Tout pour être heureux
Chapitre 2 : Le commencement d'une nouvelle vie
1064 mots, Catégorie: G
Dernière mise à jour 09/11/2016 18:47
« Deux mois se sont écoulés depuis ma rencontre avec cet homme. Il vous a dit vers quelle heure il viendrait aujourd'hui ? » demandais-je à la directrice avec impatience.
« Bonjour, excusez-moi ? » fit une voix près de la porte d'entrée de la salle commune.
« Oh, Livaï ! En parlant du loup, comment vas-tu ? Rentre voyons. Je me suis chargée de l'administration, tous les papiers sont fait. Eren est tellement heureux de pouvoir vivre une nouvelle vie grâce à toi, tu sais ! » lança Petra Ral.
« Oï. Tes affaires sont prêtes gamin ? » me lança-t-il.
« Bonjour monsieur Ackerman. O-Oui, elles se trouvent dans le couloirs ! »
« Bien. Et pas de monsieur avec moi. Tu peux déjà aller charger tes cartons dans la bagnole, le temps de vérifier avec Petra si tout est en ordre. »
« Bien, d'accord ! »
Je m'empressai d'aller dire au revoir à mes amis et de ranger le peu d'affaire que j'avais dans le coffre de la voiture. Une magnifique Lotus jaune, apparemment neuve.
« Il doit bien gagner sa vie pour pouvoir s'offrir une chose pareille ... » pensais-je.
« C'est bon, tout est prêt. Nous pouvons y aller si tu as fini d'embarquer tes affaires. Et ne t'inquiètes pas Petra, je prendrais bien soin du gosse. » fit Livaï d'un ton assuré.
« J'ai toute confiance en toi pour ça, sinon je ne t'aurai jamais demandé pour l'adopter ~ » lui répondit la femme.
« Oui, j'ai terminé. Nous pouvons y aller ! » m'écriais-je, heureux comme jamais.
« Bien, à plus Petra, on se contact dès que possible. Tchao. » dit Livaï d'un ton neutre.
« Salut vous deux, et si Livaï est trop chiant, je t'autorise à le taper, aha ! Puis, je te souhaite un bon anniversaire en avance, Eren. » répondit la directrice.
« Au revoir mademoiselle Ral et merci pour tout ! »
J'étais heureux comme un gamin de 7 ans, je pouvais enfin vivre la vie dont j'ai toujours rêvé.
Après 1 h de route, nous étions enfin arrivés à destination. Un immeuble situé non loin du centre ville.
« Voilà où tu vas habiter dorénavant. Je n'ai pas encore acheté de meubles pour ta chambre, j'ai préféré attendre que tu sois là. Tu dormiras dans mon lit en attendant, quant à moi, je prendrais le canapé. » me dis mon nouveau tuteur.
« Mais... Mais non ! C'est chez vous, je ne vais quand même pas prendre votre lit ! J-je dormirais dans le salon, ne vous inquiétez pas ! » lui répondis-je confus.
« Je te rappel que mon chez moi est devenu ton chez toi à l'instant même où j'ai remplis les papiers d'adoption. Déballe tes affaires, je t'aiderais à les ranger plus tard. Je te propose de commander une pizza pour souper et puis, pourquoi ne pas faire plus ample connaissance ! Qu'est-ce que tu en dis gamin, ça te va comme programme ? » me demanda-t-il le plus naturellement du monde
« O... Oui, bien sûr, pas de soucis mons... Livaï ! » lui répondis-je en bégayant.
L'appartement de monsieur Ackerman n'était pas grand mais était très chaleureux. Tout était niquel, tout était parfaitement rangé.
Je débarrassai mes affaires accumulés à l'orphelinat et les mis dans la pièce qui allait me servir de chambre prochainement et pris une douche le temps que les pizzas soient livrées.
Une fois les pizzas arrivées, nous nous mettions à table pour manger, en essayant d'en apprendre d'avantage l'un de l'autre. Les heures passèrent à une vitesse folle et j'en appris énormément sur mon nouveau tuteur.
Il était pompier et vivait seul. N'ayant eu que des conquêtes amoureuses de courte durée et qui se finissaient souvent mal, il s'était finalement résigné à aimer. Il eu une enfance difficile, mère alcoolique et père violant, il fugua de chez lui à ses 16 ans et ne remetta plus jamais les pieds là-bas.Il m'avoua aussi que Petra Ral était, en réalité, une amie de longue date qui l'avait déjà aidé une bonne centaines de fois, comme le sortir de sa toxicomanie et autres conneries de ce genre. Mais ne m'expliqua pas la raison de mon adoption. Ne pouvait-il pas avoir d'enfant ? Ou bien se sentait-il seul ?
3h du matin, nous n'avions pas fait attention à l'heure.
« Il est temps d'aller dormir gamin, il y en a qui boss demain. » dit Livaï en baillant.
« Pas de soucis,je vais vous laisser votre lit, ce sera plus confortable. » lui répondis-je, baillant à mon tour.
« Bien,comme tu voudras. Il y a des coussins et une couverture dans le placard, sert toi. Bonne nuit. »
« Bonne nuit à vous aussi. »
Je m'endormis assez rapidement, serein. Je me sentais déjà comme chez moi, ici, avec Livaï. Je n'avais plus à m’inquiéter pour l'avenir, je n'aurai pas à aller dans un de ces centres pour jeunes.