Princesse de Mirkwood

Chapitre 1 : Punition et désobéissance

1988 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 09/11/2016 21:53

Voici ma première fic sur un univers que j'adore, celui de JRR Tolkien ^^

J'espère qu'elle vous plaira....

Elle est rédigée en entier sur mon PC donc je posterais les chapitres assez rapidement et elle en compte 23.

J'ai centrée l'histoire sur mon personnage qui est Lysia, l'incluant dans les évènements de Mirkwood, Lacville et Erebor.

Bonne lecture à tous

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L'éclaireur elfe courait sur le pont de bois étroit qui menait jusqu'à la plateforme abritant le trône de son roi. Sur un piédestal précédé de quelques marches, se trouvait le roi Thranduil assit sur son trône, décoré de bois de cerf immenses. Sur sa tête il portait fièrement sa couronne de bois fins et de feuilles d'automne rouge orangé. Il était en train de discuter ou plutôt de disputer sa fille Lysia. Cette dernière avait un visage fin et la peau claire presque comme de l'albâtre. Ses cheveux châtains clair lui arrivés au milieu du dos et finissaient en ondulant doucement. Ses fines oreilles pointues dépassaient de sa chevelure de quelques centimètres et un diadème en argent lui habillé les cheveux et revenait sur son front en tombant en pointe. Si elle avait hérité de la beauté et des cheveux de sa mère, ses yeux étaient les mêmes que son père, d'un gris très clair ce qui lui procurait un regard perçant.

 

Contrairement à son frère, Legolas, Lysia n'avait aucun droit de quitter le palais sans escorte et encore moins de prendre part à des combats. Mais la jeune princesse impétueuse réussissait à chaque fois à faire faux bond à ses gardes pour aller chevaucher seule en forêt ou combattre les araignées qui envahissaient vert bois en provenance de Dol Guldur. C'est pour cette dernière raison qu'elle se trouvait ce jour là devant le roi, devant son père. Le roi se tenait devant elle et la regardait sévèrement mais sa fille ne courbait pas l’échine devant son père, le défiant du regard. Derrière elle se tenait les deux gardes chargés de sa surveillance, les gardes de son père qui l’avait attrapé était déjà retourné à leur poste.

-N’avais-je pas été clair en ordonnant qu’elle ne devait quitter ses quartiers sous aucun prétexte ? Dit le roi en s’adressant à ses gardes.

Les gardes derrière la princesse baissèrent la tête, honteux d’avoir faillit aux ordres de leur roi, même s’ils n’étaient pas vraiment responsable de la sortit de la princesse, elle les avait semés lors d’une sortit et ils n’avaient pas eut le temps de comprendre qu’elle s’éloignait déjà dans les bois.

-Père ils n’y sont pour rien ! Tenta-t-elle.

-Tais-toi ! Ordonna son père.

Il la foudroya du regard pensant l’impressionner mais cela ne l’empêcha pas de poursuivre.

-Je me suis…

-LYSIA !

Elle se tut et inspira profondément, ses yeux et le rythme de sa respiration trahissant son énervement. L’elfe qui surveillait la forêt arriva prés de la place du trône en courant et se stoppa à la gauche de la princesse en s’inclinant devant son roi.

-Mon seigneur, des intrus dans la forêt…

Thranduil leva une main pour le stopper, il ne voulait pas qu’il en dise plus en présence de sa fille.

-Ramenez là dans ses quartiers… et qu’elle n’en bouge pas sans mes ordres ! Ordonna le roi aux deux gardes.

Les gardes acquiescèrent d’un signe de tête et s’approchèrent de leur princesse. Lysia ne comprenait pas pourquoi son père s’obstinait à la garder cloitrer au palais et sous surveillance constante, elle n’avait que dix années de moins que Legolas qui lui pouvait aller et venir à sa guise dans le royaume.

Elle était jeune quand sa mère est morte, leur père perdant son unique amour. Il était devenu depuis ce jour froid et autoritaire surtout à l'écart de sa fille qui était persuadée qu'il lui reprochait la mort de sa mère, ce qui l'a poussé à lui désobéir.

Elle salua son roi avec un air moqueur et tourna les talons. Thranduil serra les dents en la voyant faire et attendit qu’elle soit hors de vue avant de laisser l’éclaireur poursuivre.

 

De retour dans ses quartiers, elle jeta son arc sur son lit, en colère et vexée de s'être faite attraper par les gardes de son père. Elle s'approcha de sa fenêtre et y jeta une solide corde attaché à un poteau épais et sculpté. Tout en l’a tenant fermement, elle enjamba sa fenêtre après avoir récupéré son arc et elle se laissa glisser doucement le long de la corde pour atterrir sur un chemin du palais.

