Une Vie Entre Deux Océans
ERIK POV
Je descendais les escaliers quatre à quatre et me retrouvais face à Charles :
- Laisse-moi y aller Charles!
- Non Erik, je ne peux pas faire ça. me répondit-il calmement.
- Ecoute-moi. dis-je le plus calmement possible. Si je n'y vais pas, ils vont tous mourir! Et se sera aussi ta faute!
Voyant qu'il commençait à hésiter, je continuais :
- Est-ce vraiment ce que tu veux?
- Non, non. Bien-sûr que non. répondit-il.
- Alors laisse-moi y aller. répliquai-je.
- Erik. m'appela Alicia du haut de l'escalier. Réfléchis avant de faire ça.
- Je ne peux pas Alicia. on n'a plus le temps.
Elle demanda à tout le monde de sortir et s'approcha de moi :
- S'il te plaît Erik. N'y vas pas.
- Je ne peux pas mon amour. Je ne peux pas.
Elle prit ma tête entre ses mains et colla son front contre le mien :
- Alors je viens avec toi.
- Non Alicia.
- Si. Je ne te laisserai pas y aller seul. Je te couvrirai.
- Non Alicia s'il te plaît. Tu vas te faire attraper.
- Tu oublies que j'étais le meilleur sniper de l'agence et l'un de ses meilleurs agents.
Alors que j'allais répondre, elle m'interrompit d'un baiser et me dit :
- Non! Tais-toi! Je ne te laisserai pas me dire non, encore une fois.
Elle m'embrassa une seconde fois puis alla chercher son fusil dans la chambre et me rejoint ensuite. Nous sortîmes tous les deux dehors et découvrîmes le terrain, à la recherche d'un poste de tir idéal pour elle. Nous trouvâmes le bonheur derrière l'une des petites collines entourant l'école et je l'accompagnais pour tout installer :
- J'ai vu une dizaine de camions mais d'autres doivent être cachés plus loin.
- Oui. D'ici, je pourrais tous les atteindre s'ils s'approchent assez de l'école. répondit-elle.
- Si tu vois que ça dégénère, pars. lui dis-je.
- Oh arrête Erik. Je ne suis pas en sucre. répliqua-t-elle.
- Alicia s'il-te plaît.
- Bon d'accord. me dit-elle en souriant. Et toi, ne te fais pas attraper.
- J'essaierai. dis-je en entourant sa taille.
Je l'embrassais doucement et elle me répondit fougueusement. Je souriais contre sa bouche et elle glissa sa main dans ma poche. Elle prit le pendentif et l'accrocha autour de mon cou. Je l'embrassais une dernière fois et redescendais vers l'école. J'arrivais au moment où les camions de Stryker passaient le portail de l'école. Ce dernier passa la tête hors du véhicule et je vis un sourire sadique dessiné sur son visage. Les camions s’arrêtèrent et il en descendit. Il s'approcha de moi et dit :
- Alors Lehnsherr, ça va? Pas trop anxieux de venir avec moi? On va bien s'amuser tu verras.
- Ferme-la Stryker. Tu me casses les oreilles. répliquai-je d'un ton cinglant.
Le colonel se mit en colère et essaya de me frapper mais je l'esquivais sans peine et lui décochais un direct dans la mâchoire. Il s'écroula à terre en gémissant et des soldats s'empressèrent de le relever. Il les repoussa violemment et se retourna vers moi. Je lui demandais alors :
- Que se passe-t-il? Un problème peut-être?
- Toi! Je vais te tuer!
Il se précipita vers moi et essaya de m'attraper à la taille pour me renverser, mais, encore une fois, je l'esquivais et lui assénais un violent coup dans le nez. Il se retrouvait par terre une nouvelle fois, mais cette fois là, le soldats ne l'aidèrent pas. Il resta au sol et je lui demandai :
- Alors, t'en veux encore? On a pas toute la journée tu sais.
- Uhh! Mon nez!
