Après tout, je suis ton petit ami, non ?

Gakuen Alice : Après tout, je suis ton petit ami, non ?

  L’air était frais et léger. Le soleil, brillant de mille feux, dardait ses rayons sur les bâtiments de l’Académie Alice… Pour Natsume, l’endroit était devenu plus respirable depuis peu, grâce au retour d’une certaine personne… Cependant, pour la énième fois, il soupira. Déjà une semaine que Mikan était revenue… Et ils n’avaient pas eu un seul moment à eux deux ! C’est vrai quoi ? Après tout, je suis ton petit ami, non ? Mais elle était entourée en permanence par d’anciens amis ravis de la revoir… et par des garçons, à la plus grande fureur du jeune homme. Bien sûr, il l’avait toujours trouvé belle, mais il fallait reconnaitre, et lui le premier, qu’en grandissant, elle avait vraiment embellie. Et cela ne faisait que renforcer son désir pour elle.

  Cependant, pour l’heure, elle se trouvait à quelques mètres de lui, à parler à d’autres garçons… Et cela tout sourire ! C’était inadmissible ! Après tout, je suis ton petit ami, non ? Il se concentra un instant, et des flammes de puissances modérées se matérialisèrent près des jeunes garçons auxquels parlait Mikan… Cette dernière cessa immédiatement de sourire et se dirigea vers lui, mécontente.

-Arrête ça tout de suite, Natsume, dit-elle en lui prenant la main.

  Les flammes disparurent immédiatement. C’était toujours comme ça, dès qu’elle le touchait il perdait tous ses moyens, et cela n’était guère dû à l’Alice de la jeune fille. A une époque, elle aurai certes put brider ses pouvoirs sans même le toucher, mais aujourd’hui, c’était autre chose qui les réduisait au silence… En effet, les Alices de Mikan, étaient partis pour toujours. Mais en tant que nièce du directeur du lycée, et ancienne Alice, elle pouvait, maintenant que tout danger pour elle était écarté, demeurer à l’Académie…

  Les doigts de Natsume, se refermèrent autour de ceux de la jeune fille, avant qu’il les porte à ses lèvres, pour les embrasser, en fermant les yeux. La jeune fille rougit jusqu’aux oreilles, mais ne reprit pas sa main. Au lieu de cela, elle se rapprocha de Natsume et déposa un baisé sur son front. Les garçons, qui avaient assisté à la scène, s’étonnaient toujours, comme tous leurs camarades, de la tendresse dont pouvait faire preuve la terreur qu’était Natsume pour Mikan… Celui-ci, en sentant les lèvres de sa petite amie sur son visage rouvrit les yeux. Etonnée, Mikan put y décerner une lueur déterminée. Qu’est-ce qu’il avait donc en tête ? Gardant sa main dans la sienne, il l’entraina loin de la foule, dans un coin isolé…

-Natsume ? commença la jeune fille. Qu’est-ce qui te…

  Elle fut cependant interrompue, lorsque des lèvres avides, s’écrasèrent sur les siennes. Mikan était figé, trop surprise pour avoir la moindre réaction. Néanmoins, lorsqu’elle sentit un bras s’emparer de sa taille pour la rapprocher du corps de Natsume, tandis qu’une main venait se loger tendrement sur sa joue, elle ferma les yeux. Très vite, le baiser se fit plus ardent, plus fougueux, plus impatient aussi. Mikan, qui avait agrippé le col de la chemise de Natsume pour le rapprocher d’elle, sentit la langue du jeune homme chatouiller ses lèvres. Emportée par la passion du moment, elle entrouvrit ces dernières… Très vite, leurs langues se trouvèrent pour un ballet passionné. Les mains de Natsume se déplaçaient sur le corps de Mikan, tandis que celle-ci, abandonnant le col du jeune homme, passa avec délice les doigts dans sa chevelure noire.

  Le baisé pris fin, lorsqu’essoufflé, Natsume, rompit à regret le contact. Il eut alors, la plus adorables des visions. Sa Mikan, le visage rouge, les lèvres gonflées et les larmes aux coins des yeux. Il déposa son front contre le sien, avant de reprendre ses lèvres pour un doux baisé, plus court, mais plein de tendresse.

-Ne montre ce visage-là qu’à moi ! exigea-t-il. Après tout, je suis ton petit ami, non ?