Patrick Jane fait des siennes !
Patrick Jane arriva dans sa DS bleue peu après 17h. Teresa l'avait appellé plus tôt pour le prevenir d'un meurtre commis dans une petite banlieu paisible de Sacramento. Il sortit de sa voiture au beau milieu de la rue malgré les interdictions proféré par un des agent de police locale. Il enjamba le ruban jaune et se rendit dans le jardin de la victime. Le corps était étendu au bord de la piscine. On était en été et la victime portait un bikini bleu. Rien d'anormal de ce coté là. Dans un coin, Wayne Rigsby interrogeait une femme. Teresa le hela :
<< Patrick, venez ici et donnez moi vos impressions, demanda Lisbon
- Qui est la victime ? demanda Jane
- Elle s'appelle Patricia ....
- Elle s'appellait Patricia, repondit Patrick en lui coupant la parole.
- Elle s'appellait Patricia Jones, elle avait 36 ans et était avocate. Elle était mariée depuis 3 ans à un homme du nom de Victor Jones, qui lui est médecin. Il vivait dans cette maison depuis 2 ans. Elle est mort du poison qui était contenu dans les cookies dit-elle en montrant une platée de biscuits fait maisons et dont l'un d'eux était entamé. Donc celui qui a cuisiné ces cookies est sûrement le tueur.
- Et nous avons des suspects ? Je suis curieux de les rencontrer.
- Surtout pressé de les persécuter, ironisa Teresa. Nous en avons 3 : la femme de ménages qui est arrivé à 15h30 et qui a découvert le corps ; le mari qui est parti ce matin au golf et qui n'est pas encore arrivé et nous avons aussi le jardinier qui est parti à 14h, une fois son boulot terminé. Pour l'instant le suspect principal est le mari qui à pu faire les cookies avant de partir et les laisser dans la cuisine. >>
Patrick s'éloigna et entra dans la cuisine par la baie vitrée. Il inspecta les alentours pour vérifier que personne ne se trouvait dans les parages et son inspection se révélant positive ouvrît les placard un à un jusqu'à qu'il trouve de quoi faire du thé. Il mit alors la théière sur le feu et entreprit de visiter le reste de la maison. Il fit le tour du salon sans rien remarquer d'anormal. Il monta à l'étage, arpenta le couloir, ouvra une à une les portes. Il entra dans la chambre à coucher du couple Jones.Il ouvrit le dressing et jeta un coup d'oeil entre les habits mais en ne trouvant rien referma les portes, bredouille. Il ressortit de la chambre déçu de n'avoir rien trouvé mais avec le moral à bloc. Il redescent alors dans la cuisine à cause du sifflement de la théière qui signifie que le thé est prêt à être servi. Il prit une tasse dans un des placard et s'installa sur une chaise dans le salon pour réfléchir.
Quel pouvait être le mobile de ce meurtre ? Il existait trois principales mobile pour un meurtre : argent, amour et travail. Il n'avait aucun éléments pour éliminer l'une des trois pistes. Il décida donc de retourner sur la scène de crime pour glaner quelques informations. Il vit alors la femme de ménage dans un coin assise mais personne à ses cotés. Il se rendit donc pour récuperer des informations.
<< Bonjour madame, vous êtes celle qui à découvert le corps ?
- Oui monsieur, dit-elle en réprimant un sanglot, mais ce n'est pas moi qui l'ai tuée je vous le jure.
- Je ne dit pas que vous l'avez tué madame, enfin pour l'instant. Racontez moi comment vous avez découvert le corps.
- Je suis arrivée à 15h30 comme tout les jours sauf le dimanche. J'ai tout d'abord sonné à la porte comme je le fait d'habitude. La première fois, personne ne m'a répondu et la deuxième fois non plus. La troisième fois j'ai entendu un bruit à l'intérieur mais personne n'est venu m'ouvrir. J'ai alors décidé de passe par le jardin pour voir si Madame n'était pas allongé au bord de la piscine et ne m'avait pas entendu. Je suis arrivé au bord de la piscine et j'ai vu Madame qui était effectivement allongé. Je me suis approché en l'appellant mais comme elle ne répondait pas je suis aller voir et je l'ai vu allonger avec un filet de bave qui coulait de sa bouche et elle ne respirait plus. J'ai tout de suite appeller les secours.
- Vous avez bien fait madame. Avez-vous une relation avec Victor, le mari de la victime.
