League Of Legends Au lycé ! (Et bourré de fautes d'hortographes ! ^^)

Chez Ahri, ils dinaient ensemble tranquillement. Talon allait rester encore trois jours chez Ahri. Elle fut heureuse et déçue de savoir ça… Reprendre sa vie seule… C’est vrai que c’est moins compliqué que de devoir s’adapter aux autres…

Le dîner fut fini. Talon partit dormir sur le canapé, comme à son habitude, alors que Ahri partit dans sa chambre et s’endormit aussitôt. Comme une pierre. Talon, lui, avait quelques problèmes de sommeil en ce moment…

Il fut minuit… Déjà trois heures qu’il attendait péniblement. Il fut ennuyé…

« Comment j’vais faire pour passer le temps ?! se demanda-t-il

-Bah réveille Ahri ! répondit une partie de lui, comme si cela paraissait évident

-ça va pas ou quoi ?! objecta une autre partie de lui, Elle va être furieuse ! Dessine !

-Dessiner c’est pour les nuls ! Il s’est même pas dessiner ! ralla sa première partie

-Moi j’aime bien ! Il est nul c’est pas ma faute ! se reprit la deuxième partie

-Taisez- tenta-t-il de dire, mais il fut aussitôt interrompu

-Allez réveille là !

-Non !

-Si !

-Bah, j’vais aller la voir… » se décida-t-il par faire

Il se mit assis sur son canapé. Il se leva, et se dirigea à pas de loups vers la chambre de Ahri.

Il ouvrit doucement sa porte pour ne pas la réveiller, et il se posa sur son lit.

Il la regarda avec attention... Et fut comme hypnotisé. Il s’approcha d’elle. Une étrange sensation parcourue tout son corps. Il ne comprenait pas. Une pulsion méconnaissable le hantait…

Il continuait de la regarder. Il monta sur son lit et se mit au-dessus d’elle. Il mit ses mains sur les bords pour s’appuyer et pouvoir rester au-dessus d’elle. Il la regardait. Si elle ne réveillait, cela allait être l’hécatombe. Mais il n’y pensa pas une seule seconde, et continuait de la regarder. Il passa sa main sur le cou de Ahri. Il descendit doucement, avec beaucoup de délicatesse, et passa sa main au-dessus de sa poitrine. Il mit son autre main sur elle, et les passa sur sa poitrine… Il respirait de plus en plus vite, et plus fort… Il ne put s’arrêter, et les descendit encore sur le corps léger et frêle de sa dulcinée. Il s’arrêta brusquement. Une pensée brève venait de lui traverser l’esprit. Il mit ses mains sur ses douces épaules.

Prit d’une mystérieuse démence, et déboutonna avec lenteur la chemise d’Ahri.

Le premier bouton venait d’être ouvert. Puis le deuxième… Et quand il allait ouvrir le troisième… Elle commença à bouger doucement. Il devint rouge tomate mais resta bloqué.

Elle ouvrit doucement ses yeux, laissant transparaitre un réveil un peu laborieux. Elle vit ce qu’il était en train de se produire alors qu’elle fut prise d’un doux sommeil. Lui, recula aussi rapide que l’éclair.

Elle fut terriblement confuse, par un réveil aussi surprenant et gênant. Elle reboutonna sa chemise aussi rapidement qu’elle le put.

« Qu’est-ce que tu foutais ?! jeta-t-elle pour démarrer la conversation, qui promettait d’être mouvementée.

-Je sais pas ! donna-t-il en guise de réponse

-Comment ça tu ne sais pas ?! C’est stupide ! Tu étais en train de déboutonner ma chemise ! T’avais quoi derrière la tête ?! Tu m’en as fait plein des trucs, mais ça ! cracha-t-elle avec rapidité, sans même reprendre son souffle

-Je sais pas c’qui m’a pris ! J’étais comme… Possédais !

-Possédais ? fit-elle, l’air dépitée

-Possédais ! répéta-t-il, En te voyant comme ça… Je sais pas ! J’ai pété un plomb !

-Nan, tu crois ?

