La réciproque du Labyrinthe.
Nous sommes toujours autour du feu et les garçons n’arrêtent pas de boire leur boisson dégelasse. Alice, Sonya sont parti se coucher, je suis donc la seule fille. Au pire je ne risque rien, Minho à l’air encore conscient. Il raconte de tout et de rien, mais VRAIMENT de TOUT, par exemple leurs expériences sexuelles seules avant de venir dans ce bloc, d’ailleurs j’en apprends beaucoup et parfois ça me fait rire. Mais la conversation tourne vite au « n’importe quoi » et je pars. Je n’ai pas sommeil donc je dévie les dortoirs pour me diriger vers la cuisine. Je vois qu’il reste encore des assiettes dehors sur les tables, je les empiles et je rentre dans la cuisine. BAM !!! C’est le bruit que font les assiettes quand elles se fracassent contre le sol, c’est aussi la réaction que j’ai eu en voyant NEWT et TERESA en pleine scène de procréation (pour ceux qui ne savent pas ce que ça veut dire, je remplace le mot par « sexuelle »), nus.
-MAGGIE !
-OUPSSSS... Je suis désolé, je ne savais pas que vous étiez ... Entrain de ... dans la cuisine.
-Bon, tu peux partir maintenant ?!, cria Teresa.
-Ça va, ça va, je me casse.
Je me retourne pour passer la porte mais mon nez se cogne sur le torse de Minho, ce qui m’oblige à me décaler dans la cuisine.
-Je peux savoir ce qui se passe ici ? Questionne Minho, quand il voit les deux individus.
-Mais vous pouvez arrêter de venir là !
-Non, votre partis de jambe est fini, vous n’avez pas à faire ça là ! On bouffe cette nourriture nous, on ne veut pas vos marques dessus.
-Mec tu fais chier, on ne peut pas BAISER tranquille ici !
-Newt ! En plus tu es ivre, écoute Minho, maintenant allez-vous coucher ce n’est pas parce que demain on peut se lever plus tard qu’il faut se coucher à des heures impossible.
-Dis donc, t’es mignonne quand tu t’énerve.
-Ferme là, s’énerve Minho.
-Oh trop choux il l’a défend, vous êtes ensemble ? Questionne Térésa avec une voix aussi ivre que celle de Newt.
-Bonne nuit, dis-je.
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Je suis folle de rage, mes larmes coulent sur mes joues, « c’est la goutte qui fait déborder le vase ». Sonya a raison Newt n’est rien. Je me couche sur mon hamac en serrant ma couverture, mes yeux sont encore mouillés et je m’endors.
Le lendemain matin je me réveille, les rumeurs défilent vite et les autres se doutent qu’aujourd’hui, je ne parle à personne. Ils ont même préparé le petit déjeuné eux même.Quand j’arrive ils se tournent tous vers moi.
-Salut Maggie, me salut Sonya.
Je la regarde avec des yeux de zombies mais je ne lui réponds pas, je ne suis vraiment pas d’humeur à ça. Je pars en direction des douches où j’entends des conversations entre Jenna et Harry qui ne cesse de se dire des « je t’aime » ; remuons le couteau dans la plaie.
Je sors des sanitaires pour déjà commencer le repas de ce midi. J’épluche les légumes, j’enlève le gras du bœuf et je commence le bouillon. Quelqu’un toque à la porte et je ne réponds pas. S’il veut me voir, il ouvre. S’il ne veut pas, il part. Minho apparait sur le seuil de la porte.
-Salut, fait-il souriant.
-Tu veux quoi ?
-Je ne cours pas aujourd’hui et je voulais te voir.
-Super. Tu vas te faire chier.
-Pourquoi ?
-Pourquoi quoi ?
-Pourquoi tu es comme ça, aujourd’hui ?
-Tu ne peux pas comprendre, dis-je froidement.
-Ah ouai, commence-t-il, comprendre quoi Maggie, que tu as été dégouté parce que tu as vu pour la première fois depuis le début de tes aventures dans les blocs l’anatomie masculin ?! Ou parce que justement tu as vu Newt avec une autre que toi, arrête de cacher ton jeu Maggie, je suis au courant pour toi par rapport à Newt.
-D’abord, je tiens à te dire que je n’ai rien vu de Newt, heureusement. Et au moins tu as découvert par toi-même pourquoi je refuse d’être avec toi. Et ouai, je suis dégouté de Newt, je ne le pensais pas comme ça et ouai, c’est pour ça que je suis comme ça aujourd’hui, tu peux le dire à tout le monde si ça te fais plaisir de me faire souffrir.
Encore un silence s’installe entre nous. Puis Minho me prends dans ses bras, à ce moment ci j’éclate en sanglot au point de mouiller sa chemise.
-Je m’excuse Minho, je t’ai fait souffrir comme Newt me faisait souffrir.
Il prend mes mains et dépose à bisous sur ma joue.
-T’as le droit à un jour de pause, c’est mérité, tu travailles trop en ce moment et tu es épuisés.
-Merci Minho, dis-je en le câlinant.
-Je suis là si tu as besoin.
-Heuu.. Ouai merci !
Je sors de la cuisine et je vais me coucher sur l’herbe de la prairie. Je reçois le soleil, et cela me réchauffe le corps. Une silhouette couvre alors les rayons du soleil. C’est Térésa.
-Salut la Belle au bois dormant.
-Pars.
-C’est quoi ton problème, j’ai rien dit là.
-Oui mais je ne veux pas te parler. T’as qu’à faire chier Newt.
-Ca va je blague.
-Ton humour est étrange..
-Autant que toi.
-Moi étrange ?
-Attends Maggie, depuis que je suis arrivée tu me tue du regard. Oui, je m’excuse d’avoir voulu te tuer à notre première rencontre, mais je t’ai fait quoi ?
C’est vrai que je suis peste avec elle et après tout elle n’y peut rien d’être avec Newt, ils se sont choisis, mais j’en suis tellement jalouse ! J’ai eu un coup de foudre pour lui depuis que je l’ai vu et je ne cesse de penser à lui.
-Disons, que tu détiens quelque chose qui compte beaucoup pour moi.. Je ne t’en dirais pas plus.
-Ok... Je peux me coucher à coté de toi ?
-D’accord.
Etonné que j’accepte, elle s’allonge sur le sol près de moi.
-Désolé de t’avoir mise mal à l’aise, mais si tu savais..
-Entre nous deux, je t’ai aussi mise mal à l’aise, hier soir.
-C’est vrai, ouai, comme ça on est quitte.
-Très bien.
-Euh, Térésa, je te laisse Newt arrive, j’ai pas envie de lui parler.
Je l’a vois se questionner puis elle regarde en l’air.
-Alors c’est lui ?
-Je suis désolé Térésa.
Je pars sans croiser son regard. Ni celui de Newt.