- Je ... Euh ... Non, bredouilla t-elle. Enfin ... Pas moi.
- Pas moi ? Donc vous êtes au courant de quelquechose. Victor avez une liaison, dit-il pensif. Savez-vous qui est la maitresse de Victor ?
- Non je suis désolé. Je sais que quand Madame n'était pas la pour affaire professionelle, Monsieur n'était pas toujours fidèle.
- Merci de tout ces renseignements, madame. Au revoir, dit-il en repartant vers Lisbon. >>
<< Alors Lisbon, des nouvelles ?
- Non rien de nouveau. Nous n'avons aucune piste sur la personne qui était à l'interieur de la maison quand Patricia a été tué. Et vous, votre intuition vous a t-il fait trouvé quelques indices nouveau ?
- J'ai découvert que Victor avait une liaison, dit-il avec le plus grand des sourires. Penchez-là dessus. Ce n'est pas la femme de ménage, c'est ce que je peux vous dire. Sur ce je retourne au bureau.>>
Accompagnant le geste à la parole il s'éloigna de la piscine pour se diriger vers la chaussée. De nombreux voisins s'était agglutinés près de la bande de sécurité pour tenter d'aperçevoir la morte. Des agents de police questionnaient de ça et là pour chercher des témoins qui auraient vu ne serait-ce qu'un détail qui pourrait permettre de retrouver le tueur. Patrick s'arreta un instant scruta la foule qui n'était pas spécialement touché par cette mort. Une femme souriait même. Il s'approcha d'elle et lui demanda d'écrire son nom sur un bout de papier. Sans demander pourquoi le femme chercha dans son sac un stylo et un substitut de papier et ecrivit " Helena Grimes " car telle était son nom. Elle lui donna la bout de papier, et lui demanda son nom. Jane le lui donna et se diriga ensuite vers Cho. Il lui donna le bout de papier et lui demanda de convoquer cette femme pour le lendemain. Cette tâche accompli il monta dans sa voiture et repartit au bureau.
Le lendemain, Patrick Jane fut réveillé par la voix de Lisbon.Elle lui informait que madame Grimes venait d'arriver et qu'elle ne savait pour quelle raison il l'avait convoquée. Il remercia alors sa chef qui disparut aussitôt dans son bureau. Il accueillit alors la voisine de la morte dans la salle d'interrogatoire.
<< Madame Grimes, commenca Jane. Ca me fait plaisir que vous ayez daigné prendre votre temps pour passer me voir.
- Il est normal que je sois venu, monsieur Jane. Vous avez voulu que je vienne.
- Je vous en prie, appellez-moi Patrick.
- Et bien si vous insistez Patrick. Puis-je savoir pour quel raison je suis venu un samedi matin, tôt qui plus est ?
- Hier, au moment ou j'allais partir j'ai regardé la foule qui se pressait autour de la maison. Tout le monde était profondement choqué par ce meutre, y compris votre mari. Ils y en avaient même qui versait une larme car ils appreciaient peut-être Patricia, mais pas vous. Vou, vous étiez même a deux doigt d'éclater de joie. Vous aviez un sourire qui en disait long.
- Oui j'était à deux doigt d'éclater de joie et personne ne peut me le reprocher. Patricia et moi, on étaient ennemis. Cela remonte a la fac ou cette petite garce à brulé toutes mes fiches de révision juste avant l'examen sous pretexte que je lui avait piqué son mec, qui d'ailleurs n'était pas le sien.
- Mais là vous n'avez aucune excuse. Vous lui piquiez bien son mari puisque c'était vous son amante, je me trompe ?
- Euh ... Oui je l'avoue, il m'arrivait de coucher avec Victor, tout d'abord parce que je n'aime plus mon mari et ensuite parce qu'elle le méritait pas Victor. C'est un homme formidable. Il est marrant, intelligent, enfin bref il a toutes les qualités requises pour être le mari idéal. Mais il était déjà marié à Patricia quand on s'est rencontré, alors je suis devenue sa maîtresse.
- Vous avez donc un mobile pour le meurtre. Ou étiez- vous hier ?
- J'ai passé la journée avec mon mari, a la maison.
- Il peut le confirmer ?
- Oui, même si pendant une heure, en début d'après-midi, il a fait une sieste. Je me suis installé devant un film jusqu'à qu'il se réveille.
