Le choix d'Alice Dumbledore.

Chapitre 3

2425 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour il y a plus d’un an


CHAPITRE 3


Alice avait pris la décision de se battre contre cette fatalité qui venait de tomber sur elle. La jeune femme prit le chemin vers Poudlard pour parler à son grand-oncle. Elle voulait tout lui dire pour qu’il trouve une solution. Ne pouvant se transplaner dans l’école de magie, elle apparut dans le village de Pré-au-Lard. Elle fit quelques pas quand elle entendit une voix, une voix haute et d’un ton aristocratique.

-         Bonsoir, Mlle Dumbledore.

-         Mr Malefoy.

Alice ne se sentait pas vraiment à l’aise, elle savait bien que le bonhomme avait un lien avec le mage noir. Elle serra les dents et croisa les bras pour lui faire face. Le mangemort lui fit un sourire et l’invita à s’éloigner de la place du village pour rejoindre la cabane hurlante.

-         Que voulez-vous ?

-         Je récolterais les informations que vous prendrez auprès de l’Ordre du Phoenix.

-         Pardon ?

-         Je serais votre lien avec le mage noir.

Alice avala de travers. Elle savait bien que les choses ne seraient pas si simples. Elle avait décidé d’aller tout dire à Dumbledore donc elle hocha la tête. 

-         Je suis également là pour te rappeler que si vous refusez de collaborer, nous devrons agir.

-         Ah oui, de quelle façon ?

-         Tu, fit le mangemort passant au tutoiement, as bien une petite sœur à Poudlard, n’est-ce-pas ?

Lucius osait menacer sa petite sœur, cela ne faisait que renforcer la volonté d’Alice de tout dire à son grand-oncle. Il saura quoi faire pour protéger Angela.

-         Ne touchez pas à ma petite sœur.

-         Je crois qu’il va y avoir une Dumbledore en moins, dommage qu’une enfant si jeune nous quitte si vite.

-         Je ... ne vous croie pas. Ecoute, il a déjà eu ce qu'il voulait.

-         Il en veut plus !

Alice fronça les sourcils devant le sourire de Malefoy. Le mangemort avait une trentaine d’années, elle ne l’avait jamais trop apprécié, mais là elle ne pourrait jamais l’aimer. Il osait menacer sa petite sœur. Il s’avança vers elle et lui tendit une lettre. Alice la lut en silence.

C’était une lettre de sa petite sœur qu’elle aurait sans doute dû envoyer à ses parents. Elle racontait sa semaine à l’école.

-         Je ne comprends pas ! fit Alice.

-         Nous pouvons atteindre ta petite sœur à n’importe quel moment.

-         Vous… êtes un monstre.

-         Merci !

-         Laissez ma sœur tranquille.

-         Transmets-nous les informations de l’ordre et ta sœur sera saine et sauve. Ne t’avise pas d’aller voir ton grand-oncle pour lui parler. Nous le serons et ta sœur sera…

Alice soupira et resta un long moment, après le départ de Malefoy, dans la cabane hurlante sans savoir quoi faire. Les mangemorts pouvaient atteindre sa petite sœur. Ils pouvaient entrer dans sa chambre. Ils pouvaient la tuer s’ils en avaient envie. Un professeur, un camarade de son dortoir cela pouvait être n’importe qui. Elle ne pouvait pas prendre le risque de la prévenir dans un courrier. Elle ne pouvait pas prévenir Dumbledore. Elle était surement surveillée. D’ailleurs peut-être que Lucius ou Voldemort lui avaient lancé un « impérium » comment pourrait-elle le savoir ?

Elle n’avait donc plus qu’une chose à faire, rejoindre l’ordre du Phoenix. Elle va prendre le temps de faire les choses en douceur. La jeune femme quitta la cabane hurlante et observa la silhouette de Poudlard dans la pénombre de la nuit. Il était bien trop tard pour lui rendre visite maintenant.

