Le commencement
Chapitre 2 : Des tensions dans le bloc.
6415 mots, Catégorie: M
Dernière mise à jour 18/07/2021 12:28
Chapitre 2 : Des tensions dans le bloc.
Cinq ans plus tard.
Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais cette nuit j'ai rêvé de mon arrivée au bloc. À mon premier mois passé ici… Depuis Alby, moi et les cinquante autres garçons, avons appris à vivre ensemble. On forme aujourd'hui une communauté assez soudée. Chaque mois depuis cinq ans, un petit nouveau arrive par la boîte. Mais malheureusement, on avait perdu des blocards* en cours de route... Notamment à cause du labyrinthe, mais aussi à cause du stress et de l'angoisse liée à l'enfermement… Certains ne le supportaient plus…
Aujourd'hui, premier jour du mois et comme d'habitude à dix heures, un nouveau était arrivé. Comme tout le monde au départ, il était totalement pris de panique et n'avait aucun souvenir. On a été obligé de le mettre au gnouf*, question de sécurité pour nous, mais aussi et surtout pour lui. Il ne fallait surtout pas qu'il nous fasse un sprint dans le labyrinthe, chose qui était déjà arrivée par le passé.
C'est Alby qui allait s'occuper du nouveau et lui expliquer les règles du Bloc. Désormais, Alby est le Maton* de tout le monde ici. Il est très respecté, très strict et autoritaire, mais il est toujours juste. Moi, je suis comme son second ou son bras droit, mais je suis peut-être plus doux que lui quand il s'agit de diriger. Et d'ailleurs, beaucoup de blocards viennent se confier à moi en cas de problème, vu que je suis moins strict et dur qu'Alby dans mes décisions.
Ce matin, je devais passer dans tous les corps de métier du bloc, pour voir s'il n'y a pas de problème et aussi savoir si tout le monde fait bien son boulot. Si jamais un maton nous dit qu'un blocard traîne les pieds ou n'obéit pas, il sera sanctionné. Soit par Alby, soit par moi. Et en général, les punitions d'Alby sont beaucoup plus sévères que les miennes. Mais on devait imposer des règles un peu strictes pour bien vivre ensemble. Donc gare à celui qui ne fait pas son boulot.
Aussi, il était très important qu'il y ait une bonne entente entre nous tous, et j'étais chargé de régler tous les petits soucis entre les blocards. Mais en cas de problème plus grave ou de dispute qui semble insoluble, les blocards concernés passent devant une sorte de conseil pour régler le conflit. Et ici, les tensions apparaissent vite car nous ne sommes que des garçons et certains avec un fort tempérament… Mon objectif principal est que tout le monde se sente le mieux possible ici, et trouve sa place au sein de notre communauté.
Donc dans un premier temps, j'allais jusqu'aux cuisines pour parler aux cuistots. En arrivant dans notre petit espace réfectoire, j'allais trouver Toby le maton des cuistots, mais tout le monde l'appelait « Frypan ».
- Hey, Salut Frypan ! Le saluais-je gaiement.
- Oh Newt, ça va ? Tu fais ton petit tour habituel ?!
- Oui c'est ça. Confirme-je. Tu vas bien toi ?
- Ça va super. Comme une journée normale au bloc !
- D'accord, et donc ? Rien à me dire sur cette semaine qui vient de s'écouler ? Le questionnais-je.
Je sais que certains matons sont très gentils, ce qui est le cas de Frypan. Alors il n'ose pas forcément balancer leurs blocards quand ils font des conneries. Fry a tendance à beaucoup trop les protéger mais je savais que j'arriverais à avoir des petites informations, car n'étant pas très sévère, il savait que ces gars ne risquaient pas grand-chose avec moi.
- Non, rien de spécial. La routine, comme d'habitude. Me répondit-il avec son grand sourire.
- Tu es sûr ? Insiste-je un peu.
- Oui, sûr. Confirme-t-il.
- Pourtant, j'ai eu vent d'une histoire… Bluffe-je en m'asseyant sur une chaise à côté de son plan de travail. Je pose ma tête contre ma main tout en le fixant d'un air malicieux.
- Ah oui…? Laquelle ? Dit-il suspicieux.
- Tu sais laquelle. Réplique-je en le fixant toujours intensément.
- Ah…
- Alors, qu'est ce que tu as à me dire sur le sujet ?
- Ce n'est pas important… Soupire-t-il mal à l'aise.
- Raconte-moi. Ordonne-je d'un ton légèrement plus strict.
- Newt, vraiment je t'assure que ce n'est rien…! Dit-il en paniquant un peu.
- Toby… Dis-je simplement avec le sourire.
- Rah…
- Tu préfères peut-être que j'en parle à Alby ? Propose-je en croisant les bras.
- Rooh, OK… ! Mais tu sais que j'aime pas balancer ! Dit-il en me pointant du doigt.
- Je sais, répondis-je en posant mon doigt sur le sien, mais si un gars pose problème, tu dois le dire. Je vais régler ça gentiment, tu me connais.
