L'automne d'une vie

Chapitre 13 : XII- Douzième

2692 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 27/07/2017 18:58

Speicher : Merci beaucoup ! :3 En espérant que les trois chapitres qui arrivent te plaisent aussi ^0^ !

Death Note, Re:zero, Assassination Classroom, Akame ga kill, Mirai Nikki et Danganronpa sont bons :'D


Haku-chan : Ca me touche beaucoup de voir que ma fic te plaise tant ! En vérité j,ai écris les chapitres 12, 13 et 14 il y a quelques temps j'avais juste oublié de les poster (oui xD) Je vois que ton commentaire date pas mal, j'espère que tu reviendras quand même lire les chapitres ! :) Merci beaucoup pour ton commentaire en tout cas !



Allez, montez.

Les quelques recrues qui avaient eu le courage de s’engager dans le bataillon d’exploration montèrent dans les trois fiacres à leur disposition.

Aki n’avait qu’une envie ; pleurer.

Elle avait perdu son collier.

Elle s’en voulait tant. Quelle débile ! Il était toujours autour de son cou ! Comment avait-elle réussi à le perdre ?!

Tandis que Haru et Yuki montaient dans la calèche devant eux, la petite blonde dirigea son regard empli de tristesse vers le grand bâtiment qui lui faisait face.

Encore un adieu. Elle en avait assez d’abandonner ce qui lui était cher.

Elle prononça du bout des lèvres un adieu et tourna les talons avant de regretter son choix.

Comme elle n’avait que peu d’affaires -comparé aux autres-, elle pénétra en premier dans l’immense bâtiment servant de base au bataillon d’exploration.

Elle fut impressionnée par la majesté des lieux. Les portes étaient immenses, les murs aussi…

Elle allait facilement s’y perdre.

On aurait dit un château. Deux tours s’élevaient grâce à des escaliers en colimaçon semblant être fait de marbre.

Son premier réflexe fut de poser une main sur le rampe de l’escalier le plus proche et de diriger son regard vers le haut.

Elle aperçut un châtain et une brune aux cheveux courts qui discutaient activement.

Le jeune homme portait une clé en pendentif. Eren.

La jeune fille, qui ne souhaitait absolument pas les déranger dans leur débat apparement passionnant, se contenta de passer son chemin et de continuer à explorer le bâtiment.

D’énormes murs se succédaient les uns après les autres.

Elle se sentait perdue dans cette immensité. Elle qui avait déjà un si mauvais sens de l’orientation…

Aki sursauta en entendant son prénom.

Elle fit volte-face vers la personne qui l’avait interpellée.

-C-Caporal ?!

-Putain mais qu’est-ce que tu fous ?

-Je… j’essaye de trouver la salle…

Il se pinça l’arête du nez pour témoigner de son exaspération.

-Même pas capable de trouver une pièce. Utile.

La petite blonde baissa la tête, honteuse.

-Désolée…

-Ouais c'est ça, comme si ça allait changer quelque chose à ta débilité totale. Merdeuse.

Elle sentit ses yeux s’humidifier. Elle n’aurait pas dû; après tout le brun était blessant avec tout le monde et c’était normal. Mais la petite blonde détestait ça. Elle avait l’impression d’être inutile, de l’encombrer, d’être un poids inutile pour lui… Et ça lui faisait tellement, tellement mal.

Le brun soupira, exaspéré, et reprit la parole :

-Allez on y va, faut bien présenter ta face aux membres du bataillon.

-Merci...

Elle lui emboîta le pas, tête baissée. Elle retenait ses larmes de toutes ses forces, les poings serrés. Il serait peut-être temps qu’elle fasse le point sur ses sentiments envers le brun parce que ça devenait grave. Elle avait des réactions tellement étranges vis-à-vis de lui…

Tandis qu’elle continuait à marcher sans regarder devant elle, elle se cogna contre quelque chose d’assez mou.

-Oï. Tu fous quoi merdeuse ?

Levi s’était arrêté pour parler à Hanji et Aki, en toute étourdie qu’elle était, lui avait foncé dedans.

