Romance au championnat du monde de basket

Chapitre 1 : Départ et arrivée aux Etats-Unis

3667 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 12/10/2020 12:23

Daiki Aomine, 20 ans était un joueur de basket très doué. Ses aptitudes hors du commun et la force impressionnante dont il avait été doté, lui avaient permis d'être considéré comme un As dans le sport du basket. Cette année, il n’avait qu’une hâte : Participer au championnat du monde. Si Taiga Kagami, son plus grand rival, avait des chances d’intégrer la NBA, alors lui aussi. D’ailleurs, durant les quatre ans qui avaient suivi le match contre les Jabberwock, il s’était entrainé sans relâche. Ainsi il avait au moins triplé son agilité, sa rapidité et sa force, qui étaient déjà à un excellent niveau. Et aujourd’hui, il allait pouvoir montrer au monde entier le fruit de sa détermination mais aussi prendre sa revanche sur Taiga Kagami qui vivait à Los Angeles, là où il disputerait la coupe du monde.

  Autrefois de nature amicale, Aomine était devenu aigri au fur et à mesure qu'il s'était amélioré au basket. Le fait que ses concurrents ne veuillent plus faire d'effort pour le battre, lui avait enlevé l'amour qu'il portait à ce sport. Il s'était ainsi mis en tête qu'il était simplement le plus fort et que la seule personne qui pouvait le battre était lui-même. Il ne respectait plus rien et se foutait de tout. Que ce soient des entraînements, des matchs ou même des adversaires. Il les considérait tous comme faibles et voulait simplement les écraser sans ménagement.

Jusqu'au jour, où il avait croisé le chemin de Taiga Kagami, élève et joueur de l'Académie Seirin. Étant lui aussi doté de capacités exceptionnelles pour le basket, il avait été le premier à le surpasser et ainsi à l'avoir éliminé de la Winter Cup. Certes, il l’avait sous-estimé, car il ne s’attendait pas à rencontrer quelqu’un de son envergure. Mais, le fait est qu’Aomine avait pour la première fois perdu un match à cause de ce joueur. Depuis, il avait retrouvé le sourire lorsqu'il jouait au basket. Le fait de savoir qu'il existait enfin quelqu'un à sa hauteur le motivait de plus en plus chaque jour. Sa nature amicale était plus ou moins revenue, enfin surtout avec ses coéquipiers de la « Génération des Miracle », parce que sinon il avait toujours un fichu caractère et son assurance pouvait le rendre clairement exécrable. Les deux choses qui comptaient le plus pour Aomine était : Le basket-ball mais aussi les Idoles japonaises. Il était très centré sur lui-même et ne pensait bien souvent qu’à lui. Cela dit, ça ne l’empêchait pas d’avoir un bon fond et d’aider les gens sans qu’ils ne le sachent car il n’aimait pas se sentir vulnérable.

Il était dans sa chambre en train de mater un de ses nombreux magazines pour adulte, quand Satsuki Momoi, assistante de son coach et meilleure amie, entra en trombe dans sa chambre. Ses longs cheveux roses voltigeaient dans tous les sens tandis que ses yeux de couleurs roses fusillaient du regard le jeune bronzé.

« Non mais je rêve Aomine ! L'avion est dans deux heures ! Et ça fait des lustres qu'on t'attend !

—   Oh ça va Satsuki ! On a seulement une demie-heure de route jusqu'à l’aéroport..., répondit-il en se grattant l'oreille avec son auriculaire.

—   Oui mais le temps de passer les portiques de sécurité et d'enregistrer les bagages ça va prendre des plombes ! Alors magnes-toi ! »

Satsuki Momoi avait le même âge qu’Aomine et ils avaient grandi ensemble. Jeune fille à la poitrine plus que généreuse, elle n'hésitait pas à dire ses quatre vérités au jeune basketteur qui avait le don de la rendre folle. Seulement, le caractère nerveux de ce dernier entraînait souvent des mots durs à son encontre. Mais au fond, Momoi savait qu’Aomine se donnait cette image par fierté.