- Bon, soupire-t-il en baissant sa main, c'est Jessy… Il a tendance à pas trop bosser en ce moment… Puis, quand mes autres gars sont en pause, il en profite pour…
- Pour ?
- Traîner avec eux voir... Même plus… Explique-t-il mal à l'aise.
- Plus ? C'est-à-dire ? Lui demandais-je intéressé.
- Bah… Je l’ai surpris à « flirter » avec un gars, dans l'un des entrepôts, alors que je lui avais demandé de faire les patates...
- Flirter ? Tu veux dire intimement ?
- Ouais, intimement. Confirme Fry.
- Oh... D'accord. Répondis-je un peu surpris.
- Oui, ce n'est pas la première fois et puis bah… du coup... Il ne fait pas son travail et voilà... Après, je n'ai pas envie que tu le dispute ou qu'il soit puni pour ça, au pire, j'irais lui parler…! Tente-t-il
- Non, je le ferai. Il fait ce qu'il veut, avec qui il veut, mais pas dans les entrepôts où l'on met notre bouffe. De plus, s’il fait pas son taf, il viol les règles du bloc. Répondis-je intransigeant.
- Comme tu voudras… Souffle-t-il. Mais ne sois pas trop dur avec lui.
- T'inquiète pas. Il vaut mieux que je lui parle plutôt que ça soit Alby. Répondis-je avec le sourire.
- Ouais je préfère... Je sais qu'Alby n'aime pas ce genre de relations entre les blocards... Mais bon...
- Mais bon quoi ? Demandais-je intrigué.
- Bah... Faut bien se détendre parfois… Dit-il en se grattant la tête mal à l'aise. Mais bref, Newt ce n'est pas que je m'ennuie mais j'ai du travail, je dois préparer la bouffe de ce midi !
- Oh oui, pardon ! Je vais voir les bâtisseurs ! Bon courage pour ta journée ! Le salue-je en me levant.
- Bon courage à toi, surtout avec Gally ! Haha !
Je partais des cuisines avec un léger sourire, je trouvais ça assez drôle d'apprendre des choses comme ça… Jessy était un garçon avec une forte personnalité et il n'avait jamais vraiment caché son envie d'avoir des rapports intimes avec d'autres gars... Après, il faut avouer qu'il n'est vraiment pas très beau, enfin à mon goût. Mais visiblement, il devait plaire à d'autres dans le Bloc. Même si j'avais du mal à comprendre ce que les autres lui trouvaient physiquement… Il avait un assez grand cou, un visage tout maigre, des grands yeux globuleux. Je dirais que son seul atout c'est sa peau légèrement brune qui se mariait parfaitement à la couleur verte de ses yeux. Mais bref passons… J'irais lui parler plus tard. Pour le moment je vais voir les Bâtisseurs*.
Ici le Maton c'est Gally, un grand rouquin musclé et surtout, avec un très fort tempérament... Il avait toujours plein de choses à me dire… Lui, il n'hésite pas à balancer ses blocards s'il estime que le travail n'est pas fait correctement. Dans son groupe, il y avait toujours des tensions et toujours quasiment avec les nouveaux membres qui venaient intégrer les Bâtisseurs. Malgré ça, je dois bien avouer que tout le travail donné aux bâtisseurs est toujours parfaitement exécuté et surtout dans les temps. Gally mène son groupe d'une main de fer et impose son autorité grâce à sa force physique et son caractère tempétueux.
J'arrivais jusqu'à lui avec un grand sourire, car même s’il a une forte personnalité, Gally et moi on s'est toujours très bien entendu.
- Salut Gally, ça va ce matin ? Lui demandais-je en tendant ma main vers lui.
- Ça va, ça va… J’ai deux trois choses à te dire. Dit-il en me serrant la main.
Comme je m'en doutais, Gally a plein de choses à me dire… J'imagine que ça concerne le nouveau qui a intégré son groupe le mois d'avant.
- Va-y, je t'écoute.
- Le nouveau que tu m’as collé dans les pattes le mois précédent… Grogne-t-il en croisant les bras, bombant le torse.
- Oui, et ? Il y a un problème avec Antoine ? Le questionnais-je.
- Oui, ça tu peux le dire ! Ce crétin de Briqueton* n'est pas capable de comprendre un ordre simple ! Je lui ai dit de réparer la grange hier , et aujourd'hui, j'ai vu que c'était toujours pas fait ! Cet abruti ne m'écoute pas et il ne fait pas son travail ! S'exclamait Gally d'une grosse voix.
Et le fameux Antoine, qui travaillait avec les autres non loin de nous, entendait ce que Gally disait et c'est sans se démonter qu'il venait vers nous et répondit à l'imposant Maton :
- Vous n’avez pas le droit de dire à Newt que je ne bosse pas ! C'est faux ! Hier vous m'avez dit de faire la grange mais …
- Bah voilà ce crétin confirme ! S'énerve Gally en coupant la parole au pauvre garçon, je dis alors en fixant Antoine :
- Mais quoi ?
