Le pacte du mariage
Disclaimer : Les personnages ne m’appartiennent pas, ils sont tous à JKR.
Chapitre 11
Hermione se réveilla après quelques heures de sommeil avec un mal de cœur, mais avec le cœur gonflé à bloc ! Elle lança un Tempus pour vérifier l'heure avant de se diriger vers la salle de bain. Après une bonne douche revigorante, elle décida de se rendre au bureau des enseignants pour peaufiner les derniers détails. Elle savait très bien qu'elle était prête pour sa première rentrée scolaire en tant que nouvelle enseignante des études des Moldus, mais elle ne pouvait pas s'empêcher de penser qu'il manquait quelque chose pour que tout parfait.
Après plusieurs heures de travail et quelques tasses de thé, elle entendit la porte s'ouvrir. Elle était tellement concentré sur sa tâche à effectuer, qu'elle manqua de très peut de faire tomber tout le contenu de son encrier sur ses parchemins. Elle se leva la tête quand elle entendit un ricanement situé au fond de la pièce, pour y voir son ancien professeur de potion, qui venait tout juste de s'asseoir à son bureau.
« Je vous ai fait peur Granger ? Demanda le sombre sorcier.
- Non, non ! Je ne m'attendais juste pas à voir quelqu'un ici un samedi après avec cette si belle température.
- Vous savez que vous n'êtes pas la seule à travailler ici, n'est-ce pas ?
- Je sais très bien cela, monsieur... Mais habituellement, le samedi, je suis toujours une des seules à venir travailler ici. J'étais juste surprise, c'est tout.
- Mmm... Vraiment palpitant ! Dit-il avec son éternel ton sarcastique. »
Hermione finis par lever les yeux au ciel et secouer la tête d'une manière découragée avant de reprendre son travail. Le silence dans la pièce devenait de plus en plus malaisant, alors elle décida de sortir son walkman pour écouter de la musique. Sans s'en rendre compte, elle se mit à fredonner sur sa chanson préférée. Elle était tellement concentrée, qu'elle n'entendit pas les protestations de Severus, jusqu'à ce que l'homme se dirige à son bureau pour éteindre la musique. Elle leva la tête et fronça les sourcils.
« Que faites-vous, au juste ? Demanda-t-elle en levant les yeux vers l'homme qui lui faisait face.
- Savez-vous Granger, que vous n'êtes pas le seul enseignant à utiliser cette salle pour travailler ? Vous étiez peut-être membre du trio d'or et la princesse de Gryffondor, mais ici en ce moment, vous n'êtes qu'un simple professeur, alors vous pourriez au moins avoir le respect de garder le silence et de ne pas nous ennuyer avec vos stupides chansons ! Cracha-t-il à son tour.
- Je suis désolée de vous avoir importuné, professeur. Mais je crois que vous n'êtes pas obligé d'être désobligeant et grossier à mon égard ! Je sais bien que je ne suis peut-être pas votre collègue préféré, mais j'espérais au moins, avoir un certain respect de votre part ! Nous travaillons ensemble et nous cohabitions au même endroit, alors je crois que nous pouvons agir comme de vrais adultes, pour le bien de tous et régler nos différents de manière civilisée.
- Je le ferai, quand vous allez être capable de croire que tous ne vous sont pas dus ! Quand vous allez avoir la décence de ne pas croire que vous êtes la maîtresse des lieux ! »
Snape se leva et ne finit pas quitter la pièce devenue beaucoup trop petite et étouffante. Hermione déposa sa tête entre ses deux mains et soupira. Elle ne pouvait pas croire, qu'après deux ans, il avait encore de la rancœur envers elle et ses amis. Elle savait très bien, qu'ils n'étaient pas devenus amis, mais croyaient au moins, qu'ils avaient dépassé le stade d'ennemis. Ils avaient quand même depuis son arrivée à Poudlard, en juillet, entretenus des conversations relativement cordiales, entre eux.
Un mal de crâne fit son apparition, alors elle décida à son tour de quitter la salle des enseignants, pour se diriger vers ses appartements. Elle savait que bientôt l'heure du dîner approchait, mais avec son estomac noué, elle n'avait vraiment aucun appétit. Un bon bain, une bonne tasse de thé et son lit, allaient faire des miracles pour son mal de tête. « Demain, ce sera un autre jour... » Soupira la jeune femme pour elle-même.