Le baiser du souvenir

Chapitre 3 : Perdu

1341 mots, Catégorie: K+

Dernière mise à jour 13/07/2018 14:57

Je me réveilla par les premiers rayon du soleil. Je sentis quelque chose de lourd sur ma tête. Quelque chose qui faisait pression. ''Cette pression'' n'était nul autre que Thomas. Lorsque, je m'étais … ''lâché'' hier, ça devait être lui qui était venu me voir.

-Hey, murmurais-je

Je lui secoua doucement l'épaule.

-Tho..Thomas, réveille-toi...

Je l'entendis soupirer, il ouvrit doucement les yeux, bailla et s'étira.

-Salut, me dit-il d'un air fatigué

-Salut, lui dis-je en souriant, ce que tu as vu ou entendu hier...

Il me coupa :

-Je ne le dirais à personne. Promis. T'aurais pas pleurer je t'aurais prise pour une folle. Mais il n'y a aucune honte, je t'assure !!! C'est bien parfois...

-Tu as déjà pleurer ici ? Lui demandais-je

-... Oui, une fois, je... j'avais réussis à survivre dans le labyrinthe, une nuit avec Minho. Je n'étais pas encore coureur. J'étais insouciant, et je voulais les sauver avant que le portes ne se referment. Ce qu'elles ont fait d'ailleurs, juste derrière moi. J'étais sous le choc.

-Et tu as vu... des... heu...

-Griffeurs ? Oui, ils étaient quelques-uns à nous poursuivre. C'est pour ça que j'ai pleurer. Ont avaient réussis à les envoyer par dessus la Falaise. Je me suis lâché comme toi hier.

J'avais envie de le prendre dans mes bras. Je commençais à me rapprocher lorsque j'entendis un hurlement, une sorte de cris à vous faire courber l'échine du dos.

-Qu'est ce que c'était ?! M'affolais-je

-Un griffeur, viens voir, me dit-il en se redressant et en me tendant la main.

Je l'attrapa et le suivit. Il me montra par delà une petite vitre sale dans le mur. Au bout de quelques minutes je distinguais enfin un griffeur. C'était monstrueux, et répugnant.

-Mais hormis les griffeurs... enfin, Alby m'a dit que cela faisait 3 ans que vous cherchiez. Vous n'avez rien trouvé... en 3 ans …?

-C'est plus compliqué. Le bruit que tu entends là..., je tendis l'oreille et entendis des grincements plutôt fort, ce sont les murs. Ils changent chaque nuits.

Il dut voir mon air épouvanté, car il me prit par l'épaule et la pressa en signe d'encouragement.

-Alby a dut t'expliquer le système ''du travail'' parce que grâce à ça, t'y pensera même plus, t'inquiète pas va !

Je souris et remis mon masque.

-Je m'inquiète pas, je n'ai pas peur... tocard, dis-je avec fermeté. Et je lui lança un clin d’œil. Il va me prendre pour une tarée, mais il va comprendre dans 2 secondes.

-Bah alors, tocards, qu'est-ce vous foutez-là. C'était Minho et il regarda Thomas en fronçant les sourcils. Y'avait-il quelque chose à comprendre la dedans ? Je suis sûr que oui.

-Y'a un problème ? Demandais-je

-J'espère que non, dit Thomas en défiant Minho du regard.

-Il me montrait les griffeurs, dis-je pour détendre l'atmosphère;

-C'était à moi de lui montrer, dit une voix derrière Minho. Newt.

-Je croyais que c'était moi ?! Dit Minho, on avait dit que c'était moi.

-TU avais dis que ce serait toi, dit Thomas, Premier levé, premier servi.

Je n'en revenais pas. Merde alors ! Il se dispute vraiment à cause de moi. Une petite part de moi ne pu que se réjouir de l'attention qu'on me portait.

-Hey les trouducs, calmez-vous, dis-je froidement

Ils me regardèrent interloqués.

-Heu... Tu vas commencer avec les sarcleurs ce matin, Thomas, Minho, les portes vont s'ouvrir, allez vous préparer, dit Newt.

Les deux garçons le fusillèrent du regard et partirent.

 

 

Pff, quelle horrible matinée… passer son temps a se courber, arracher les mauvaises herbes, entretenir les légumes, c'est pas pour moi… heureusement il y avait Newt, on a beaucoup discuté, bien que parfois son regard posé sur moi a longueur de temps me mettait très mal a l'aise.