- Mais… Commence-t-il avant que Gally l'interrompt encore.
- T'as pas à ouvrir ta bouche ! Newt n'a pas que ça à faire de t'écouter ! Tu fais pas ton taf, alors tu vas être puni c'est tout ! Grogne le rouquin en le poussant du doigt.
- Gally attends s'il te plaît, j'aimerais écouter ce qu'il veut me dire. Intervenais-je en lui lançant un regard insistant.
- Tss…!! Bah vas-y l'asticot, ouvre ta bouche maintenant ! Gronde le géant en regardant le pauvre petit Antoine. Mais encore une fois, le nouveau ne se démonte pas et me dit en grimaçant.
- Gally m'a dit que je devais faire la grange c'est vrai, ce que j'ai commencé à faire. Sauf qu'après, il a appelé tous les briquetons pour qu'on viennent aider les bâtisseurs à finir l'agrandissement du dortoir. Il a dit que personne ne quittera ce poste tant que ce n'est pas terminé. Alors voilà pourquoi je n'ai pas fini la réparation de la grange ! M'explique-t-il.
- Pff…! Mais n'importe quoi ! T'es qu'un sale menteur ! S'énerve Gally en venant prendre Antoine par le colbac. Le pauvre petit gars, pas plus haut que trois pommes, ne touchait plus terre…
- Oh stop Gally ! Intervenais-je en les séparant.
- Mais tu ne vas pas le croire Newt… !? Cri-t-il furieux. Je lui ai dit de finir avant de venir ! Je lui ai pas mis un couteau sous la gorge non plus ! J'exige une punition ! Il ne fait pas son travail…!!
- …
Je sais que Gally est du genre à donner ce genre d'ordres contradictoires, mais il n'acceptera jamais d'avoir tort… Même si le pauvre Antoine dit vrai, pour que Gally lui foute la paix, je devais malheureusement le punir.
- Mais j'ai rien fait putain !! S'énerve Antoine à son tour… Il commençait même à avoir les larmes aux yeux face à l'imposant Maton des Bâtisseurs…
- Bon stop. Repris-je pour calmer le jeu. Ça ne sert à rien de s'énerver. Il y a sûrement eu une incompréhension de la part d'Antoine. Alors Gally, s'il te plaît, calme toi… Demandais-je en posant ma main sur le bras du rouquin.
- Tss… Ouais, et alors, tu comptes faire quoi ? Car en attendant je vais devoir réparer ses conneries ! Grogne-t-il en croisant les bras.
Tous les autres briquetons nous regardaient, ils craignaient tous le maton Gally…
- Antoine va passer devant le conseil de discipline et tu auras une sanction de second ordre. Annonce-je.
- Ok, c'est juste. Répondit le Maton satisfait.
- C'est pas juste…! Ajoutait Antoine qui commençait à pleurer.
- Ce n'est pas très grave, tu vas sûrement avoir un avertissement. Rassurais-je le garçon qui me faisait de la peine. Mais le pauvre Antoine partait en courant sûrement très frustré par ma décision…
- T'as bien fait ! Ce gars-là c'est un feignant… ! Si t'avais étais sympa avec lui, il n’aurait pas compris la leçon. Ajoutait Gally qui pose sa main sur mon épaule.
- T'as autre chose à me dire ? Demandais-je froidement à Gally, tout en poussant sa main.
- Oui, c'est à propos d'un Torcheur*! Dit-il en grimaçant.
- Ce n'est pas ton groupe Gally. Lui dis-je un peu agacé.
- Oui je sais, mais il faut que tu sache que le nouveau Torcheur, le gamin, Chuck, et bien il passe son temps à discuter avec tout le monde ! Résultat hier, quand on est arrivé dans les douches, c'était dégueulasse ! J'ai gueulé sur lui mais tu devrais aussi intervenir !
- Ok, j'irais lui parler, mais ça ne sert à rien d'être méchant avec les autres Gally. En plus, Chuck n'a que quatorze ans… Soit un peu magnanime… Lui demandais-je.
- Ouais et alors ? M'en fou de son âge, et puis t'avais quel âge toi quand t'es arrivée ? T'as jamais été un tire au flan comme se gamin…!
- Ce n'est pas une raison pour être méchant Gally. D'ailleurs, tu devrais toi aussi te calmer et contrôler ta colère. N'oublie pas que l'une de nos règles principale est « ne frappe jamais un Blocard », alors ne t'avise plus jamais de prendre quelqu'un comme ça par le colbac si tu ne veux pas avoir une punition de premier ordre. Répondis-je avec intransigeance.
- Mais… !
- Ça suffit… Soufflais-je pour mettre fin à cette conversation. Je lui tournais le dos et je partais agacé par son comportement.
