Soleil de Minuit [Livaï x OC]

Chapitre 1 : La belle et le sel de pierre

3183 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 27/05/2021 04:04

« Que le bonheur soit la lumière

Au fond des yeux au fond du cœur

Et la justice sur la terre


Il y a des mots qui font vivre

Et ce sont des mots innocents

Le mot chaleur le mot confiance

Amour justice et le mot liberté

Le mot enfant et le mot gentillesse

Et certains noms de fleurs et certains noms de fruits

Le mot courage et le mot découvrir

Et le mot frère et le mot camarade

Et certains noms de pays de villages

Et certains noms de femmes et d’amies »

Paul Eluard 1945



Un petit attroupement s’était formé dans un local du rez-de-chaussée où était entreposé du matériel d’équitation sans âge et parfaitement inutilisable auquel personne ne portait ordinairement attention.

— C'est de la moisissure, non ?

— Je l'aurai parié ! Bordel, c’est dégoûtant…

En cette belle mâtinée de printemps, ce petit débarras était devenu le centre de toutes les attentions suite à la curieuse découverte faite par deux soldats envoyés en ces lieux pour remettre de l'ordre dans le tas de vieilleries. Une pile de caisses de transport avait été déplacée, mettant au jour une immense tache blanchâtre, à l’aspect poudreux et cristallin, s’étalant sur toute la surface de l'un des murs de pierre.

Immédiatement sommée d’aller inspecter la chose, Hansi tentait présentement d’examiner la paroi à la lumière d’une lampe à huile. Elle sortit d’une poche de son uniforme un couteau pour gratter du bout de sa lame la roche qui semblait comme cristallisée.

— Tes conclusions ? s'enquit Levi qui se tenait accroupi près d’elle.

— Ce n'est pas organique, rétorqua-t-elle. C'est minéral.

— Qu'est-ce que ça veut dire ? demanda alors Ness qui avait préféré, dans un excès de prudence, rester planté à l'entrée de la pièce.

— Ça veut dire que c'est du salpêtre, trancha Hansi.

Il y eut un grand silence. Et même si personne ne comprit véritablement à quoi elle faisait référence, tout le monde sembla très ébranlé par sa conclusion.

— Et ce n'est pas bon signe ? interrogea Nanaba.

Contrairement à Ness, celle-ci s'était courageusement approchée pour observer la bizarrerie.

— Pas vraiment, répondit Hansi, en se grattant nerveusement la tête. La présence de salpêtre témoigne d'un taux d'humidité trop élevé à l'intérieur des parois. Et si l'on n'agit pas rapidement, cette tache s'étendra jusqu'au plafond et atteindra ensuite les pièces à l'étage. De plus, il est fort à parier que d'autres murs sont également touchés. Sans compter que la prolifération d'un tel phénomène peut avoir des effets dommageables sur nos santés.

— En d'autres termes la caserne va bientôt ressembler à un tas de fumier… déduisit Levi, dans un soupir d’exaspération.

— Plutôt à un tas de sels toxiques, rectifia aussitôt Hansi.

Ne prêtant aucune attention à sa remarque, il se redressa et se dirigea aussitôt vers la sortie, les sourcils gravement froncés et la mine très contrariée.

Nanaba et Hansi ne tardèrent pas à le suivre et tout le monde quitta rapidement les lieux. Après quoi, le petit groupe se reforma rapidement devant l'une des fenêtres donnant sur la cour intérieure de la forteresse.

— Va immédiatement prévenir Shardiz ! ordonna fermement Levi à Hansi. Il est hors de question de laisser cette merde se répandre partout !

— Idéalement, il faudrait inspecter l'ensemble du bâtiment. Nous pourrions éventuellement commencer par vérifier les murs des pièces humides : sanitaires collectifs, salles d'eau individuelles, peut-être aussi dortoirs.