 

Quelques jours plus tard, Alice repoussait toujours le moment pour rejoindre l’ordre. Elle n’avait pas vraiment envie de trahir ses amis. Mais il en va de la vie de sa petite sœur. Ce matin-là, elle reçut une lettre de Malefoy avec la description de la journée de sa petite sœur, avec qui elle avait parlé, les cours qu’elle avait eus… A la fin du courrier, il y avait même une liste d’heures et de lieux, les moments où Angela aurait pu se faire tuer.

Après avoir lu ce courrier, elle se décida à en envoyer une lettre à son grand-oncle. La jeune femme observait les murs de sa maison. Est-ce que le mage noir ou Malefoy pouvait avoir lancé un sort pour espionner sa maison et écouter ses conversations ? Elle ne pouvait pas prendre le risque de tout dire à Dumbledore.

Il frappa à la porte et Alice lui ouvrit avec la mine grave. De toute façon, il n’y avait pas grand-chose pour se réjouir ces derniers mois.

-         Bonjour, Oncle Albus !

Le professeur Dumbledore sourit et entra dans la maison de la jeune femme. Ils échangèrent les amabilités ordinaires et Alice lui proposa une boisson. Il accepta de boire un thé.

-         Tu as quelque chose à me demander ?

-         J'aimerais rejoindre l'ordre pour vous aider.

-         Je vois !

Alice avait toujours dit qu’elle ne voulait pas rejoindre l’ordre. Comment va-t-elle pouvoir convaincre son oncle qu’elle avait changé d’avis ? Elle aurait peut-être dû réfléchir à une explication à donner à son grand-oncle.

-         Tu veux nous aider dans le combat contre le mage noir. J’en serais très fier.

-         Merci… Je… Oui !

La jeune femme se sentit mal soudainement. Elle allait sans doute le trahir et lui il était fier. Elle avait sans doute envie de pleurer.

-         Tout va bien ? demanda Dumbledore.

Alice releva la tête et détourna le regard. Elle se leva et s’activa dans la cuisine pour servir le thé et les petits gâteaux. Elle avait besoin de bouger pour calmer son esprit.

-         Oui, je veux aider.

Il eut un long moment de silence, Alice avait peur de se retourner. Une fois, les tasses remplis et les petits gâteaux sortit, elle les fit léviter par magie pour les poser sur la table. La jeune femme fit un sourire à son grand-oncle.

-         Je te préviendrais de la prochaine réunion, dit-il.

-         Merci !

Dumbledore but quelques gorgées de son thé, puis se leva de la table. Il poussa la chaise pour ranger son coin.

-         Je dois te laisser Alice. J’ai beaucoup à faire.

-         Oui, je comprends. A bientôt.

Alice accompagna son grand-oncle à la porte et il transplana dés qu’il franchit la porte. La jeune femme se sentit, d’un seul coup, très seule. Elle aurait aimé pouvoir parler un peu plus longtemps. Juste pouvoir lui confier ses problèmes. Les larmes se mirent à couler le long de ses joues.

 

Alice soupira. Elle tenait dans sa main l’adresse du quartier de l’ordre du Phoenix que son oncle lui avait donné. Les lieux avaient été placé sous la protection du sort du Gardien du Secret. De cette façon, il n’y avait que les personnes à qui Dumbledore confiait le secret pouvait voir les lieux. La jeune femme frappa à la porte et quelques minutes plus tard, Lily lui ouvrit la porte.

La jeune femme s’était mariée avec Potter, il y a peu de temps et elle était enceinte aux dernières nouvelles. Lily portait des longs cheveux châtains et avec un regard vert resplendissant.

-         Bonsoir Alice.

-         Oui, bonsoir.

-         Entre ! J’ai appris que tu allais rejoindre l’ordre.

