Le voyage de Chihiro 2 ,La guerre des esprits
Chapitre 5 : Retour dans le monde des esprits
352 mots, Catégorie: G
Dernière mise à jour 05/11/2017 15:37
Le bus s'arrêta pour son arrêt final, faisant descendre les deux amis. Dès le conducteur partit, Kamaji reprit sa forme initiale, soulagé. Ils se mirent à marcher en silence jusqu'à arriver à l’entrée du tunnel étroit et sombre. Ils s'engouffrèrent dedans, leurs pas raisonnants dans la pénombre. Au moment de sortir dans la plaine, le vieillard se retourna brusquement et et parla à Chihiro:
"-Je te préviens, rien n'est plus comme avant. Tout a changé après ton départ. Nous sommes à présent des fugitifs. Nous refusions que tu viennes ici jus'qu'à présent pour ta sécurité, mais tu es encore plus en danger dans le monde des humains. Fait-toi donc la plus discrète possible, nous t'expliquerons ce qui se passe quand nous serons en sécurité.
-Mais ...Bon, d'accord, répondit la jeune fille, inquiète.
- Et je te préviens, Haku s'appelle Kohaku, n'oublie pas !
-Oui bien sûr !"
Ils sortirent du vieux temple après le tunnel et la vue de ce qui était autrefois une prairie verdoyante et fleurie avait disparu. Des rivières aux eaux noires et gluantes se déversaient dans la prairie, qui à présent était dépourvue d'herbe et semblait carbonisée, avec comme seuls végétaux des buissons aux énormes épines acérées.La voie de chemin de fer du train était encore là, mais celui-ci était rouillé et peinait à avancer parmi les décombres des bâtiments écroulés sur la voie. Le temple pour les sources thermales avait perdu de sa splendeur d'autrefois , la peinture s'était écaillée et le bâtiment semblait inhabité.
Kamaji, sans y prêter attention, continua sa route mais cette fois, tourna à sa droite en direction du nord, contrairement au dernier voyage de Chihiro, où ils étaient partis en direction des bains.Ils marchèrent longtemps, jusqu'à arriver sur une plage bordant un gigantesque océan, où une barque les attendaient. Le vieillard monta dedans, suivi de la jeune fille. Celle-ci s'endormit rapidement, bercée par le frottement des rames à la surface de l'eau.