L'amour de Lady Helen

Lord Carlston prétexta une excuse quelconques afin de rentrer dans sa chambre. Il était épuisé. Il savait qu'il avait envie d'Helen mais cette fois-ci plus que jamais. Il se remémorait l'étroitesse de celle-ci, les sensations qu'elle lui avait prodigué... Merveilleux se dit il. Il se changea rapidement et se glissa sous les draps, avant de s'endormir. Et de son côté, Lady Helen faisait pareil.

-Allez Helen, vous pouvez à mieux faire.

La jeune fille était éreintée. Deux semaines s'étaient écoulées depuis leur première fois, et Lord Carlston semblait l'avoir oublié! Elle se rapprocha de lui avant de murmurer d'une manière dont seul un vigilant aurait pu l'entendre.

-Qu'est-ce qu'il vous prend? Chuchota-t-elle. Il y a deux semaines vous me faisiez voir monts et merveilles, maintenant vous faites l'ignorant.

Il lui souriant faiblement.

-Oh non, je vous aime toujours autant, soupira-t-il. Mais Margaret nous observe depuis longtemps elle suspecte quelque chose. Si vous désirez retenter l'expérience, il faudra nous éloigner sous un quelconque prétexte, reprit-il avec un sourire coquin.

La jeune femme rougit avant d'approuver légèrement de la tête.

-Eh bien disons que nous avons besoin de nous entrainer sur un vaste terrain et nous nous déplaceront plus au sud. Nous emmèneront Quinn et Darby, pour justifier le besoin de s'éloigner.

-En parlant de Quinn et Darby, je crois qu'il ont franchis un point...où le retour en arrière n'est plus envisageable.

-Je le sais. Quinn m'en a parler. Ils seront encore plus contents de se retrouver en amoureux.

Et donc le petit groupe fit ses bagages et partirent le lendemain matin.

Cinq heures plus tard, ils arrivèrent enfin à destination. Carlston avait tout prévu, ayant louer deux chalets, les domestiques dans l'un, lui et Helen dans l'autre. À peine eurent-ils décidés, que leurs servants furent parti, et la porte fut fermée à clef, exigeant aucun dérangement, que William embrassa fougueusement Helen, descendant au fur et à mesure dans son cou.

-Oh, William, gémit celle-ci en laissant ses mains se balader le pourpoint pourpre.

-Helen je...je n'en peux plus, susurra-t-il en sentant l'odeur de celle-ci.

-Moi non plus...

Ne savant plus trop où ils allaient, ils montèrent et se retrouvèrent dans la chambre, où trônait un lit douillet. William Carlston déposa son amante sur le lit. Il entreprit de lui enlever sa robe, desserrant son Corset.

-Que vous êtes belle...

-À mon tour, rétorqua cette dernière.

Elle retourna la situation, se postant au dessus de lui, commençant à le déshabiller, jusqu'au dernier vêtement, avant de retourner à côté de lui. Carlston vint placer sa main au niveau de son intimité, avant de toucher la zone érogène nommée clitoris. Lorsque son doigt vint se balader dessus, Helen ne pût retenir un cri, arrachant également un sourire à William, qui se dressait encore plus. Il enchaînait les tours autour, les mouvements latéraux, avant de glisser également un doigt de son autre main. La respiration de la jeune fille devenait saccadée, se mordant les lèvres afin d'éviter de trop gémir.

-Laisse-toi aller...

Il continuait ses assauts avec ardeur, Helen se tordant dans tous les sens, qui cette fois-ci ne retenait pas ses gémissements et ses soubresauts.

-William... arrête je vais....

-Tu vas? Demanda-t-il, amusé.

-Jouir, dit-elle en rougissant.

-Tu as vraiment envie que j'arrête, répondit-il sans pour autant arrêter ses mouvements.

Un léger non de la tête se fit voir, parmi les différents mouvements incontrôlés de la jeune femme.

-Alors tu sais ce qu'il te reste à faire Milady...Jouit, jouit pour moi...

Il continua avec encore plus d'ardeur ses caresses, et l'attente ne fut pas longue, car au bout d'une minute à peine, Helen explosait un lâchant un cri plus aiguë que les autres.

-Oh William je...je t'aime!

-Moi aussi Milady, moi aussi.

Helen se mit alors à caresser le bout de l'objet de ses désirs, William se mordant fortement la lèvre inférieure.

-Arrêtez-donc de vous retenir...

Elle saisit enfant l'objet en main, caressant également ses bourses. Elle sait s'y prendre la diablesse, pensa Lord Carlston en lâchant un soupir de bien être.

Soudain il arrêta tout et s'enfonça dans l'entre chaude et humide de sa compagne, commençant de torride aller-retours. Helen ne retenait plus ses cris, se laissant porter par l'instant présent, mais sentant également bien la présence de son amant.

-Fais-le pour moi, reprit-elle en resserrant la région susceptible de l'aider.

Alors, ne se contenant plus, il se lâcha puissamment, causant le deuxième orgasme de son amie, leurs cris s'emmêlant dans une râle, William tomba sur les avant-bras, afin de ne pas écraser Helen. Il se retira avant de tous les deux s'endormir, dans un profond sommeil