J'entendais Gally jurer derrière moi, mais peu importe si je l'énerve… Un petit rappel des règles lui fait le plus grand bien. Et au pire, s’il ne comprend pas, ce sera Alby qui lui fera passer le message.
Après ce moment désagréable, je continue ma tournée dans le Bloc. J'allais voir le maton des Trancheurs*, Winston. Un garçon plutôt gringalet, un peu plus grand que moi, probablement de nationalité espagnol. Il avait la peau légèrement mate, les yeux noir avec un nez assez imposant, mais il avait toujours un grand sourire et tout comme Fry, c'était un ami et un maton plutôt sympa. On faisait le tour de son groupe, sans qu'il ne me rapporte de problématique. Mais alors qu'on discutait de l'ambiance générale et que je saluais tout le monde, Steve, un trancheur, attrapa un petit lapin devant moi et d'un coup, il lui brisa la nuque avec son genou… Affichant un air d'intense concentration… Comme si cette tâche, aussi horrible soit-elle, lui avait été donnée par les dieux, ou je ne sais quoi. En tout cas, cette scène naturelle pour Winston me surprend un peu... Je ne pensais pas trouver quelqu’un d’aussi motivé par ce genre de boulot. Winston me confirma que ses trancheurs, à l’image de Steve, effectuaient leurs tâches sans le moindre problème et qu’il n’avait rien à me signaler.
Après ça je partais voir le maton des Scarleurs*, un grand blond aux yeux bleus, plutôt bedonnant, nommé Zart. Personnellement j'avais pris l'habitude de beaucoup travailler avec les Scarleurs, donc je savais que tout allait plutôt bien dans ce groupe et Zart me confirmait qu'il n'y avait rien à signaler.
Je poursuivais mes visites et j'allais trouver Léon, le maton des Torcheurs. D'après Gally, le petit nouveau des Torcheurs Chuck, arrivé il y a deux mois, juste avant Antoine, n'était pas vraiment efficace… Mais ce n'est que les dires de Gally et on ne peut pas vraiment lui faire confiance pour ça vu qu'il s'en prend toujours aux nouveaux.
- Salut Léon, ça va ce matin ? Le salue-je.
- Oui, tranquille, comme d'hab’ du boulot ! Réplique-t-il avec le sourire.
- Dis-moi, tu trouves que Chuck parle beaucoup ? Le questionnais-je de but en blanc.
- Ah heu... non pas spécialement. S'étonne-t-il.
Léon fait partie des matons sympas qui protège son groupe… Je doute qu'il crache sur Chuck alors qu'il est là depuis peu de temps.
- D'accord, parce que des gens se sont plaints que les douches étaient sales hier. Lui explique-je.
- Ah d'accord, bah je vais en toucher deux mots au groupe. Répondit-il.
- Oui, si tu pouvais le faire, je ne voudrais pas que Chuck soit intimidé…
- D'accord.
- Super, merci. Dis-je en m'éloignant.
Je poursuivais mon inspection après cette petite discussion avec Léon. Les autres groupes avaient tendance à beaucoup se plaindre des torcheurs, mais il ne fallait pas oublier qu'ils avaient le rôle le plus chiant au bloc…
Ensuite les Medjacks* et les Cartographes* ne m'apprenait rien de spécial. Il ne me restait plus qu'à voir le maton des coureurs*.... Mais je devais cependant attendre son retour du labyrinthe. Donc en attendant, j'allais donner un coup de main au Scarleur.
…
C'est en fin de journée que j'allais patienté non loin de la salle des cartes. J'attendais avec impatience le retour des coureurs. J'avoue que c'est toujours stressant d'attendre leur retour… Malheureusement parfois, tous ne reviennent pas… C'est après plusieurs minutes d'angoisse, que j'apercevais enfin certains d'entre eux revenir du labyrinthe et surtout celui que j'attendais impatiemment, le Maton des Coureur, Minho. C'est un très beau garçon asiatique, musclé et de grande taille, avec un caractère bien trempé et solide… En général, il ne parle pas beaucoup et est très froid avec les autres… Sauf avec moi…
Je restais dans mon coin un petit moment, car je savais qu'il allait d'abord rendre ses notes aux cartographes et faire le point avec les cinq autres coureurs. Mais après quelques minutes d'attente, j'entendais des hurlements venir de la salle des cartes. J'accoure alors pour voir ce qu'il se passe, mais au moment où j'allais ouvrir la porte, Minho sortait furieux, jetant au sol l'un des coureurs du nom d'Akira, le chassant brutalement de la salle des cartes.
- Dégage ! Grogne-t-il le visage crispé par la colère.
- T’as pas le droit de me virer comme ça ! Réplique Akira en se redressant d'un bond.
- Je suis maton, je fais ce que je veux ! Lui rétorque Minho. Les autres blocards, entendant les cris de Minho, accoururent aussi vite que possible.
- T'es un maton bon à rien ! Tout ce que tu fais depuis quatre ans, c'est courir dans le labyrinthe comme un con et tu ne fais rien d'autres !! Tu n'écoutes que toi ! Et tu te fiches de notre avis ! Lui lance Akira.