Elle dissimula la corde derrière la végétation et se retourna pour rejoindre la salle des gardes. Son cœur fit un bond quand elle se retrouva nez à nez avec son frère qui l'a regardait d'un air sévère. 

-Arrête fait pas cette tête, dit elle avec une main sur le cœur. 

Elle commença à s'éloigner, il la rattrapa alors en quelques pas pour arriver à sa hauteur. 

-Ça aurait très bien put être père a ma place, supposa-t-il, qu'est ce que tu aurais fais ? Tu es puni il me semble? 

-Je ne suis plus en âge d'être puni Legolas, rétorqua-t-elle, et si tu compte me dénoncer à père dépêche toi, dans cinq minutes je serais partit avec la compagnie qui va nettoyer la forêt, ajouta-t-elle, quelque chose se trame là-bas... 

-Je ne te dénoncerais pas... et une compagnie de nains a pénétré la forêt, père m'y envoie.

Legolas vit sa sœur ouvrir la bouche et il l'a devança dans la parole. 

-Tu viens ! Mais je veux que tu reste près de moi, ajouta-t-il. 

-Très bien, acquiesça-t-elle avec un sourire.

Ils marchèrent ensemble jusqu'à la salle des gardes ou ils retrouveraient Tauriel qui en tant que chef des gardes devait donner ses ordres. Le frère et la sœur savaient qu'ils ne risquaient pas de croiser leur père qui passé ses journées près de son trône à faire les cents pas où assit à attendre que le temps passe. 

 

 

Comme prévu, Tauriel était bien là devant une dizaine de soldats masculins et féminins. Lorsque le prince et la princesse rentrèrent ils reçurent le salut royal puis ils s'approchèrent de la chef des gardes. 

-Tu as encore fais le mur ? Demanda Tauriel à la princesse. 

-Ce que mon père ignore ne peut pas lui faire de tord, répondit elle avec un sourire taquin avant d'attraper son épée, ses dagues et un carquois plein.

-Tu sais que si père sais que Tauriel et moi ont te couvre il nous tuera tous ? Dit Legolas en glissant ses dagues dans son dos.

-J'en suis bien consciente, répondit sa sœur, mais sérieusement Legolas, il nous sait très proche, tu ne crois pas qu'il se doute déjà que tu m'aide ? 

-Si bien sûr... et le jour où il va nous attraper ont le regrettera. 

-Ce jour là je prendrais tout sur mon compte, dit-elle avant de se diriger vers Tauriel. 

Une fois les héritiers équipés, la compagnie se mit en marche devancée de leur chef des gardes, du prince et de la princesse.

 

 

Dans la forêt, les treize nains étaient en mauvaises postures aux prises avec une dizaine d’araignées géantes. Avant qu'il ne se fasse tuer les elfes intervinrent en apparaissant du sommet des arbres et des sentiers, éliminant les araignées avec facilité et dextérité avec des flèches, à coup d'épées ou de dagues. Mais les nains ne pourraient pas s'en tirer si facilement et traverser la forêt sans en rencontrer le Seigneur.

Après avoir été délesté de toutes leurs armes, la compagnie de nains n'eut pas d'autre choix que de prendre la direction du palais, escortée de près par les elfes. La porte passée, Legolas, Tauriel et Lysia, aidés par des gardes conduisirent douze nains jusqu'aux cellules alors que deux gardes menaient Thorin écu de chêne devant leur roi.

 

 

Au niveau inférieur ou se trouvait les cellules, les nains y étaient réparties seul ou en binômes, puis Tauriel ferma la grille derrière un des plus jeune avant de rejoindre le prince et la princesse. 

-Lysia, tu devrais regagner tes quartiers maintenant, conseilla son frère. 

-Tu as raison... merci à vous deux, répondit elle en regardant la capitaine des gardes et son frère alternativement. 

Elle confia ses armes à son frère qui se chargerait de les ranger à l’armurerie, puis elle disparut au bas de quelques marches pour rejoindre la corde qu'elle avait cachée et donc regagner ses quartiers sans que les gardes placés devant sa porte ne se doutent qu'elle en était partie.

 

Dans ses quartiers,  elle se changea, se revêtant d’une longue robe azur puis elle alla prendre place sur le petit balcon de sa chambre qui était orienté dans la direction du trône de son père. En tendant l'oreille et grâce à son ouïe développé, elle entendrait facilement la conversation qu'il entretenait avec le Seigneur nain.

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