Une Rencontre Inattendue

Chapitre 1

1469 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 13/05/2020 23:51


En ce temps radieux, Tintin se promenait sur le vieux marché, il espérait y trouver quelques trésors de lecture. Soudain, il se figea. Il venait de remarquer une magnifique antiquité : une Caravelle.

Il la regarda de plus près : "La Licorne" ainsi était-elle nommée. Tintin paya le vendeur mais à ce moment précis, un homme se précipita sur l'étalage. C'était un américain, il portait des vêtements de feutrine bleue. Il demanda à Tintin s'il ne voulait pas lui revendre le magnifique vaisseau. La réponse fut négative bien entendu. Après cela, l'homme le mit en garde contre des personnes mal intentionnées qui pourraient être prêtes à tout pour s'emparer du bateau. L'homme s'éloigna de plus en plus, et finit par s'en aller.

Soudain, une voix se fit entendre :


Magnifique... oh... il est magnifique ...

Pas la peine de l'envelopper, je le prends comme il est, vous ne voyez pas d'objection à ce que je le paye par chèque ?"


Encore quelqu'un d'intéressé... pensa Tintin.


Le vendeur lui répondit : Si vous voulez l'acheter adressez vous à ce garçon !


L'homme répliqua : Je vois ... alors laissons ce garçon nous fixer son prix...


Il n'est pas à vendre, Répondit Tintin.


L'homme se présenta, je m'appelle Ivan Ivanovitch Sakharine. J'ai récemment acquis le château de Moulinsart. Et, ce navire, comme vous devez certainement le savoir a toujours fait partie de la propriété. 


Tintin : Du défunt capitaine ?


Sakharine : Oui, mais la famille a subit de gros revers. Ils ont tout perdu ! Ils ont vécu de malchance en malchance. ... Parlons là de... générations d'alcoolisme, de comportements irrationnels.


Tintin : Je suis désolé, mais comme je viens de vous le dire il n'est pas à vendre. Au revoir Monsieur.


Sakharine se retourna vers le vendeur, lui demandant s'il avait une idée de la personne dont il avait eu à faire.


Vendeur : Vous ne le connaissez pas ? Il s'agit de Tintin. Un célèbre reporter, il est très connu en Belgique mais également dans le monde entier.


Sakharine : Je n'ai absolument jamais entendu parler de ce... gamin. *plissant les yeux et l'air méprisant* De plus, je suis à Bruxelles depuis peu. Dit-il en regardant Tintin s'en aller au loin. Puis, il repartit sans dire un mot.



Pendant ce temps, Tintin rentra à son appartement. Il avait des questions plein la tête. Tout d'abord, pourquoi ce bateau attirait tant de convoitises ? Et quels secrets pouvaient-ils bien cacher ?

Tintin posa le bateau sur sa commode et se rendit à la bibliothèque. Il avait besoin de se renseigner sur l'histoire de cette caravelle. Il apprit alors, que "La Licorne" était en fait un vaisseau de la flotte de Louis XIV, et que ce dernier avait offert au Capitaine, Le Chevalier François de Hadoque, un trésor inestimable, en récompense de sa loyauté. Mais le vaisseau a été attaqué par des pirates, et seul le Chevalier en réchappa. Et depuis cette histoire, la famille serait victime d'une malédiction.



Dans le livre, une inscription attira son attention :



"Seul un vrai Haddock peut découvrir le secret de La Licorne..."



Plus tard, Tintin rentra chez lui et découvrit avec stupeur que le bateau avait disparu. Sur cette découverte, il décida de se rendre là où il était sûr de le retrouver, au Château de Moulinsart, autrement dit, l'actuelle demeure de Monsieur Sakharine.

Il arriva alors sur place et sans surprise, il y trouva la maquette du bateau. Mais subitement, il reçut un coup à la tête et s'écroula.



Sakharine : Bienvenue au Château de Moulinsart !


Tintin alla droit au but : Je suis venue récupérer ma propriété !!


Sakharine : Je ne suis pas sûr de vous comprendre...


Tintin : Oh, vous me comprenez très bien, ce navire était dans mon appartement il y a moins d'une heure !


Sakharine : J'ai bien peur que vous ne fassiez erreur, Monsieur Tintin !


Tintin : Il n'y a pas d'erreur ce bateau m'appartient !


Sakharine : En êtes-vous sûr ?


Tintin : Enfin, évidemment j'en suis sûr, je l'ai rapporté chez moi, je l'ai posé sur ma commode dans le living. Un chat est entré et l'a fait tombé pendant que je le poursuivais... Mais... Comment est-ce possible ? Le mât est intacte. ...Ce n'est pas mon navire.


Sakharine : Il est certain qu'il ne s'agit pas là de votre navire jeune homme ! Celui-ci, je l'ai depuis très longtemps.