Tout le monde les observait choqué par cette dispute… Dispute qui était très rare chez les coureurs. Mais cette remarque ne plaisait pas du tout à Minho qui se jeta sur Akira et tenta de l'étrangler de colère…! Rapidement, Gally, Fry et moi, on venait stopper Minho pour l'éloigner d'Akira. Alby intervenait aussi en tenant fermement Akira par le bras.
- On se calme ici !!! Hurlait Alby.
- Non mais sérieux ! Vous devriez ouvrir les yeux ! Il n'avance à rien ! Surenchérit Akira.
- Ah ouais, et c'est quoi ton plan ? Qu'on aille tous en zone dix alors que c'est fermé ?! Lui répondit Minho avec agressivité.
- Ouais ! Qui nous dit qu'il n'y a pas une sortie là-bas ?!
- Moi je te le dis !
- Comment peut-on te croire, t'es le seul à t'y rendre ! Lui reproche Akira.
- Parce que toi et les autres vous êtes pas foutu capable de sprinter pendant sept heures non-stop ! Se défend Minho.
- Tss n'importe quoi… ! Si tu nous laissait…!
- SILENCE ! Les coupes Alby en haussant le ton.
- …
Un grand silence prenait place et après une petite minute, Alby reprit d'une voix plus calme.
- Akira tu pars tout de suite dans la salle des conseils, j'ai deux mots à te dire.
Akira partait très contrarié par ce qui venait de se passer. Minho lui, se dégageait de notre emprise furieux… Tout le monde fixait Minho l'air interrogateur... Il est vrai que le doute était facile à semer dans l'esprit des Blocards tant la pression était permanente ici… Et si Minho n’était pas fait pour être le Maton des Coureurs…? Enfin ça, c'est ce que les autres pourraient potentiellement penser de lui, ce qui n'est pas mon cas car j'ai une confiance absolue en Minho…
- Ok… Grogne-t-il. Vous pouvez tous me fixer d'un regard accusateur… Mais en attendant, en quatre ans, je n’ai pas rien branlé ! J'ai trouvé tous les cycles de ce foutue labyrinthe, parcourue des centaines de kilomètres et j'ai évité de nombreuse fois la mort ! J'invite n'importe qui à prendre ma place et à être capable de tous les jours se lever et partir courir sans savoir si on va revenir le soir ! Et tout ça en prenant soin de mémoriser chaque couloir !
- C'est bon Minho. Souffle Alby pour tenter de le calmer.
- Non c'est pas bon ! Pour ceux qui pense que coureurs c'est facile, bah venez une seule journée avec moi et on verra si vous êtes capable de suivre mon rythme ! Car personne ne l'est aujourd’hui !
Minho frappait violemment contre la porte de la salle des cartes et il partait furieux vers les dortoirs... Tout le monde restait silencieux... En fait, je crois que tout comme moi, les autres Blocards ont peur que Minho nous laisse tomber… D'ailleurs Minho avait raison sur toute la ligne... C'était le seul, aujourd'hui, à pouvoir courir aussi longtemps et à vraiment nous faire avancer... Même si les pas étaient petits, depuis le début on avait bien progressé et ça surtout grâce à lui. Je crois que certains Blocards avaient tendance à l'oublier…
- Dispersez-vous les blocards. Ordonnait Alby. Tout le monde s'exécuta sauf moi qui rejoignait le maton. Je dis à Alby un peu soucieux :
- Tu vas parler à Akira, je m'occupe de Minho ?
- Oui, je sais que toi, il t'écoutera. Me dit Alby en posant sa main sur mon épaule, m'adressant un sourire.
- J'y vais.
Sans perdre une seconde, je partais rapidement trouver Minho. Alby avait raison, j'étais le seul que Minho écoutait ici… Et pour cause, lui et moi on était très proche…
Un an après son arrivée au bloc quand j'étais encore un coureur… J'avais touché le fond et je n'en pouvais plus de cette situation… J'avais bêtement tenté de mettre fin à mes jours en sautant depuis l'un des murs du labyrinthe. Mais la chute m'a simplement fracturé le tibia... Ce jour-là, Minho en me trouvant par terre ne m’a pas abandonné et il m’a sauvé la vie...
Il a gardé mon secret tout ce temps. Et c'est aussi à ce moment-là, qu'une intimité est née entre nous... Je n'ose pas lui dire, mais… J'ai vraiment des sentiments forts pour lui… Depuis cet épisode, Minho aussi se repose beaucoup sur moi, et ça me fait vraiment plaisir qu'il me fasse confiance et que je sois le seul qui arrive à lui parler et le calmer… Je me laisse croire qu'il éprouve aussi des sentiments forts pour moi…
Je le rejoins dans sa chambre, fermant le rideaux derrière moi. Tous les Matons avaient la chance d'avoir une chambre un peu à part des autres, plus ou moins bien fermée. La, c'est seulement un rideau qui clos la chambre, comme pour la mienne. Mais ça nous permettait d'avoir quand-même des moments d'intimité. Minho tournait dans sa chambre comme un lion en cage… Je le sentais prêt à exploser de colère.
