Si je dois vraiment être...

Je sais se que je suis, je ne vais pas le nier. Je sais que je suis forte. Peut-être même que je ne suis pas laide. Mais finalement, je sais que mon coeur peut se briser facilement. Si le sien s’arrête.

Je ne vis que pour le protéger. Mais il n'en a plus besoin.

Dois-je vraiment vivre ? Dois-je vraiment être ?

Avez-vous déjà ressenti que votre vie ne tient qu’à un fil ? Sans doute, vu le monde dans lequel on vit. Un monde de peur et de désespoir. Non, je ne m’apitoie pas, se plaindre, s’est ne pas accepter la vérité. Et la vérité s’est que je n’ai plus aucune raison de vivre. Il est mort. Il est mort, putain ! 

En ce moment, je me souvins de l'expérience dont j'ai été si impitoyablement victime .... Quand j'ai réalisé que je vivais dans un monde impitoyable et laid. À partir de ce moment, j'ai arrêté de trembler. J'ai arrêté d'avoir peur. Peur de la réalité, la cruelle réalité qui nous entoure, omniprésente. J'ai cru que je pouvais faire quelque chose, pour le protéger de ce monde. J'y ai vraiment cru, vraiment. Jusqu'à maintenant.

Je n'ai pas peur de me battre, et je me suis toujours battue pour qu'il vive. Parce que je voulais qu'il gagne. Et on ne gagne pas sans se battre. Ces paroles, qu'il avait prononcé sont restées gravé en moi. Alors, je n'ai jamais cessé de me battre. Pour qu'il soit premier. Qu'il ai 100. Parce que la différence entre 99 et 100, ce n'est pas qu'un point. Mais cette différence n'a plus d'importance maintenant.

Je me retourne, lentement. Ils tremblent tous de peur. Incapable du moindre geste. Bah, ce n'est plus mon problème. Je n'ai plus de raison de me battre. Mais pourquoi ne préparent-ils pas un plan pour s'échapper ? Qu'attendent-ils ? Pourquoi ne se battent-ils pas, ces incapables ? Bougez-vous, vous allez mourir.

Ils n'ont pas l'attention de lutter contre la mort. Quels incompétent. Toi aussi, Armin, que fais-tu ? Allez ! Prépare un plan dont tu as le secret. Sauve-les, puisque moi je ne le fais pas. Allez, lève-toi, comme il nous l'a appris. Allez, bats-toi, comme il nous l'a appris. Allez, n'abandonne pas, il ne le voudrait pas.

Non, il ne voudrait pas que tu meurs.

Allez, lève toi et vie.

Je ne le ferais pas pour toi.

Allez, lève toi et sauve les.

Je ne le ferais pas pour toi.

Allez. Allez ! Vie ! Vie Armin ! Vis pour lui !

-Armin. Ça va aller, calme-toi. Se n'est pas le moment de se laisser submerger par les émotions. Allez, lève toi.

Levons nous tous les deux. Je continue à parler, pour qu'ils se lèvent aussi. Et vivons. Parce que même si je ne sers plus à rien, je veux vivre. Parce que c'est ce que tu m'as appris. Je me battrais, ne serais-ce que pour les sauver. Ils vivront. Ils se battront.

Je devais vivre. Pour que tu ne meurs pas. Et je dois vivre. Pour que tu ne meurs pas.

Eren, tu ne dois pas mourir. Même si ton coeur ne bat pas, tu ne dois pas mourir. Et tu ne mourras pas. Non, tes idées seront toujours là. Tu ne mourras pas. Et que cette phrase que ne m'a dit autrefois reste graver dans leur mémoire comme une sentence.

-On ne peut pas gagner sans se battre.

Et moi, je gagne toujours. Parce que la différence entre 99 et 100 n'est pas que d'un point. C'est la vie, et la mort.