Jurassic Park - Excursion Printanière

Chapitre 9 : Arrivée

Catégorie: G

Dernière mise à jour 09/11/2016 17:53

Arrivée

 

 

 

Quand John Litgood descendit de l'avion, quelques gouttes de pluie tombèrent sur sa tête.

- Nous partons dans combien de temps, déjà, demanda-t-il à Spencer.

- Dans quelques heures, quand la nuit tombera.

Éryck ouvra la marche pour les deux autres en directions d'un Durango noir.

- Pour le souper, nous mangerons quel genre de mets ?

- Nous irons au restaurant de l'hôtel Guarana Lodge. Ils ont de tout, alors vous pourrez manger des plats de chez nous.

- Bien ! Nous partirons au début de la nuit ?

- Au milieu, pour être exact ! Vers deux heures du matin.

John regarda sa montre. Il était non loin de 17 heures.

- Nous pouvons aller manger tout de suite ?

- Il n'y a aucuns problèmes.

 

Litgood prit place en arrière du siège du passager dans le Durango.

- Nous allons déposer nous affaires et nous irons manger ensuite.

- Je n'ai pas le choix de vous suivre de toute façon ...

 

- Je suis désolé, Mireille, mais nous devons écourter la visite, à cause de la pluie.

- Ça me désole plus pour les jeunes.

- Je vais les amenés dans l'autobus.

- Je vous en remercie.

La pluie commençait à tombée, ce qui entraîna la fin de la visite. Avec des plaintes, les élèves entrèrent dans l'autobus à contrecœur. Au moins le volcan les intéressait. Plus le temps passa, plus leur professeur avait l'air fatigué de ce voyage. Heureusement que Simon savait y faire avec les jeunes. Lentement, elle gagnant le groupe qui monta dans l’autobus. Ce qu’elle en avait assez. Vivement le souper et une bonne nuit de sommeil.

- Où allons-nous souper ? demanda-t-elle, une fois installée sur son siège.

- Au restaurant de notre hôtel. Nous nous sommes suffisamment promenés pour aujourd’hui.

- Génial ! Je n’ai plus la forme pour faire quoique ce soit d’autre.

Simon se pencha vers Mireille.

- Dites-moi, loin de moi l’idée d’être indiscret mais, je m’inquiète pour vous. Vous ne semblez pas du tout dans votre assiette depuis que vous avez atterrit au Costa Rica. Quelle en ai la raison ?

Mireille montra un petit sourire. Elle décida de lui mentir.

- Vous êtes aimable de vous inquiétez pour moi, Simon. Mais ce n’est pas du tout ce pays qui me fait cet effet. C’est que deux semaines avant notre voyage, mon petit ami m’a laissé tomber pour ma sœur. Vous comprenez maintenant ?

- Oui ! répondit Simon, mal à l’aise. Je m’excuse.

- Ce n’est rien. Je dois m’en remettre un de ses jours, non ?

- Je suis trop curieux. Désolé encore.

Mireille se tourna la tête face à la fenêtre et ferma les yeux.

 

Le Durango de Dubois s’arrêta devant la grille d’une marina abandonnée. Litgood regarda la zone. Seuls le quai et la clôture entourant ce petit complexe étaient en bonne état. Le bâtiment principal semblait tenir debout que grâce à la grasse et les saletés accumulées dessus. Un autre bâtiment se tenait à l’extrême gauche du terrain. Celui-ci par contre, la saleté et la grasse n’ont pu le tenir.

Spencer actionna l’ouverture automatique de la grille et engagea le camion dans la marina. Litgood remarqua les nombreux déchets qui traînaient sur le sol. Cette fois il ne pu empêcher sa question de sortir de sa bouche :

- Vous squattez cet endroit ou …?

Dubois lâcha un rire.

- Je sais que ça l’air délabrer, c’est que nous n’aimons pas attirer l’attention. Pour tout dire, nous voulons faire croire que la marina est abandonnée.

Litgood retourna son regard vers l’extérieur. Dans la cabine pourrit qui servait à un gardien, il remarqua une forme sombre se déplaça de gauche à droite, perché dans un coin. Il en jugea qu’il s’agissait d’une caméra de surveillance. La bâtisse principale avait les fenêtres condamnées, trop bien condamnées. De plus, aucuns trous ni aucunes fissures ne paraissaient. En haut de ce bâtiment, haut de deux étages, les gouttières étaient neuves. En suivant leur trajet, John remarqua une autre caméra. Ce Éryck avait peur d’attirer autre chose que l’attention.