- Minho ? Soufflais-je d'une petite voix.
- Putain…!! Grogne-t-il en bousculant violemment une chaise.
- Calme-toi.
- J'ai pas envie de me calmer ! Quelle bande de putain d'égoïste !
- Mais non…
Je m'approchais doucement de lui. J'avais peur qu'il ait une mauvaise réaction. Je connaissais bien Minho maintenant, et je sais qu'il peut vraiment s'emporter parfois...
- Franchement, je devrais les laisser se démerder ! Il veut prendre ma place ce salaud, et bien qu'il le fasse tiens ! Dit-il sous le coup de la colère.
- Minho, écoute-moi. Tentais-je.
- Franchement j'hallucine ! Reprit-il sans m'écouter… Il me donne des conseils à moi…?! Alors que c'est le dernier arrivé et qu'en plus il court comme une limace ! Je suis obligé de lui mettre des petits parcours, sinon il ne rentre pas ce cassos ! Et il veut partir porte dix ?! Mais il est abruti putain !
- Minho ! Hausse-je le ton tout en le bousculant aussi fort que possible, afin de plaquer son dos contre le mur.
Pour qu'il retrouve son calme, je passe mes mains sur ses joues et je viens lui donner un tendre baiser, ce qui calme instantanément sa colère. Il répondait avec ferveur à mon baiser et je sentais ses mains qui commençaient à glisser sur moi. Mais j'attrape vite ses poignets pour les immobiliser et je lui dis avec un sourire :
- Tu es calme maintenant ?
- Ça dépend où. Répondit-il en voulant de nouveau m'embrasser.
- Attends Minho, il faut qu'on parle avant. Dis-je en reculant mon visage pour esquiver son baiser.
- Il y a rien à dire honnêtement.
- Si, j'insiste. Tu vas t'asseoir et m'écouter. Impose-je.
- …
Sa seule réponse fut un long soupir de colère mais il s'exécuta et il allait s'asseoir sagement sur son lit.
- Je sais que c'est dur pour toi, mais tu ne dois pas t'énerver comme ça, t’as failli violer l'une de nos règles de base. Le gronde-je.
- M'en fou, il méritait un pain dans sa tronche ce sale connard.
- Minho, tu sais que personne ne pense pareil que lui…?
- Tss… N'import' quoi, je l’ai vu… Vous étiez tous là en train de me dévisager… M'accusant, comme si je ne branle rien depuis quatre ans…
- Personne ne pense ça. Je dirais plutôt que tout le monde a peur que tu nous abandonnes.
- Ouais, bah… Je devrais peut-être… Souffle-t-il toujours aussi contrarié.
Minho n'écoutait pas vraiment ce que je disais… Il est encore trop dominé par sa colère… Pour le calmer encore plus, je venais m'asseoir sur ses genoux, glissant mes bras autour de sa nuque et il devenait tout de suite très attentif.
- Minho… Soufflais-je en plongeant mon regard dans le sien.
- Newt… Il posait ses mains sur ma taille, les glissant légèrement sur mes reins.
- Tu veux m'abandonner… ? Lui demandais-je d'une petite voix triste.
- Jamais !
- Mais si tu le fais pour les autres, ça signifie que tu le fais aussi pour moi. Souligne-je.
- Je le ferais pas mais... Je suis agacé… Grimace-t-il.
- Je sais… Dis-je en approchant mon visage du sien, glissant mes lèvres sur sa joue. Mais tu ne dois pas faire flipper tout le monde comme ça, ok… ? Chuchotais-je à son oreilles.
- Ok… Rougit-il légèrement. De toute façon demain, je retourne courir, ils seront rassurés comme ça…
- Parfait. Lui souriais-je.
- Par compte, je ne veux plus de l'autre enfoiré dans mon groupe ! Précise-t-il.
- Je pense qu'Alby ne va pas être très content que tu lâches un coureur comme ça. Répondis-je.
- Je m'en branle d’Alby, je fais ce que je veux dans mon groupe. En tout cas, s’il va courir ça ne sera pas sous ma directive.
- J'irais parler à Alby pour lui faire part de ta décision.
- Ok…
Un petit silence s'installe entre nous et on se regardait dans les yeux. Minho est vraiment beau… Je ne peux pas m'empêcher de le dévorer du regard… Soudain, il passe délicatement sa main sur ma joue et me dit d'une voix plus douce.
- Je suis désolé Newt de t'avoir crié dessus.
- T'inquiète, je sais que c'était pas contre moi. Souriais-je en posant ma main sur la sienne.
- Non... J'étais vénère après ce cassos… Grimace-t-il contrarié.
- N'y pense plus.
- En fait, je pense à autre chose là… Sourit-il en lançant un petit coup d'œil vers son entrejambe.
