I'm a Monster Hunter
Chapitre 4 : Chapitre 4 : L'entrainement du chasseur débutant
1981 mots, Catégorie: T
Dernière mise à jour 08/11/2016 19:57
Je fis un rêve où je me voyais dans cette armure verte, marteau à la main affrontant des monstres immenses qui devaient mesurer près de 400m ! Je me réveillai en sueur au moment où le monstre allait m’engloutir. Je regardai ma montre : 4h. J’avais 1h pour me préparer. J’enfilai mon armure pour la 1ère fois. Elle était super confortable, on se serait cru dans un pyjama. Je pris ma petite arme et sortit dans la ville. On m’avait dit où se trouvait la cantine pour les chasseurs mais à cette heure elle n’était pas ouverte. J’attendis donc à l’entrée du village. Vers 4h30, Thomas arriva et me vit. Il me dit alors :
" C’est rare que les gens soient aussi matinaux ah ah ! Tant mieux pour toi, tu mangeras plus tôt. Aujourd’hui on part à la chasse au petit déjeuner ! "
Je ne comprenais pas vraiment ce qu’il voulait dire. Nous sortîmes du village. Il faisait nuit mais après avoir grimpé une petite colline, je vis un paysage extraordinaire : des deux côtés les montagnes formaient une petite chaine. Entre ces deux chaines, la mer venait se fracasser contre la falaise où je me trouvai. La lune se refléta dans l’océan. Je me disais que je verrai ce spectacle souvent désormais. Nous descendîmes de la colline et arrivèrent dans une plaine. Une cascade coulait sur notre gauche, quelques énormes insectes venaient se remplir l’abdomen de liquide qu’il prélevait sur certains fruits au sol. Un nid d’oiseau immense surplombait le paysage. J’admirai ce paysage magnifique quand Thomas me tapota l’épaule :
" - Regarde. Ta cible d’aujourd’hui sera les aptonoths. Ce sont les herbivores que tu vois là-bas. Ils ne t’attaqueront pas tant que tu ne leurs fera aucun mal. Commence par en tuer un avec ton marteau et après on en reparle ok ?
- Ok."
Je dégainai mon marteau et me rapprochai doucement de l’aptonoth. Cela ressemblait à un dinosaure. Il avait une corne sur l’arrière du crâne qui se séparait ensuite deux. Il avait aussi une queue qui se terminait en cinq pointes acérés. La bête devait faire au moins deux fois ma taille. Lorsque je fus à trois mètres de ma cible je vis deux aptonoths plus petits sortir de derrière le plus gros. L’un semblait être une femelle et le dernier un bébé. J’eus pitié de cette famille et refusai de tuer un de ses membres. Je décidai donc de tous les exterminer afin de n’avoir aucun remords. Je commençai par le gros. Je soulevai mon marteau et écrasai la tête de l’aptonoth avec. Sa corne se cassa en deux mais l’aptonoth resta debout. Je recommençai et cette fois j’entendis un craquement sinistre. Je relevai mon marteau, couvert de sang. L’aptonoth s’effondra au sol, se vida de son sang et de sa cervelle sur le sol. Je m’aperçus d’une chose à ce moment : J’y avais pris du plaisir. Je passai donc à la femelle qui avait commencé à fuir. Je concentrai toute ma force dans ce marteau, la rattrapai et lui donna un merveilleux coup de marteau qui lui détacha la tête du reste du corps. Le petit se fit tuer par un simple coup qui lui broya les jambes. Thomas accourut au même moment et me dit :
" - Bravo bravo pour une première chasse. Les surhommes sont vraiment impressionnants ! Bon maintenant si tu veux manger, il faut dépecer la bête. Prend ce couteau et dépèce un peu de viande sur chaque aptonoth. Au fait, les cuisses sont les morceaux les plus tendres. "
Je pris le couteau et le planta instantanément dans la chair du plus petit. Je pris un gros morceau de viande et fit de même pour les deux autres. On rentra à la maison et on fit cuir le tout sur la broche barbecue de Thomas. Il m’en donna une au cas où j’ai besoin de me faire cuire un truc en urgence lors d’une chasse. Je le remerciai et croqua dans ma viande à pleine dent. Elle était vraiment succulente ! Comme un seul morceau me suffit à me combler, je rangeai le reste dans mon coffre, qui me servait d’armoire dans ma baraque. Thomas me dit ensuite que je devais changer d’armure. Pour cela j’allais déjà être confronté à mon premier grand monstre. Mais avant tout je devais avoir de bons objets. Il me donna quelques potions censées me redonner ma vitalité lorsque j’en buvais, des aiguisoirs pour ne pas rebondir sur la peau du monstre, une liste des principales combinaisons possibles en temps de chasse et la quête du monstre. Je lis sur le bout de papier : Grand Jaggi. D’après ce que m’a expliqué Thomas il s’agira d’une sorte de raptor violet, tout le temps accompagné d’une petite meute de jaggi et de jaggia. J’appréhendai un peu mais je me sentais capable. Je décidai de partir demain.
