La Ligue des Justiciers : Les Mystères de Poudlard
Chapitre 10 : La chambre des secrets : Chapitre 1
1412 mots, Catégorie: G
Dernière mise à jour 01/05/2018 22:37
L'été. La fournaise du soleil se reflétait sur l'eau. L'air chaud étouffait chaque personne mettant le pied dehors. C'est la saison du bonheur pour les plus jeunes et la plus belle. Pas d'école, des sorties en famille ou entre amis. Sur l'île de Themyscira, Diana suivait un entraînement intensif avec sa tante Antiope, la sœur de Hippolyte, Reine des Amazones. Diana s'intéressait au combat dès son plus jeune âge, mais sa mère refusait qu'elle approche une arme car elle était de nature très protectrice. Durant l'entraînement, Diana dut affronter sa propre tante. Les coups d'épée pleuvaient. Diana était jeune et pleine de vivacité mais Antiope était plus expérimentée et parvint à faire tomber sa nièce.
« - Tu manques de confiance en toi Diana, lui dit sa tante.
- Non, c'est faux, dit-elle en récupérant son arme.
- Si, c'est vrai.
- Non. »
Diana se jeta sur sa tante en esquivant ses coups, mais elle tomba de nouveau à terre.
« Tu es plus forte que tu le crois ! Tu as de grands pouvoirs ! Mais sans efforts... »
Antiope n'eut pas le temps de finir sa phrase car la reine Hippolyte arriva sur les lieux.
« - Diana, tu es blessée ? demanda t-elle à sa fille.
- Non Mère, je vais bien. Ce n'est qu'un...
- Entraînement ? termina Hippolyte. »
La reine regarda sa sœur d'un regard dur tandis que Diana baissa les yeux.
« - Je suis une reine bien peu respectée... Désobéie, trahie par sa propre sœur.
- Non Mère, intervint Diana. C'est moi qui ai l'ai prié de...
- Ramène-la au palais, ordonna la reine à l'une de ses gardes. »
La guerrière s'exécuta et reconduisa Diana au palais, laissant la reine et sa sœur entre elles.
« - Tu ne m'as pas laissé le choix, Hippolyte. C'est ton devoir de la former au combat.
- Ce que tu évoques n'arrivera peut-être jamais, répliqua la reine. Il ne reviendra peut-être pas. Il a pu succomber à ses blessures.
- Arès est vivant. Tu le sens comme moi, au plus profond de toi. Ce n'est qu'une question de temps avant qu'il ne revienne.
- Plus elle sera forte, plus tôt il la retrouvera.
- Hippolyte, je l'aime autant que toi, assura Antiope. Mais c'est le seul moyen de vraiment la protéger. »
La reine réfléchit puis elle soupira avant de s'adresser à sa sœur.
« Alors sois plus exigeante avec elle qu'avec toute autre Amazone. Cinq fois plus, dix fois plus, jusqu'à ce que même toi, elle te surpasse. Mais elle ne doit jamais savoir la vérité sur ce qu'elle est. Ni le secret de ses origines. »
À Gotham City, dans le manoir Wayne, un jeune homme tentait de dormir un peu. Bruce Wayne était allongé dans son lit, mais avait du mal à trouver le sommeil. En particulier à cause d'un bruit. Bruce alluma alors la lampe de sa table de nuit et vit quelque chose bouger derrière le rideau. Il se leva et se dirigea doucement vers le rideau. Il prit une grande inspiration, ouvrit le rideau et poussa un petit cri de terreur. Une chauve-souris s'était empêtré dans le tissu et venait de s'échapper, mais elle ne put sortir de la chambre car il n'y avait aucune issue. Alerté par le bruit, Alfred fit irruption dans la chambre.
« Encore une de ces chauve-souris, fit le majordome. Ne vous en faites pas maître Bruce, je vais m'en occuper. »
Alfred prit alors un balai et poussa le mammifère jusqu'à la fenêtre où il s'échappa.
« - Tout va bien, maître Bruce ?
- Oui, ça va. Merci Alfred.
- Ça me rappelle la fois où vous jouiez dans le jardin jusqu'à ce que tout à coup, vous êtes tombé dans le puis.
- Oui, je m'en rappelle très bien.
