L'enfant d'amour sincère
Dans la lande, un royaume peuplé de fées et de créatures tout aussi merveilleuse, vivait Maléfique. Elle était la seule fée à avoir une apparence humaine pour accompagner ses cornes et ses ailes. C'était un endroit magnifique et coloré, tout autour du lac il n'y avait que verdure, tapissée de fleurs, ses habitants étaient des êtres généreux et proche de la nature. Maléfique passait son temps à voler, la liberté, elle ne vivait que pour ça. Un jour, pendant qu'elle volait, comme toujours, elle vit de loin une grande et fine silhouette, quelqu'un qui de toute évidence n'était pas d'ici. Elle s'en approcha doucement en quelques battements d'ailes, tout en restant dans les airs, pour le voir de plus près. C'était un homme, un elfe, avec de longs cheveux blonds, elle n'avait jamais vu d'homme aussi beau, d'elfe aussi par ailleurs. Soudain, il leva la tête et la vit, sans bouger, il restait debout à la regarder. Elle décida d'aller à sa rencontre, sans poser les pieds à terre, elle se présenta.
- Bonjour. Je m'appelle Maléfique et je vis ici. Qui es-tu ? Les étrangers n'ont pas le droit de pénétrer dans la lande.
- J..Je vis non loin d'ici dans la forêt noire, je suis Thranduil.
- Le prince Thranduil ?
- En personne. Et vous... Qu'est-ce que vous...
- Je suis une fée. Quelque peu différente des autres, dit-elle en souriant, Je m'appelle Maléfique.
Thranduil la voyait sourire pour la première fois et il n'avait jamais rien vu d'aussi beau, il était sous son charme, ce qu'elle ne manqua pas de remarquer. Ils passèrent le reste de la journée ensemble, à discuter de tout et de rien. Puis, à la fin de la journée, assis devant l'arbre où elle vivait, elle plongea son regard dans le sien, un regard séducteur. Il s'approcha doucement d'elle et l'embrassa, puis il se leva.
- La nuit tombe, je vais devoir m'en aller, annonça-t-il.
- Reviendras-tu par ici ?
- Autant que je le pourrais.
- Je n'ai pas envie que tu partes...
- Je n'ai pas envie de partir, mais je dois retourner auprès de mon père où il partira à ma recherche, je reviendrais te voir demain, dit-il tout en caressant sa joue.
Maléfique le regarda s'éloigner avant de disparaître dans la forêt, elle monta dans l'arbre et se coucha, ne pensant qu'à demain quand elle se réveillerait et qu'elle attendrait sa venue.
Le lendemain, aussitôt qu'elle fut réveillée elle descendit de son arbre et de la falaise sur laquelle il se trouvait. Elle marcha jusqu'où elle le vit arriver hier, espérant qu'il emprunterait le même chemin, elle se coucha dans l'herbe pour attendre entourée de fées qui dansait au-dessus de son visage. Elle ferma les yeux, juste un instant, quand elle les ouvrit, Thranduil était là, son visage au-dessus du sien.
- Tu es déjà là ? s'étonna-t-elle.
- Déjà ? Pourtant ça doit faire une bonne heure que je te regarde dormir.
- Je me suis endormie ! Il faut dire que je n'ai pas beaucoup fermer l’œil de la nuit.
- Moi non plus, j'étais tellement impatient de te revoir, Maléfique... Je n'ai pas arrêter de penser à toi.
Il la regardait droit dans les yeux, elle ne put s'empêcher de rougir tout en esquissant un sourire. Ils passèrent le reste de la journée à rire et courir, elle lui fit visiter son royaume, le présenta aux habitants qu'ils croisèrent. Puis, comme le jour précédant, il l'embrassa avant de s'en aller retrouver les siens. Avant d'entrer dans la forêt, et que Maléfique ne puisse plus le voir, il se retourna.
- Maléfique ! Je crois bien que je suis amoureux de toi ! cria-t-il.
Puis il disparut. Maléfique n'avait jamais été aussi heureuse, c'était la première fois qu'elle éprouvait ce sentiment, elle l'aimait aussi. Elle appela le nom de son ami, Diaval, un corbeau qu'elle avait sauvé en le transformant en humain, pour lui faire partager son bonheur. Il arriva aussitôt et s'assit face à elle, après qu'elle lui ait raconté tout ce qui s'était passé ils restèrent assis à rigoler, il ne l'avait jamais vu aussi heureuse, ce qui lui faisait extrêmement plaisir.
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Il s'agit de ma première fanfiction, et ceci n'est qu'un prologue, n'hésitez pas à me dire ce que vous pensez.