Lily posa son manteau sur un porte-manteau, enfin en un coup de baguette, ce dernier alla se ranger tout seul sur la patère. Alice hocha la tête avec un maigre sourire. Elle ne rejoignit pas l’ordre pour les bonnes raisons. Elle le savait bien, mais il fallait qu’elle protège sa petite sœur.

-         Bon, on va rejoindre les autres. Je crois qu'ils avaient un truc à annoncer. Tu-Sais-Qui a encore fait... bon tu vois.

Lily conduisit Alice à une place disponible autour de la table. Il y avait du monde, comme Sirius, James, les frères Prewett, Hagrid, et plein d’autres. Alice remarqua Remus et lui fit un petit geste de la main pour le saluer avant de s’asseoir.

-         Voilà le village de Bibury a été attaqué par les mangemorts. Il y a eu trois moldus tués et une jeune femme se trouve à Ste Mangouste, mais je crois que son état ne lui permet aucune amélioration.

-         Comment est-elle ?

-         Elle a été soumise au sortilège de Doloris pendant un bon moment et à de nombreuses reprises.

-         C’est affreux, commenta Alice Londubat.

Alice resta silencieuse et soupira de tristesse. Tout ça était vraiment très dur, mais elle devait penser à sa sœur. C’était pour elle qu’elle faisait tout ça. Chacun reçut des ordres pour aider et sécuriser les maisons et villages autour de chez eux. Lily lui souhaita la bienvenue dans l’ordre et rejoignit son mari. Alice sourit en les observant, ils étaient mignons tous les deux et pourtant il y a quelques années, personne n’aurait misé un centime sur leur couple.

-         Tu as fini par nous rejoindre. Je savais que tu le ferais, je suis content, fit Remus avec le sourire.

-         Je … pensais pas que la guerre en était à ce point-là. Les journaux ne disent pas grand-chose.

-         Oui la gazette est sous le contrôle des mangemorts, donc c’est normal. Mais ça va aller, on va gagner !

-         Oui ! fit Alice avec un maigre sourire.

Elle prétexta avoir vu un autre camarade pour quitter Remus. Mais elle alla se réfugier dans les toilettes en se demandant ce qu’elle faisait ici. Elle était en train de trahir ses amis et son grand-oncle. Mais elle ne pouvait pas laisser sa sœur se faire tuer ou devenir complétement folle à cause de sortilège de douleurs.

-         Pourquoi, je l’ai laissé me manipuler, ainsi ! murmura-t-elle. 


Alice retrouva la douceur de son foyer. Mais très vite les ombres furent plus menaces. Et si les mangemorts étaient en train de la surveiller. Elle regardait par la fenêtre toutes les cinq minutes pour observer les gens passaient dans la ruelle. Il ne semblait pas y voir de danger particulier. Elle tourna un long moment dans son lit avant de trouver le sommeil. 

Le lendemain, elle fut réveillée par des coups donnés à sa porte. Elle grommela en se levant de son lit et ouvrit. Son père entra à grands pas dans la maison. Il était dans un état de grande confusion.

-         Qu’est-ce qui se passe ?

Son père la prit dans ses bras et la serra contre lui. Alice ne comprenait pas trop ce qui se passait. Elle fronça les sourcils et tapota le dos de son père.

-         Je…

-         Tu vas bien, je suis soulagé, fit le père d’Alice.

-         Oui !

-         Alice, ta mère a été enlevé par les mangemorts, expliqua-t-il.

Alice ouvrit de grands yeux et sentit son cœur ratait un battement. Mon dieu, ils avaient menacé sa petite sœur. Mais elle n’avait pas pensé qu’ils puissent s’en prendre à sa mère. Elle avait pourtant fait tout ce qu’il fallait. Elle avait accepté que Malefoy soit son rapporteur. Elle avait accepté de rejoindre à l’ordre. Alors que voulaient encore les mangemorts ?

-         Pourquoi ? demanda Alice.

-         Je ne sais pas !


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