Le Harry Potter dont vous êtes le héros 4 : joyeux anniveraire Brubru

Chapitre 9 : 9

520 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 04/10/2024 12:55

Tu te réveilles comme une fleur quelques minutes plus tard sur un lit d’infirmerie, au son des pleurs du père de Ron dans la tente d’à côté. Tu en déduis que Ron n’a pas survécu à sa petite tentative d’attirer l’attention sur lui, et tu te dis que de toute façon son heure devait arriver tôt ou tard, et le connaissant, plutôt tôt que tard. Pour ta part tu te sens en pleine forme, et c’est avec le sourire que tu entres dans la tente funéraire pour demander à Arthur Weasley quand le dîner sera servi.


Il te lance un regard meurtrier et se précipite vers toi en hurlant : « Ça devait être toi ! Ça aurait dû être toi !! ». Aucune classe, aucune considération pour ce que tu viens de vivre, vraiment les Weasley sont irrécupérables (particulièrement Ron, en l’occurrence). Le père en deuil est saisi à bras le corps par des sorciers qui l’empêchent de t’étrangler, et, bouleversé, tu sors de la tente et commences à errer dans le gigantesque camping.

 

La nouvelle de l’accident a complètement éclipsé la victoire de l’Allemagne, et tu remarques que beaucoup de blonds aux yeux bleus te regardent méchamment. Peu importe, tu es vivant ! Et grâce à toi, Ron aura fait quelque chose de sa vie. Le reste de la soirée se passe sans encombre, et même Arthur Weasley, qui ne lâche toujours pas son sac à dos, semble mieux disposé à ton égard. Ses yeux te lancent toujours des dagues, mais son ton et son attitude, s’ils restent très tendus, sont plus mielleux. Il te guide à travers les différents stands de souvenirs et de colifichets, et t’incite à manger aux nombreux comptoirs de nourriture exotique.


Mais tu n’as pas faim, car tu es maintenant persuadé qu’il ne s’agissait pas d’un simple accident, mais bien d’une tentative de meurtre ! Tu te presses contre Arthur Weasley et détaille la foule partout où tu vas, la peur au ventre. Malgré les lumières colorés des lampions et l’ambiance, qui est à la fête, et l, tu n’arrives pas à chasser cette idée que tu es en danger. Le père de feu-Ron semble ressentir ta tension, car il est lui-même très nerveux : son visage est agité de tics et ses gestes sont brusques. Sa voix est rauque quand il te murmure : « Harry, allons un peu à l’écart. Je connais un endroit très bien où nous serons en sécurité.» Tu…

 

-         le suis sagement. Va en 12.

-         décides que tu as plutôt envie d’aller voir les feux d’artifices. Tu as déjà oublié ta peur et tu veux regarder les jolies lumières en mangeant une barbe à papa. Va en 16.

 

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