Newtmas - « Take me back to where we started. »
Ils avaient presque tout perdu, et pourtant ils gardaient l'espoir d'arriver à trouver un endroit où le calme et la sérénité seraient roi. Chose très difficile vu les récents évènements. Tout était calculé à la lettre. Tout n'était que test, schémas, variables et j'en passe.
Thomas et dix-neuf autres survivants du Labyrinthe sont désormais entre de bonnes mains. Mais qu'est-ce que je raconte ? C'est bien loin d'être le cas. Ils ont simplement trouvé abris le temps de quelques nuits dans un grand dortoir où ils y sont enfermés. Est-ce vraiment cela, la liberté ?
Pourtant, tout s'enchaîne et rapidement, ils sont en mesure de retourner dans un monde complètement imprudent pour traverser une terre ravagée et surtout infestée de fondus au bout du rouleau. Maintenant vous connaissez surement cette histoire et ce qu'il se passe ensuite ; Aris, l'homme-rat dit Janson, le transplat, le tunnel, la perte de certains d'entre eux – comme s'ils n'avaient pas perdu assez de monde – mais aussi la terre brûlée, la courte retrouvaille avec Teresa, la tempête, la perte de certains d'entre eux – encore – pour finalement rencontrer Jorge et Brenda, puis se retrouver seulement avec Brenda, continuer, survivre, respirer.
Thomas sait qu'il a un objectif à atteindre et qu'il ne peut rien y faire, qu'il doit suivre les instructions à la lettre. Pourtant, ils suivent le chemin, en subissant tout ce que cette terre leur inflige, non sans plaintes. Mais ils n'arriveront pas à rester forts toute leur vie surtout si après la deuxième épreuve, une autre arrive à sa suite encore plus difficile.
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Nous allons arrêter notre résumé lorsque Brenda et Thomas se retrouvent à dormir dans un camion complètement rouillé et crasseux. La nuit noire bat son plein alors que deux respirations se font entendre dans cet endroit sec. L'un deux dort, l'autre non. Thomas. Les yeux ouverts, lâchés dans le vide comme s'il était en train de rêver éveillé. Ses rêves ne le lâchent plus et à chacun d'entre eux il arrive à se souvenir ce qu'était sa vie d'avant, enfin pas celle où il vivait tranquillement avec sa famille, pas celle-là car elle parait tellement loin comme si cela s'est produit dans une autre vie, comme si ce n'était même plus la sienne. Non, ces souvenirs sont ceux qu'il a vécu chez les Créateurs, chez WICKED. Il se souvient avoir était très proche de Teresa ce qui le fait se sentir proche d'elle à nouveau même si ce n'est pas vraiment le cas étant donné qu'elle doit être à ce jour, loin de lui plus que jamais. Il aimerait la sentir près de lui, l'entendre rire à nouveau comme lorsqu'il lui racontait une blague ratée et que pour pas le vexer, elle riait. Un sourire étire ses lèvres alors qu'il se rappelle de cette partie de cache-cache qu'ils avaient fait lorsqu'ils étaient enfants, certains des adultes présents leur demandait d'arrêter mais eux n'en faisait qu'à leur tête. En même temps c'était normal, il s'agissait d'enfants. Il se demande d'ailleurs comment il a fait pour être heureux sans ses parents. C'est eux qui lui ont donné la vie et pourtant, mais il avait réussi à être plus heureux en compagnie de Teresa. Cela lui fait un petit pincement au cœur et il essaye de s'installer différemment dans son siège pour essayer d'évaporer cette idée de sa pensé. Pourtant, une autre image lui apparu dans le fin fond de ses souvenirs, une image qu'il aurait préféré garder loin en ce moment...
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— Ne les laisse pas m'emmener ! s'écrie le jeune homme.Thomas essaye de garder son calme malgré les larmes qui perlent actuellement au coin de ses yeux.— S'il-te-plait, je veux rester ici avec toi, lâche-t-il en un souffle comme si c'était ses dernières paroles.Thomas lâche un soupire et se pince les lèvres comme pour s'interdire de dévoiler quelque chose. Et pourtant, il ouvre ensuite la bouche pour parler.— Je... je ne peux rien faire, marmonne Thomas. Plus maintenant. On doit suivre le plan tu comprends ? Tout se passera bien je te le promets.Ses yeux le trahissent, même quand il essaye d'être sérieux pour ne pas faire de cet instant un calvaire.— Non, murmure-t-il. Je ne pourrais pas survivre, pas comme les autres.— Pourtant, il va le falloir, renchéri Thomas. Fais le pour moi, pour nous. Tu sais bien qu'on se reverra un jour ou l'autre.— Et si je ne me souviens plus de toi ? répond calmement le garçon.— C'est impossible, le contredit aisément le brun. Pas après tout ce qu'on a vécu.Aucun d'eux ne put rajouter quoi que ce soit. Le garçon baisse son regard vers le sol, même si des bras musclés le tiennent fermement pour ne pas qu'il bouge, ou s'échappe. Thomas le regarde avec tant de compassion. Mais au fond de lui il sait que ce n'est simplement qu'un passage difficile à encaisser. Il sait que tout ira bien même si la difficulté sera présente dans chaque recoin. Son regard essaye de créer les derniers souvenirs qu'il pourra garder au fond de lui. Il reste là, impassible, attendant la suite des évènements.Le garçon ayant eu la tête baissée quelques secondes plus tôt, la relève avec une force inouïe, puis il plante son regard dans celui de Thomas comme pour lui donner le droit de lui prendre des images en souvenir avec seulement ses yeux. Leurs cœurs se déchirèrent en un court instant, mais il est temps de rompre tout.— Courage, grommelle Thomas.Alors que celui-ci est prêt à sortir de la pièce dans laquelle il se trouve, il entend un dernier murmure derrière lui.— Je te retrouverais, Tommy.
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