La guerre des clans OFF, Cycle 1 livre 2: Conflits intérieurs

Chapitre 12 : Chapitre 11

1209 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour il y a environ 1 mois

Ivoire avait réuni ses amis et les autres chats qui l’avaient aidés dans la précédante bataille et qui étaient pour l’aider de nouveau. L’armée de Ivoire faisait désormais face à celle de Etoile de Cerise. Les deux chefs se regardaient avec tension. Ce fut le chat blanc qui fit le premier pas en s’avançant vers l’autre groupe pour annoncer:

”Nous ne sommes pas obliger de nous affronter, pas après la grande bataille face à Flamme Ombrageuse.”

Etoile de Cerise feula alors, outrée:

”Tu ne comprends donc pas, une grande menace arrive et mon clan n’a pas assez de guerriers pour défendre tous les nôtres. Si tu refuses, je serais donc obliger de te dominer pour te prouver que je mérites ces guerriers.”

Etoile de Cerise se ramassa sur elle-même, prête à bondir. Ivoire recula pour rejoindre son propre groupe. Le chat blanc se retourna pour scruter ses camarades déterminés à vaincre leurs ennemis. La tension monta jusqu’à ce que le premier guerrier de la Brume craque et fonce sur ses ennemis. Tous les chats alliés à Ivoire se regroupèrent pour encerclés le chat trop courageux. Le chat finit par s’enfuir, de même que Etoile de Cerise qui dit:

”Je vous laisses partir, mais uniquement car je veux éviter une guerre inutile.”

Mais oui, Ivoire n’y croyait par une seconde, mais il se tut tout de même. Alors que Ivoire et ses amis allaient rentrés, une femelle reconnaissable entre mille vint retrouver Ivoire. C’était Etoile Hivernale. Elle était accompagné d’une autre femelle et d’un mâle que Ivoire reconnut automatiquement.

Les yeux de Ivoire étaient écarquillés et le chat blanc ne put s’empêcher de trembler et de bégayer de tristesse. L’ancien chef finit tout de même par dire:

”Pelage de Fougère, Cri du Héros. Je suis heureux de pouvoir vous revoir.”

Ses deux amis morts sourirent et regardèrent leur ancien amis avec affection. Etoile Hivernale reprit tout de même son sérieux et dit:

”Nous ne sommes pas là pour faire des retrouvailles heureuses. Pelage de Fougère et Cri du Héros ont des trucs à te dire.”

Les deux esprits prirent soudain une mine inquiète et hochèrent la tête. La femelle grise s’avança et annonça:

”Je me rappelles désormais de mon passé. Je faisais partie du clan du Vent. Lorsque j’ai découvert que ma mère était une traitresse qui combattait pour la cause du grand chef, le maître de l’Extermination, j’ai compris que je devais l’arrêter. J’ai tenté de chercher des renforts, mais un des serviteurs du grand chef, le possesseur de l’Oublis m’a fait oublié et je me suis perdu jusqu’à te retrouver. Il fallait donc que je te prévienne: Il faut que tu arrêtes ma mère ainsi que les autres.”

Ivoire se releva et demanda:

”Sais-tu au moins comment s’appelle leur chef.”

Pelage de Fougère répondit que non. Cri du Héros se joignit alors à la conversation:

”Cependant, nous avons un message pour toi de la part de Etoile de Feu. Lorsque tu auras vaincus Flamme Ombrageuse, va retrouver Midi et ne fais pas attention aux apparences, car il t’aidera.”

Mais comment le soleil à son zénith pourrait-il aider Ivoire à battre les traîtres. Ça, le chat blanc n’en avait point la réponse, mais il était bien décider à écouter tout conseil utile pour gagner. Les deux esprits parlèrent encore un peu avec Ivoire avant de disparaître en disant qu’ils reviendraient bientôt le guider. Ivoire rentra donc enfin chez lui et repensa maintes fois.

Finalement, Ivoire se roula en boule contre Givre et s’endormit avec doute et inquiétude.

Le lendemain, Ivoire se réveilla en sursaut suite à un cauchemar. Givre roula sur le dos et murmura:

”Tout va bien?”

Ivoire répondit que oui et sortit de la tanière pour profiter de l’air frais du matin. Dehors, Roche parlait déjà avec Frelon et Gravier. Ivoire les rejoignis et écouta. Ils semblaient inquiets.

”Elle est partie je vous dis. Flocon est partie pour chercher cette réponse à midi. Elle pense que c’est un être vivant et est parti le chercher.”

Ivoire se joignit à la conversation, stressé:

”Je pars la chercher, elle ne doit pas être allée bien loin.”

Sans laisser à ses amis le temps de répondre, Ivoire sortit du camp et commença à renifler le sol à la recherche de pistes qui pourraient l’aider à retrouver la jeune femelle.

Ivoire chercha toute la matinée sans rien trouver, lorsqu’enfin il sentit l’odeur de Flocon. Elle n’était pas loin. Le chat blanc sprinta pour rattraper la femelle. Il passa dans un buisson, puis s’arrêta, les yeux écarquillés, en voyant Flocon agressée par Croc de Flèche. Ivoire se précipita sur son père et le repoussa de la chatonne, puis dit:

”Que fais-tu? Pourquoi attaques-tu l’une de nos amis?”

Croc de Flèche afficha une mine satisfaite et arrogante en disant:

”Tout cela ne te concerne plus, mon fils. Je dois juste venger mon maître tombé.”

Ivoire s’avança un peu plus de son père, menaçant:

”Mais pourquoi l’attaquer elle?”

Croc de flèche se retourna calmement et dit:

”Elle sera dangereuse pour nous dans le futur, c’est mon instinct qui le dit. Je préfères donc juste m’y prendre tôt.”

Alors que Croc de Flèche repartait, Ivoire demanda:

”Qu’est-ce qui t’as fait tourner du mauvais côté.”

Croc de Flèche, insouciant, répondit:

”J’ai juste découvert la dure réalité de la vie. Je sais aussi que seuls les plus forts l’emportent et les plus impitoyables aussi. Et moi je ne veux pas finir raide mort.”

Ivoire dit comme dernières paroles à son père:

”Pourtant, c’est ce que tu finiras par devenir si tu continues de nous attaquer.”

Croc de Flèche ne répondit pas et il disparut dans la brume naissante. Ivoire, lui, se précipita au chevet de Flocon et vérifia si elle était blessée, ce qui n’était pas le cas. Ils rentrèrent finalement au camp et Ivoire eut enfin la confirmation que son père ne changerait pas et resterait une menace pour eux. Il n’aurait donc plus aucune pitié pour lui. Ivoire avait fait des efforts en attendant que son père revienne à lui, mais celui-ci semblait bien décidé à leur gâcher la vie.

Lorsqu’ils entrèrent, Gravier se précipita sur sa fille tandis que Givre faisait de même avec son ami. Une fois que tout le monde fut réuni et qu’ils eurent tous manger, Ivoire expliqua la situation à ses amis. Ceux-ci comprirent l’enjeux et plus personne ne parla. Le camp se coucha sur un étrange silence inquiétant qui ne laissait rien présager de bon.


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