— Des dortoirs ? répéta Nanaba, d'un air déconcerté. Mais les nouvelles recrues doivent débarquer dans quelques heures. Nous n'aurons jamais le temps de nous occuper de ça avant leur arrivée.

— On n'a qu'à demander aux mômes de s'en charger... suggéra Levi.

— Ah, je sais quelle idée tu as derrière la tête ! fit Hansi, en riant nerveusement. En envoyant les nouvelles recrues inspecter les murs des toilettes dès leur premier jour parmi nous, on pourrait leur donner un petit aperçu de la vie de rêve qu'ils mèneront au Bataillon d'Exploration. Très ingénieux de ta part, Levi ! Et très généreux !

— Que veux-tu, j'ai toujours eu très à cœur de faire le bonheur des enfants… ironisa-t-il, en jetant un coup d'œil désabusé par la fenêtre.

Dehors, le soleil brillait ardemment, dardant ses rayons sur le pavé irrégulier de la cour… ainsi que sur la tignasse blonde d'Erwin qui cheminait vers le bâtiment principal. Celui-ci était accompagné d'une femme que Levi n'avait jamais vue.

— C'est qui celle-là ? bredouilla-t-il pendant que Nanaba et Hansi débattaient sur la manière d'informer leur commandant de la nature de leur problème.

— Aucune idée, répondit Hansi, en regardant à son tour par la fenêtre.

— Je crois que cette femme est le nouveau docteur qu’Erwin a fait venir de Karanes, révéla alors Nanaba.

— C'est Erwin qui l'a ramené ici ? s’enquit Ness, avec étonnement.

— Oui, répondit Nanaba. Elle officiait à l'est en tant que médecin lors de l'opération de reconquête du mur Maria. Cette femme a fait montre d'une grande abnégation durant toute l'opération, sauvant des dizaines de vies malgré le peu de moyens dont elle disposait.

— Je vois, murmura Hansi d'une voix contrite. Alors ça y est, Erwin commence déjà à recruter du personnel.

Derrière la fenêtre, ils observèrent silencieusement le lieutenant en uniforme conversant allègrement avec cette femme à la chevelure d'un blond très clair, coiffée d'une petite capeline bordée de noir. Grande, à la silhouette élancée, elle portait un long manteau gris recouvrant une toilette aux accents quelque peu militaires et qui n'avait certainement pas été choisie au hasard. 

— Une sorte de coquetterie bourgeoise, songea alors Levi après avoir procédé à l'examen détaillé de son accoutrement.

Au reste, Ness ne put s'empêcher d'exprimer à haute voix son enthousiasme à la vision de la jolie dame :

— Ben, dis donc, c'est une beauté le nouveau docteur !

— Mouais, pas mal… acquiesça sobrement Levi.

Perdue dans ses pensées, Hansi (qui ne ratait jamais une occasion de se moquer de Levi chaque fois qu'il faisait un écart à ses airs d'éternel blasé) ne releva même pas la surprenante approbation de son compagnon. Elle avait beau se tenir physiquement à côté de ces trois camarades, observant avec eux la scène qui se jouait en contre-bas, son esprit était résolument ailleurs.


*


Plus de deux mois s'étaient écoulés après la fin de l'opération de reconquête du mur Maria et les expéditions extra-muros demeuraient toujours irrémédiablement suspendues. À défaut d'argent, mais aussi par manque de volonté politique, le bataillon d'exploration était fermement assigné à résidence au cœur du district de Trost.

Et le temps commençait à se faire long à l'intérieur des murs du quartier général. D'autant que le souvenir de cette immonde entreprise hantait toujours la mémoire de ceux et celles qui avaient escorté ces pauvres malheureux vers le trépas. Le sang, les cris, la fange, des montagnes de corps mutilés, démembrés, entassés dans des fosses communes ; des brasiers gigantesques de chair humaine dégageant une fumée nauséabonde ; odeur de mort omniprésente, persistante, qui mit des semaines à s'estomper… voilà à quoi pouvait se résumer le terrible hiver qui venait de s'achever.

