En Passant - partie 2
Salut à tous mes fans ! Je réponds à vos attentes avec empressement ! :D
J’ai eu des reviews dès le début, comme ça, pouf !! Ça me fait vachement plaisir, je suis au top ! Je remercie grandement tous mes lecteurs ! J’ai trop envie de poster ma fic là, donc je réponds pas au commentaires… surtout qu’ils ont été faits sur une autre fic, mais… si vous m’en laissez sur celle-là je répondrais, promis ! :3 (huhu, moyen pourri de recevoir des com’ bonjoouurr)
Je vous précise que le style d’écriture risque de ne pas être exactement le même que pour la première partie « En Passant ». Après tout nous étions dans la tête d’un enfant de dix ans, donc j’essayais d’employer des mots assez simples…je crois… Après j’ai toujours écrit avec un vocabulaire relativement accessible donc bon :’) Juste pour dire que le petit côté « mignon » (s’il y en avait un) ou je-ne-sais risque de ne pas forcément être au rendez-vous. En effet Eren a grandi, il a vingt ans maintenant, et il n’est plus aussi innocent… ~
Pour ceux qui ont la flemme de lire « En Passant » première partie, je vous propose un p’tit résumé :
Eren est un enfant de dix ans assez solitaire, il se rend fréquemment dans un zoo après les cours. Il va y faire la connaissance de Levi, vingt ans, un employé chargé du nettoyage extérieur. Au bout de plusieurs semaines il va beaucoup s’attacher à lui, et même en tomber amoureux… Hélas, le jour où Eren avait prévu de faire sa déclaration, Levi va lui annoncer qu’il doit partir de la ville, ce pour des raisons qui nous sont restées assez floues. Notre jeune protagoniste va tout de même lui avouer ses sentiments, qui ne sont bien entendu pas partagés, compte tenu qu’il n’a que dix ans. Quelques jours plus tard Levi s’en va, et Eren prend la décision de cesser de se renfermer sur lui-même et de se rapprocher davantage de son entourage. Il va par la même occasion choisir de ne plus retourner au Zoo.
Peu importe ce que vous allez lire, ne vous détrompez pas, ceci est bien une fic sur le couple principal Eren x Levi. (love cœur cœur forever)
/!\ Je rajoute que les personnages ne m’appartiennent pas ! Ils sont à Hajime Isayama !
Bon. Je crois avoir terminé mon blabla. C’est le premier chapitre donc je papote un peu au début, c’est normal… Bonne lecture !
Il marchait dans la neige, lentement, le bonnet bien baissé sur ses oreilles, et son écharpe remontée jusqu’au bout de son nez. Au bout d’un moment il s’arrêta, et contempla les traces de ses pas sur le sol, ainsi que son souffle filtrant au travers de la laine qui lui couvrait toute la partie inférieure du visage, et formait ainsi une brume s’élevant dans les airs. Il grelotta un coup, puis constata qu’il n’avait pas fait deux cent mètres depuis qu’il était sorti de chez lui. Son regard turquoise s’assombrit. Il détestait ce temps humide et froid, la gadoue que formait la neige et dans laquelle les passants pataugeaient, le soleil caché derrière des amas de nuages grisâtres et troubles. Non, vraiment, il détestait ça.
Il continua sa marche et arriva bientôt à son arrêt de bus, ce dernier se présentant deux minutes plus tard. Il en avait pour une bonne vingtaine de minutes avant de parvenir au terminus. Il s’installa confortablement dans un siège, bien trop heureux d’échapper au froid mordant, puis regarda par la fenêtre d’un regard vide. Il était à peine sept heures du matin, et notre personnage avait encore l’image de son lit douillet flottant dans la tête.
Une secousse un peu trop brutale cogna la tête du brun – qui s’était endormi – contre la vitre.
« Merde ! » pesta-t-il en frottant son crâne douloureux, attisant le regard perçant d’une vieille dame n’ayant pas un air très avenant.
Il lui sourit, n’obtenant qu’un froncement de sourcils, puis son regard retourna face à la vitre. Fichu temps.
Parvenu au bout de la ligne, il prit un second bus pour trois arrêts, puis descendit et se dirigea à la hâte vers son lieu de travail : l’hôpital Rose. Ouais, c’était un pourri, et le jeune se disait ça à chaque fois qu’il parvenait devant la façade, qui était d’un blanc presque gris. Et si on y regardait de plus près, on pouvait remarquer une fenêtre condamnée au dernier étage, côté droit, cause de danger créé par la légère inclinaison du bâtiment. Malgré tout cet hôpital était réputé. C’était un lieu chaleureux, les gens étaient souriants, se connaissaient bien. En bref, l’ambiance était assez bonne.
