Victoria Bathory, La nouvelle comtesse.
Quand je descendis, un monde fou était assis a table. Plusieurs tables étaient disposés au milieu de la pièce. Aloysia m’appela et me cria de la rejoindre. Toutes les têtes se tournèrent vers moi. Je sentis mes joues s’empourprés. Des chuchotements s’élevèrent. J’entendis des: - oh mon dieu, elle rougit ! - - vous croyez vraiment que c’est elle la comtesse ? Parce que elle est un peu trop… enfin elle est pas comme nous.
Aloysia me fit signe et je parti la rejoindre.
- La robe te va a ravir.
- Merci. A qui elle appartenait ?
Le silence se fit a table. Damon entra et vint s’asseoir près de moi. Il me regarda. Il eut un hoquet de stupeur. Ses yeux noircirent et la pièce s’assombrit. Toute la salle se tut et se détournèrent de leur assiette pour nous regarder.
- Qui a oser lui donner la robe de Margareth ?
- C’est moi. Lui dit la jeune femme.
Il la fusilla du regard et elle vola en fumée.
- Non !!! Cria un homme. Il se mit a genoux devant la poussière de la femme. Comment as-tu pu faire ça ? Tu n’es qu’un monstre !
Il venait de tuer une femme juste pour une robe. Une femme innocente. Il allait le regretter. Je le regardais fixement. Il serra les poings. Je voulais qu’il ressente une brûlure aussi forte que ce qu’avais ressenti la femme. Il se retourna et me fixa.
- Arrête !!! Hurla-t-il.
- Excuse toi ! Ordonnais-je.
- Cela ne la ramènera pas.
- Excuse toi !
- Elle n’avait pas a te donner la robe.
Je lui brisais la jambe. Il hurla de douleur.
- Ex…excuse…moi ! Bégaya-t-il.
J’arrêtais. Mes pouvoirs était super… l’homme me fit signe. Je le regardais horrifié.
- Tue moi, je t’en prie. Me pria-t-il.
- Non ! Pourquoi ?
- Elle était tout ce que j’avais. Je ne veux pas vivre dans un monde où elle n’est pas.
- Je ne peux pas.
- Tu es la comtesse. Tu es notre maître. Ce sera pour moi un honneur de mourir de tes mains, si je puis dire.
Mes yeux me piquaient. J’obtempérais néanmoins.
- Je ne te connais pas, mais tu vas me manquer. Je ressens, venant de toi, une très grande force et une énorme gentillesse. Va retrouver ta bien aimée.
Je clignais des paupières et il disparu. Tous les vampires présent avaient assister a la scène. Certain était émerveillé, d’autre faisait une mine d’enterrement. Je les comprenais. La nuit tomba. Aloysia se leva et dit:
- Il se fait tard, nous devrions tous aller nous coucher. Demain est la rentré pour tous les jeunes vampires. Passez une bonne nuit. Une marche sera organiser après demain dans la foret a minuit pour nos deux défunts.
- Bonne nuit. Dirent a l’unisson tous les vampires.
Gabriel me fit signe d’approcher. J’allais le rejoindre. Il me dit d’excuser Damon et de partir me coucher. Je sorti de la salle. Damon n’avait pas bouger. Il me regarda, étouffa un juron et sorti par la fenêtre. Aloysia me prit par le bras et sautilla jusqu’à une chambre.
- Victoria, j’espère que tu aime le blanc.
- Oui. Quand Est-ce que je pourrais aller voir mon oncle ?
- Tu pourras y retourner dès demain. Demain tu viendras en cours avec nous.
- En cours ? Mais ils ne vont pas me reconnaître !
- On s’en fiche. Tu n’as rien manger. Tu veux quelque chose ?
- Non merci. Bon je vais prendre une douche et je vais me coucher.
- Bonne nuit. Elle me prit dans ses bras.
- Est-ce que les vampires dorment ? Elle rie et me répondit.
- Bien sur. Nous sommes peut-être mort, mais on mange, on dort, on se lave, on va faire les boutiques, on va au restaurant. Nous sommes encore humain, même si nous sommes plus que ça, maintenant. Bon voici ta chambre, passe une bonne nuit.
- Bonne nuit.
J’entrais dans ma chambre et restais cloué sur place. Elle était immense. Du blanc et de l’argent partout. Une porte ouvrait sur une salle de bain et une autre sur un énorme dressing. Moi qui aimais les vêtements, j’allais être servie, de plus que celui-ci était déjà remplis. Je me déshabillais et fis couler un bain. Plus tard pour la douche. Je mis des pétales de roses, j’allumais quelque bougies relaxantes et je me mis dedans. L’eau chaude n’avait qu’un effet minime sur ma tension. Une heure après je décidais de changer et de prendre une douche. Je retirais l’eau du bain et parti sous la douche. Je me lavais et décidais de me raser les jambes. Une fois fait, je sortis de la douche, m’entourais de la serviette et parti dans le dressing. Je trouvais facilement une nuisette et des sous-vêtement. Je partis ensuite me blottir dans mon lit. Je sombrais dans un sommeil sans rêve. Pendant la nuit, je m’étais réveiller. Je pensais avoir vu Damon a ma fenêtre. Mais pensent a un rêve, je me suis rendormie. Le lendemain matin, je fus réveiller par une odeur de bacon. J’ouvris précipitamment les yeux. Mis mes basket et descendis en courant a la cuisine. Aloysia était en train de faire cuire du bacon et des œufs. Dès qu’elle me vit, elle me dit.