Je le pris par le col et le plaquai contre un mur :
- Écoute moi bien : que tu veuilles m'attraper à tout prix est une chose, mais que tu vienne jusqu'ici pour y arriver en est une autre. Tu vas repartir bien gentiment avec tes animaux de compagnie et nous laisser tranquille. Compris?
Alors que je le menaçais, il commença à rigoler. Je le regardais sans comprendre et il m'expliqua :
- Tu crois vraiment que je suis venu là sans rien? Je ne te laisserais jamais t'en sortir. Je veux t'attraper, coûte que coûte.
Alors qu'il prononçait ces paroles, les soldats prirent leurs armes et les pointèrent sur moi :
- Ce n'est pas du métal. Tu ne peux rien faire contre cela. me dit-il.
Je le lâchais et me retournais vers les soldats. Ils me menacèrent d'ouvrir le feu si je ne les suivais pas sans faire d'histoire. Je réagis avant qu'ils ne fassent un geste et envoyais balancer les armes à l'aide d'un champ magnétique :
- Il n'y a pas besoin de métal, je peux arrêter la plupart des objets avec un simple champ magnétique. expliquai-je.
Il regardait ses hommes bouche bée. Il sortit son arme et la pointa sur moi mais au même moment, un coup de feu retentit et le pistolet fut transpercé de part en part par une balle de sniper. Il regarda son arme d'un air béat, et, profitant de l'occasion, je me tournais vers ses hommes et m'avançais vers eux. Ce fut la débandade, ils se rentrèrent dedans en essayant de monter dans les camions pour partir le plus vite possible. Je sentis alors une main se poser sur mon épaule et me tirer en arrière, je me baissais et le mettais à terre. Il se releva précipitamment et suivit ses hommes. Raven me rejoint et dit :
- Je ne comprends pas pourquoi il s'obstine, il devrait savoir depuis le temps, que tu es intouchable.
- Ah oui, je suis intouchable maintenant?
- Je suis content d'avoir éviter la catastrophe. dit Charles, nous surprenant.
- Moi aussi. acquiesçai-je.
Je me tournai vers la colline où se trouvait Alicia et me dirigeais vers celle-ci. Elle m'accueillit avec un sourire alors qu'elle rangeait son arme. Je l'aidai et nous redescendîmes tout les deux. Nous fûmes arrêtés par Peter qui se jeta sur Alicia en lui demandant :
- Comment est-ce que tu as appris à tirer comme ça?!
- Euh... Dans l'armée.
- Trop bien!!
Il repartit vers Scott et Kurt et les emmena dans sa chambre. Parfois, je me demandais s'il avait vraiment 20 ans. Nous allâmes ensuite chercher les enfants cachés partout dans le manoir. Après cela, nous remontions au rez-de-chaussée, mais lorsque nous arrivâmes dans le couloir, je sentis un picotement au niveau de l'épaule, où la main de Stryker s'était posée. Puis la douleur monta d'un cran et soudain, elle fut cuisante. Je m'écroulais en poussant un gémissement de douleur. Alicia s'agenouilla précipitamment auprès de moi, et, voyant que je serrais mon épaule, elle enleva ma chemise et découvrit un énorme hématome s'étalant de mon cou jusqu'au bas de mes côtes. Elle dit alors :
- C'est du poison, il me faut de l'eau, un couteau et le nécessaire pour faire un garrot Charles!
Charles courut dans la cuisine et ramena le matériel demandé et Alicia se mit au travail. Elle noua le garrot autour de mon épaule pour ralentir la circulation du sang et l'avancé du poison, elle prit ensuite le couteau et me demanda de serrer les dents et elle enfonça la pointe du couteau dans mon épaule, je poussai alors un cri de douleur et tous mes muscles se crispèrent. Elle retira un petit objet et versa de l'eau sur la plaie. Elle me demanda de bouger les doigts mais je venais de perdre connaissance sous l'effet de la douleur, trop importante, même pour moi.
ALICIA POV
Je venais de finir de nettoyer la plaie et demandais à Erik de bouger les doigts. N'obtenant aucune réponse, je regardai son visage et vis qu'il venait de perdre connaissance.