« Ok ok... Mais fermes-là veux-tu, se contenta-t-il de répondre. »

Pas totalement convaincu, il se leva paresseusement tandis que Momoi s'occupait de prendre sa valise et son sac de sport. Mince et menue comme elle était, jamais elle n'aurait pu les sortir de la maison, mais sous ses airs de rustre, Aomine avait un minimum de savoir vivre, alors avec un peu de brutalité, il s'empara négligemment de ses bagages pour l’aider.

Le bus loué pour accompagner l’ensemble des joueurs japonais attendait devant son portail de jardin. Chaque joueur avait une particularité hors du commun en tant que joueur de talent. Kuroko Tetsuya, plus petit que la moyenne des garçons de son âge, était assis près d'une des fenêtres du bus. Il regardait dehors d'un air absent avec ses écouteurs dans les oreilles. Satsuki Momoi était amoureuse de lui. A peine entrée dans le bus, elle se précipita pour s'assoir à ses côtés et lui dit la bouche en cœur :

« Ça y est mon Tetsu ! On peut y aller !

—    Oui, répondit-il le plus simplement du monde avec un léger sourire. »

Le coach Harasawa, s'assit à l'avant du bus après avoir fait un signe de tête plutôt désapprobateur à Aomine qui fila s'assoir près de Kise, derrière Kuroko et Momoi.

« Ah Aomine ! Je parie que tu regardais encore un de tes magasines cochon hein ?

—   Ouais et alors ? ronchonna-t-il.

—   Faudrait peut-être penser à jeter ton dévolue sur une fille un de ses quatre !

—   La ferme ! Je n’ai pas besoin de copines ! Les filles ne sont qu’une gêne pour les hommes ambitieux, dit-il catégorique en pensant au basketball.

—   Hey ! Je ne suis pas comme ça moi ! se renfrogna Momoi.

—   Bref… ça va Tetsu ? Quoi de neuf ? demanda le bronzé qui s’accouda entre les deux sièges devant lui.

—   Rien de spécial et toi ?

—   Je me suis fait allumer par mes parents car je n’ai pas obtenu mon diplôme, râla-t-il.

—   Ce n’est pas étonnant, tu n’as jamais été une lumière en ce qui concerne les études.

—   Oh ça va Tetsu ! Pas besoin de remuer le couteau dans la plaie… Je n’ai pas besoin de diplôme pour devenir basketteur professionnel. Mon talent suffira à impressionner les recruteurs ! conclut-il en s’affalant dans son siège. »

Ryota Kise, un grand jeune homme au physique parfait, surfait sur ses pages créées sur différents réseaux sociaux. Ayant repris le mannequinat après avoir obtenu son diplôme, il était maintenant devenu un mannequin célèbre au Japon même si de temps en temps il continuait de s’entraîner avec Aomine et Kuroko avec qui il avait gardé contact après le lycée. Il surveillait donc son image et alimentait sans cesse ses différents profils. On comprenait tout de suite à ses beaux yeux en amande de couleur ambre et ses cheveux blonds parfaitement coiffés, qu’il était fait pour être mannequin. Cela dit, de nature sensible, le basket avait toujours eu une place importante dans son cœur, et il était content de pouvoir rejouer avec son équipe du collège. C’était clairement lui qui mettait l’ambiance et il savait très bien détendre l’atmosphère. Avec Kotaro Hayama, un remplaçant au poste d’ailier, l’équipe du Japon n’était pas près de s’ennuyer.

Une voix snob et légèrement pincée s’incrusta dans la conversation. C’était le capitaine de l’équipe, Akashi. Avec ses cheveux d’un rouge flamboyant, il avait un charisme hors du commun et savait trouver les mots justes dans n’importe quelle situation. Gentil et avenant, il vouait un grand respect à ses coéquipiers et avait foi en la capacité de tous. Cependant, il ne supportait pas qu’on discute ses ordres et savait se montrer persuasif et dur quand il le fallait.

« Tu devrais vraiment faire l'effort d'arriver à l’heure, Aomine, lui dit-il d'un ton moralisateur.

—   Oui, oui, c'est bon... J'ai juste mal calculé mon coup..., répondit-il ensuite d'un air détaché et grognon juste en ouvrant un œil.

—   Très bien je n'en dis pas plus... Tant que tes capacités sont au maximum, moi ça me va.

