Eloïse

On était jeudi et il n’y avait toujours aucune enquête. C’était comme ça depuis une semaine, et ils commençaient à vraiment s’ennuyé.

VanPelt et Rigsby s’amusaient des tours de passe-passe de Jane, et Cho lisait un gros roman du XVIIIe siècle.

Lisbon elle, s’était enfermée dans son bureau. Cela faisait 4h qu’elle y était, sans en être sortie. Ce qui inquiéta Jane, d’habitude, elle sortait pour dire bonjour à l’équipe et surtout pour se préparer un café.

Il laissa ses amis et se dirigea vers le bureau de sa patronne, bien décidé à savoir ce qui la préoccupée.

IL entra sans frapper (pour ne pas changer) et se figea sur place.

Teresa, la femme forte, invisible au cœur de pierre été en train de pleurer !

Elle releva la tête et lui lança un regard tellement noir que Jane eut peur quelques secondes.

« - Lisbon… Qu’est ce qui se passe ? Lui demanda t-il vraiment inquiet

-Vous n’avez que ça à faire Jane ?! Dégagez, retourner jouer à vos jeux débiles de médium, allez boire du thé, dormez sur votre canapé, faîtes ce que vous voulez mais dégagez de mon bureau !!!! »

Devant la colère de la jeune femme, Jane faillit accepter, mais il la regarda dans les y eux et il put y voir de la détresse, beaucoup de détresse. Il décida de rester et il s’approcha un peu du canapé où sa patronne été assise.

« - Vous êtes sourd !!?? Que vous ne m’obéissiez pas sur une enquête, que vous m’embarquiez dans vos plans foireux, je m’y suis habituée mais là je vous demande de me lâcher !!

Je veux juste qu’on me laisse tranquille, vous comprenez ?!!! »

Il fut surpris par tant d’agressivité. Teresa ne lui avait jamais parlé comme ça, non jamais.

« - Vous pouvez me respectez une fois dans votre misérable vie ?! Je sais que vous ne respectez personne mais je vous demande de faire une exception !!! Cria t-elle pleine de rage

-Lisbon…

- C’aurait été trop beau !! Bien sûr, je me faisais des idées ! Je me disais que vous pouviez être adulte ! Je pensais que vous pouviez m’obéir une fois dans votre vie ! Je suis trop conne ! Vous n’avez pas respecté le choix de votre femme, vous avez laissez tombez votre petite fille, au point où elles sont morte !! Pourquoi est ce que vous m’écouteriez moi ?

- Je vous interdis de dire ça !!!

- Ah oui ?! Angela ne vous avez pas demandez d’arrêter de faire votre numéro de médium !!!

- Je… il préféra ne pas finir sa phrase, de peur de dire des choses qu’il regretterait plus tard, et partit en claquant la porte.

Les trois agents se retournèrent, surpris. Jane les évita et monta dans son grenier.

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La journée s’était déroulée lentement, très lentement.

Lisbon n’était pas sortie une seule fois de son bureau, Jane était resté dans son grenier toute la journée.

Il été maintenant 23h, et il ne restait plus que Lisbon et Jane, comme tous les soirs d’ailleurs.

Teresa sécha ses larmes qui avaient continué de couler, puis monta les marches. Elle avait été vraiment horrible avec Jane, allant jusqu’à lui reprocher le meurtre de sa famille. Elle devait absolument s’excuser et lui expliquer son comportement.

Elle entra sans prendre la peine de frapper. Il ne le faisait pas quand il venait la voir, pourquoi elle le ferait ?

Il été recroquevillé sur son lit, une photo de sa famille sur le cœur.

Ca lui fit mal de le voir ainsi, rongé par la culpabilité. Tout était de sa faute.

« - Jane je…je suis désolée…

-C’est pas la peine de vous excusez, vous avez totalement raison. Je n’obéi à personne et je mets tout le mode en danger.  C’est pour ça que je pars.

- Quoi ?!!! Vous partez ??!

- oui, dès demain.

- Ecoutez Jane, je ne pensais rien de ce que je vous ai dit je n’étais pas bien et je…

- C’est bon, tout est ok. Je ne vous en veux pas Lisbon, au contraire. Vous êtes la seule qui ai dit à voix haute ce que tout le monde pense tout bas.

- Quoi ?! Alors c’est ça que vous pensez ?!! Vous croyez qu’on vous tient responsable de la mort de votre famille ?!!

- Ce n’est pas le cas ?

- Bien sûr que non !! Qu’est ce qui vous prend Jane ?!! Revenez sur terre bon sang !!

- C’est ce que je compte faire. Mais loin d’ici, loin de vous.

- Et près de John le Rouge ?! 

- Vous voyez que ce n’est pas moi qui suis obsédé par lui !

- Non bien sûr que non ! Vous avez utilisé des gens qui vous aiment pour parvenir à vos fins, et comme vous n’avez plus besoin de nous, vous nous laissez là, en plan ! Vous ne vous rendez pas compte de la peine que vous nous infligerais !

- J’avoue qu’au début, vous étiez des pions, mais je me suis attaché à vous.

- Ah oui ?!! Alors pourquoi vous allez partir ?!!!

- Pour vous !

- Si vous vous inquiétiez vraiment de ce que je ressens, vous resteriez… murmura-t-elle »

Elle avait les larmes aux yeux, et Jane s’en voulu instantanément de la faire souffrir.

Il lui fit signe de s’assoir près de lui. Elle obéie et il passa ses bras autours de la jeune femme qui avait caché son visage dans le cou du consultant.

« - Je suis désolé Lisbon…

-C’est à moi de l’être. Je vous ai dit des choses horribles !

- Mais vous ne les pensiez pas ?

- Non bien sûr que non !!!

- Alors vous êtes pardonnée. »

Elle lui sourit et il la prit dans ses bras.

« - Pourquoi vous vous êtes enfermée toute la journée aujourd’hui ?

-euh…Je…C’est le jour de la mort de ma grande sœur.

- Vous aviez une sœur ?!

- Oui… Eloïse. Mais elle est morte très tôt…

- Qu’est ce qui s’est passé ?

- C’était après la mort de ma mère… Mon père avait trop bu, comme à son habitude, et… il a braqué son arme sur moi… Une arme à feu…

Elle baissa la tête, comme honteuse, alors que Jane serrait les poings. Comment pouvait-on traiter ses enfants comme ça ?!!

-Il allait tirer mais Eloïse est rentrée du collège et elle m’a vu pleurer. Elle est venue voir ce qu’il se passait, c’était souvent elle qui me réconfortait le soir quand je n’été pas bien à cause de papa, c’est elle qui nous soignait… Elle a vu l’arme et elle s’est interposé. Elle a pris la balle…A ma place…

Elle fondit en larmes dans les bras protecteurs de Jane qui faisait des allé retours avec sa main dans son dos, pour la calmer un peu.

Elle réussit à se calmer au bout d’une heure. Sa sœur devait vraiment compter énormément pour elle.

Jane la fit basculer doucement à coté de lui, de façon à ce qu’elle soit allongée. Il remonta la couverture sur ses épaules et glissa près d’elle.

Elle se colla à lui et il l’entoura de ses bras et embrassa son front.

Elle sourit et il fit de même. Ils étaient vraiment fait pour être ensemble, même histoire, même blessures…