Aujourd’hui, les esprits marqués au fer rouge de ces valeureux soldats n'aspiraient plus qu'à une seule et unique chose : franchir les portes du mur Rose pour galoper sur les territoires perdus, comme pour exorciser l'inexorable défaite.


*


Les lèvres collées à l'oreiller, Hansi était étendue sur le ventre au milieu du lit. Son corps las et entièrement dénudé sur les draps s'enfonçait profondément dans la paille du matelas, pendant que la lumière dansante de la bougie qui éclairait faiblement la chambre projetait sur les murs l'ombre de sa chevelure en bataille ; laquelle était attachée à l'arrière de sa tête en une sorte de chignon mal arrangé.

L'œil vague, l'esprit vide, elle regardait à travers les verres de ses lunettes le coin de la pièce, quand, tout à coup, elle les vit : les deux vilaines pierres recouvertes de cristaux grisâtres, là, juste sous son nez.

— Nom d'un chien... grommela-t-elle, relevant la tête.

— Quoi ? s'enquit l'homme qui se délestait de ses bottes, à l'autre bout de la chambre.

— Du salpêtre, sur le mur ! Ici ! expliqua-t-elle aussitôt, en montrant du doigt les deux pierres gâtées.

L'homme garda le silence et se contenta de jeter un coup d'œil vers l'endroit qu'elle lui indiquait. Quelques minutes s'écoulèrent dans le calme le plus complet, puis il finit par approcher. Il plia ses grandes jambes pour s'asseoir sur le bord du lit.

— Il faut trouver rapidement une solution à ce problème, dit Hansi, en reposant sa tête sur l'oreiller. À commencer par identifier la cause des remontées d'humidité.

— D'où ça pourrait provenir, selon toi ? demanda l'homme qui maintenant déboutonnait sa chemise.

— Difficile à dire. Présence d'eau en sous-sol, mauvaise aération, gouttière endommagée, les causes peuvent aussi bien être multiples.

Il ôta sa chemise et se tourna vers elle pour poser sa grande main à plat au milieu de son dos. Comme il caressait la peau nue, il décréta :

— Tu régleras ça avec Erwin. Je n'aurai pas le temps de m'en occuper.

— Je sais bien, acquiesça-t-elle, en fermant les yeux, tandis qu’elle sentait la main glisser vers le creux de ses reins. Je sens que Levi ne va pas me lâcher avec cette histoire. Ce maniaque était déjà au bord de la crise de nerfs, ce matin, quand on a découvert la tache dans la remise. Ah ! et en parlant d'Erwin, on l'a aperçu en compagnie du nouveau…

— Tu peux aussi bien abandonner l'idée de me faire un rapport sur chacun de mes hommes, suggéra-t-il, comme il s'inclinait pour déposer un baiser sur le sommet de sa tête.

Sa petite remontrance l'amusa. Alors, elle sourit. Mais l'éclat de rire qu'elle lui aurait ordinairement concédé demeura coincé en travers de sa gorge. Ce soir, l'envie n'y était résolument pas.

Le grand corps se colla contre le sien et de toute sa lourdeur, l'enfonçant plus profondément dans le matelas. Il déposa un autre baiser sur sa nuque, à la lisière de la chevelure. Ensuite, avec la plus grande des délicatesses, il ôta une à une les épingles qui maintenaient ses cheveux en place. C'était une sorte de rituel ; l'amour ne devait se faire qu'avec les cheveux détachés. Pour quelles raisons ? Hansi l'ignorait.

Après quoi, il lui retira ses lunettes et les déposa soigneusement sur la table de chevet, pour enfin s'abandonner au bonheur d'embrasser sa joue.

Toujours étendue sur le ventre, Hansi détourna son visage pour soulager son cou douloureux.