-D-d-désolée ! Je ne regardais pas où j’allais…

-Mais quelle conne.

-Leviiiiiii ! Arrête d’être méchant avec Aki !

-Je fais ce que je veux et je t’emmerde profondément quatz’yeux.

Hanji prit un air peiné.

-Tu es si méchant Levi.

Le brun ne répondit pas, trop occupé à apprendre à la petite blonde à regarder devant elle.

-T’es vraiment une incapable. Ça te coûterait quoi de regarder où tu marches putain ?!

-Désolée…

-Mais merde quoi. Tu vas mourir super vite sur le champ de bataille comme t’es aujourd'hui.

-Désolée…

-Ouais bah en attendant t’excuser comme la débile que tu es va pas t’aider.

Elle hocha la tête pour lui montrer qu’elle comprenait. Levi s’exaspéra de son manque de réaction et l’engueula une fois de plus. Les mots qu’il prononçait résonnaient en écho et la touchait plus profondément encore. Elle craqua.

Le brun, trop occupé à la sermonner, Ne remarqua pas tout de suite ses larmes. Quand il entendit un sanglot, il dirigea son regard vers la blonde.

-Aki ?

Il détestait les gens qui pleuraient. Ça lui rappelait lui. Sa faiblesse, son inutilité.

-J-je suis désolée.. Je…

Elle ne prit pas la peine de finir sa phrase et s’enfuit à toutes jambes.

Il resta pétrifié. Pourquoi ? Pourquoi s’était elle mise à pleurer d’un coup sans prévenir ?

-Levi ! Tu l’as fait pleurer.

-Ferme ta gueule quatz’yeux.

Il se retint difficilement de lui mettre une baffe. Il tourna les talons et partit à la suite de la blonde.

Elle s’était enfermée dans les toilettes, n’ayant pas trouvé d’endroit plus seyant. Il pouvait entendre ses pleurs à travers la porte.

-Morveuse.

-Caporal…

-T’es sérieuse là ? Putain t’as quel âge pour pleurer comme un enfant ?

-Désolée.

Il entendit un grand fracas.

-Qu’est-ce que tu fous ?!

-Désolée.

-Tu peux pas dire autre chose, merde ?!

-Désolée...Désolée...Je m’excuse…

Ok. Elle n’allait vraiment pas bien et il fallait qu’il fasse quelque chose. Parce que, même si il ne l'avouerait pour rien au monde, ça lui faisait mal de la voir comme ça.

-Aki. Ouvre.

Le ton qu’il avait pris avait dû la faire réagir car il entendit la porte s’ouvrir.

La blonde était recroquevillée sous un lavabo, en pleurs.

-Ah, putain…

Il s’accroupit devant elle.

Et il attendit. Qu’elle bouge. Qu’elle fasse quelque chose.

-Ok. Qu’est-ce qui ne va pas ? T’es pas comme d’habitude.

-Je…

Levi attendait sa réponse, adossé à la porte des toilettes.

-Tu ?

-Je suis désolée. J’ai perdu mon collier et…

Elle s’interrompit pour lever les yeux vers lui, comme si elle attendait son consentement pour continuer. Il hocha à peine la tête, n’ayant pas envie d’attendre une éternité.

-J’y tiens beaucoup. Je sais que vous allez trouver ça bête que je tienne tant à un simple objet, mais c’est mon frère qui me l’a donné, alors c’est vraiment important pour moi. C’est la seule chose qu’il me reste de lui, qui me prouve qu’il a bien existé… J’aime ce collier, Caporal…

La douleur et la douceur, sentiments pourtant si opposés, se mêlaient dans sa voix tremblante.

-Je comprends. C’est normal que tu tiennes à un bête objet, si quelqu'un que tu aimes te l’a donné… Bon. Il ressemble à quoi, ce collier ? On va le trouver parce que j’ai pas envie de t’entendre pleurer à longueur de temps, merci bien.

-C’est une chaîne en or, avec un coquillage bleu turquoise.

-Oh, attends…

Il plongea la main dans sa poche et en sortit le collier en question.

-C’est ça ?

Le regard qu’elle lui lança à cet instant le secoua profondément. On aurait dit que Dieu se tenait devant elle.

