Alors c'était donc ça ?

Chapitre 1 : Alors c'était donc ça ?

Chapitre final

1622 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 20/05/2017 12:49

Comme tous les jours, il était là. Pas un seul jour sans qu'il ne la regarde en sirotant une boisson, ou en mangeant une glace, ou carrément en cuisine !

Pas un seul jour il ne manquait de lui dire bonjour, de lui demander comment elle allait, ce qu'elle avait fait le soir. Pas un seul jour il ne l'a ignoré.

Ça l'énervait, il la suivait où qu'elle aille, n'importe où, n'importe quand. Soit-disant pour l'embêter qu'il disait ! Il se fichait d'elle ! Il l'embêtait sans cesse ! Elle le détestait ! Comme tous les hommes...


En tout cas, c'est ce qu'elle croyait.




Il était à peu près 19h lorsqu'Ayusawa venait de finir son service au Maid-café. Comme d'habitude elle sortait par la porte de service pour rejoindre la station de métro.

Mais pas ce jour-là. Pas ce jour-là car elle n'avait plus d'argent, elle les avait dépensé pour prendre des médicaments pour sa mère, plus malade que d'habitude. Elle avait failli y passer d'ailleurs.


Misaki salua ses collègue avant de fermer la porte et elle soupira. Devant elle: Lui.


- Qu'est-ce que tu me veux encore ? demanda t-elle.


- Moi ? Rien de spécial Misa-chan :3.


Elle le poussa d'un geste de bras.


- Oh là là ! Qu'est-ce que je ne ferai pas pour que t'arrêtes de me coller, espèce d'alien pervers !


Il se mit à rire, il n'était pas du genre à prendre au sérieux les propos de sa présidente.

Il la suivit jusqu'à chez elle, à environ quinze minutes du café. Ensuite, il la regarda lui fermer la porte au nez en soupirant:


- Pff, mais quand t'arrêteras-tu ?


Il ne répondit pas, il la laissa sans aller, et retourna chez lui.



Le lendemain, la présidente était de bonne humeur ! Il avait beau l'avoir accompagné à l'école, elle ne lui avait fait que ses remarques habituelles, avant de remarquer que l'épicier faisait des soldes: elle ne s'était pas faite prier pour acheter ce qu'elle avait besoin à bas prix.

La cloche sonna, les cours commencèrent mais avant cela, Ayusawa fût convoquée chez le proviseur. L'autre était partit en cours en lui lançant des remarques perverses du style "Je t'observes où que tu sois Misa-chan <3" et autres.

Misaki entra dans le bureau, là, se tenait le proviseur et une élégante jeune fille d'à peu près son âge.


- Vous m'avez demandé ?


- Tout à fait Ayusawa, commença t-il, voici une nouvelle étudiante; Kaede Sawako. Peux-tu lui faire visiter ?


Misaki acquiesça et l'emmena avec elle. Elle lui fit faire tout le tour de l'école jusqu'à ce que l'inter-cours eut lieu.


- Ici, c'est la salle du club de musique, ils sont cinq en tout et font des concerts régulièrement... dit-elle avec un grand sourire, ben oui, les filles sont rare dans ce lycée !


Elles continuèrent leur visite jusqu'à une pièce qui nous est bien familière...


- Et voilà la salle du conseil des élèves où je suis la plupart du temps...


Elle ouvrit la porte, une silhouette d'1m86 apparut sur une chaise.


- Et où des aliens pervers résident illégalement ! Mais qu'est-ce que tu fais là toi !


Elle se tût, Sawako et lui se regardaient l'un l'autre.


- Sawako... commença t-il


Ayusawa ne comprit pas et eut une forte douleur à la poitrine, elle stoppa net la conversation de regards.


- Bon, Kaede viens avec moi on a bientôt finis et toi, rentres dans ta classe !


Elle s'en alla en râlant tandis que Kaede regarda l'homme blond.


- Kaede ? demande Misaki.


- Mmm ? A pardon !


Dans le couloir Sawako commença à chuchoter:


- Comment se fait-il qu'il soit ici ?


- Je ne répond à aucune question, déclare t-elle en accélérant le pas, c'est bon la visite est finie !


Mais qu'est-ce qui lui arrive ? Pourquoi lui a t-elle posé cette question ? Et pourquoi ne lui avait-elle pas répondu ? C'est pas comme si elle était intéressée par lui ! Pourtant, le simple fait qu'il l'ai regardé la dérangeait ! Bizarre.


La journée continua son cours lorsque vint le soir, l'heure d'aller travailler.

Ayusawa sortit du lycée. Il était encore planté là, à l'attendre. Misaki n'était plus du tout de bonne humeur comme le matin même à cause d'une sensation désagréable qui lui piquait la poitrine depuis l'incident, si l'on peut l'appeler comme ça, de la salle du conseil des élèves. Elle ne comprenais toujours pas pourquoi. Mais ça l'énervait.