Le brun s’avança dans l’allée, passant par l’entrée principale. A peine eu-t-il poussé la porte qu’une voix lui explosa aux tympans :
« Oh Eren ! Qu’est-ce que tu fiches ? Magne-toi !
Le brun ferma un instant les yeux en se pinçant l’arête du nez, puis grommela :
- La ferme Jean, j’ai encore dix minutes pour me changer. Y a un problème ?
Il leva la tête vers le blond, qui avait un sourire narquois. Ce dernier posa une main sur l’épaule de notre protagoniste.
- Aahlala, t’es désespérant Eren. C’est aujourd’hui qu’arrive notre nouveau chirurgien, t’avais oublié hein ?
Le brun se frappa le front, et s’exclama pour la deuxième fois de la journée :
- Merde !
Il avait en effet entendu parler d’un certain nouvel arrivant souhaitant faire un petit discours, de deux ou trois minutes, pas plus, et seulement ceux qui n’étaient pas occupés. Après tout nous étions dans hôpital, et le temps à perdre, eh bien… Il n’y en avait pas vraiment. Et puis c’était surtout le fait de rencontrer le nouveau chirurgien, qui avait un rôle majeur. Cependant ça lui avait paru tellement futile, à lui, à ce moment-là. Il devait sans doute être claqué. Il allait se presser vers la salle principale, mais ledit Jean le retint par la manche.
- Laisse tomber vieux, c’est trop tard. Ça fait dix bonnes minutes que c’est fini. »
La journée commençait mal. Il se hâta tout de même vers l’accueil, avec le mince espoir d’avoir le temps de rencontrer son futur collègue. Avec chance il l’entraperçut et, le voyant s’éloigner, accourra pour le rattraper. Il l’avait facilement reconnu, de nombreux regards étaient tournés vers lui, et trois ou quatre jeunes infirmières étaient pressées autour de lui. Parvenu à sa hauteur, il le tapota sur l’épaule, le faisant se retourner. Il se retrouva alors face à un homme blond, de grande taille, et arborant un air sérieux bien qu’avenant. Il était foutrement beau, les courbures de ses muscles visibles sous sa longue blouse blanche étaient un véritable délice pour les yeux ; les infirmières qui l’accompagnaient ne se gênaient d’ailleurs pas pour se rincer l’œil, et on pouvait limite voir une goutte de bave aux coins de leur bouche.
« Oui ? demanda le grand blond d’une voix grave et chaleureuse.
Eren se gratta la joue avec une moue embêtée.
- Je suis vraiment désolé, je n’ai pas pu assister à votre présentation…
Puis il lui tendit la main, un mince sourire aux lèvres :
- Je m’appelle Eren, je suis infirmier dans l’aile A, côté urgence.
L’autre serra sa main brûlante.
- Mon discours n’était pas des plus intéressants. Ravi de vous rencontrer, Eren, je suis Erwin.
Le sourire du brun s’agrandit. Sourire qu’il affichait d’ailleurs une grande partie du temps, et qui permettait à son interlocuteur de se sentir immédiatement plus à l’aise.
- Je suis sûr que nous nous recroiserons très prochainement, fit Eren.
- Avec plaisir, répondit Erwin.
Ils hochèrent le menton, puis se détournèrent l’un de l’autre. A peine avait-il fait trois pas qu’une main se posa sur son avant-bras.
- Mon très cher petit Sunshine, commença une de ses collègues, une brune aux yeux noirs. Je te déconseille fortement de poser la main sur notre nouveau chirurgien, c’est mon tour cette fois. »
Il leva les yeux au ciel et reprit sa marche. Ouais, on le surnommait Sunshine, il y pouvait rien. Il avait bien tenté de riposter au début, il avait par la suite compris que ce n’était plus la peine. C’était trop tard, toute l’aile A de l’hôpital Rose avait adopté son nouveau surnom. Qu’avait bien voulu dire sa collègue comme quoi c’était « son tour cette fois » ? Pas grand-chose de très intéressant. Il avait seulement dragué le petit nouveau psychiatre il y a quatre mois de cela, mais les infirmières lui en avaient gardé rancune. Il faut dire qu’il était particulièrement craquant, et elles escomptaient pour la plupart se l’approprier. Cependant, notre Eren les avaient devancé, et ce uniquement dans le but de gagner un putain pari contre ce stupide Jean. Et il l’avait remporté rapidement, d’ailleurs, ce pari, et ce haut la main.
