La Ligue des Justiciers : Les Mystères de Poudlard
Chapitre 27 : Le prisonnier d'Azkaban : Chapitre 8
1174 mots, Catégorie: G
Dernière mise à jour 05/05/2018 14:51
Dans l'infirmerie de Poudlard, il n'y avait aucun bruit. Le silence était omniprésent et seule la variation des lumières du feu offrait de la luminosité à la pièce. C'était un endroit très douillet et réconfortant où on pouvait s'y reposer sans peine. Surtout la nuit, où les étoiles venaient se montrer aux vitraux du château pour une vue spectaculaire. Séparés par un drap blanc, se trouvait les cinq sorciers qui dormaient pour récupérer. Ils n'avaient toujours pas ouvert les yeux. Avec eux se trouvait le professeur Lupin le nez dans un livre et Dumbledore regardant le ciel d'une nuit claire. Ce n'est qu'au beau milieu de la nuit qu'ils ouvrirent enfin leurs paupières, libérés du sort du directeur. Dumbledore s'approcha d'eux avec les mains croisées dans le dos :
« Bon réveil. Comment vous sentez-vous ? »
Pour toute réponse, il y eut quelques sons plaintifs. Il s'en amusa.
« - Il est normal que ce soit difficile. Vous avez dormi une journée entière, mais je suis heureux de vous revoir sur pied.
- Ça fait une sacré sieste, dit Hal en se frottant les yeux. Mais... que s'est-il passé pendant notre sommeil ?
- Je comprends que vous vous posiez des questions et je suis là pour ça. Mais je me demande aussi ce que faisaient cinq de mes élèves dans la forêt interdite au beau milieu de la nuit. J'aimerais entendre votre histoire. »
Les apprentis échangèrent un regard et racontèrent tout ce qui s'était passé, en y apportant quelques détails les uns des autres. Le vieil homme hocha de la tête, pensif à la fin de l'histoire.
« - Professeur, qu'est-il advenu de Peter Pettigrow ? demanda Clark.
- Il a disparu dans la nature et il n'est plus dans le domaine. Quant à Sirius Black, il sera ramené à la prison d'Azkaban où il recevra le baiser du détraqueur.
- Ce n'est pas juste, s'indigna Barry. Le vrai coupable, c'est Pettigrow, pas Sirius Black.
- Et je le crois aussi innocent que toi, Barry. Mais il n'y aucune preuve qui puisse prouver son innocence. Je ne peux rien faire, malheureusement. »
Le blondinet soupira. Dumbeldore qui connaissait son histoire le regarda avec tristesse. Puis le directeur décida de les laisser.
« Bien. Sur ce, je dois encore régler quelques détails avec le ministère et avec le professeur Rogue, je vous laisse vous reposer. »
L'homme se dirigea tranquillement vers la porte de l'infirmerie laissant sa cape voleter à chacun de ses pas. Lupin prit le relais en fermant son livre ce qui attira l'attention des sorciers qui ne l'avaient pas encore vu. Il se leva en souriant, très fatigué d'après ses traits au visage. Il avait aussi une grosse balafre près de l'œil et le cou en piteux état.
« Je suis désolé pour la nuit dernière, j'ai dû être très cruel. J'aimerais que l'on discute lorsque vous serrez tous rétablis, je vous attendrais dans mon bureau. D'ici là, portez-vous bien. »
Il leur sourit et partit également. Diana le regarda au loin avec une mine triste.
« - Le pauvre, ça ne doit pas être facile.
- C'est vrai, répliqua Bruce. »
Fatigués de cette entrevue, les sorciers se recouchèrent un peu. Il n'y avait plus de menace en vue après tout. Un peu plus tard, ils apprirent avec joie que Sirius Black s'était échappé de la tour où il était enfermé. Une fois sur pieds, les quatre sorciers s'organisèrent une sortie tous ensemble sous le doux vent du printemps.
« - Quelle soirée, fit Hal. J'ai bien cru qu'on allait y rester.
- C'est sûr, répondit Clark. Heureusement que Lupin nous avait appris à nous servir du Patronus.
- Ça m'attriste quand même que nous n'ayons pas pu sauver Buck, avoua Diana. Il ne méritait pas ce qu'il lui est arrivé...
- Détrompe-toi Diana, répondit Barry en souriant. Buck est en pleine forme.
- Barry, ce n'est pas drôle ! s'exclama t-elle.
- Mais c'est vrai, je te jure ! Buck est vivant et en bonne santé !
- Qu'est-ce qui te fait croire ça ? demanda Bruce, sceptique.
- Je le sais parce que c'est moi qui l'ai sauvé, révéla le blondinet.
- Tu l'as sauvé ?! fit Diana choquée. Quand ? Comment ?
- Je veux bien vous expliquer, mais vous promettez de le dire à personne ? »
Les sorciers promettèrent et s'asseyèrent sur un banc. Le blondinet regarda autour de lui si il n'y avait personne puis il débuta ses explications.
« - Bon alors voilà, vous savez que depuis la première année, je suis plus rapide que la plupart des gens ici ? Eh bien, j'ai récemment découvert un nouveau truc avec ma super-vitesse, et vous allez pas en revenir... Je peux aller plus vite que la vitesse de la lumière !
- Ça veut dire ? demanda Hal qui n'avait pas compris.
- Ça veut dire que je peux voyager dans le temps !
- Attends, fit Diana. Tu veux dire que tu as remonté le temps pour sauver Buck ?
- Ouaip, répondit le blondinet. Mais j'ai dû être super vigilant pour que vous me voyez pas. Ça aurait pu entraîner un paradoxe qui aurait provoqué une déchirure du continum espace-temps.
- Un paradoxe ? fit Clark, un peu perdu.
- T'as jamais vu « Retour vers le Futur » ? fit Barry en plaisantant.
- Et c'est donc toi qui a délivré Sirius Black ? demanda Bruce.
- Oui, je l'ai laissé s'échapper avec Buck afin qu'il soit à l'abri. J'avais aussi essayé de retrouver Pettigrow, mais il s'est sauvé dans la forêt.
- On le retrouvera un jour ou l'autre, ne t'en fais pas, fit Hal.
- Oui. Le principal, c'est que Sirius et Buck soient hors de danger, ajouta Clark. »
Cette incroyable histoire laissa le quatruo abasourdi, mais aussi très enthousiaste. Ils avaient tellement de pouvoirs et ils ne faisaient que se renforcer avec l'âge.
« - Mais alors du coup, demanda Hal. Si tu peux remonter le temps, tu peux aller empêcher ton père de se faire arrêter ?
- Non, parce que je ne suis pas suffisamment rapide pour retourner aussi loin dans le temps. Mais peut-être qu'un jour...
- Ce serait une mauvaise idée, répondit Diana.
- Pourquoi ça ? demanda Bruce. Tu te rends compte qu'avec son pouvoir, Barry pourrait sauver un nombre incalculable de gens ?
- Ce que je sais, c'est qu'il ne faut pas changer le passé. La mort fait partie de la vie, il faut faire avec et aller de l'avant. »
Clark approuva, mais Bruce ne répondit rien. Il aurait tellement aimé avoir ces pouvoirs pour empêcher la mort de ses parents. Il essaya de ne plus y penser et les cinq amis se mirent à parler de tout et de rien, en oubliant tous les soucis qu'ils avaient traversé.