Tintin : Pourtant, il semble identique.

Sakharine : Les apparences sont souvent trompeuses.


Tintin : Oui, en effet, mais je ne comprends pas ! Pourquoi François de Hadoque a-t-il fait deux navires exactement pareil. Et vous en avez déjà un ! Pourquoi en voulez-vous un autre ? Qu'est-ce que cette maquette à de spéciale qui inciterait à la voler ?


Sakharine : Bonté divine ! Mais pourquoi toutes ces questions ?


Tintin : C'est mon travail, ça pourrait être un sujet d'article. C'est mon métier vous savez !?


Sakharine : Eh bien, ce n'est pas un grand mystère, François de Hadoque était un vaut rien, un incurable ivrogne ! Il était voué à l'échec et il a transmis cette tendance a échoué à ses fils !

Tintin : Alors, c'est vrai ! La famille Hadoque est maudite !


Sakharine : Qu'est-ce que vous avez trouvé d'autre ?


Tintin : Qu'y-a-t-il d'autre a trouver ?


Sakharine : ça dépend de ce que vous cherchez !


Tintin : Je cherche des réponses,...Monsieur Sakharine.


Sakharine : Vous ne cherchez pas au bon endroit. ... Il est tard ! Vous devriez rentrer chez vous, jeune homme ! Nestor ! raccompagnez-le !



Le majordome du nom de Nestor rejoignit Tintin à la porte et lui dit : C'est dommage, monsieur... Que le mât soit brisé sur votre maquette monsieur... J'espère que vous avez retrouvé toutes les pièces, les choses se perdent si facilement.

Sakharine rappela Nestor qui salua finalement Tintin avant de refermer la porte.



Quelques minutes plus tard, Tintin rentra chez lui. Il sortit les clés de sa poche avant de comprendre que sa porte avait été forcée. Quand il pénétra dans son appartement, il découvrit que toutes les pièces avaient été retournées, mais il ne manquait absolument rien. En attendant, il était clair que ce cambrioleur était à la recherche de quelque chose de précis, mais quoi ?

Soudain, Tintin aperçut une lumière sous un de ces meubles, en particulier celui où il avait déposé la caravelle quelques heures plus tôt. Il se baissa pour regarder, et trouva un petit objet cylindrique de couleur argentée. A l'intérieur, il y avait un parchemin :







Tintin retourna à son bureau pour y examiner ce qu'il venait de trouver. Puis, il lut le manuscrit :





« Trois frères unis, trois Licorne de conserve voguant au soleil de midi parleront. Car c'est de la lumière que viendra la lumière et alors resplendira la croix de l'Aigle. »






Juste après le message, des signes étranges étaient inscrits. Tintin ne comprend pas vraiment la signification de tout ceci :


Je ne comprends pas ce que c'est. Mais ça explique pourquoi ils ont saccagé mon appartement. Il devait chercher ça, et ils ne l'ont pas trouvé. Ce qui veut dire... qu'ils vont revenir...


Soudain, la sonnette retentit, la concierge alla voir qui cela pouvait-il être à une heure pareille. En descendant l'escalier, Tintin reconnu la voix de l'homme qu'il avait croisé sur le vieux marché : l'« américain ». Il dit à Mme Pinson qu'il allait s'en occuper.


L'homme interpella Tintin : Mon garçon, c'est vous ? 


Tintin : Qu'est-ce que vous voulez ?


L'homme : Écoutez, je ne vous dirai pas tout, mais je le jure devant Dieu, je n'aurai jamais cru qu'il tuerait pour ça !


Tintin : Qui ? De qui est-ce que vous parlez ?


L'homme : J'essaye de vous dire que votre vie est en danger !


Tintin : Répondez-moi, QUI ?


L'homme n'eut pas le temps de répondre car soudainement, on lui tira dessus. Il s'écroula dans le hall de l'immeuble avec juste le temps de laisser un indice. Avec son sang, l'homme avait indiqué plusieurs lettres qui formaient le mot :

« K-A-R-A-B-O-U-D-J-A-N ».



Le lendemain matin, Tintin reçut les Dupondt pour l'enquête. L'homme qui avait été visé s'appelait Barnabé Dawes, et c'était un inspecteur très haut-placé d'Interpol. Les Dupondt récupérèrent le journal pour les preuves et repartirent. Tintin les raccompagna à la porte. Il sortit un instant pour dire au revoir au Dupondt qui s'en allèrent. Il ne remarqua pas qu'un homme venait de lui voler son porte-feuille, dans lequel se trouvait le parchemin. En effet, un peu plus tôt dans la matinée, les Dupondt firent part à Tintin qu'ils étaient sur la piste d'un pickpocket qui sévissait depuis plusieurs semaines dans la ville et ses alentours.



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