- Minho… Non… Rougissais-je un peu.
- Newt, j'ai envie…
- Je ne suis pas sûr que ça soit le moment… Alby ne va pas tarder à venir te voir. Soufflais-je intimidé.
- On s'en fou… Dit-il en approchant ses lèvres de mon cou pour venir y déposer des baisers.
Mon corps se crispe immédiatement de plaisir en sentant ses lèvres caresser la peau fine de mon cou… C'est un endroit tellement sensible pour moi… Puis ses mains puissantes qui glissent sur mes fesses et qui me pince avec force me rendant encore plus brûlant d'envie… Je ne peux pas lui résister… À peine Minho me touche où m'effleure, que je me sens déjà tout émoustillé… Il semblerait que j'ai moi aussi très envie de lui… J'attrape son visage entre mes mains et je viens l'embrasser langoureusement… Il me retournait follement mon baiser, tout en venant ouvrir le bouton de mon pantalon… Il commence ensuite à me caresser doucement et je romps notre échange de salive pour pouvoir souffler de plaisir…
- Minho… Ha… huh…
- Touche moi… Me chuchote-t-il avant de mordiller ma joue.
À mon tour je viens ouvrir son pantalon et je sors son sexe de son boxer pour le caresser. Il était déjà bien chaud et brûlant, mais je le saisis à pleine main et je commence à le malaxer délicatement pour le rendre encore plus tendu…
- P'tain… Newt… Grimace-t-il de plaisir, venant mordiller mon cou.
- Retire tes vêtements… Lui soufflais-je excité, lâchant son intimité pour venir retirer son t-shirt.
J'avais envie de sentir sa peau contre la mienne et de pouvoir caresser ses pectoraux et ses abdos si parfaitement dessinés… Une fois Minho torse nu, je retire moi aussi mon t-shirt et je venais poser mes mains sur le corps du bel athlète tout en l'embrassant avec envie. Il me bascule sur son lit, retirant en même temps son pantalon, avant de m'aider à enlever le mien. J'étais toujours gêné dans cette situation, je n'aimais pas me voir nu… Mais en voyant le corps de Minho au-dessus du mien, j'oubliais vite ce détail… Je rougissais tellement il était beau à cet instant… Ses mains se posent sur mes hanches, glissant doucement tout le long de mon corps… Puis, il vient délicatement embrasser mon ventre avant de remonter jusqu'à mes tétons pour les lécher et les sucer avec envie…
- Haaa… Min…Minho… Soufflais-je en glissant mes mains dans ses cheveux submergé par le plaisir…
- Ils sont durs… Dit-il entre deux coup de langue.
- Huh… Oui… Marmonnais-je en déposant une main devant ma bouche pour étouffer un peu mes gémissements.
- Je ne peux pas perdre trop de temps à te lécher… malheureusement… Chuchote Minho en approchant son visage du mien pour me donner un petit baiser. Je veux te prendre avant qu'Alby ne se pointe… Dit-il en glissant doucement ses mains sur mon corps pour les positionner sous mes cuisses…
- Oui… Approuve-je en l'embrassant tendrement.
Minho se redresse un peu pour se positionner bien entre mes jambes, écartant mes cuisses et soulevant légèrement mes hanches… Il commençait la pénétration en douceur avant de rapidement passer à un rythme beaucoup plus soutenu. Je sens sa verge qui m'envahit pleinement à chacun de ses coups de reins… Il est si imposant que je n'arrive pas à retenir mes gémissements…
- Ha… ha… Huh…! Minho…! Souffle-je en m'accrochant à lui.
- T'es bon… Dit-il en plongeant son visage contre mon cou pour le mordiller…
- HA… ! Haaa… ! Plus fort… Soufflais-je en le serrant fort contre moi.
- Déjà…? S'étonne-t-il.
- On n'a pas beaucoup… Huh... De temps… Marmonnais-je en me crispant de plaisir.
- Pas faux…!
Suite à ma demande, Minho me donne de puissant coup de rein avec un rythme toujours aussi soutenu… Il me prenait comme ça pendant cinq ou dix bonnes minutes… C'était si bon… Si intense… Je sentais l'envie grimper rapidement en moi… J'étais si bien dans ses bras, contre lui…. Je m'agrippe fermement à son cou, griffant légèrement son dos tellement l'envie et le plaisir me submergent. J'étouffe mes gémissements en mordant son épaule et Minho se met à gémir à son tour… Je me sens sur le point de venir… Alors je lâche son épaule et je viens lui donner un baiser rapide.
- Je viens… Lui Souffle-je avant de me laisser tomber sur le matelas pour gémir…
Tout mon corps se crispe sous le bel athlète qui, en me voyant dans cet état, gémit à son tour... Minho pose ses mains sur mes hanches et il s'immobilise au plus profond de mon être, déversant son liquide chaud à l'intérieur de moi…
Lourdement il se laisse retomber sur moi le temps de reprendre ses esprits… Je restais également les yeux fermés plusieurs minutes le temps de descendre de mon petit nuage.
