son maître m'en empêchai. C'est alors qu'une sensation étrange se mit à parocurir tout mon corps. L'adrénaline montait et soudain je sentis ma concentration et ma force revenir. Je saisis alors le bras droit du rajang et le brisa en deux. Le monstre recula de surprise en se massant son membre tout retourné. Je me relevai et dans un hurlement de rage, je saisi mon marteau et l'abatit violement sur la tête du singe. Celui-ci y perdit une corne et il m'envoya valser d'un simple coup de poing avec son bras encore en bon état. Je repartis dans la cantine et tombai dans les pommes.
Alors que je me relevai avec peine, balayant les pommes et les poires qui me gênaient. J'avais mal de partout, avec probablement des côtes cassées et les jambes bien abimées. Alors que je sortai des étalages, un éclair horizontal me frôla, suivi d'un cri rauque du rajang. Ce salaud, en plus d'absorber la foudre pouvait la stocker pour la réutiliser à son bon plaisir. La cantine prit feu à cause de l'échange thermique qui eu lieu entre la foudre et la structure en bois. Merci le programme de 1ère S. Malgré les neuf mois passés dans ce monde, le programme de mes cours me restait intacte dans ma ptite tête. Alors que je pensais à ça, je me prit le second éclair que le rajang avait stocké. La foudre se propagea dans toute mon armure et je fus paralysé par la douleur.
Je voulus hurler mais aucun son ne sortit de ma bouche. Lorsque les frissons du choc s'atténuèrent après quelques secondes, je me relevais péniblement, fatigué et blessé de toutes parts. Je sortis de la cantine et à ma grande surprise, le rajang avait disparu ! Alors que je le cherchai du regard, j'entendis un bruit au dessus de moi. Je levai la tête et vis le rajang soufflant bruyamment par ses narines, posé sur le toit en attendant que je sorte.
Le singe me sauta dessus, m'attrapa encore avec son unique bras fonctionnel et me plaqua contre un mur, broyant mes restes de côtes. Son cavalier descendit et sortit sa dague qu'il pointa vers ma gorge en disant :
" - Eh bien le chasseur, on galère ? Je croyais que tu faisais régner la loi de la jungle mais on dirait bien que tu as trouvé plus fort que toi. Maintenant, prépare toi à payer ton erreur avec ta vie !
- Mais quelle erreur ?
- Celle d'être un chasseur."
A ces mots, la dague se planta dans ma gorge et j'eut le souffle coupé. Je vis la main du rajang se tacher de mon sang rouge et je sentis mon esprit partir.
Alors que le chef de la secte riait diaboliquement, je rassemblais mes derniers efforts pour me libérer de l'emprise du rajang et enlever la dague avant de la planter en plein dans le coeur du monstre puis celle de son maître qui me regarda d'un air surpris par mon courage et ma folie. Il s'effondra sans un bruit, suivit par le singe géant.
Je n'avais plus la force de me réjouir, mon corps tremblai et je voyai des jets de sangs sortir de ma gorge. Je m'effondrai et perdit connaissance. Je fis un rêve étrange. Un grand dragon noir avec deux grandes cornes partant vers l'avant et de grande ailes noires et quelques reflets bleutés se tenait en haut d'un arbre immense et dit d'une voix calme :
" - Allez ... Léger ... Aventurier ... Thomas ... Résiste ... Encore ... Ombre ... Naissante ..."
Cette unique phrase se répétait en boucle, sans que j'en comprenne le sens. Pourquoi ombre naissante ? Je ne suis pas le mal puisque j'apporte le bien. Au bout d'un moment, le dragon s'envola et disparut en ne disant qu'une phrase :
" - Aventurier ... L' ... Artefact ... Trouve-le ... Réduis ... En ... Objet ... Négligeable ..."
Je me réveillai alors en cherchant le sens de cette seconde phrase dans l'hôpital de la ville, sous le regard émerveillé de la population. Je me tatai la gorge et sentis un bandage. Lorsque je regardai ma main, elle était couverte de sang. Je devais bouger le moins possible si je voulais rester en vie.