En même temps, qui pouvait résister au charme d’Eren ? De sa belle chevelure brune, de sa peau mâtinée et chaude, de ses yeux aussi purs qu’une rivière endormie et vous faisant ressentir un torrent de sensations… Une partie de l’aile A avait essayé de le mettre dans son lit, sans succès. Et puis, cela faisait de toute manière déjà deux mois qu’il était pris.
Le brun ressortit des vestiaires, et une jolie main pâle et à l’aspect doux se posa sur sa taille. Un tout petit sourire apparut alors soudainement sur ses lèvres, et sans attendre plus longtemps il se retourna et embrassa sur le front la personne dans son dos.
« Petra…, murmura-t-il. Tu commençais pas seulement à midi toi ?
La nouvelle venue se recula et se mit à rire, avant d’afficher un air blasé.
- Toi et ta mémoire de poisson rouge… »
Eren était arrivé à l’hôpital Rose en août, il y a donc de cela cinq mois. Il s’était immédiatement rapproché de Petra, Jean et Christa, tous les trois là depuis un an, les deux derniers étant de deux ans son aîné, et Petra de quatre ans. Après avoir mis une main aux fesses de celle-ci, il s’enfuit en direction de sa zone de travail. La jolie jeune femme le regarda s’éloigner, secouant la tête sous l’exaspération.
A vrai dire ces deux-là s’entendaient énormément bien, mais leur couple ne s’étaient formé que comme une obligation. Ils se sentaient seuls, avaient besoin d’affection. Une véritable affection, quelque chose de vrai, qu’on veut donner à l’autre et recevoir de l’autre. Et puisque le contact s’était parfaitement établi, c’était arrivé, juste comme ça. Un soir banal en rentrant d’une soirée qui s’était déroulée dans un bar. Il l’avait raccompagné chez elle, et aucun des deux ne voulait rentrer dans leur appartement respectif, où ils ne trouveraient que des pièces vides et un lit froid. Alors elle l’avait embrassé légèrement, et lui avait demandé si ça le dérangerait de rester un peu. Il avait accepté la proposition, avec joie, ne se faisant pas prier.
Elle, elle le trouvait parfois un peu gamin sur les bords, mais ça la faisait rire la plupart du temps. Lui, il la trouvait trop calme, mais sa douceur comblait une partie de son silence. Ils s’entendaient bien, se trouvaient des points communs insoupçonnés. Malgré tout… Au bout d’un mois, ils avaient déjà plus de mal à agir en couple. Faire des sorties, dans les restos, les cafés, les ballades main dans la main, et même s’embrasser. Et ils n’aimaient pas se forcer, surtout Eren. Les faux semblants il détestait ça, encore plus que l’hiver.
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Il laissa tomber son paquet de chips dans un geste mou du poignet, puis plongea son regard dans les grands yeux chocolat de Petra. Il s’éloigna à l’autre extrémité du sofa et se mit à tripoter ses doigts nerveusement, puis la regarda à nouveau.
« Tu…tu penses pas que…
Il ne réussit pas à terminer sa phrase, mais la châtain avait parfaitement compris.
- Ce que je veux dire c’est que, on s’adore tous les deux, m –
- Te fatigue pas Sunshine, le coupa-t-elle.
Il se tut.
- Je suis d’accord avec toi, reprit-elle.
S’ensuivit un silence. Voilà, c’était fait, ils venaient de rompre d’un commun accord, juste là, affalés sur le sofa en mangeant des chips au vinaigre devant la télé. Ils avaient quand même passé deux mois ensemble, alors ils se sentaient un peu tristes et mal à l’aise, mais ça s’arrêtait là.
« Je change de chaîne ? demanda le brun.
- Comme tu veux. » répondit la jeune femme.
Mais il savait à l’avance qu’elle allait être sa réponse, et il avait par conséquent déjà zappé sur une autre émission. Il se laissa aller sur le canapé, faisant abstraction de tout ce qu’il y avait autour de lui à part le petit écran. Il était vraiment épuisé dernièrement. Il se redressa alors subitement, faisant sursauter son amie à ses côtés.
Vous savez ces idées subites et parfois stupides qui vous germent dans la tête, puis vous envahissent l’esprit comme de la mauvaise herbe… Et bien c’était un peu ce qui venait de se passer pour notre jeune Eren. Il se mit sur ses deux pieds et déclara tout haut :
« Il faut que j’arrête de me morfondre. Faut que je me sorte. Maintenant.