-C-Caporal !

Elle se leva lentement et se rapprocha de lui.

-Merci. Merci, merci, merci…

Il lui tendit le collier. Elle le saisit en lui adressant un sourire éclatant, le genre de sourire qu’il n’avait pas l’habitude de voir.

-Bah, c’est normal, j’allais pas le jeter non plus…

-Allez, montez.

Les quelques recrues qui avaient eu le courage de s’engager dans le bataillon d’exploration montèrent dans les trois fiacres à leur disposition.

Aki n’avait qu’une envie ; pleurer.

Elle avait perdu son collier.

Elle s’en voulait tant. Quelle débile ! Il était toujours autour de son cou ! Comment avait-elle réussi à le perdre ?!

Tandis que Haru et Yuki montaient dans la calèche devant eux, la petite blonde dirigea son regard empli de tristesse vers le grand bâtiment qui lui faisait face.

Encore un adieu. Elle en avait assez d’abandonner ce qui lui était cher.

Elle prononça du bout des lèvres un adieu et tourna les talons avant de regretter son choix.

Comme elle n’avait que peu d’affaires -comparé aux autres-, elle pénétra en premier dans l’immense bâtiment servant de base au bataillon d’exploration.

Elle fut impressionnée par la majesté des lieux. Les portes étaient immenses, les murs aussi…

Elle allait facilement s’y perdre.

On aurait dit un château. Deux tours s’élevaient grâce à des escaliers en colimaçon semblant être fait de marbre.

Son premier réflexe fut de poser une main sur le rampe de l’escalier le plus proche et de diriger son regard vers le haut.

Elle aperçut un châtain et une brune aux cheveux courts qui discutaient activement.

Le jeune homme portait une clé en pendentif. Eren.

La jeune fille, qui ne souhaitait absolument pas les déranger dans leur débat apparement passionnant, se contenta de passer son chemin et de continuer à explorer le bâtiment.

D’énormes murs se succédaient les uns après les autres.

Elle se sentait perdue dans cette immensité. Elle qui avait déjà un si mauvais sens de l’orientation…

Aki sursauta en entendant son prénom.

Elle fit volte-face vers la personne qui l’avait interpellée.

-C-Caporal ?!

-Putain mais qu’est-ce que tu fous ?

-Je… j’essaye de trouver la salle…

Il se pinça l’arête du nez pour témoigner de son exaspération.

-Même pas capable de trouver une pièce. Utile.

La petite blonde baissa la tête, honteuse.

-Désolée…

-Ouais c'est ça, comme si ça allait changer quelque chose à ta débilité totale. Merdeuse.

Elle sentit ses yeux s’humidifier. Elle n’aurait pas dû; après tout le brun était blessant avec tout le monde et c’était normal. Mais la petite blonde détestait ça. Elle avait l’impression d’être inutile, de l’encombrer, d’être un poids inutile pour lui… Et ça lui faisait tellement, tellement mal.

Le brun soupira, exaspéré, et reprit la parole :

-Allez on y va, faut bien présenter ta face aux membres du bataillon.

-Merci...

Elle lui emboîta le pas, tête baissée. Elle retenait ses larmes de toutes ses forces, les poings serrés. Il serait peut-être temps qu’elle fasse le point sur ses sentiments envers le brun parce que ça devenait grave. Elle avait des réactions tellement étranges vis-à-vis de lui…

Tandis qu’elle continuait à marcher sans regarder devant elle, elle se cogna contre quelque chose d’assez mou.

-Oï. Tu fous quoi merdeuse ?

Levi s’était arrêté pour parler à Hanji et Aki, en toute étourdie qu’elle était, lui avait foncé dedans.

-D-d-désolée ! Je ne regardais pas où j’allais…

-Mais quelle conne.

-Leviiiiiii ! Arrête d’être méchant avec Aki !

-Je fais ce que je veux et je t’emmerde profondément quatz’yeux.

Hanji prit un air peiné.

-Tu es si méchant Levi.

Le brun ne répondit pas, trop occupé à apprendre à la petite blonde à regarder devant elle.