Lorsque je sortis, une sonnette s'enclencha, c'était la boite paraît-on. Newt et moi courûmes vers elle, ainsi que d'autres personnes. Lorsqu'elle s'ouvrit, je fus d'abord gêné puis soulagé…

 

PDV Newt

-C'est quoi ça ? Demandais-je devant ces espèces de tubes enveloppés dans des sachets.

-… Des tampons, je suppose que c'est pour moi, dit Akila

Ha… je comprend mieux…

-Regarde Newt, ils ont mis des soutifs ! Hurla Zart, le maton des sarcleurs.

 

PDV Akila

Mon dieu… il était temps…

J'arracha le soutien-gorge des mains de Zart, qui essayait de regarder la taille, qui d'ailleurs était ridiculement petite, la honte !

-Hey ! M'indignais-je, je ne pense pas que tu en ai besoin pauvre con, a moins, que tu compte te travestir ?

L'assemblée autour de nous rigola. J'étais assez fière, malgré tout mon regard se dirigea vers les portes, Thomas et Minho devaient déjà être rentrés… de plus j'ai très envie d'y aller…

Newt dut voir mon regard car il s'approcha de moi. Je lui tourna le dos, et partis un peu plus loin pour être seule. Oui je voulais être un peu seule…

Inévitablement je me dirigea vers les portes. Personne ne m'observe, je pourrais y aller, courir vite avant la fermeture et retrouver Thomas… et Mihno bien sûr. Je ne sais pas pourquoi, j'ai besoin de voir Thomas. Mon pied franchit l'entrée, puis l'autre, et ainsi de suite, je me mis a courir. Peu importe le danger, il faut les retrouver, pourquoi personne ne bouge, bon sang ?!

-AKILA

C'était Newt, je vis sa silhouette a l'entrée du labyrinthe et je me souvins d'une phrase qu'il m'a dit hier quand je suis arrivée : « J'ai une patte folle, si tu décidais de courir, crois moi, tu aurais aucun mal à me semer ! » En effet, mais il le faut. Je dois savoir, je dois le retrouver. Sans savoir pourquoi, j'ai besoin de lui. J'ai besoin de Thomas.

Je m'enfoncais dans l'entraille terrifiante du labyrinthe. J'avais un point de côté mais je continuais. Encore, encore et encore. Il fait noir. J'ai peur. J'entends de drôles de bruits… Je crois que les portes se sont refermés… Je m'arrête, je souffle, je pleure. Qu'est ce qui m'a prit ? Je suis folle ?

-AKILA !!

Je me retournais soudainement et je crus pleurer de joie, cette fois ci. Thomas était là, juste devant moi.

Je courus, sans m'en rendre compte et je sauta dans ses bras, enfouissant ma tête dans son cou, pleurant a chaude larme.

-Heu… ça va ?

Il était gêné et me tapotait lamentablement le dos. Je m'en fichais j'étais contente de ne plus être seule.

-Oui… ça va maintenant, confirmais-je, les portes se sont refermés ?

-Non, dans 7 minutes précise… on y arrivera pas, marmonna Thomas

-Si, déclarais-je, on peux le faire, et on va le faire !

Je releva la tête de Thomas, le regarda droit dans les yeux. Mon pouce effleura sa joue, j'eu un faible frisson, des pieds a la tête.

Il me prit la main, lisant dans mes pensées, et nous courûmes vers notre survis. Nous arrivâmes a 10 mètres des portes, qui étaient presque fermées.

Mihno et Newt étaient à l'entrée, ils hurlaient. Je ne comprenais pas ce qu'ils disaient, j'étais terrifié, j'entendais juste le sang battre contre mes tempes. 5 mètres, les portes sont presque closes. Une montée d'adrénaline grimpa en moi, et je courus comme jamais je n'avais couru, entraînant Thomas avec moi. Je franchis les portes, à la limite de me faire écraser. Je me retourna pour sourire a Thomas, mais je fis face seulement aux portes. Thomas était à l'intérieur. Thomas allait mourir à cause de moi. J'avais lâché sa main...

-MAIS QU'EST CE QUI T'A PRIS ? Hurla Gally

Je devais être blanche comme un linge. Un gros sanglot m'étouffa. Je ne voyais plus rien…

-Thomas, murmurais-je

Et je perdis connaissance, je sentis juste des bras me rattraper et une tâche brune et blonde au dessus, et puis plus rien. Mais qu'est-ce que j'ai fais ?

 

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