Lady of the shadows

Chapitre 46 : Oncle Alby et Voldemort

2875 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 17/02/2014 12:59

CHAPITRE 46 : Oncle Alby et Voldemort

Judith était derrière la porte du bureau de son grand oncle, quand elle entendit une voix dire.

-         Bon, et bien, c’est fini. Voulez-vous que je fasse une confession écrite, Cornelius, ou une déclaration devant ces témoins, sera-t-elle suffisante ? dit Dumbledore.

-         Une déclaration ? Qu’est-ce … ? Je ne … fit Fudge surpris

-         L’armée de Dumbledore, Cornelius, pas l’armée de Potter, l’armée de Dumbledore

Judith ne comprenait pas ce que son grand oncle racontait. Elle se glissa dans un coin sombre, une niche qui se trouvait dans le coin gauche, derrière la porte.

-         Vous ? fit Fudge

-         En effet !

-         C’est vous qui avez organiser ça ? s’écria Fudge

-         C’est moi ! acquiesça Dumbledore

-         Vous avez recruter ces élèves pour… pour votre armée ?

La jeune Dumbledore, se demandait pourquoi elle n’était au courant de rien…En effet, Harry et les autres de l’AD, avaient pensé qu’elle n’était pas assez sûre, du fait qu’elle soit à Serpentard. Et de son côté Drago, et les autres de la brigade n’étaient pas sûre, parce qu’elle s’appelait Dumbledore.

-         Nous devions tenir la première réunion ce soir, expliqua le directeur. Simplement pour voir s’ils souhaitaient se joindre à moi. A présent, bien sûr, je constate que j’ai commis une erreur en invitant Miss Edgecombe.

-         Alors vous avez vraiment comploté contre moi ! s’écria le ministre

-         C’est exacte, fit Oncle Alby d’un ton joyeux.

 

Judith ne put s’empêcher de sourire et un petit rire sortit de sa bouche, qu’elle étouffa en plaçant sa main sur sa bouche. Elle voyait bien son grand oncle s’amusait avec les nerfs du ministre. Après un long moment à écouter leur conversation, puis il eut une détonation, comme un coup de feu et le sol trembla. Judith sursauté , puis elle vit des éclairs sous la porte. Judith se boucha les oreilles et ferma les yeux pendant un moment, puis doucement, elle ouvrit les yeux et se déboucha les oreilles, et entendit :

-         Professeur Dumbledore… fit la voix de Harry Potter, mais le directeur la coupa

-         Ecoute-moi, Harry, tu dois absolument étudier l’Occlumancie, tu comprends ? Fais tout ce que te dit le professeur Rogue et exerce-toi chaque jour, surtout le soir avant de t’endormir, pour fermer ton esprit aux mauvais rêves, tu comprendras bien assez tôt, mais tu dois me promettre… Ferme ton esprit !

Puis la jeune fille vit un éclair rouge sous la porte, et dix secondes plus tard, Kingsley, Ombrage et Dawlish s’élancèrent dans les escaliers, heureusement Judith se trouvait derrière la porte, et personne ne la vit. Quelques minutes plus tard, ce fut Fudge, McGonagall, Harry et Marietta sortir du bureau. Elle attendit quelques minutes et les suivit en silence, se posant mille et une question. Mais elle espérait que son grand oncle reviendrait vite à Poudlard.

 

Les jours suivants furent très long et éprouvants, Judith ne cessait d’être appelé au bureau d’Ombrage pour savoir si elle savait où était son grand oncle, mais la jeune fille l’ignorait. Puis un soir, elle était assise dans le couloir des cachots quand le professeur Rogue la vit et s’approcha d’elle.

-         Que faites-vous ici, si tard, miss ?

-         Vous ne pouvez pas faire quelque chose, j’ai raté mon cours de Botanique, celui de Métamorphose, et la moitié du votre, à cause de Ombrage, ce vieux cra… mais elle ne finit pas sa phrase, elle parlait à un professeur quand même.

Mais Rogue eut un petit sourire, tout de même, en devinant la fin de sa phrase, il se baissa vers elle, et regarda la jeune fille et dit.

-         Je sais que ça ne doit pas être facile, mais je vais lui en toucher un mot

-         Merci Professeur !