- Tu devrais aller t’habiller. Les autres ne vont pas tarder.
Je regardais ma nuisette et remontais en courant dans ma chambre. Je partis dans le dressing et trouvais une robe en soie blanche qui m’arrivait aux cuisses. Je pris un sac qui traînait et je repartis pour manger. La salle a manger était déjà presque pleine. Je m’asseyais a coté de Gabriel qui fut pris d’un fou rire en me voyant. Je pris la mouche et boudais dans mon coin.
- Oh ça va, hein ? Pourquoi tu rigole ?
- Tu t’es pas regarder ?
- Non. Pourquoi ? La robe ne me va pas ?
- Si…si elle te va a merveille mais… on va en cours, pas a un bal.
Je lui tirais la langue et Aloysia arriva.
- Aloysia ? Comment je pourrais t’appeler ? Parce que, Aloysia, c’est vachement long.
- Appelle moi Alo. Comme tout le monde.
- Ok Alo.
- Bon appétit.
- Merci.
Nous mangeâmes en écoutant les stupides blagues de Gabriel.
- Pourquoi les canards traversent-ils la route ?
Je soupirais et répondais:
- Pour aller de l’autre coté, je suppose.
- Pff ! T’es énervante. A chaque fois tu répond correctement, tu veux pas rigoler un peu ?
- Non. Bon ,c’est pas tout, mais je vais en cours, moi.
- Attend on y va tous.
Un troupeau s’organisa près de la porte. Ils me laissèrent passer et je sorti suivi par Alo, nous allâmes dans le garage. Alo prit la parole.
- Bon, comme a chaque fois. Seconde, première et terminale, séparé. Faite de petit groupe, que vous garderez jusqu’à la fin de l’année. quatre personnes pour une voiture. Personne ne ramène d’humain a la maison. Compris ?
- Oui.
La foule se dispersa. Une porche sorti du garage, suivit par une grosse Volvo, puis par un 4x4, puis par une vieille camionnette. En tout 14 vampires allaient en cours. Ça en faisait du danger. Damon sorti quatre motos du garage, rouge, blanche, noir et bleu nuit. Je demandais:
- Comment se fait-il que vous ayez autant de moyen de transport ?
- En 200 ans d’existences. On a le temps de gagner des millions de dollars.
- Mouais.
- Aller on y va. Aloysia prend la rouge, Damon la noir, moi la bleu et on t’a garder la blanche.
- Merci. On a pas de casque ?
- Tu sais. On ne peut pas mourir alors on a pas besoin de casque.
- Quel exemple pour les jeunes, soupirais-je.
- On fait la course. Demanda Alo.
- Je sais pas conduire ce truc. Me lamentais-je.
- Comment on va faire pour la supporter ? Demanda Gabriel.
- Ah ah ! Redis moi ça ?
- C’est bon. Victoria, c’est comme le vélo. Fait le comme tu pense que ça marche et ça marchera. Point. Damon m’avait reparler sans aucune amertume dans la voix. J’étais heureuse.
- Ok, on fait la course. Celui qui arrive en dernier fera la vaisselle toute la semaine.
- Pari tenu.
Je partis sans attendre. J’entendis derrière moi un - Tricheuse ! Lançais par Gabriel. Bien sur Damon me rattrapa. Il me regarda longuement. Me sourit et me cria:
- Je vais gagner. Si toi tu gagne, je resterais sympa avec toi toute la vie. Si je gagne, tu fera tous ce que je te demande. Ok ?
- Ok.
Il me doubla et je le perdit de vue. Aloysia ma rattrapa, suivit de près par Gabriel. J’accélérais et arrivais en dérapage sur le parking. Damon était déjà là. Alo arriva et Gabriel sauta de sur sa moto pour hurler.
- Non !!!! J’aime pas faire la vaisselle.
- Calme toi, ton âme est toute noire.
- Fichu don.
Toutes les têtes était dirigeaient vers nous. Eux, n’avaient pas d’aura bizarre. Je descendis de la moto et Damon vint me prendre par la main. Je le regardais, prise de cours.
- Qu’Est-ce que tu fais ?
Il me prit par la taille.
- Ce que je veux, n’oublie pas.
- Et mer…
- Pas de gros mots.
Nous arrivâmes devant les grandes portes. Cameron, mon meilleur ami, me vit et se jeta littéralement dans mes bras. Il se mit a pleurer.
- Pourquoi tu pleure ? Demandais-je.
- Tu m’as manquer. Je pensais que tu étais morte. Il baissa la tête. Tout le monde pensait que tu était morte, et certain n’ont pas survécu.
- Quoi ?