-J’te jure ! J’arrivais pas à dormir… Du coup bah… J’ai décidé de venir te voir sans te réveiller… Juste te regarder… Tu es si mignonne quand tu dors…

-Même ! C’est pas une raison pour déboutonner ma chemise ! Pervers polymorphe ! Je ne te connaissais pas comme ça !

-J’suis désolé… J’avais comme une pulsion que je n’ai jamais connue auparavant… Qui me disait de le faire…

-Mais faire quoi ?

-Je me pose moi-même la question…

-Je vois… Tout bêtement… T’avais envie qu’on...

-Qu’on ?

-Bah qu’on… répéta-t-elle avec gène, en essayant de lui faire comprendre

-Qu’on ?

-Bah qu’on fasse l’amour ! hurla-t-elle

Un silence s’installa entre eux… Talon l’avait bien entendu… Et ne s’en n’était même pas rendu compte…

Il décida donc de rompre le silence :

-Je vois…

-Tu en avais vraiment envie ? lui disait-elle, avec une voix si douce

-Bah… Je le savais pas… Mais maintenant que tu le dis… Oui… répondit-il, aussi rouge qu’une tomate, n’osant pas la regarder dans les yeux

-Je comprends ce que tu désirs…

-Je le veux vraiment moi… Tu es si attirante… Comment veux-tu que je résiste alors que je dors si près de la fille que j’aime… Si douce… Si belle… Si… Si…

-Si ?

-Bah si sexy…

Elle lança un petit regard surpris…

-Tu as bien fait de m’en parler. Tu ne peux pas garder ce genre de chose qu’à toi. Mais on ne peut pas. On est trop jeune pour ça. Comment veux-tu qu’après cela je regarde tes parents dans les yeux après ça ? Tu ne t’en rends pas compte. Mais je comprends.

-Vraiment ?

-Oui… Je ne veux pas te faire de mal… Mais je ne pourrai jamais regarder tes parents face-à-face après ça. Tu as bien fait de m’en parler.

Il la prit aussitôt dans ses bras en signe de remerciement. Elle se laissa faire et l’embrassa.

-Tu m’apportes tellement de choses… Merci. Remercia-t-il en laissant une petite perle d’eau couler sur sa joue

-De rien… » termina-t-elle, avec cette formule simple et légère

Le lendemain arriva, et tous furent au lycée… Et c’était sûr et confirmé : Kayle, la nouvelle élève, était arrivé dans leur classe. Professeur Leblanc venait dès la première heure de cours.

Tout le monde s’entendait bien avec elle. Elle était, certes, un peu égocentrique, mais très drôle. Tous les garçons de la cour tombaient sur son regard. Ce fut sans compter sur Zed qui la redescendit sur place avec une conversation qui ressemblait à quelque chose comme ça :

« C’est drôle. Tu fais parti des rares mecs qui ne veulent pas de moi.

-Je suis déjà en couple !

-Oh, avec ?

-Un gars. Je suis gay.

-Oh… Je vois… les plus beaux sont tous gays, c’est bien triste.

-En effet, une réalité bien triste. 

Et Annie enchaina par :

-C’est dingue, toujours à nous qu’on refourgue les nouveaux ! ralla-t-elle, agacée

-Désolée de polluer ton espace vital !

-C’est dingue ! Tu as exactement dit ce que je pensais ! » fit Annie, émerveillée

Et elle et Ezreal s’entendirent bien aussitôt.

Chez lui, l’ambiance se dégradait de minute en minute… Panthéon et Vayne ne s’adressaient que très peu de mot… Ce qui inquiéta Erzeal, qui n’hésita pas à leur demander.

« Ecoute, vociféra Vayne, avec ton père, on peut aussi s’engeler !

-Alors fous-nous la paix ! approuva le père de Ezreal

-Hey ! Calmez-vous ! leur répondit-il, sur les nerfs

-Monte et va te coucher ! »

Sa nuit fut très longue, ses parents ne faisaient que se disputer… Mais qu’avaient-ils ? Ce fut une question sans réponse pour le moment… Pour le moment…