—   Ne t’inquiète pas pour ça ! le rassura-t-il en refermant ses yeux. »

        Akashi se contenta de hausser les épaules et repartit s’assoir sur la rangée des sièges d’en face, près d'un autre joueur Reo Mibuchi installé un peu plus à l’arrière du bus. Sur le siège derrière eux, était assis Kotaro Hayama. Tous les trois avaient étudié au lycée Rakuzan et faisaient partis de l’équipe de basket de l’établissement. Ensemble, ils avaient gagné tous les matchs de la WinterCup, depuis la fondation du tournoi, jusqu’à ce qu’ils eussent affrontés l’équipe de Seirin en final, du temps où Taiga Kagami était encore là.

Dans le milieu du basket-ball, Mibuchi et Hayama se faisaient appeler les « Rois sans couronnes ». Ce nom désignait cinq joueurs qui étaient presque aussi forts que la « Génération des Miracles ». S’ils étaient nés à une époque différente, ces joueurs auraient sans aucun doute hérité du titre des « Miracles ». Reo Mibuchi avait une apparence androgyne et une attitude très féminisée. Il avait de longs cheveux noirs qui atteignaient son menton, les yeux verts et un regard plutôt doux avec de longs cils. Il aimait les hommes et il ne put s’empêcher de jeter son dévolu sur un des joueurs de son équipe, Kazunari Takao, un remplaçant au poste de meneur, qu’il appelait déjà affectueusement Kazu-Chan.

« Hey Sei-Chan, s’adressa Mibuchi à Akashi. Kazu-Chan est encore plus mignon tu ne trouves pas ?

—   Reo… Tu sais très bien que je ne m’intéresse pas aux garçons…, lui dit calmement Akashi.

—   Oui je le sais bien, ricana-t-il fémininement. Mais un garçon peut trouver un autre garçon beau sans que ça veuille dire quoique ce soit, répondit-il alors.

—   Je suis tout à fait d’accord ! intervint brusquement la voix d’Hayama derrière eux. »

Si Mibuchi était du genre constamment tendu, c’était tout le contraire de Kotaro Hayama. Il était énergique et très enfantin dans sa manière d’agir. Cela dit, il était très vindicatif envers ses adversaires et aussi plutôt arrogant quand il s’agissait d’écraser ses opposants. De taille moyenne, il avait un physique très athlétique. Ses cheveux étaient d’un blond vénitien coupés courts et ses yeux verts de formes ovales le faisaient ressembler à un félin.

« Hayama ! As-tu besoin d’intervenir de manière si brusque ?! le réprimanda Reo.

—   Oh ! Détends-toi Reo-nee ! Je croyais que tu avais des vues sur Hyuga de l’équipe de Seirin ?

—   Hmmm… Oui c’est vrai… Mon petit Junpei et son tempérament ainsi que son talent pour les tirs à trois points ne m’a jamais laissé indifférent je l’avoue… Mais il n’est hélas plus un cœur à prendre puisqu’il sort avec une fille, dit-il déçu.

—   Ah là là ! Toi et tes histoires de cœur ! s’exclama Hayama. On pourrait en écrire tout un roman ! »

—   Je ne voudrais pas te casser dans ton délire, Mibuchi, mais je crois que Takao est amoureux de Midorima, intervint machinalement Teppei Kiyoshi, le pivot remplaçant.

—   Quoi ? Mais Midorima n’est pas gay ! s’offusqua le jeune homme efféminé en dévisageant le géant assis à côté d’Hayama.

—   Je le sais ! lui sourit-t-il. Mais Hyuga ne t’est toujours pas indifférent, alors que tu sais pertinemment qu’il sort avec Rikko ! »