— Montre-moi ta figure, commanda-t-il doucement.

— Mais, je ne peux pas davantage tourner ma tête ! objectait-elle, d'un ton faussement boudeur. Je vais finir par me tordre le cou !

— Laisse-moi te regarder…

Émue par les intonations plaintives de sa voix, Hansi finit par céder. Elle fit mine de le regarder par-dessus son épaule, le visage de profil, à moitié enfoui dans l’oreiller. Or, dans la pénombre et sans ses lunettes, elle ne distinguait guère plus que les contours de sa tête. Il fallait donc faire un effort d'imagination pour se représenter mentalement les cheveux bruns, les prunelles d’ambre, les sillons autour des yeux et l'intensité de son regard, même voilé par le désir.

Avec une infinie douceur, il l'enveloppa de ses bras et la serra contre lui. Encore des baisers, dans le cou, sur l'épaule. Le poil de sa barbe irritait sa peau brûlante.

Progressivement, elle se coula dans sa chaleur. Elle fit son possible pour graver ce moment providentiel dans sa mémoire avant que son esprit ne parte définitivement à la dérive. Il fallait conserver ce souvenir en prévision des épreuves à venir et faire de ces minutes suspendues un baume guérisseur pour les coups du sort… Mais bientôt, pour une curieuse raison, les deux grandes mains qui la caressaient avec tant de tendresse stoppèrent tout mouvement. Puis, finirent carrément par se dérober à elle. D’un seul coup, le matelas se gonfla comme l’homme s’appuyait dessus pour se redresser. Et son mouvement fut si vif, si soudain, qu’il brassa vigoureusement l’air autour d’eux, faisant vaciller la flamme de la bougie qui menaça alors de s’éteindre. Brutalement privée de la chaleur de ce corps, Hansi frissonna. Elle comprit immédiatement que quelque chose n’allait pas. Que lui arrivait-il ? Pourquoi s’était-il ainsi reculé ? Elle pouvait pourtant sentir qu’il était toujours là, tout près, et qu’il la regardait. Le dos, les reins, les fesses, le corps tout entier étendu sur les draps blancs. Offert à son regard. Ses yeux avaient remplacé ses mains. Et sans un mot, immobile, elle se laissa regarder.

Puis, un soupir se fit entendre. Un de ces soupirs impitoyables qui ne présagent rien de bon. Impitoyable, comme ce corps qui résistait au désir, suspendu au-dessus du sien. Pétrifié. Qu’est-ce qui avait stoppé ainsi son élan ?

S’armant de courage, Hansi résolut de tourner sa tête pour jeter un coup d’œil par-dessus son épaule et pour affronter la vision nébuleuse de celui qui se refusait à elle. Et elle le vit : le grand corps inerte, planté comme un pieu dans les draps blancs.

— Viens, lui dit-elle.

Elle tendit alors sa main vers l’homme qui se taisait – qui se murait dans un silence forcené –, pour l’attirer près elle.

— Keith… murmura-t-elle, d’une voix suppliante. Viens ici, viens.

Sa main agrippa son bras, l’invitant à s’étendre sur les draps, à ses côtés. Il s’exécuta tranquillement, docile, sans mot dire.

Les yeux fermés, Hansi baisa le front de son commandant, puis sa bouche. Les lèvres chaudes avaient encore un peu le goût du vin qu’ils avaient bu ensemble, quelques heures plus tôt.

Elle effleura sa peau de miel, caressa son corps robuste. Elle frôla du bout de ses doigts les innombrables cicatrices, stigmates de plusieurs décennies d'explorations hors des murs. Pourtant, elle sentait vivement qu’il se contenait. Mais que contenait-il, au juste ? Elle l’ignorait totalement.

Lui – le colosse de deux mètres, la force de la nature, qui avait survécu à un nombre incalculable d’expéditions et qui avait si souvent bravé la mort – n’était plus que l’ombre de lui-même.