J'appelai Hank, Scott et Peter et nous le portâmes jusque dans la chambre et je restai près de lui.
Charles me rejoint quelques minutes plus tard, il m'apprit que Stryker venait d'être mit aux arrêts et qu'il serait jugé prochainement au tribunal militaire pour harcèlement moral, torture et une douzaine d'autres motifs divers. Enfin une bonne nouvelle. Je restai près d'Erik encore quelques heures et je descendais manger. Après le repas, je remontais et le trouvai debout devant la fenêtre. Je m'approchais de lui mais il ne semblait pas m'entendre. Je posai une main sur son bras et il sursauta :
- Alicia!?
- Erik, que se passe-t-il?
- Je... Je ne vois rien.
- Comment ça?
- Je ne te vois pas, je ne vois pas la chambre... Je ne vois rien Alicia!
- Viens, dis-je en le menant jusqu'au lit. Reste là je vais chercher Charles.
Je me dirigeai vers la porte quand il me dit :
- Ne le dis pas aux enfants s'il-te plaît.
- D'accord.
Je descendais et le trouvais en pleine conversation avec Hank. Je m'approchai et dis au Fauve :
- Je te l'emprunte deux secondes.
J'expliquai la situation à Charles et, à peine arrivé, il se pencha vers Erik et demanda :
- Est-ce que tu vois des tâches de couleur ou un fond blanc?
- Non, je ne vois qu'un écran noir, aucun mouvement ou couleur, seulement du noir.
- Je vais regarder.
Charles porta sa main à la tempe d'Erik et se concentra.
Il rouvrit les yeux quelques minutes plus tard et dit :
- Je ne comprends pas. Il n'y a aucune anomalie, ce doit être un effet du poison. Mais je ne sais pas comment tu peux être debout après ce qu tu viens de vivre.
- Je me sens bien, à part le fait que je ne vois rien.
Je regardai Erik, assis là, comme si tout allait bien alors qu'il était devenu non-voyant en quelques heures. Je m'approchai de lui et pris sa main, il se tourna vers moi et son regard vide me remplit d'effroi :
- Erik, tu ne peux pas dire ça comme si tu étais indifférent.
- Je ne suis pas indifférent mais que veux-tu que je fasse?
Charles le coupa et dit :
- J'ai peut-être une solution, le temps que tu retrouves la vue, tu pourrais te servir de ton pouvoir. Il y a du métal partout autour de nous, tu peux créer une sorte de... de regard différent.
- Cela pourrait marcher mais je ne verrais pas les couleurs, les visages et... sa voix se brisa et il baissa la tête. Je ne verrai plus rien comme avant.
Je pris sa tête entre mes mains et il l'enfouit dans mon cou.
- Je sais mon amour, je sais, on trouvera une solution. le consolai-je vainement.
- Je sens le métal, je sens les contours de la chambre, les détails et je sens votre présence. Je sais où vous êtes mais vous êtes des formes floues.
- Est-ce que tu sens ce qui se passe en bas? demanda Charles.
- Je vois, je ne sais pas qui ils sont mais ils montent. Je vois aussi, ce doit être Peter qui énerve Raven. Encore.
- Ce sont Jean et Scott qui montent et tu as raison, Peter énerve encore Raven. expliqua Charles en souriant. C'est un bon début Erik.
- Je ne trouve pas. répondit l'intéressé.
Jean entra à ce moment et demanda :
- Pourquoi ne venez-vous pas en bas? On vous attend.
- On règle un problème, on arrive.
- Erik? demanda-t-elle. Comment vas-tu?
- Ce n'est rien, je vais bien c'est un effet du poison, je...
Il baissa la tête et dit :
- Je ne vois plus.
Jean resta sans voix et Scott prit la parole :
- Comment ça? Depuis quand?
- Depuis qu'il s'est réveillé. expliqua Charles.
Jean s'approcha posa deux doigts sur la tempe d'Erik :
- Je ne comprends pas. Il n'y a aucun problème.