Teppei Kiyoshi faisait partie des joueurs qu’on appelait les Généraux sans couronne, tout comme Mibuchi et Hayama. Il avait été un sacré pilier dans l’équipe de Seirin au lycée. C’était lui qui avait d’ailleurs fondé le club de basket-ball à cette époque, et ainsi il avait une très grande affection pour tous ses coéquipiers. Il était prêt à se donner corps et âme pour les protéger. Dégoûté de n’avoir pu jouer contre les Jabberwock à cause de sa blessure au genou, il était bien décidé, maintenant qu’il avait fini sa rééducation, d’apporter ses talents exceptionnels en tant que pivot remplaçant, pour faire gagner la coupe à sa nouvelle équipe. Sa grande taille ainsi que ses grandes mains, faisaient de lui un joueur exceptionnel à ce poste, capable de rivaliser avec Atsushi Murasakibara de la « Génération des Miracles ». Brun aux cheveux encadrant un regard sombre mais doux et affectueux, il était plutôt modeste. Cependant, il avait un franc parlé parfois désarmant mais comme il était de nature souriant et toujours joyeux, ses remarques passaient toujours bien. Sans le vouloir, il venait de ruiner tous les espoirs du pauvre Mibuchi.

« Franchement Shin ! Tu n’aurais pas pu amener un porte-bonheur moins gros ? ria Takao à l’intention de son voisin. »  

Sur la rangée opposée à l’ancienne équipe de Rakuzan, se trouvait Kazunori Takao et Shintaro Midorima. Ce dernier, du haut de ses 1m92, avait installé un gros ours en peluche entre lui et son coéquipier.

« Je ne t’ai jamais demandé de t’assoir à côté de moi, répondit-il sans même lui adresser un regard.

—   Oh non ! C’est bien de voyager ensemble ! Ça va être cool !

—   Hmmm… Si tu le dis… grogna-t-il beaucoup moins ravi. »

Midorima était un jeune homme très réservé et avait tendance à regarder les gens de haut surtout ses adversaires. Mais il avait un bon fond et aimait conseiller les gens s’il avait la solution à leur problème tout en restant discret. Il avait beau être froid avec son coéquipier Takao, qu’il connaissait depuis le lycée puisqu’ils avaient joué tous les deux dans l’équipe de Shutoku, mais chacun savait qu’en réalité il le portait beaucoup en estime. D’ailleurs ils étaient très complémentaires et se faisaient une confiance aveugle sur le terrain. De nature orgueilleuse, il avait une grande confiance en ses capacités de basketteur. Ses cheveux verts assortis à de jolis yeux en amandes encerclés de lunettes de vue, faisaient totalement chavirer le cœur de son voisin de siège sans le savoir. Il était en train de lire son magasine sur l’horoscope car il accordait beaucoup d’importance à ce qu’annonçait son signe zodiacal, le cancer. Chaque jour il vérifiait si c’était son jour de chance et quel serait son objet porte bonheur, ceci afin de mettre toutes les chances de son côté.

Puis enfin, Murasakibara, un géant de deux mètres sadique et enfantin assis sur le siège derrière Kise, mangeait Donut sur Donut pendant que Kise lui expliquait l’importance des réseaux sociaux au travers de son siège. Avec ses cheveux mi-longs de couleur violet, Murasakibara paraissait assez sot mais il essayait quand même de comprendre ce que le blond lui racontait. Jusqu’à il y a quatre ans, lors du match contre les Jabberwock, tout le monde pensait qu’il jouait au basket simplement parce qu’il savait qu’il était bon. Il disait même qu’il n’aimait pas ce sport et que ça l’ennuyait. Mais en fait, il s’était révélé que s’il s’empêchait d’aimer ce sport au point de s’ennuyer, c’était parce qu’il ne trouvait jamais d’adversaire à sa taille et qu’il ne pouvait jamais déployer toute sa force de peur de blesser. Après tout, il n’était que lycéen, jouait avec des lycéens et était dans des tournois de lycéens. Aujourd’hui, il allait participer au championnat du monde, alors forcément il allait rencontrer d’autres sots comme Silver des Jabberwock, contre qui il avait pu dévoiler toute sa puissance. Il était donc aux anges même s’il continuait à garder son flegme légendaire.