- Je vous crois. Merci pour cet entretien. Je vous rappellerai si j'ai quelques questions supplémentaire à vous poser. >>
Sur ce, Helena Grimes se leva et se dirigea vers l'ascenseur pour partir. Jane lui se dirigea vers son canapé quand Van Pelt l'intercepta pour lui fournir le dossier du légiste. Il le posa sur son bureau sans l'ouvrir et se promit d'y jeter un coup d'oeil un peu plus tard. Il décida de retourner sur la scène de crime pour voir si ils n'auraient pas oublier un indice sur le lieu du meurtre. Il arriva dans le quartier où l'agitation générale s'était un peu dissipé par rapport a la veille. Il arriva vers la porte et sonna. Vicotr, le mari, lui ouvrit en pleurs. Il s'arreta un instant, le fit entrer et recommença a pleurer. Il le laissa entra pour investiger. Il refît le tour de la maison sans rien trouver. Il demanda au propriétaire de la maison s'il pouvait se faire un thé et après l'autorisation donnée par Victor se rendit dans la cuisine pour s'en faire un. Il ouvrit le placard où, precedemment, il avait déja trouvé la théière mais ne la trouva pas. A la place, il trouve quelque chose auquel il ne s'attendait point. Il trouva un gant. Il refléchit un peu et compris qu'il s'agissait d'un gant de jardinier. Il trouva Victor et lui demanda :
<< Est-ce que le jardinier est passé aujourd'hui ?
- Oui comme tout les samedis mais elle est repartie il y a une heure.>>
Un déclic se fit dans la tête de Jane qui remercia Victor et partir vers sa voiture.Aussitôt rentré au bureau, il prit le dossier qu'on lui avait remis à propos du corps et le lut attentivement. Il demanda alors de convoquer la voisine, le jardinier et le mari car l'un des trois était le tueur. Lisbon semblait surprit de voir que le jardinier portait le nom de Johanna. Elle ne s'attendait pas à ce que ce soit une fille.
Une fois les trois suspects regroupés dans le bureau. Il leur dit : << Bonjour à tous et merci d'être venus. Un de vous quatre est le tueur de Patricia Jones. Tout d'abors, Victor était infidèle. Avec Helena Grimes, la voisine. Et, reprit-il après avoir scruté les suspects de son oeil de lynx, je pense que vu la tête de la Johanna qui est surpris de cela, Vicotr n'avait pas qu'une maîtresse.
- Espèce de salopard, lança Helena. Comment peux-tu coucher avec moi et avec cette .. employée de maison ?
- Mais l'employée de maison tu sais ce qu'elle te dit ? dit Johanna en s'enervant.
- Calmez-vous Mesdames. Il semble juste que l'une d'elles puisse s'être débarrassée de Patricia pour pouvoir se mettre entièrement avec Victor.
- Ce n'est pas moi je le jure, dit Helena.
- Ce n'est pas moi non plus, lança Johanna.
- Très bien, nous allons voir ça. Victor pouvait quitter cette pièce s'il vous plaît. D'accord reprenons, dit-il après la sortie du mari. Johanna vous ètes la tueuse. Helena vous ètes la tueuse. Johanna vous ètes la tueuse. Helena vous ètes la tueuse. Aucune de vous deux ne sourcille. Très bien qui de vous deux à mis de l'arsenic dans les cookies ?
- Du cyanure, laissa échaper Helena.
- Je pense que cela sont des aveux. J'ai dit de l'arsenic mais vous avez dit du cyanure. Le poison contenue dans les cookies était bien du cyanure mais nous n'avons pas divulguer cette information à la presse.
Lisbon sortit de dérrière l'écran teinté et, une fois dans le couloir fit quelque pas pour se retrouver dans la salle d'interrogatoire.
- Helena Grimes, vous êtes en état d'arrestation pour le meurtre de Patricia Jones.
Patrick Jane sortit avec un sourire de la salle d'interrogatoire. Il avait faim mais ne voulait pas de cookies. Il pensa à Patricia qui elle avait mangé ce cookie qu'on lui avait préparée. Helena avoua qu'elle s'était présenté chez Patricia pour faire la paix. Elle était venu avec les cookies qu'elle avait préparée chez elle, pendant que son mari dormait. Les deux femmes s'était assis au bord de a piscine pour parler. Et dès lors qu'elle avait donnée un gâteau à la victime et que celle-ci l'avait croquée elle pretexta un faux appel pour pouvoir rentrer chez elle en toute sécurité avant la venue de la famme de ménages. Ainsi se termina " L'affaire des cookies ".