Judith se releva et ensemble, ils firent un bout de chemin, pour rejoindre les dortoirs des Serpentard, le silence les accompagnait, quand la jeune fille demanda :

-         Comment se passe les cours d’Occlumancie avec Harry ?

-         Qui vous a parler de ça, s’écria Rogue !

-         Mon oncle ! répondit-elle

C’est vrai que c’est lui qui l’avait dit, mais pas à elle. Le professeur Rogue regarda encore la jeune fille, puis partit dans un frôlement de cape. Judith soupira et entra dans sa salle commune pour rejoindre son dortoir. Elle avait le chique de faire des remarques, ou de poser des questions aux gens qui les mettent en colère.

 

Hermione avait passé de nombreuses semaines à « étudier » la prison d’Azkaban, pour les faire évader, cela s’était avéré plus simple qu’elle pensait, mais moins qu’elle imaginait, mais en Janvier, tout le monde était libre, bien qu’elle aurait préféré que Bellatrix reste dans sa cage. De son côté, Voldemort avait essayé de mille et une façon, pour retirer la prophétie du département des mystères. Lady avait gagné un peu de temps, mais quand elle avait dit à Tom, que seul ce qui faisait l’objet d’une prophétie, pouvait la retirer. Il l’avait vu rouge, des mois pour la chercher, et c’était Avery qui en avait subi les conséquences.

Hermione était dans sa chambre quand Voldemort entra de son pas rapide, et déterminé, il referma la porte derrière lui et insonorisa la pièce. Il voulait parler sérieusement, il ne l’insonorise rarement la pièce quand, il vient lui faire l’amour.

-         Nous avons un fils, il s’appelle Thomas, c’est bien cela ? demanda le mage noir

-         Oui, répondit-elle

-         J’ai demandé à Lucius, des informations, il a eu une fille, elle s’appelle Judith. Je veux la rencontrer !  

-         Je ne suis pas contre, mais en échange, je veux une promesse, qu’elle ne soit ni torturé, ni séquestré, et qu’elle ne subisse pas ta colère

-         Tu la subiras à sa place !

-         D’accord, répondit-elle en soupirant.

Voldemort quitta la chambre comme il était venu. Hermione était heureuse de pouvoir rencontrer sa petite fille, mais aussi inquiète à l’idée de ce que pourrait lui faire subir ces stupides Mangemorts. Pourquoi Voldemort s’encombrait-il de tous ces Mangemorts ? Alors que tous les deux, ils peuvent tous faire ?

L’année scolaire se termina et Judith appris la mort de Sirius Black, elle ne l’avait rencontré qu’une seule fois… Mais elle était très peiné pour les gens qui souffrait de son absence, cela devait être douloureux de perdre un être cher. Mais la jeune fille, ne connaissait pas cette tristesse heureusement pour elle.

Elle monta vers le troisième étage, les élèves avaient pris le train, mais son père avait besoin de parler à Oncle Alby, alors elle était restée. Elle montait vers le troisième étage, pris le passage de la statue, mais au moment de frapper à la porte, elle entendit la voix de son père….

-         Albus, nous devons la garder encore dans l’ignorance pour son bien, son innocence. Que croyez-vous qu’elle va ressenti quand elle découvrira la vérité. Que croyez-vous que j’ai ressentit, s’écria Thomas.

-         Judith est plus proche d’eux que toi, elle peux le parler, même si elle n’a pas encore conscience alors que toi non, répondit Dumbledore calmement !

-         Un saut de génération, sans doute, ironisa le père de Judith

Derrière la porte, la jeune fille de quatorze ans, écoutait la conversation avec grand intérêt.

-         Il faut lui dire, la garder dans l’ignorance n’apporte rien, ni à elle, ni à toi, et ne fais que creuser le fossé qui vous séparera quand elle découvrira la vérité, expliqua le vieux sorcier.

-         La vérité, une cruelle vérité, n’est-ce-pas ?

-         Oui !