- Effectivement, je ne comprends pas non plus. dit Charles. Bon redescendons. Tu devrais te reposer.
Erik acquiesça et je restai avec lui. Ils sortirent et je l'aidai à s'allonger. Je posai ma tête sur son torse et il caressa mes cheveux :
- Qu'est ce qu-on va faire? demanda-t-il.
- On va trouver une solution.
Je fis passer ma main sous son t-shirt et il frémit. Sa peau se tendit à mon contact, il se redressa et me plaça sous lui, il m'embrassa doucement dans le cou. Je passai mes mains dans ses cheveux tandis qu'il descendait le long de mon corps.
Il me fit l'amour passionnément et lorsque nous nous endormîmes enfin, il ne pensait plus à sa cécité mais au bonheur qu'il éprouvait au moment présent.
ERIK POV
Je me réveillais lentement et ouvrait les yeux, alors que je m'attendais à découvrir ma chambre, j'eus la surprise de voir que rien ne changeait, tout était noir. Subitement, la mémoire me revint, j'étais aveugle. Je me redressai rapidement, haletant. Je sentis une main se poser sur mon torse et Alicia me murmura à l'oreille :
- Hey, Erik. Chut. Chut, je suis là, tout va bien.
Je reprenais lentement ma respiration et elle posa ma tête près de la sienne, elle m'embrassa sur la bouche, le nez, les paupières et me dit :
- Ne t'inquiète pas Erik, je suis là.
Je me calmais après plusieurs minutes et je restai à côté d'elle, ma tête plongée dans son cou, j'écoutais son souffle régulier.
Quelques minutes plus tard, quelqu'un toqua à la porte. Nous nous habillâmes rapidement et Alicia ouvrit la porte, j'entendis la voix de Peter :
- Il faut que je parle à mon père.
Je levai la tête vers la porte et je sentis qu'il s'approchait de moi. Il attrapa mon bras et dit :
- Pourquoi tu ne me l'as pas dit?! Est-ce que tu me vois papa?!
- Non Peter, je ne vois rien.
- Mais comment est-ce possible? demanda-t-il à Alicia.
- On ne sait pas. répondit-elle.
- Bon viens papa, je t'emmène au labo de Hank. Il va faire des analyses.
Alicia m'embrassa et descendit manger. Peter m'emmena au laboratoire où m'attendaient Charles et Hank. Ils passèrent la matinée à me faire passer des tests et alors que nous allions arrêter, il y eut une amélioration au court du dernier test : au lieu de voir un fond noir, je vis un fond blanc. Ils refirent le test et je revis un fond blanc. Nous allâmes ensuite manger et nous reprîmes les tests tout au long de l'après-midi. Il n'y eut pas d'autres améliorations durant la semaine et je perdis peu à peu espoir, heureusement, Alicia me retrouvait tous les soirs et m'apportait du réconfort, je passais mes nuits dans ses bras et elle les passait à me réconforter et à m'embrasser. Nous avions instaurer une routine, je me levais, allais au laboratoire, et retrouvai Alicia le soir.
Je venais de la retrouver et j'étais en train de l'embrasser quand Raven entra dans notre chambre sans prévenir :
- Oh! Désolé.
- Raven. soupirai-je. On ne peut pas être tranquille deux secondes.
- En fait, je voulais juste te voir pour prendre des nouvelles.
- Eh bien je vais bien, ça va super. Maintenant tu peux partir.
- Oh ça va. Rabat-joie.
Elle se retourna et sortit, Alicia reprit alors ma tête entre ses mains m'embrassa .
Le lendemain, j'ouvrais les yeux sans voir aucun changement. Je sentis Alicia allongée sur mon torse. Je caressai ses cheveux et l'embrassai sur le front. Nous nous levâmes quelques minutes plus tard et nous retrouvâmes tous les autres en train de déjeuner. Alors que je commençai à parler avec Charles, j'entendis un sifflement derrière moi :
- Alors Erik, c'était bien hier?