Le Durango entra dans la construction principale. Litgood vit un bateau, déjà dans l’eau, sous une grosse couverture. Un gros portail qui donne sur l’océan et une petite porte dans le fond. D’après sa disposition, la porte donna accès au sous-sol.

- Tout le monde descend, lança Dubois. Prenez votre sac, monsieur Litgood, je vais vous montrer où nous allons dormir.

En mettant le pied par terre, John remarqua que le sol était sec malgré la pluie à l’extérieur. Il leva la tête et vit que le toit avait été rénové. Bien joué, se dit le chasseur. De loin, nous voyons une marina abandonnée, un moyen d’avoir la paix. Il se mit à suivre Éryck. Ce dernier actionna le code pour ouvrir la porte. Une fois ouverte, John découvrit qu’il avait raison : cette porte menant au sous-sol. En bas de l’escalier se trouva une pièce qui donnait l’allure d’un bunker : c’était petit, blanc, meublé d’une table, sur laquelle se trouvait trois écrans d’ordinateur, quatre chaises ainsi que quatre lits sur lesquelles il y avait des draps et oreillers blanc.

- On dirait un camp militaire, murmura le chasseur.

- Nous ne voyons pas l’utilité de décorer, répondit Dubois.

- Que fais Spencer ?

- Il prépare le bateau. Prenez le lit que vous voulez. Déposez-y votre sac et préparez-vous pour le souper. Bien sûr, c’est moi qui offre.

- Rien ne vous y oblige.

- J’insiste !

- Comme vous voulez; c’est gentil de votre part.

- Vous êtes MON client, conclut-il avec son meilleur sourire.

Litgood commença à apprécier plus Éryck. Il l’avait peut-être mal jugé. Quoi qu’il en soit, il ne devait pas se laisser attendrir; surtout pas par Éryck Dubois. C’était peut-être simplement une ruse de sa part, un leurre pour dissimuler autre chose.

John regarda les lits attentivement. Les quatre étaient identiques. Il se sentait bête de choisir. Il optât pour celle du fond. Il lança son sac dessus. Éryck était entrain de regarder les écrans de surveillance et étudié des statistiques météorologiques.

- Je monte rejoindre Spencer.

- Bien sûr, faites mon ami, faites. Je vous rejoins dans une minute.

Litgood monta les marches sans répondre.

 

Au rez-de-chaussée, Hallé prépara le bateau. La housse protectrice, ne recouvrant plus le bateau, laissait voir l’engin nautique dans toute sa splendeur. Long de 26 pieds, peinturé en blanc et bleu, le bateau brillait sous les néons de l’hangar. Un petit canot pneumatique de couleur jaune pendait à l’arrière du bateau. Litgood remarqua l’absence de nom sur ce petit navire.

 - Vous n’avez pas encore trouvé de nom ? cria-t-il à l’attention de Spencer.

Ce dernier remonta sur la passerelle et salua John de la main.

- Non, pas encore. Nous n’arrivons pas à nous décider et, de toute façon, il n’a pas fait beaucoup de voyage en mer.

- Je vois …

- Avez-vous des suggestions ?

John Litgood se mit à rire.

- Ce n’ai pas à moi de le faire, je crois.

- Si vous avez tout de même des idées, faites le nous savoir.

- Nous verrons …

Dubois arriva à l’instant.

- Alors, Eryck, demanda Hallé, c’est toujours comme prévue ?

-Plus que jamais.

Dubois donna deux feuilles à son garde du corps. Ce dernier la survola.

- Puis-je être au courant ? demanda Litgood.

- Bien sûr, monsieur Litgood. Spencer ?

Hallé donna les papiers au client. John les regarda. Il s’agissait des prévisions météo des prochaines 24 heures. On annonçait que de la pluie avec risque d’orage dans la nuit. Il redonna les papiers à Dubois. Ce dernier plia la feuille et la mit dans sa poche.

- Messieurs, si vous êtes prêt …

- Je meurs de faim.

- Je prépare la voiture.

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