Il avait l’air décidé, et voyant son air déterminée, Petra n’hésita pas une seconde :
- J’appelle Jean et Christa.
- Parfait. »
Oh, évidemment il leur était arrivé de sortir tous ensemble, une bonne quinzaine de fois c’est pour dire ! Ils étaient comme des fous, surtout Jean et Eren ; les filles, elles, possédaient un tempérament plus calme, bien qu’enthousiastes elles aussi. Mais ce soir-là, le brun ressentait le besoin oppressant de se bourrer la gueule. Comme un gamin. Il faut dire qu’il était encore jeune aussi, du haut de ses vingt ans. Oh et puis zut, y a pas d’âge pour se faire une bonne soirée arrosée.
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Deux heures plus tard, ils se rejoignaient tous les quatre devant Le Titanesque, un bar dansant sympa, et tenu par une patronne à la poigne de fer de Ymir. Elle était également une amie proche d’Eren. Le nom du lieu s’étalait sous leurs yeux en une lumière rouge agressive et attirante à la fois, pour quiconque souhaitait se lâcher un peu pour la nuit.
« Tu as l’air de bien connaître le coin Eren, s’étonna Christa. Alors que tu habites à l’autre bout de la ville.
- C’est surtout dans cette partie-là du centre que je m’y retrouve, le reste c’est plus compliqué, répliqua-t-il.
- C’est parce qu’il vient y verser ses larmes dans de la bière un soir sur deux, expliqua Jean.
- La ferme, grogna le brun. Au moins je tiens mieux que toi, ça c’est certain, ajouta-t-il ensuite directement, une pointe de défi dans la voix.
- Ah ouais ?! s’exclama le blond.
- Chhhuut les garçons, y a la sécu juste devant ! les réprimanda Petra.
Jean redressa le col de sa veste sous le regard moqueur d’Eren.
- P’tit merdeux, marmonna le blond.
- Ouais ben c’est pas moi qui réagis comme un gosse en attendant, fit Eren, railleur.
A vrai dire si, il agissait comme un gosse. Tous les deux. Peut-être ça qui les avait rapprochés, au fond. Ils aimaient s’emmerder mutuellement, c’était un passe-temps parfait. Ils s’avancèrent vers l’entrée. Leurs sacs furent vérifiés, puis, après s’être assurés de leur majorité d’un rapide coup d’œil sur leur visage, la sécurité les laissa passer. Ils allaient se diriger vers les portes, quand une voix les arrêta :
- Un instant jeune homme, intervint un type moustachu baraqué. Montrez-moi votre carte s’il-vous-plaît. »
Il s’était adressé à Eren, et un petit sourire victorieux naquit sur le visage de Jean. Il avait sa revanche.
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« Purée, ça se voit pas que j’ai vingt piges bordel ?! rouspétait encore le brun après deux heures.
- Faut croire que non ! s’esclaffa le blond.
Eren s’empara de son verre et bu de longues gorgées.
- Ça me fait chier ! J’ai pas l’air d’un putain de gosse non plus, si ?
Il s’était déjà enfilé pas mal de canons avec son très cher confrère Jean, chacun voulant prouver à l’autre qu’il tenait bien mieux l’alcool. Christa les considéra avec inquiétude.
- Vous devriez vous calmer sur la boisson, leur conseilla-t-elle. Vous y allez trop vite. »
Ils ne firent absolument pas attention à elle. Eren avait les yeux mi-clos, il sentait sa tête partir d’un côté puis de l’autre. Il soupira d’extase. Il aimait cette sensation. Il avait l’impression de pouvoir dire et faire tout ce qui lui passait par la tête, sur le coup, c’était une sorte de sentiment de liberté, au fond. Ou un mirage faisant croire à de la liberté, plutôt. Il adorait sentir cette chaleur dans son estomac et au fond de sa gorge, voir les lumières rouges et vertes danser devant ses yeux, se sentir plus proche des autres. Il empoigna alors son ami par le bras.
« Viens Jean on va danser !
- Ouais ! répondit l’autre.
- On vous retrouve ici dans quelques minutes les filles.
- Faut laisser place aux rois de la danse ! » renchérit le blond avec l’acquiescement du brun.