Le géant s’entendait très bien avec un de ses coéquipiers du lycée Yosen, Tatsuya Himuro assis à côté de lui, qui avait été également recruté pour remplacer le poste d’arrière si besoin. Il se trouvait être l’ami d’enfance de Taiga Kagami. Arrivé fraîchement du Japon au temps de l’école primaire, il avait eu du mal à se faire des amis. Himuro étant japonais aussi, l’avait aidé à s’intégrer en le faisant jouer au basket. Ils se considéraient depuis comme des frères. Il était beaucoup plus petit que Kagami mais plus âgé d’un an et avait des cheveux noirs et lisses. Une frange cachait un de ses yeux de couleur clair, tandis qu’un grain de beauté avait trouvé refuge sous son autre œil. Cool et mature, il était aussi gentil et courtois, ce qui lui valait un certain succès auprès des filles. Cependant, il avait un fort esprit combatif et montrait rarement ses émotions. Au fond de lui il ne supportait pas que Kagami soit meilleur que lui au basket alors que c’était lui qui lui avait appris ce sport. Mais son amitié fraternelle passait au-dessus de cela aujourd’hui, et il n’avait qu’une hâte l’affronter de nouveau lors de ce championnat du monde et avoir de ses nouvelles.

Parlons à présent du coach Katsunori Harasawa. Agé de 46 ans, c’était un homme qui avait fière allure et une grande prestance. Les cheveux noirs légèrement bouclés atteignaient le bas de son cou et était souvent habillé formellement : Une chemise, une cravate et parfois un gilet de costume. Se souciant beaucoup de la victoire, il formait ses joueurs dans le seul but de gagner. Il était l’entraîneur d’Aomine et d’Imayoshi à l'académie Tôô où étudiaient ces derniers. Il les connaissait donc très bien et saura ainsi les canaliser.

Shoichi Imayoshi, âgé de 21 ans était assis à ses côtés. Il avait les cheveux noirs assez longs pour qu’ils lui arrivent à hauteur de ses yeux noirs, encerclés de lunette de vue. Poli et courtois, il cachait une nature plutôt sournoise. Après avoir obtenu son diplôme, il avait validé une certification pour devenir entraîneur et c'était pourquoi aujourd'hui, il accompagnait Harasawa en tant qu'entraîneur adjoint. C'était l'occasion pour lui d'en apprendre encore plus sur le métier et ainsi mettre en pratique tout ce qu'il avait appris.

« Pfff... Je vois qu'Aomine n'a toujours pas changé, constata le coach.

— Au niveau de la ponctualité non c'est sûr, répondit Imayoshi. Mais au niveau du style de jeu, il a finit par adopter le collectif et ça c'était important s'il veut évoluer dans le milieu du basket.

— Tu as raison. Avec l'équipe que nous avons, on a toute nos chances de remporter ce championnat. Tu vas obtenir une sacrée expérience du terrain, je te le garantis.

— Je n'en doute pas coach.

— Imayoshi, je ne suis plus ton coach à présent. On est à armes égales alors tu peux m'appeler directement par mon nom.

— Ah ? Très bien, mais ça ne va pas être facile, ricana-t-il décontenancé. »

Comme à l'époque du lycée, il faisait une confiance aveugle en son assistante manager, Satsuki Momoi lorsqu’elle lui fournissait tous les détails concernant le jeu de chaque joueur de chaque équipe, ce qui lui permettait de définir les stratégies à adopter. Aujourd’hui, il était très fier d’avoir été choisi pour coacher l’équipe de la « Génération des Miracles » qui sera chargé de faire gagner la coupe du monde au japonais.

Le trajet jusqu'à l'aéroport se fit plutôt dans le calme. Comme Momoi l'avait annoncé, ils étaient à deux doigts de louper l'avion. Cela dit ce n'était pas qu'à cause du retard du bronzé mais aussi de Murasakibara qui ne voulait pas abandonner un sac rempli de friandises qui ne pouvait être pris en charge par la compagnie aérienne.

Après plus d’une dizaine d’heures de vol, il était plus de minuit quand la « Génération des Miracles » arriva à leur hôtel situé au bord du port de la Marina Del Ray de Los Angeles. Tous fatigués, ils ne firent pas long feu pour aller se coucher. Pour ne pas surcharger l’hôtel, leur coach avait décidé de leur donner des chambres par groupe de deux ou trois. Seule Momoi avait droit à sa propre chambre entraînant ainsi quelques jalousies. Leur premier entraînement aura lieu le lendemain matin à 6h tapantes, ce qui était loin de ravir les garçons car la nuit allait s’annoncer très courte.

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