- Je suis désolé, mais Ashley… il ne put continuer. Il refondit en larmes.
- Quoi ? Ashley quoi ?
- Elle est parti.
- Où ça ?
- Tu ne comprend pas. Se lamenta-t-il. Elle a pris des cachetons. Elle est morte.
- Arrête de dire des sottises. Pourquoi serait-elle morte ?
- Tu ne te souviens pas ? Vous vous étiez promis que si une de vous mourrais, l’autre la suivrait. C’Est-ce qu’elle a fait.
- Mais je ne suis pas morte.
- Nous le croyons. Dans ses yeux brillait une rage indescriptible.
- Viens Victoria. Allons en cours. Me dit doucement Damon.
- Tu ne pleure même pas. Tu me dégoûte. Me dit Cameron.
Ethan, le petit ami d’Ashley me vit et tomba dans les pommes.
- Viens. Me dit Aloysia, alors que je me précipitais pour l’aider.
- Pourquoi me déteste-t-il ? Demandais-je une fois loin d’eux.
- Ils t’envient, inconsciemment. Et ça leur dicte de te détester. Seule une véritable personne qui t’aime peut passer au dessus de ça.
- Chuck. Soufflais-je.
- Qui est-ce ? Demanda Damon, un plis soucieux barrant son front. Je me dégageais de ses bras et couru jusqu’à sa classe. Selon mes souvenirs, il était en math. Le professeur n’était pas encore là. Chuck ainsi que tous mes camarades de classe patientaient. Tous avaient les yeux rougis, encore plus Chuck. Dès qu’il me vit il roula des yeux. Il me prenait sans doute pour une hallucination. C’est sur qu’avec ma peau blafarde et ma robe de soie, je ressemblais plus a une revenante qu’a une étudiante. Les autres élèves me dévisagèrent. Plusieurs tombèrent dans les pommes. Le proviseur arriva. Il me regarda et me dit.
- Mademoiselle Bathory ? Je vous croyais morte.
- Et bien non, je suis bien vivante.
- Vous devriez peut-être voir un médecin. Vous êtes toute pâle.
- Je n’en ai pas besoin, je viens pour suivre mes cours.
- Vous savez qu’il y a une liste d’attente pour entrer dans notre établissement.
- Oui, et j’étais déjà inscrite avant mon accident.
- Oui, mais nous avons déjà fait bénéficier votre place par une personne.
- Et bien dîtes lui que c’est annulé ! C’est moi la bénéficiaire.
- Je suis désolé Mademoiselle Bathory.
- Virez quelqu’un ! Ordonnais-je.
- Pardon ?
- Virez quelqu’un !
- Très bien.
Un sourire naquit sur mes lèvres. Encore gagné.
- Victoria ? C’est bien toi ? Me demanda une voix.
Je me retournais. Chuck me contemplait. La bouche a moitié ouverte.
- Oui.
Je sautais dans ses bras.
- Tu m’as manqué. Il se mit a pleurer. Tu es au courant pour Ashley ?
- Oui. J’ai envie de pleurer mais je n’y arrive pas.
- Ce n’est rien. Tu veux venir chez moi ? On pourrait discuter autour d’un thé ou d’un café. Je sais que ce n’est pas le luxe. Mais ma mère est parti en France pour son boulot. Je suis seul et désespéré.
Il se remit a pleurer.
- Pourquoi pas ? Viens. Tu as ta voiture ?
- Non, je suis venue en bus.
- C’est pas grave tu monteras avec moi sur ma moto.
- Tu as une moto ?
- Oui, mais ce n’est pas important.
- Tu vas où ? Me demanda Damon.
Je ne l’avait pas vu arriver.
- Je pars chez Chuck.
- Hors de question !
- T’es qui toi pour lui dire ce qu’elle doit faire ? Me défendit Chuck.
- Tu dois faire tout ce que je veux. L’ignora Damon.
- Ça ne tient plus. Ma meilleure amie est morte, mon meilleur ami me hait. Alors tais-toi.
Chuck me pris la main. Damon la contempla un instant et son masque de froideur revint. Dans mon corps, une petite parcelle se fissura. Voir Damon triste, même si on ne s’entend pas bien, me rendait un peu malheureuse. Je le dépassais et partis sur le parking suivit par Chuck.
- Victoria ? M’appela Chuck. Je me retournais. Il avait vraiment l’air mal. Il me regardais avec de la peur dans les yeux.
- Quoi ? Demandais-je.
- Tu…tu est aller extrêmement vite. Enfin, tu vas a une vitesse hallucinante. Je… je vais rester en fin de compte.
Quel gourde suis-je. Je n’ai pas penser a ma vitesse.
- Non, viens, je vais tout t’expliquer.
Il ne répondit pas mais me suivit quand je l’entraînais sur ma moto. Il monta et nous partîmes. Je nous conduisis en quatrième vitesse chez lui. Arriver devant, cinq personne semblaient nous attendre. L’une d’elle se jeta illico sur Chuck et lui donna un coup sur la nuque. Il tomba et l’homme me fit la même chose.