- Newt… Souffle Minho en me donnant un baiser. C'était trop bon… J'ai pas envie que ça s'arrête… Ajoute-t-il d'une voix coquine.
Je sens de nouveau ses mains qui s'activent sur mon corps, venant pincer délicatement mes tétons… Mais même si j'étais entièrement d'accord avec lui, je n'oublie pas qu'Alby pouvait arriver à tout moment. Je n'ai pas vraiment envie qu'il découvre ce que je fais avec Minho…
- Arrête … Alby va arriver…
- Je suis sûr qu'on a encore cinq minutes… Dit-il en se redressant, me tirant par les cuisses pour se remettre en position…
Je voyais sa verge qui durcissait de nouveau et je ne pouvais pas m'empêcher de rougir un peu face à cette vue…
- Minho… Je ne suis pas sûr… Dis-je en posant ma main sur son torse pour le pousser un peu. Mais il saisit mon poignet et le plaquant contre le matelas…
Il approche son visage du mien, frôlant mon torse avec le sein… Ce qui était vraiment des plus torride pour moi…
- Pourtant, je vois bien que tu en as encore envie… Dit-il en me donnant un baiser.
- Minho… Marmonnais-je en lui rendant son baiser.
Je ne pouvais pas nier… J'avais terriblement envie de poursuivre… Même pas dix minutes de sexe ce n'est plus suffisant maintenant que nous avons pratiqué plusieurs fois… Je veux plus…
J'étais sur le point de céder à sa demande, mais soudain on entendait la voix d'Alby et il semblait venir par ici. On se redressait en vitesse et heureusement pour nous, il discutait avec un blocard ce qui le ralentissait un peu nous laissant le temps de nous habiller en vitesse avant qu'il ne rentre.
Au moment où Alby entre dans la chambre de Minho, je venais juste de remettre mon t-shirt correctement… C'était moins une…
- Ça va mieux Minho ? Déclare-t-il sûrement inquiet.
- Ouais ouais, c'est bon. Souffle l'asiatique.
- Tu nous as fait flipper à t'énerver comme ça.
- Ouais bah, ça arrive à tout le monde…
- Je sais, t'en fais pas. Bon au sujet d'Akira… Reprit Alby en croisant les bras.
- J'en veux plus. Répondit immédiatement Minho.
- Je m'en doutais... De toute façon, il ne semble pas vouloir se remettre en question.
- Pourquoi réagit-il comme ça ? Demandais-je intrigué.
- Je ne sais pas, il doit être à cran…
- Oui, t’as sûrement raison. Approuve-je.
Il faut dire que les coureurs ont énormément de pression… Je parle en connaissance de cause vu que j'ai pendant longtemps été moi-même un coureur.
- Bon, problème réglé. Grogne Minho.
- Voilà. Mais contrôle ta colère la prochaine fois. Le met en garde Alby. Bon Newt, tu viens ou tu restes là ? Me demandait Alby en tendant une main vers moi.
- Heu, non non je viens. Bonne nuit Minho. Souriais-je à mon bel athlète.
- Ouais... Bonne nuit.
Minho m'adresse un petit sourire avant que je ne quitte la pièce. Je sais que si je reste on va sûrement remettre ça et le soir ce n'est pas le meilleur moment pour le faire… Car il y a tout le monde dans les dortoirs.
Après une petite discussion sur le conseil de demain avec Alby, je partais me coucher à mon tour. J'avoue que la journée avait été plutôt mouvementée. Mais j'étais très content d'avoir pu partager ce bref instant avec Minho... Ça faisait longtemps et d'ailleurs, j'étais aussi très content de voir le pouvoir que j'avais sur lui... Il ne me résiste pas… Autant que je ne lui résiste pas… Ça signifie peut-être qu'il… M'aime un peu…?
Lexique :
Blocard : Habitant du Bloc.
Le Gnouf : Prison.
Maton : Chef.
Bâtisseurs : Blocards chargé de construire de nouveaux bâtiments ou agrandir les autres.
Briqueton : Chargé de réparer les bâtiments et de soutenir les bâtisseurs.
Torcheur : Blocard qui accomplisse toute les tâches ménagères et répugnantes.
Trancheur : Blocard qui élève le bétail pour ensuite le tuer.
Scarleurs : Blocard qui travaille dans les jardins pour cultiver la terre et récolter les fruits et légumes.
Medjacks : Médecin.
Cartographe : Blocard chargé de mettre en commun toute les notes des coureurs pour créer le plan final du labyrinthe.
Coureurs : Blocard sélectionné pour parcourir le Labyrinthe afin de le mémoriser pour trouver une sortie.
A suivre !
Prochain chapitre : Le Conseil.
Hey !
J'espère que le chapitre deux vous a plu !
N'hésitez pas à me laisser des commentaires, ça fait toujours plaisir !
Bye !