Le lendemain, je partis de nouveau en dehors du village. Je consultai la carte de l’ile que l’on m’avait donnée. Elle était découpée en plusieurs « zones de chasses » reliées chacune par un petit passage. J’étais donc en zone 1. Le nid du grand Jaggi était en zone 6. Je traversai la zone 3 qui était traversé par un petit ruisseau pour arriver en zone 5. Cette partie de l’ile était une grotte qui donnait un accès direct à la mer. La zone 6 était proche. Lorsque j’entrai dedans je le vis.
Le grand jaggi portait très bien son nom. Il ressemblait à un dinosaure. On aurait dit une sorte de vélociraptor mais violet et avec une crête autour du crâne. Il devait faire une bonne dizaine de mètres de long. Je senti mon cœur se serrer. Il avait autour de lui une meute de petits monstres lui ressemblant mais sans la crête et en plus rose. Probablement les jaggis. Je cherchai alors les jaggias du regard en me cachant derrière un grand rocher. J’en vis deux dormir sur le sol proche d’un nid rempli d’œufs. Le Grand jaggi poussa un cri étrange mais pas aussi puissant que celui du Nargacuga. A ce moment cinq jaggis vinrent à lui. Je faisais un rapide calcul : j’avais à exterminer un grand jaggi, dix jaggis et deux jaggias en même temps. Le grand jaggi se tourna et d’un coup, nos regards se croisèrent. Il poussa une sorte de hurlement de loup et me fonça dessus. Je sortis mon marteau et lui donna un grand coup dans le crâne. Le monstre recula de deux pas mais semblai toujours en pleine forme. Il fit deux sauts en arrière et cria encore. Les jaggias se réveillèrent et les jaggis se mirent à m’encercler. Je me dis que la chasse était très mal partie. Je mis mon marteau derrière mon épaule droite, mis toute mon énergie dedans et d’un coup je relâchai mon marteau. Je me mis à tourbillonner sur moi-même, éliminant les jaggis un à un. Une fois que chacun était mort, je l’arrêtai. Mon marteau tomba au sol et s’encastra dedans. J’eu du mal à le sortir de la terre mais je pus le faire à temps esquivant par la suite un coup de hanche d’une jaggia. Je lui encastrai la tête dans le sol mais la deuxième me mordit la cuisse. La douleur était très forte et difficile à supporter. Je me dégageai la jambe mais elle revint à la charge. Je lui éclatai la tête avec mon marteau et me reconcentrai sur le grand jaggi. Il n’avait pas bougé. Quand il comprit ce qui allait se passer il se rapprocha de moi. Il se mit à me tourner autour et d’un coup me donna un violent coup de queue. Il m’envoya valdinguer à près de cinq mètres plus loin. Je me relevai tant bien que mal. Le monstre m’avait déjà rattrapé et me redonna un coup de queue. Je me baissai brusquement et lui frappai les jambes avec un petit coup de marteau. Il tomba au sol et j’en profitai pour lui éclater le crâne au sol. Sa crête se brisa en mille morceaux, il n’en resta désormais que des lambeaux. Lorsque le monstre se releva, il cria mais j’en profitai pour lui décocher un violent coup dans la mâchoire. Il fut propulsé sur trois bons mètres. Etonné de ce que je venais de faire, je ne restai cependant pas sans rien faire. Je pris appui sur mon pied gauche, balançai mon marteau sur mon épaule, chargeai mon coup et lorsque le jaggi revint je me mis à tournoyer de nouveau. Je fis cinq tours sur moi-même et chaque tour lui frappa le crâne et je finis par le voir chancelant. Il devait être étourdi. Je lui explosai la face une bonne fois pour toute et il finit par tomber définitivement faisant éclater sa tête au sol. Je sorti alors mon couteau de chasse et le dépeçai. En rentrant je fus acclamé par tous les villageois.
Quelques jours plus tard, j’avais ma superbe armure en grand jaggi. J’avais fière allure à l’intérieur. Il y avait même des mécanismes dans les bras censés décupler ma force. Cette armure m’allait à merveille.
Mais deux semaines après et quelques autres monstres chassés plus tard, mon armure avait déjà changé pour un style indien tout vert. Il avait fait à base de qurupeco, une sorte d’oiseau vert avec une grande poche rouge sur la gorge et un bec en forme de trompette.
Tout allait pour le mieux jusqu’à ce jour …