Les deux jeunes femmes levèrent les yeux au ciel, puis les suivirent du regard jusqu’à ce qu’ils disparaissent dans tout ce beau petit monde. Les deux garçons dansaient en fait un peu n’importe comment. Rois de la danse qu’ils s’étaient proclamés…
Les corps de personnes inconnues se pressaient au leur, et c’était une situation assez étrange quand Eren y pensait. On pouvait danser une partie de la nuit à un endroit, collé contre quelqu’un par manque de place, sans voir son visage, sans même jamais lui adresser la parole. Passer une heure à se laisser aller dans la musique aux côtés d’un total inconnu. Il se mit à rire tout seul, et le bruit couvrit entièrement le son que sa gorge émettait.
Puis son regard dériva sur Jean, qui secouait lentement la tête de droite à gauche, les lumières multicolores valsant dans sa chevelure dorée. Le blond s’était légèrement penché en avant, et avait fermé ses yeux, complètement absorbé dans le rythme de la musique. De temps en temps ses paupières se soulevaient, à peine, et ses lèvres s’entrouvraient. Il est incroyablement sexy, songea le brun. Il avait toujours eu un faible pour les blonds. C’est alors qu’il remarqua une goutte de sueur glisser le long de sa tempe, et les lèvres de Jean s’entrouvrirent de nouveau. N’y résistant plus, il vint se presser contre lui, prétextant une bousculade, faute de la foule de personnes présentes. Il plissa ses yeux bleu-vert, et lui fit un sourire en coin, puis ses mains vinrent se poser sur la poitrine du blond, pour descendre jusque sur ses hanches et finir leur course dans son dos, obligeant son corps à se presser contre le sien. Jean passa une main sur l’épaule d’Eren, et l’autre alla se glisser dans ses cheveux humides de sueur. Il surplombait notre protagoniste de cinq centimètres, tout au plus. Il saisit son menton, le relevant vers son visage, puis il l’embrassa à pleine bouche. Leur langues se rencontrèrent immédiatement, sans plus de cérémonie, et le brun fit descendre ses mains jusqu’aux fesses du blond. Ce dernier entreprit de passer ses mains sous son tee-shirt, et il laissa ses doigts courir sur la peau collante de son ami. Sans reprendre leur souffle, ils s’embrassèrent une nouvelle fois. Ils étaient tous les deux brûlants de désir, la chaleur crépitait sous leurs doigts au contact du corps de l’autre. Ils étaient bourrés, essoufflés et en sueur.
Ce n’étaient pas la première fois qu’ils avaient ce genre… d’altercation, dirons-nous. Sûrement la troisième, ou la quatrième fois, mais cela ne dépassait jamais le stade de l’embrassade dans la foule, ou des mains qui se baladent sur le corps.
Mais ne vous laissez pas tromper, Jean aimait les femmes. Il aimait la douceur de leurs courbes, leurs sourires discrets, leurs rires clairs et leur odeur pleine de fraîcheur. Il ne trouvait tout simplement pas chaussure à son pied. Peut-être était-il trop difficile, peut-être cherchait-il trop la perfection, une perfection qui n’existait pas. C’était la même chose pour Eren. Il avait des amis précieux, qui représentaient tout pour lui, mais rien de plus. Aucune romance à l’eau de rose dégoulinant de mots doux et de tendresse, et pourtant il en aurait bien voulu. Ils en auraient bien voulu tous les deux, et c’est ainsi qu’ils s’étaient retrouvés. Dans leur sentiment de manque et de désespoir de cause.
Salut :3 Me revoilà ! Comment c’était, mmh ? Ouais je sais… Jean et Eren… Pas de critiques… Quoique ils peuvent être rigolos !
Enfin bon, je tenais surtout à ajouter que je n’ai absolument aucune idée de combien de chapitres je vais faire ! Je sais même pas exactement ce qu’il va se passer dans la fic à l’avance ! J’ai quelques idées bien sûr, mais ça s’arrête là XD
Réponse à Comette3000 : Merci pour ton commentaire sur la fic En Passant ! Ca me fait super plaisir ! Surtout que y en a pas énormément sur fanfic.fr... En tout cas voilà la suite ! J'espère qu'elle va te plaire tout autant ! Bon après tu as dit que tu aimais la manière dont j'écrivais... J'espère que ça ira pour cette fic, vu que nous sommes en général dans la tête d'un garçon de vingt ans maintenant... Enfin bon, tu m'en diras des nouvelles ! bisous ~
Allez à toute ! Je devrai pas trop tarder pour le second chapitre vu que j’ai tout le week-end devant moi