Je fus cependant applaudi et acclamé par toute la foule et cela me fit sourire. Je fis tout mes amis se tenant devant moi en souriant aussi, tous fiers de me connaitre, moi, le double sauveur de Val Habar. Décidément, ma vie de chasseur était vraiment une renaissance pour moi.
Après quatre jours, je pus enfin sortir dehors et j'assistai à l'enterrement du chef de la secte. on me demanda de faire un discours. Je me levai, allai devant son cercueil et dit :
" - Cet homme était un grand homme. Il était fou, certes, mais il ne le cachait pas. Il avait un projet, celui de faire vivre les humains et les wyverns en parfaite harmonie. Il l'a mené à bien, du moins comme il a put. Cependant, le destin à fait qu'il a rencontré mon chemin, et que chacun de ses rêves et chacunes de ses ambitions furent brisés par sa mort prématurée. Je ne connaissais pas cette personne. Ni son nom, ni son prénom, son âge, ses gouts, rien. Et je l'ai tué, car il a voulu s'en prendre à ma vie. La seule erreur de sa vie. Car je le rappelle à tous : un chasseur n'est pas un homme. C'est bien plus. C'est un gardien de l'humanité. C'est pourquoi, il était de mon devoir, de vous protéger, tous, qui que vous soyez, même si cela devait me forcer à tuer un homme. Ce fut mon premier et j'espère bien qu'il sera le dernier. C'est pourquoi je dis donc : Vive l'humanité et que son évolution soit couronnée par la gloire et la joie !"
Il y eu un blanc, puis quelqu'un m'applaudit, suivi de tout les autres. Quelle sensation étrange ... Être applaudi lors d'un enterrement. Etais-ce vraiment bien approprié ? En rentrant à la maison, je retrouvai ma chambre dans laquelle Manon changeait les draps, avec Zini qui tout heureux lui tournait autour à la joie de la jeune fille qui s'était mise à apprécier la compagnie du petit zinogre. Lorsque j'arrivai, elle me salua et me fit signe que je pouvais m'allonger. Ce lit était de loin le plus confortable que j'ai jamais eu. L'oreiller comme la couverture ou le matelas, tout était moelleux et à ma mine, Manon éclata de rire avant de me laisser dans ma chambre avec Zini qui sauta sur mon lit, réclamant quelques caresses.
Lucien vint me voir avec Malo, Florian et Loïc et me félicitèrent tous pour la chasse épiue que j'avais mené. J'avais exterminé à moi seul trois monstres et découvert une caractristiques supplémentaires des "surhommes".
Nous possédions l'adrénaline.
Le mois qui suivit fut tranquille, mais j'avais l'obligation de rester à la maison. Après cela, je fus autorisé à sortir en ville, et j'en profitai pour admirer à chaque fois cette cité resplendissente qui ne cessait de grandir, et dont les rues était toujours traversé par des caravanes qui allaient et venaient. Après le troisième mois, ma blessure avait disparue et je fus autorisé à reprendre la chasse.
C'est alors que je jetai un coup d'oeil à mon calendrier. Nous étions le 12 janvier ... Cela faisait précisement 1 an que j'étais arrivé en ce monde. Je me fis un rapide récapitulatif de cette merveilleuse année qui venait de s'écouler. Le crash, Moga, mon premier aptonoth, le grand jaggi, le barroth, Lucien et Malo, la rathalos, le lagiacrus, la nargacuga, le nibelsnarf, le duramboros, le brachydios, le Vorace, Manon, Loïc, Florian, les tigrex, le diablos et enfin le congalala, le zamtrios et le rajang. J'avais beaucoup évolué depuis mon arrivée et je voulais rester ici pour toujours. Ce crash avait changé ma vie, car je n'avais aucun avenir sur la Terre. Je me mis alors à penser à deux personnes : mes parents. Je devais leur manquer et ils devaient très probablement pleurer aujourd'hui encore ma disparition. Je devais leur manquer et je m'aperçus qu'ils me manquaient aussi. Mais tout cela n'était que du passé désormais et il n'existait aucun moyen de revenir à mon ancienne vie.
Alors que j'étais dans une réflexion profonde là dessus, je vis Lucien rentrer dans sa chambre avec un air sérieux avant de repartir dehors avec son armure et le papier d'une quête sous la main.