- Et c'est à ce moment-là, qu'une nuée de chauve-souris vous a attaqué.
- J'ai eu la peur de ma vie, frissonna Bruce. Il y en avait tellement...
- Et que s'est-il passé ensuite ?
- Papa est arrivé avec une lampe et m'a secouru.
- Et que vous a t-il dit ?
- Pourquoi tombons-nous, Bruce ?
- Pour apprendre à mieux nous relever, dirent le majordome et son maître en même temps. »
Bruce se rappela en effet de ce jour où il dut faire face à sa plus grande peur. Mais ce jour-là, son père était là et l'avait sauvé.
« - Il est tard, vous devriez vous couchez. Bonne nuit, maître Bruce.
- Bonne nuit, Alfred. »
Le majordome éteignit la lumière de la chambre de son maître, puis il le laissa seul. Avant de s'endormir, Bruce jeta un coup d’œil à son calendrier et remarqua que c'était bientôt la rentrée des classes. Il avait hâte de retourner à Poudlard et de retrouver ses amis. Sur cette bonne pensée, il finit par s'endormir.
À Smallville, la matinée était déjà bien avancée. Le soleil illuminait les champs de maïs du Kansas. À la ferme des Kent, Martha préparait le déjeuner tandis que Jonathan réparait le tracteur.
« Clark, interpella le fermier. Tu peux venir me donner un coup de main ? J'ai un pot d'échappement qui est fissuré, il faut que je colmate ça. »
Le binoclard s'exécuta et d'une seule main, il souleva le tracteur de cinq tonnes pendant que son père s'occupait de réparer la fuite.
« - C'est bon, tu peux lâcher.
- Clark ! Tu demanderas à ton père si il peut faire quelque chose pour la salle de bains, la tuyauterie est bouchée, lui dit sa mère.
- Compris, M'man !
- Qu'est-ce que ta mère a dit ?
- La plomberie de la salle de bains est bouchée, il faudrait que tu t'en occupes.
- Décidément... se dit Jonathan. »
Le fermier s'essuya les mains avec un torchon puis il rentra dans la maison. De son côté, Clark jouait à la balle avec Shelby, son chien dans la grange. Il remarqua alors sur le calendrier que c'était bientôt la rentrée des classes. Il souria en repensant à ses amis et à la nouvelle année qui allait suivre. Il se rappela alors qu'il avait prévu une course avec Barry et décida de s'entraîner. Profitant que ses parents étaient occupés à réparer la plomberie de la salle de bains, Clark enjamba la clôture et commença à courir dans les champs de maïs. Le plus drôle, c'est que cela faisait plusieurs minutes que Clark courait à pleine vitesse et il ne montrait toujours pas le moindre signe d’essoufflement. Il courait tellement vite qu'il commença à sauter. Il prit alors de l'élan pendant sa course et fit un bond d'au moins dix mètres de haut. Clark recommença quelques instants après, mais cette fois, il fit un saut en longueur de trente mètres et de vingt mètres de haut. Il atterrissa sur le rebord d'un réservoir puis il rajusta ses lunettes et regarda autour de lui. Il n'en revenait pas d'avoir réalisé un bond pareil. Il se retourna et vit la ferme qui se trouvait à un kilomètre de l'endroit où il se trouvait. Mais cela ne l'effraya pas, il prit un peu d'élan et sauta. Clark fendit le ciel et se rapprocha de plus en plus de la ferme. Mais il calcula mal son atterrissage et rebondit sur le toit de la maison avant de percuter la girouette de la grange et de tomber dedans, attendant la chute inévitable. Mais alors que Clark n'était qu'à quelques centimètres du sol, tout s'arrêta. Il ouvrit alors les yeux, écarta ses bras et n'en revint pas. Il volait. Ou plus exactement, il lévitait à trente centimètres du sol. Il bougea ses doigts, regarda dans tous les sens et vit ses lunettes un peu plus loin. Puis il regarda le sol, se concentra et parvint à voir à travers la trappe. Comme si ses yeux étaient équipés de rayons X. Il posa alors ses mains sur le sol, puis ses pieds et se releva. Quel était l'étendue de ses pouvoirs ? Combien en avait-il ? Clark l'ignorait, mais une chose était sûre, il n'était pas humain.