Et ce fut dans cette confusion qu’ils firent l’amour.


*


Assis sur le bord du lit, le commandant se servait un verre d’eau. À présent, c’était lui qui lui tournait le dos. La chambre était plongée dans une obscurité à peine atténuée par la chandelle presque consumée et dans la semi-pénombre, Hansi ne distinguait que les contours de sa haute silhouette aux larges épaules et aux bras puissants.

— Dans cinq jours, je m’en vais pour Stohess, présenter ma démission à Zackley, déclara-t-il gravement, la tête enfoncée dans son dos voûté. Advienne que pourra. Tu veux venir avec moi ?

Exténuée de fatigue et accablée de sommeil, elle rétorqua dans un bâillement :

— C'est que je dois m'occuper de cette histoire de salpêtre…

Hansi s'était habilement glissée sous les draps et était déjà sur le point de sombrer dans un profond sommeil.

— Oui, tu as raison, dit-il d'une voix blanche, avant de souffler sur la flamme de la petite bougie pour l'éteindre. Tu as mieux à faire ici.

Il déposa son verre vide sur la table de chevet, juste à côté des lunettes. Après quoi, il s'étendit de tout son long sur le lit. Et dans les ténèbres de la chambre, leurs deux corps blottis l'un contre l'autre trouvèrent enfin le repos.

Mais Hansi rencontrait toutes les peines du monde à s'endormir. Sa propre voix résonnait encore dans ses oreilles, comme elle s'entendait répondre à la question de son commandant avec ce détachement qui confinait à la stupidité. En définitive, avait-elle compris le sens de sa question ? Le souffle chaud de l'homme qui s'endormait prés d'elle n'arrangeait rien à son agitation intérieure et ne faisait que renforcer le remords d'avoir répondu si vite et si imprudemment.

Une foule de questions se bousculèrent bientôt dans son esprit. Qu'avait-il voulu dire par là ? L'accompagner où ? Pour quoi faire ? Et puis, au juste, pourquoi partir ? Pourquoi maintenant ?

Le doute se mua peu à peu en amertume. Comment un vétéran tel que lui pouvait-il se reconvertir en instructeur ? Tout cela n'avait aucun sens. Elle ne comprenait plus rien à rien. Pourquoi ce départ, si soudain, si brutal ?

L'amertume laissera bientôt place à la colère. Pourquoi devait-il déserter ainsi son bataillon, laissant ses fidèles soldats sur le carreau ? Lui, le courage personnifié, qui n'avait jamais failli ni devant les hommes ni devant les monstres. Lui, son héros, son exemple dans l'abnégation, sa source d'inspiration première. Le poids de toutes ces vies perdues sous son commandement était-il si lourd à porter ? Ou bien était-ce une raison plus triviale qui le poussait ainsi à prendre la fuite ?

Comme unique réponse à toutes ses interrogations, elle ne recevra que cet implacable silence d'une cruauté infâme. Et ce silence engendrera une haine sourde, tenace, qui demeurera encrée viscéralement en elle pour le restant de ses jours.

Ni le temps ni les réponses qui finiront par être apportées des années plus tard, dans un autre lieu, dans un autre « monde », n’apaiseront la douleur de cet abandon.

Hansi adorait un homme qui allait bientôt l’abandonner. Un homme qui devait bientôt la quitter. Cinq jours. Telle sera la durée de sa terrible agonie. L’âme mordue jusqu’au sang, jetée en pâture aux cochons. La perspective de se faire piétiner par une horde de titans lui aurait semblé moins sinistre et diablement moins douloureuse.



À suivre…



Notes : Si vous êtes parvenu à la fin de ce chapitre et que vous lisez à présent cette note, félicitation, vous êtes armés pour la suite de l'aventure.

Je vous encourage à poster un petit commentaire pour aider au référencement et c'est un bon moyen de me motiver. À bientôt ! 

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