-         Comment annoncer à sa fille, que ses grands parents ne sont autre que les deux plus grands mages noir de tous les temps

Judith fut figé devant la porte, non ce n’était pas possible ! Ils ne pouvaient pas être ses grands parents, les parents de Papa. Elle sentit son cœur se serrait, au moins ses parents n’étaient pas des assassins. Elle avait plus de chance, puis elle se souvient de ce que son oncle Alby avait dit : « elle est plus proche d’eux ». Qu’est-ce que cela signifiait ?  Pouvait-elle encore appelé Dumbledore, Oncle Alby ? Il n’était pas son oncle…  Dans son cœur, il l’était et elle l’aimait, et c’est justement à cause de ça, qu’elle ne pouvait pas leur pardonner cette trahison.

Elle entendit de nouveau la voix du directeur, et sans bruit, elle recula, puis elle se mit à courir dans le parc, elle courrait encore et encore, et tomba à genoux devant la forêt interdite, et se mit à pleurer en silence, les larmes de son cœur, et de son corps.

Elle resta silencieuse durant la soirée chez son père, il lui expliquait comment se protéger et les sécurités mises en place pour veiller sur elle, durant son séjour chez sa mère. Le départ était prévu le lendemain matin.

Le voyage effectuait, et les recommandations de son père à son ex-femme pour protéger leur fille, Thomas partit, seul, très inquiet, avec un très mauvais pressentiment, qui lui nouait l’estomac.

 

Judith était seule dans sa chambre, elle ne savait vraiment pas quelle attitude adopté vis à vis de son père, ou de son oncle. Il lui semblait d’avoir vite grandit en quelques jours. Elle avait mûrit trop vite.

Sa mère quittait souvent la maison pour son travail, et un soir, elle lui cria de descendre…

-         Descend, il y a quelqu’un pour toi !

Judith descendit , avec l’espoir que ce serait Dumbledore qui lui dirait tout, et elle était plutôt contente, et serait prête à les aider à vaincre Voldemort et Lady même si c’était ses grands parents. Mais ce n’était pas Dumbledore qui était en bas, il était occupé à une autre mission, la destruction de la bague, mais cela Judith ne le savait pas.

Elle arriva en bas des escaliers, et Narcissa Malefoy était devant elle. Elle soupira et la salua poliment, puis le femme aux longs cheveux blonds dit :

-         Il y a quelqu’un qui aimerait te rencontrer, miss !

-         Oui, je m’en doutais, répondit-elle, puis après un silence, elle ajouta, je suis prête à vous suivre.

La jeune fille tendit la main à Narcissa sachant qu’elle ne pourrait peut-être jamais revenir, mais en découvrant Mme Malefoy, un nouveau souhait était né dans son cœur. Elle avait envie de voir, de connaître ses grands parents.

 

Les deux femmes transplanèrent devant le manoir Malefoy. Il s’agissait d’une grande bâtisse imposante comme leurs habitants. Elles avancèrent d’un même pas et entrèrent dans la maison. Narcissa conduisit la jeune fille dans une salle qui ressemblait fort à une bibliothèque, avec un feu de cheminée qui crépitait dans l’antre. Un serpent long ondulait vers elle. La jeune fille le regarda et dans un sifflement dit :

-         Bonjour, toi ? fit-elle en fourchelang ;

Le serpent s’arrêta et regarda la petite fille. Elle pouvait parler, Nagini n’avait parler qu’à Voldemort comme humain. Judith s’approcha et tendit sa main, et caressa la tête du serpent.

-         Comment tu t’appelles ? demanda la jeune fille dans la langue des serpents.

-         Nagini ! répondit ce dernier.

Voldemort entra dans la pièce, et Judith se releva en sentant sa présence.

-         Tu es là ? fit-il d’un ton impérieux !

-         Oui, répondit-elle en fourchelang

Le mage noir fut surpris, et eut un petit sourire, en passant prés d’elle, il se mit face à la jeune fille, et la regarda de la tête aux pieds. Elle avait les mêmes yeux et le même visage que Hermione, mais le même charisme que lui. Judith leva son visage vers lui et crois son regard, elle comprit d’où venait les reflets rouges dans les yeux noirs de son père. Elle resta debout, le temps que Voldemort l’observe, mais curieusement, il n’essaya pas de forcer son esprit…

-         Je suis venue vous rencontrer, grand père, fit la jeune fille toujours en fourchelang.

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