- Oh alors toi ne commences pas à me suivre ! Je ne suis pas de bonne humeur alors lâche moi les baskets !


Il la suivit quand même jusqu'au café, elle se retourna violemment;


- Bon j'ai dit quoi ?! Pars ! Tu m'énerves ! Je ne veux plus te voir compris ? Plus ja-mais !


Mais ses attentes du stalker furent bien vite erronées. Il la regardait d'un air un peu triste avant de lui tourner le dos en lâchant un petit soupir de tristesse.


- Euh non... Désolé... Je me suis un peu emportée... commença t-elle.


Il ne la regarda même pas, il partit sans se retourner. Elle pencha sa main vers lui, mais la baissa.


Il ne vint pas la regarder à son service. Le lendemain non plus. Le jour suivant également, même au lycée elle ne le voyait plus squatter sa salle. Au bout d'une semaine, elle commençait à être -un tout petit peu- triste.


- Oh mais ressaisis-toi ma grande ! Tu ne vas pas être triste à cause de ce pervers quand même ! Et puis, tu t'en ais enfin débarrassé ! dit-elle en se tapant la joue d'une de ses mains.


A peine eut-elle finit ses mots que deux personnes passèrent devant elle sans lui lancer un regards.

Elle lâcha ses cahiers, c'était Kaede et Lui, se tenant la main.



Elle courra aux toilettes et s'enferma par instinct et là, surprise ! Elle se mit à pleurer. Elle ne comprenais pas pourquoi elle pleurait pour cet imbécile, pourquoi elle avait si mal à la poitrine et pourquoi elle était dans un tel état. Était-ce à cause de la fatigue ? Ou du fait qu'il ne lui pas jeté un seul regard ?

Elle se sentait mal, très mal. C'est pour cela que pour une fois, depuis une éternité, elle se confia à une de ses grandes amis; Sakura.

Elle lui conta toute l'histoire, celle-ci l'écoutait en hochant la tête et lui sourit:


- Tu me fais rire toi.


- Comment ça ?


- C'est de la simple jalousie mélangée à un grand amour profond.


Misaki explosa de rire, un rire nerveux.


- Attends ! Tu es en train de dire que je suis amoureuse de ce pervers et jalouse de la nouvelle ?


Sakura hoche tristement la tête.


- Tu devrais lui dire... dit-elle, sinon tu vas le perdre.


"Sinon tu vas le perdre", ces mots résonnèrent toute la fin de la journée dans la tête d'Ayusawa.

Elle rentra chez elle, elle n'était pas de service aujourd'hui, tant mieux car elle n'aurait pas été d'une grand aide...

Elle marchait lorsqu'elle entendit des éclats de voix devant elle, elle leva la tête: les deux causes de son souci était là, l'un au pied de la porte de l'autre qui rentrait chez elle avec un large sourire.

Misaki était paralysée. Il lui fallu un moment avant de reprendre le contrôle de son corps, il tourna la tête vers elle et commença à partir.

Ayusawa n'eut pas le temps de réagir qu'elle venait de lui saisir le bras en criant son nom.


- Usui !


A là là ce nom... ça faisait tellement longtemps qu'elle ne l'avait pas prononcé. Le simple fait de dire ces deux syllabes lui faisait un bien fou.

Usui se tourna vers elle.


- Tient, ça faisait longtemps, présidente. Que viens-tu faire ici ? Ne voulais tu pas ne plus me voir ?


Ces mots lui firent comme un coup de poignard.

Takumi commençait à partir lorsqu'elle réussit à le re-rattraper avec son bras.


- Désolée désolée désolée !!!, dit elle en commençant à pleurer, je suis désolée ! Je ne voulais pas dire ça ! C'est juste que toi et cette fille ! Ma poitrine, Sakura, la main...


Usui de comprenais rien. Elle pleurait de tous son corps et finit par lâcher:


- C'est quoi ta relation avec cette fille ?


Il parût étonné.


- Et bien c'est Kaede Sawako, ma cousine au troisième degrés.


Misaki s'écroula au sol.


- Alors c'était donc ça ? Alors je me suis emballée juste pour ta cousine ? Je suis vraiment une bonne à rien ! Et moi qui allais te dire ce que je ressentais... dit-elle d'un ton soulagé.


Elle arrêta de parler, il ne fallait pas en dire plus. Mais Usui avait déjà tout compris et lui lança avec un sourie malicieux:


- Que tu ressentais quoi ?


Elle sécha ses larmes, bizarrement, elle n'était pas plus énervée que ça, elle sanglotait.


- Que je t'aime, finit-elle par dire en souriant et en séchant ses larmes, que je t'aime Takumi.


Son prénom lui fit un choc, c'était la première fois qu'elle l'appelait comme ça. Il s'accroupit près d'elle et lui chuchota:


- Et toi tu sais ce que je ressens ?


Elle secoua la tête.

Ils se pencha vers elle et lui exprima le plus beau sentiment qu'il éprouvait pour elle à travers le plus beau et doux baiser qui soit.



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