-T’es vraiment une incapable. Ça te coûterait quoi de regarder où tu marches putain ?!

-Désolée…

-Mais merde quoi. Tu vas mourir super vite sur le champ de bataille comme t’es aujourd'hui.

-Désolée…

-Ouais bah en attendant t’excuser comme la débile que tu es va pas t’aider.

Elle hocha la tête pour lui montrer qu’elle comprenait. Levi s’exaspéra de son manque de réaction et l’engueula une fois de plus. Les mots qu’il prononçait résonnaient en écho et la touchait plus profondément encore. Elle craqua.

Le brun, trop occupé à la sermonner, Ne remarqua pas tout de suite ses larmes. Quand il entendit un sanglot, il dirigea son regard vers la blonde.

-Aki ?

Il détestait les gens qui pleuraient. Ça lui rappelait lui. Sa faiblesse, son inutilité.

-J-je suis désolée.. Je…

Elle ne prit pas la peine de finir sa phrase et s’enfuit à toutes jambes.

Il resta pétrifié. Pourquoi ? Pourquoi s’était elle mise à pleurer d’un coup sans prévenir ?

-Levi ! Tu l’as fait pleurer.

-Ferme ta gueule quatz’yeux.

Il se retint difficilement de lui mettre une baffe. Il tourna les talons et partit à la suite de la blonde.

Elle s’était enfermée dans les toilettes, n’ayant pas trouvé d’endroit plus seyant. Il pouvait entendre ses pleurs à travers la porte.

-Morveuse.

-Caporal…

-T’es sérieuse là ? Putain t’as quel âge pour pleurer comme un enfant ?

-Désolée.

Il entendit un grand fracas.

-Qu’est-ce que tu fous ?!

-Désolée.

-Tu peux pas dire autre chose, merde ?!

-Désolée...Désolée...Je m’excuse…

Ok. Elle n’allait vraiment pas bien et il fallait qu’il fasse quelque chose. Parce que, même si il ne l'avouerait pour rien au monde, ça lui faisait mal de la voir comme ça.

-Aki. Ouvre.

Le ton qu’il avait pris avait dû la faire réagir car il entendit la porte s’ouvrir.

La blonde était recroquevillée sous un lavabo, en pleurs.

-Ah, putain…

Il s’accroupit devant elle.

Et il attendit. Qu’elle bouge. Qu’elle fasse quelque chose.

-Ok. Qu’est-ce qui ne va pas ? T’es pas comme d’habitude.

-Je…

Levi attendait sa réponse, adossé à la porte des toilettes.

-Tu ?

-Je suis désolée. J’ai perdu mon collier et…

Elle s’interrompit pour lever les yeux vers lui, comme si elle attendait son consentement pour continuer. Il hocha à peine la tête, n’ayant pas envie d’attendre une éternité.

-J’y tiens beaucoup. Je sais que vous allez trouver ça bête que je tienne tant à un simple objet, mais c’est mon frère qui me l’a donné, alors c’est vraiment important pour moi. C’est la seule chose qu’il me reste de lui, qui me prouve qu’il a bien existé… J’aime ce collier, Caporal…

La douleur et la douceur, sentiments pourtant si opposés, se mêlaient dans sa voix tremblante.

-Je comprends. C’est normal que tu tiennes à un bête objet, si quelqu'un que tu aimes te l’a donné… Bon. Il ressemble à quoi, ce collier ? On va le trouver parce que j’ai pas envie de t’entendre pleurer à longueur de temps, merci bien.

-C’est une chaîne en or, avec un coquillage bleu turquoise.

-Oh, attends…

Il plongea la main dans sa poche et en sortit le collier en question.

-C’est ça ?

Le regard qu’elle lui lança à cet instant le secoua profondément. On aurait dit que Dieu se tenait devant elle.

-C-Caporal !

Elle se leva lentement et se rapprocha de lui.

-Merci. Merci, merci, merci…

Il lui tendit le collier. Elle le saisit en lui adressant un sourire éclatant, le genre de sourire qu’il n’avait pas l’habitude de voir.

-Bah, c’est normal, j’allais pas le jeter non plus…

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