- Ta gueule Raven, répliquai-je.
- Oh ça va.
- On entre pas chez les gens comme ça Raven, intervint Charles.
- Oui grand frère, dit-elle d'une voix enfantine.
Elle s'éloigna et alla rejoindre Hank. Elle me lança une pomme à la tête après que je les sifflai et Charles soupira :
- De vrai gamins.
Après avoir mangé, nous reprîmes les tests toute la journée. Le soir venu, alors que je pensais me reposer, Peter vint me trouver et demanda :
- Tu veux faire un basket?
- Peter, je ne peux pas. Tu le sais très bien.
- Tu pourrais délimiter le terrain à l'aide de ton pouvoir et le ballon aussi.
Voyant que j'hésitai, il surenchérit :
- Ce sera facile, tu verras, on ne va pas y aller trop fort.
- Bon d'accord.
Il poussa un cri de joie je me retrouvais sur le terrain en quelques secondes en compagnie de Charles, Alicia, Scott et tous ceux ayant accepté l'invitation de Peter. Je délimitai le terrain et plaçai des petits bouts de métal tout autour du ballon sans pour autant altérer la surface du ballon. Nous avons fait les équipes : d'un côté moi, Alicia, Peter, Scott et Jean et de l'autre, Raven, Hank, Charles, Kurt et Ororo. Le match commença et je pris de l'assurance au court du premier quartant. Lors du second, je marquai plus d'une dizaine de paniers et le petit Bobby allait siffler la fin du quartant quand Peter et Hank me foncèrent dedans. Nous nous écroulâmes sous le panier et nous fûmes prit d'un fou rire incontrôlable. Alicia se précipita vers nous et releva Hank qui se tenait le bras mais il ne pouvait plus s'arrêter de rigoler. Vint ensuite le tour de Peter qui se releva non sans peine puis elle m'aida à me relever. Nous ne pouvions plus nous stopper et ils demandèrent tous si nous allions bien. Nous acquiesçâmes ensemble et nous restâmes sur le côté du terrain en parlant :
- Tu m'as déboîte l'épaule Erik, dit Hank.
- Désolé, répondis-je en souriant.
- Et moi vous m'avez fait mal, je n'ai plus de bassin. se plaignit Peter.
- Désolé, répliquâmes-nous ensemble.
Il me décocha un coup de poing dans l'épaule et se leva pour rejoindre les autres sur le terrain. Je suivais le match jusqu'au bout et je remontais avec Alicia dans notre chambre à la fin du match. Nous prîmes une douche ensemble, un des meilleurs moments de la journée, nous retrouvâmes ensuite tout le monde en bas. Ils parlaient très fort et je commençais à avoir mal à la tête, je m'éloignais donc quand j'entendis des coups contre la porte. J'ouvris et j'entendis une voix familière :
- Erik! Il faut que je te parle!
- Maria?!
- Oui, j'ai un problème, j'ai...
- Attend, moins vite, tu ne peux pas débarquer comme ça à l'improviste, qu'est-ce que tu fais là?
- Je... Oui tu as raison.
Charles et Alicia arrivèrent au même moment et Alicia demanda :
- Qui est-ce?
- Une... vieille connaissance, répondis-je.
- Oui, on s'est rencontré après son arrivée au États-Unis, expliqua Maria.
- Serait-ce la secte dont tu m'as parlé? demanda Alicia.
- Oui.
Maria se tourna vers moi et demanda :
- Une secte? Tu te fous de moi?
- Comment appelles-tu un groupe qui enrôle des jeunes au passé trouble et qui les entraîne au combat? demandai-je.
- Une secte, répondit-elle.
- C'est bien ce que je pensais, répliquai-je sarcastiquement.
- Bref, je suis là parce que j'ai besoin d'aide. Les Templiers, ils sont de retour, et ils veulent ta peau, expliqua-t-elle.
- Tout le monde veut ma peau, répliquai-je.
- Oui mais ils sont deux fois plus nombreux qu'avant.